mercredi 2 janvier 2013 - par Oh Long Johnson

La pollution tue lentement mais sûrement

A force de parler d’hypothétiques dangers (mais biens réels) liés au réchauffement climatique, on a souvent tendance à oublier que la pollution atmosphérique tue chaque jour ici et maintenant.

Une étude des chercheurs de l’université d’Harvard réalisée sur plus de 545 comtés américains vient de confirmer qu’une baisse de la teneur des particules fines dans l’air augmenterait sensiblement la durée de vie. Entre 2000 et 2007, l’espérance de vie aurait augmenté de 0,35 années lorsque la concentration en particules baissait de 10 μg/m3

Plus parlant encore, une étude publiée dans la revue Lancet place la pollution atmosphérique comme l’une des dix premières causes de mortalité en Asie  : elle serait responsable du décès de plus de 2 millions de personnes en Chine et en Inde. Les auteurs de l’étude précise également que la pollution liée aux voitures aurait coûté l’équivalent de 52 millions d’années de vie en Asie.

Un chiffre élevé au regard de précédentes études car les auteurs ont pour la première fois pris en comte l’impact des particules fines. Emises par les véhicules diesel, ces particules s’avèrent finalement les plus dangereuses et les plus difficiles à évaluer d’un point de vue sanitaire.

Autre étude alarmante parue dans Archives of General Psychiatry, les nouveaux nés exposés à des forts taux de pollution présenteraient deux à trois fois plus de risques de devenir autistes.

Or on sait aujourd’hui que 40 % des particules fines dans les villes sont émises par des véhicules diesels. Ces particules sont à l’origine de maladies respiratoires, d’épidémies d’asthmes et ont même été classées cancérigènes par le Centre International de recherche contre le Cancer.

Au-delà du risque de réchauffement climatique, qui devrait être réévalué dans le prochain rapport du GIEC, la pollution atmosphérique est devenue une affaire de santé publique mondiale. Il serait temps de la traiter en tant que tel.



6 réactions


  • jef88 jef88 2 janvier 2013 12:40

    hypothétiques dangers (mais biens réels)
    Faudrait savoir ! ! !

    la pollution atmosphérique comme l’une des dix premières causes de mortalité en Asie  : elle serait responsable du décès de plus de 2 millions de personnes en Chine et en Inde
    et en Europe ou la densité de voitures est nette ment plus élevée ????? y en a pas ?

    Article de propagande !


    • jacques lemiere 2 janvier 2013 19:52

      ben il n’y a pas que les voitures, la combustion du charbon , du bois...


      ce n’est pas un article de propagande mais sans doute ma documenté.


      Et quand on regarde la longévité des habitants de hong kong, où la pollution est importante...ce n’est pas si simple et si on ne regarde que les aspects négatifs des choses...on supprime tout...

    • BlackMatter 3 janvier 2013 02:48

      On pourrait commencer par supprimer l’oxygène de l’air, qui s’obstine à oxyder notre organisme, provoquant notre vieillissement et nous entraînant lentement mais surement vers notre propre mort.


  • alain_àààé 2 janvier 2013 15:21

    je vais me repete car je l ais écri il y a plusieurs mois alors qu on dégnigre les fumeurs que l air était empoisonné et bien d autre chose j ai une maladie qui serait d aprés les spécialites provenir de l alimentation et de plus qui ne soigne pas


  • Croa Croa 3 janvier 2013 11:45

    Oui mais cette campagne centrée sur les moteurs diesels relèvent forcément d’un lobby car elle est décalé des réalités :

    - Les moteurs à essence sont plus nuisibles encore (quoique différemment : imbrûlés au lieu de suies, oxydes malins différents, plus de gaz à effet de serre, etc... )
    - Cette campagne semble oublier que les véhicules lourds sont diesels depuis toujours ou presque.
    - Cette campagne oriente ses solutions vers un retour à l’essence par la motorisation alors qu’il est possible d’adapter le diesel à des carburants plus légers que le gazole (kérosène = rien à changer, le jet-A1 est d’ailleurs standard de l’OTAN, essence = il faudrait des pompes et circuits d’injection spéciaux mais ça marcherait aussi bien.)

    En fait les pétroliers ont simplement besoin d’un marché d’équilibre pour fourguer tous leurs produits et c’est certainement le seul problème !


  • benedicte_gab 4 janvier 2013 12:03

    Ce n’est pas que la pollution atmosphérique, c’est tout notre environnement qui est empli de toxiques, la terre, l’eau et une nourriture industrielle qui est toxique, une médicalisation de la vie dès la naissance avec ingestion de toxiques en tout genre, y compris les vaccins ... bref c’est tout le fonctionnement de notre société et ses croyances qui sont à remettre en cause. 

    Les morts sont une chose, mais il faudrait comptabiliser toutes les victimes de malformations congénitales, de maladies invalidantes ou débilitantes, de cancers, etc .. qui sont bien plus nombreuses que les morts que l’on veut bien imputer à la pollution, et le nombre de personnes vivant tout simplement en mauvaise santé de manière chronique et ce depuis le plus jeune âge. 
    Et par ailleurs, c’est se poser la question de« vivre » ... et ce dogme sans cesser seriné que la vie ne serait que « survie » montre que nous avons perdu toute notion, toute idée de ce que « être vivant » pourrait être, et enfermés dans une paranoïa envers la Vie et le vivant, comment pourrions nous ne serait-ce qu’être conscient de cette aberration.

Réagir