vendredi 15 avril 2016 - par folamour

L’ONU met en garde contre le déclin de la production alimentaire causé par la mort massive des populations d’abeilles

Pour ceux, qui ne l'auraient pas vu, je vous rappelle l'excellent documentaire d'Elise lucet :  

Et vous allez tout de suite comprendre pourquoi les insectes, abeilles et papillons disparaissent....

f. 

 

Mercredi, 2 mars 2016 00:00 Par Dahr Jamail , Truthout | rapport 

Les populations d'abeilles et d'autres espèces essentielles à la pollinisation agricole diminuent rapidement, selon la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) de l’ONU, qui a publié un nouveau rapport à la fin février.

L'IPBES a pointé la baisse dans le monde entier, et a cité des perturbations climatiques d'origine humaine, la perte de leur habitat, les pesticides, la pollution, les espèces invasives et les agents pathogènes comme étant les facteurs responsables du déclin.

Bien que le rapport du groupe n'ait pas déclaré une menace à grande échelle, l'annonce est inquiétante, car les populations d'abeilles ont diminué régulièrement dans le monde entier pendant la dernière décennie, et les mortalités semblent s’accélérer dans leur occurrence.

Bayer à blâmer ?

« Beaucoup d'abeilles sauvages et de papillons ont décliné en abondance, dans la diversité à l'échelle locale et régionale en Europe du Nord et en Amérique du Nord », selon une déclaration de l'IPBES. Le groupe a ajouté que les abeilles et les autres populations de pollinisateurs sont en baisse dans le reste du monde aussi.

Étant donné que certains calculs montrent que chaque troisième bouchée de nourriture que nous mangeons a été pollinisée par une abeille, cette tendance devrait nous alarmer tous.

Le déclin des populations d'abeilles dans le monde entier s’est répandu de façon spectaculaire depuis l'hiver et le printemps du début 2007, quant au cours de cette saison, une mortalité massive des abeilles domestiques autour des États-Unis a été si gravissime que les chercheurs ont développé l'expression « syndrome d'effondrement des colonies ».

Cette saison a vu certains apiculteurs perdants plus de 80 pour cent de leurs colonies, et beaucoup pensent que les statistiques étaient encore pire que cela.

« Les abeilles, qui sont un maillon essentiel dans l agriculture des États-Unis ont été, sous la pression grave d'un problème mystérieux, le : Colony Collapse Disorder (CCD), qui est [a] un syndrome défini comme une colonie morte sans abeilles adultes ou de corps d’abeilles mortes, mais avec une reine vivante et en général le miel et les abeilles immatures encore présentes, » selon le Département américain de l'Agriculture (USDA).

« Aucune cause scientifique expliquant le syndrome du CCD n’a été prouvée », ajoute l'USDA.

Mais la Harvard School of Public Health est en désaccord avec cette affirmation de l'USDA : L'école a publié une étude terrifiante, en 2014, qui a déclaré que même de petites quantités de néonicotinoïdes, un pesticide mortel largement utilisé sur les plantes que les abeilles pollinisent, sont probablement la cause du CCD.

« Nous avons démontré à nouveau dans cette étude que les néonicotinoïdes sont très susceptibles d'être responsables du déclenchement du syndrome CCD dans les ruches d'abeilles qui étaient en bonne santé avant l'arrivée de l'hiver », l'auteur principal de l'étude Chensheng (Alex) Lu de Harvard a déclaré dans un communiqué.

L'étude de Harvard a montré que les ruches exposées même à de petites quantités de deux formes de néonicotinoïdes étaient beaucoup plus vulnérables au syndrome du CCD que les ruches non exposées.

Le pesticide est fabriqué par la société Bayer, basé en Allemagne, il est interdit en Europe, mais continue à être largement utilisé aux États-Unis.

L'importance des abeilles

« Si les abeilles disparaissaient de la surface de la Terre, l'homme n’aurait pas plus de quatre ans à vivre », a dit une fois Albert Einstein. « Plus d'abeilles, plus de pollinisation ... plus d'hommes ! »

Même le magazine conservateur The Economist a récemment mis en garde contre les « rapports généralisés de vastes mortalités massives » et la « contraction des effets d’extinctions de masse » de colonies d'abeilles.

L'IPBES a rapporté qu'en Europe, 9 pour cent des espèces d'abeilles et de papillons sont menacés d'extinction et les populations d’abeilles sont en baisse pour 37 pour cent, les espèces de papillons pour lesquels les données suffisantes sont disponibles sont en baisse de 31 pour cent. Dans certains endroits en Europe près de la moitié des espèces d'abeilles sont menacée.

Le groupe admet ce qu'elle appelle un « écart de données » (manque d'informations) en Asie, en Afrique et en Amérique latine, mais soupçonne que des baisses similaires se produisent, puisque les mêmes conducteurs de CCD sont présents dans ces zones.

Simon Potts, directeur adjoint du Centre pour la recherche agro-environnementale à l'Université de Reading en Grande-Bretagne et co-président du rapport, a déclaré au Guardian : « Presque tous vos fruits et beaucoup de vos légumes sont dépendants de la pollinisation. »

Les rapports IPBES indiquent  que les baisses des pollinisateurs comme les abeilles conduiraient à une baisse des rendements globaux des cultures, l'augmentation des prix des denrées alimentaires et une réduction générale des profits pour l'industrie de l'agriculture dans le monde entier.

Rien de moins qu'une interdiction des pesticides à base du produit de Bayer, des réductions spectaculaires de la pollution mondiale et l'arrêt des perturbations climatiques causées par l'homme, mettraient fin à la baisse continue des abeilles et des papillons.

 

 

Source(s) : Crashdebug.fr via Truth-out.org sur la piste de notre Contributeur anonyme

Traduction :  folamour 
Corrections :  chalouette 

Informations complémentaires :

 



28 réactions


  • Nicolas_M bibou1324 15 avril 2016 16:49

    Tout le monde est d’accord et tout me monde s’en fout ... désespérant.


  • sls0 sls0 15 avril 2016 17:40

    Le trading haute fréquence donne un peut la temporalité des marchés financiers, l’année c’est le futur lointain.
    C’est les marchés financiers qui dirigent le monde, les abeilles c’est pas un problème. Quand les dernières abeilles auront disparu ils investiront dans les cercueils.


  • foufouille foufouille 15 avril 2016 18:25

    Toutes les abeilles peuvent jouer un rôle important pour la pollinisation des plantes, et en particulier celle de nombreuses plantes cultivées. Toutefois on doit en général considérer que les abeilles domestiques des apiculteurs jouent un rôle supplétif perturbant la nature.

    Certaines espèces sont plus performantes que d’autres de ce point de vue : le taux de pollinisation et l’efficacité de celle-ci est ainsi deux fois plus important par les abeilles sauvages que par les abeilles domestiques43
    De multiples causes semblent être à l’origine de cette baisse de la population : parasites, champignons, prédateurs, monoculture intensive, alimentation trop peu diversifiée ou de mauvaise qualité, réchauffement climatique… Les produits phytosanitaires agricoles, les cultures d’OGM et la pollution électromagnétique sont également cités mais leur implication est de moins en moins controversée avec un consensus scientifique croissant sur le rôle dévastateur des insecticides47. En tant qu’animal bioindicateur, cette situation inquiète non seulement les apiculteurs, mais aussi de nombreux écologues, économistes et experts en raison de l’importance économique et écologique de l’abeille. En février 2010, l’Union européenne met en place le programme STEP afin de préciser les causes et les impacts de ce déclin et d’en assurer le suivi.

    Un groupement d’apiculteurs et d’acteurs intéressés crée en 2011 le réseau européen Bee-Secured, pour la surveillance de l’environnement et de la biodiversité. En 2012, le réseau prend une dimension hors Europe.[réf. nécessaire]


  • foufouille foufouille 15 avril 2016 18:28

    La thèse d’un phénomène multifactoriel12 est maintenant l’objet d’un consensus. Le rôle central de l’acarien Varroa destructor est cité dans un rapport du Département de l’Agriculture des États-Unis en 2012 et dans la première partie de l’étude européenne « Prevention of honey bee COlony LOSSesa » en 2013.


  • foufouille foufouille 15 avril 2016 18:30
    Des explications différentes selon les pays

    Les causes de la mortalité des abeilles semblent différentes et sont d’ampleur différente selon les pays étudiés45 :

    • en Belgique, on estime que le varroa (acarien parasite) affaiblit les abeilles, les rendant vulnérables aux virus et bactéries car le varroa est lui-même vecteur de virus ;
    • en Espagne le nosema ceranae (champignon microscopique) est considéré comme la principale cause de la mortalité des abeilles ;
    • aux États-Unis, on a trouvé une corrélation entre l’effondrement des abeilles, apparemment désorientées et ne retournant pas à leur ruche, avec une souche de virus IAPV (Dicistroviridae) ;
    • en France, on suspecte aussi des pesticides ou des synergies entre pesticides, dont le Gaucho, qui par précaution a été interdit sur le tournesol depuis 1999 ;
    • à Hawaï le rôle de Varroa destructor et du virus des ailes déformées (DWV) est confirmé par l’effondrement des colonies à la suite de l’arrivée du parasite sur l’archipel ;


    • mmbbb 15 avril 2016 19:18

      @foufouille Vous faites bien de le rappeler il ne s’agit pas uniquement d’insecticide helas


  • foufouille foufouille 15 avril 2016 18:32
    ANSES 2015

    L’Anses s’est autosaisie en 201252 sur la question des co-expositions des abeilles à différents facteurs de stress et leur rôle dans les phénomènes d’affaiblissement, d’effondrement ou de mortalité des colonies d’abeilles, avec une attention toute particulière sur les interactions entre ces facteurs.

    « Les résultats de l’expertise mettent en évidence un nombre important d’agents infectieux et parasitaires affectant les colonies d’abeilles, de nombreux résidus de xénobiotiques (insecticides, fongicides et acaricides) présents dans les matrices apicoles, ainsi qu’une grande diversité de facteurs de stress auxquels les abeilles peuvent être exposées, de manière concomitante ou successive. L’expertise souligne le caractère multifactoriel des causes de mortalité des colonies d’abeilles et met en évidence le rôle des co-expositions aux pesticides et aux agents infectieux dans le déterminisme de leur effondrement.

    Dans ce contexte, l’Agence recommande d’intervenir sur l’ensemble de ces facteurs, notamment au travers de l’appropriation et du respect des bonnes pratiques apicoles, mais aussi de la diminution globale de l’exposition des abeilles aux pesticides. L’Agence souligne également l’importance de disposer à terme d’un réseau d’observation harmonisé et structuré au niveau national, permettant de produire des bilans de l’état de santé des colonies, notamment par la création de ruchers de référence. Enfin, l’Agence recommande- dans le cadre de discussions à engager au niveau européen – l’élaboration puis l’intégration de tests supplémentaires pour mesurer l’effet de co-expositions à des fongicides et des acaricides dans la procédure d’évaluation de la toxicité des insecticides. »

    — Anses, Santé des abeilles : impact de la co-exposition des colonies aux pesticides et aux agents infectieux


  • folamour folamour 15 avril 2016 19:36

    Merci foufouille pour ces infos complémentaires, ça aideras tout le monde à comprendre. ; )

    bonne soirée,

    f.


    • foufouille foufouille 15 avril 2016 20:02

      @folamour
      c’est juste un aperçu car le nombre de causes possibles est encore plus grand.
      et c’est pas la première fois en plus.


    • folamour folamour 15 avril 2016 20:45

      @foufouille je voie bien certaines raison qui pousserait nos zélites à ne rien faire mais je ne vais pas parler de ça maintenant, en tout cas ce qui serait un moindre mal c’est de stopper les insecticides tout du moins les néonicotinoïdes car avec tout ces vecteurs possible ça pourrait effectivement être le coup de grâce... Bref, c’est pas gagné.... En plus les gens ne semblent pas capter que si il n"y a plus de pollinisateur il n’y a plus de culture etc... Donc plus rien a manger, et c’est pas les ordinateurs ou les billets qu’ils pourront consommer...

      Bonne soirée,

      f.


  • alinea alinea 15 avril 2016 20:57

    C’est incroyable, ces bestioles ne se rendent pas compte à quel point elles nous sont utiles !
    Mais le bât blesse exactement là : les abeilles ne sont pas là pour polliniser des hectares de monocultures.
    8O% dites-vous depuis une décennie ; mais quelle augmentation de population les deux décennies précédentes ?
    j’ai écrit plusieurs articles là dessus, je n’y reviendrai pas, mais réfléchissez-y.


  • Yohan Yohan 15 avril 2016 21:10

    Les abeilles meurent avant tout de burn-out. Non seulement, on achète des reines dans des pays qui n"ont pas le même climat, mais certains requins prennent tout ce que la ruche à offrir, même la bouffe des abeilles, en échange d’une boisson sucrée. Normalement, un apiculteur éclairé ne prélève pas tout et laisse quelques cadres pour que la colonie puisse se nourrir l’hiver. Quand l’abeille est exténuée, elle a moins de défense et peut être achevée par le varoa. Les pesticides ont toujours existé et les abeilles sont certes impactées, mais j’ai un doute. Il y a beaucoup de facteur qui entrent en jeu, comme la sécheresse. Les abeilles boivent beaucoup, les gens ne le savent pas. Selon moi, c’est plutôt qu’on a fait avec les abeilles ce qu’on a fait avec les vaches et les cochons. 


    • alinea alinea 15 avril 2016 22:42

      @Yohan
      C’est exactement ça Yohan ! trois miellées par an, on les prend pour des Bengali !
      sur des monocultures artificielles ; elles en ont marre les abeilles, elles vous disent merde !


  • cathy cathy 16 avril 2016 12:29

    Beaucoup d’apiculteurs européens pratiquent de moins en moins la transhumance, c’est trop risqué. 

    Un apiculteur qui aime ses abeilles, prend le miel en juillet et ensuite les butineuses travaillent pour elles durant tout l’automne pour stocker l’hiver.
    Je suis obligée de traiter contre le varroa à partir de juillet juste après la récolte, l’effondrement des colonie commencent à se faire sentir dès le printemps.
    Pensez à vous débarrasser en parti du couvain de mâles très tôt au printemps, le varroa le préfère.

    • folamour folamour 16 avril 2016 12:33

      @cathy merci cathy de ton feed back d’apicultrice, petite question pour le varroa tu traite chimique ou pas ? peut on se passer de tout ce qui est chimique de nos jours ? (ce qui serait mon souhait) c’est pour savoir.

      Bon week,

      amitiés,

      f.


    • cathy cathy 16 avril 2016 13:53

      @folamour
      Oui, je traite chimiquement. Mais ce traitement est agréé par une agriculture bio.

      Je me procure des lanières d’Apivar par le GDSA de mon département. Mais cet hiver a été très doux, et cela a été la catastrophe, le varroa a continué son oeuvre maléfique, parce que mes infatigables abeilles ont continué a élevé du couvain. Je les ai traité en décembre avec de l’acide oxalique (plan B pas bien). De plus mes abeilles ne se sont pas débarrasser des mâles, elles sont prudentes, mais du coup au mois d’avril j’ai beaucoup trop de varroas pour la saison. Le varroa pique l’abeille, ce qui la prédispose à beaucoup de maladies. Eviter les trappes à pollen sur plusieurs ruches, ça blessent les abeilles.
      J’ai une ruche bien atteinte qui vient de remérer, pour une reine plus forte. 
      J’ai des buckfast, je pense qu’elles sont prédisposées aux varroas, parce qu’elles n’arrêtent jamais de bosser dans le sud. Donc bien choisir sa race d’abeilles. Si tu as un rucher infesté à côté de chez toi, c’est pas mieux.

      Il y a deux ans j’ai donné un essaim à un apiculteur, il m’a dit qu’il ne traitait pas ses ruches et qu’elles étaient en forme, je n’en sais pas plus.

    • folamour folamour 16 avril 2016 13:57

      @cathy ok, c’est bon a savoir, merci d’avoir pris le temps de répondre, bon week ! ; )

      f.


  • fatallah 16 avril 2016 13:55

    Les abeilles sont très « visibles », les apiculteurs en parlent, les gens connaissent en gros leurs rôles. Mais il n’y a pas qu’elles.
    Les oiseaux ont disparu dans les campagnes. Qui a entendu une alouette dernièrement ?
    Et c’est bien normal, si les insectes sont tués à coup d’insecticide, les insectivores mangent quoi ?
    Les grenouilles disparaissent aussi. Victimes de l’atrazine (perturbateur endocrinien). Et donc les hérons et cigognes vont aussi disparaître, là où il en reste encore.
    La disparition des abeilles est le symptôme d’une catastrophe qui est en cours.

    Solutions ? Des lois qui interdisent les biocides, des formations pour les agriculteurs, des citoyens qui achètent du bio et qui votent, la guillotine pour les dirigeants de la FNSEA, ... 


    • Plus robert que Redford 17 avril 2016 21:09

      @fatallah
      Je ne sais de quelle campagne vous parlez, elle est certainement celle des bobos/écolos livrés à leurs fantasmes écologiques et lupophiles...

      Chez moi, on ne compte même plus les hérons, grandes aigrettes, aigrettes Garzettes, et autre échassiers des bords de Loire

      En aout dernier, j’ai même vu 8 cigognes faire des ronds au dessus de notre ville !! Certes, le clocher (plat) de notre église s’orne d’un nid permanent de ces gracieuses (mais très salissantes) bestioles, pas au point d’en héberger autant...

      Ces nuits dernières, on entend le vacarme des batraciens dans les prés alentour, et les populations de rapaces ne se sont jamais si bien portées : Buses, milans noirs, éperviers, faucons crécerelles, nocturnes de toutes plumes... j’ai même, à 20 mètres de ma maison, un séquoia servant de HLM à Hiboux (Moyen-ducs) : j’en ai dénombré pas moins de huit qui y ont passé une partie de l’hiver il y a deux ans...

      Néanmoins, je souscris pleinement aux inquiétudes entomophiles de l’auteur, car j’ai remarqué que depuis plusieurs années, malgré de nombreuses virées vespérales ou nocturnes, mon pare-brise n’était plus conchié par les multiples impacts d’insectes, quelle que soit leur espèce...

      Alarmant !!


    • Anthrax 18 avril 2016 09:01

      @fatallah

      Si les restaurateurs étaient aussi bien formés que les agriculteurs on boufferait moins de saloperies. 

  • cathy cathy 16 avril 2016 14:05

    Les abeilles solitaires font aussi un gros boulot de pollinisation. Pensez à leur faire un abri parce qu’elles en ont de moins en moins dans nos jardins aseptisés ou rien ne dépasse. Faites des trous avec une perceuse dans vos bûches, laissez les en hauteur.


    • folamour folamour 16 avril 2016 14:51

      @cathy ok bien reçu, c’est une bonne solution alternative, habitant un petit pavillon, rdc, je suis en hlm et c’est une résidence, je ne peut donc accueillir de ruche, mais j’ai déjà une mangeoire a oiseau (très haute) et un abris pour les chats sauvage (ou pas) de passage, je vais regarder sur le net si je trouve des plan ou autres (pas évident de faire tenir une buche en l’air....), il y a deux an ma femme avait fait un petit par terre de fleur, on vas essayer d’en refaire un cet année, j’adorais voir tout cette faune en pleine activité quand je prenais un café dans le transat ; )))))


    • folamour folamour 16 avril 2016 15:20

      Sauvez les abeilles… en leur fabriquant un nid !

      http://www.consoglobe.com/sauvez-abeilles-fabriquant-nid-4222-cg#XVIUprlqGOcJVyyP.99

      Bon bricolage ! ; ))), moi j’opte courageusement pour l’option jardinerie ; )

      amitiés,

      f.


  • Anthrax 16 avril 2016 20:07

    Arrêtons de parler des pitites zabeilles et gnangnagna, on dirait un scénario de Disney !

    Parlons des butineurs, papillons, guêpes, bourdons (qui ne sont pas les mâles des abeilles), coléoptères tout aussi importants que les abeilles, mais encore plus menacés. Je vois d’ailleurs dans ce choix emblématique tout le vice de l’homme qui protège ce qui lui rapporte. Hélas pour lui, le merveilleux sphynx ne nous donne rien sinon le plaisir de son vol étourdissant. 
    Moralité, puisqu’il en faut une : protégez TOUS les animaux. 

  • smilodon smilodon 17 avril 2016 14:44

    l’ONU ferait bien de mettre en garde contre le déclin d’une autre « société laborieuse » !.... Celle des gens qui se lèvent chaque matin pour aller bosser, cotiser, payer leurs impôts, etc !.... Cette « société d’abeilles humaines » qui fait vivre la « ruche » !....... Tout le « pollen » qu’elles portent sur les pattes, pour donner le « miel » à toutes celles qui restent au lit !......Ce monde crève parce ceux qui le tiennent sont « bombardés » par les autres !....... Nous vivons dans un monde où le vrai courage est de partir au chômage !... Pas de se lever pour aller au boulot !..... Toutes nos « valeurs » sont « cul par-dessus tête » !....... Celui qui se lève à 6 heures pour aller au boulot à 7, est un « gros con » !.... Ca va devenir très difficile !....... Très difficile !... Ce « monde » était basé sur le « travail » !.... Enlevez le « travail », et « ce monde » n’existe plus !.........Pas compliqué !.....Adishatz.


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