samedi 23 juin 2018 - par Carlo Marino

Le tourisme comme instrument qui favorise le développement durable

L'Organisation mondiale du tourisme (OMT) c’est l’institution des Nations Unies chargée de la promotion d’un tourisme responsable, durable et accessible à tous. En tant qu'organisation internationale de premier plan dans le domaine du tourisme, l'OMT fait la promotion du tourisme en tant que moteur de la croissance économique, du développement inclusif et de la durabilité environnementale. Il propose un soutien au secteur pour faire progresser les politiques du savoir et du tourisme dans le monde entier. D'un autre côté, l'OMT patronne la mise en œuvre du Code mondial d'éthique du tourisme, afin de maximiser la contribution socio-économique du tourisme tout en minimisant ses éventuels impacts négatifs. Le secteur du tourisme doit prendre davantage de mesures pour lutter contre le changement climatique et la perte de biodiversité.

Un appel de l'OMT en faveur de partenariats et pour que les gouvernements et les entreprises fassent la différence dans les efforts d'une nouvelle politique climatique a été préconisé lors de la 30ème réunion conjointe de ses commissions pour l'Asie du Sud et l'Asie-Pacifique (18-20 juin 2018). C'était la première réunion de la Commission mixte tenue dans une nation insulaire du Pacifique. La réunion et le séminaire ont souligné la nécessité pour les pays insulaires en développement de collaborer sur des politiques réalisables, avec des résultats mesurables, pour lutter contre le changement climatique et pour favoriser la protection de la biodiversité dans le secteur du tourisme.

L'OMT s'est également engagée à mieux faire connaître les impacts et les effets du changement climatique sur le tourisme en renforçant les capacités et en offrant des possibilités d'éducation. Des politiques rigoureuses exigent que le secteur du tourisme mesure mieux son impact sur la durabilité. Des progrès ont été accomplis à cet égard, y compris l'élaboration par l'OMT d'un cadre statistique pour mesurer le tourisme qui favorise le développement durable.

Les îles Fidji continuent de diriger les efforts en matière de résilience climatique et de développement durable, non seulement dans le pays mais dans toute la région. Cela a également été démontré lorque le gouvernement des Fidji s'est engagé à développer le tourisme qui favorise le développement durable en tant qu'outil de lutte contre le changement climatique. Le tourisme aux Fidji a progressivement augmenté pendant des années, les arrivées ayant augmenté de près de 50% entre 2005 et 2017. Dans le même temps, le tourisme a créé des emplois, encouragé les communautés et amélioré les moyens de subsistance.

La région de l'Asie et du Pacifique en 2017 s’est affirmé comme l'une des régions touristiques les plus dynamiques au monde avec une croissance de 6% des arrivées. Fidji est également le lieu idéal pour discuter des implications du tourisme sur le changement climatique, la biodiversité et le développement durable en Asie et dans le Pacifique. Le petit État insulaire en développement est bien conscient de la menace sous-jacente à l'environnement naturel que représentent les changements climatiques et la perte de biodiversité dans toute la région.

Comme presque toutes les autres activités économiques clés, le tourisme a un double rôle, compte tenu de son importance socio-économique et de son impact parallèle sur les ressources naturelles. Dans ce contexte, la communauté touristique régionale doit relever le défi climatique en saisissant le potentiel du tourisme pour contribuer à la protection de la biodiversité, de l'environnement et du patrimoine culturel.

Il est essentiel de sensibiliser les populations locales sur l'importance de la conservation et sur la manière de résoudre les problèmes environnementaux tout en entreprenant des activités touristiques. Les gouvernements de la région Asie-Pacifique savent bien que doivent mettre le tourisme dans leurs agendas et dans leur initiatives clés qui préservent le développement durable pour la coopération multipartite et la participation des communautés locales.



8 réactions


  • Milka Milka 23 juin 2018 21:35

    Quel tissus de .... euh .... propagande !  smiley

    .... non mais franchement vous les écolos, faut cesser de nous prendre pour des cons !
    Tourisme = bétonnage et bilan carbone ( transport ) déplorable.
    Vous, connaître Hulot ? grand prophète humoriste écolo chez nous en France...
    Bien à vous, l’auteur !

  • foufouille foufouille 24 juin 2018 18:58
    "La réunion et le séminaire ont souligné la nécessité pour les pays insulaires en développement de collaborer sur des politiques réalisables, avec des résultats mesurables, pour lutter contre le changement climatique et pour favoriser la protection de la biodiversité dans le secteur du tourisme."
    sauf que ce sont les habitants de ces pays qui balancent leurs ordures dans les fleuves.
    le tourisme sera juste réservé aux riches écolos.


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 24 juin 2018 19:11

    Habiter un joli coin du Pacifique Sud et devoir se caguer de l’anglo-saxon en claquettes et chaussettes blanches ........Non ! Popaa e ure titoi


  • JC_Lavau JC_Lavau 24 juin 2018 19:50

    Neuf « changement climatique » en un seul article. La presse aux ordres n’a aucune difficulté à endoctriner un gobeur aussi naïf.


    Défi : trouver une période qui n’ait pas été soumise à de nombreux « changements climatiques ».

  • sls0 sls0 25 juin 2018 05:31

    Je vais parler bilan carbone non pas au sens réchauffement climatique mais gaspilleur de ressources.

    Les pays pour le tourisme, les locaux tournent à 2 tonnes de CO2 par an en moyenne. C’est 5,5kg/jour. Si les touristes s’en tiennent à ce taux de CO2, on peut parler de durable.
    Il y a bien l’avion mais on peut étaler sur la période sans avion et au km c’est quand même moins que la voiture.
    Personnellement même avec l’avion que je prends occasionnellement je suis à moins de 2 tonnes.

    Si je regarde le tourisme d’une façon égoïste, comme je traverse l’Atlantique dans le sens opposé du flux touristique, j’ai droit au champagne et pour dormir 4 sièges très confortables pour 225€ car l’avion est presque vide.
    Comme on fait en sorte que le touriste est captif de l’hôtel, c’est un endroit superbe dans une région très peu intéressante, sorti des hôtels cannes à sucre à perte de vue. Des endroits à éviter donc.
    Les locaux qu’on voit dans ces hôtels c’est les femmes de ménage, jardiniers et quelques GO. Bonjours la découverte du pays.

    Je connais des chambres d’hôtes dans des endroits magnifiques pour 20-30€ par jour, ça coutera toujours plus cher qu’un ressort. Tourisme de masse ou tourisme pour ceux qui ont du fric.
    Les chiffres : augmentation de 50% en 10 ans, ça peut être passer de 2 à 3 personnes.
    Tourisme de masse ça rapporte pas mal surtout aux actionnaires et un peu au pays.
    Le tourisme plus humain échappe aux actionnaires c’est bien. S’il y en a 100 à 500 fois moins, pour équilibrer les comptes il faut qu’ils dépensent 100 à 500 fois plus que le touriste de masse. Là on voit que ça bloque, je vois mal une personne payer 100.000 à 500.000€ son séjour, déjà que les 100$ par jour du Bhoutan rebutent certains, ici ce serait 10 à 50 fois plus.

    Le budget avion c’est surtout du kérosène, dans une vingtaine d’années ça deviendra une denrée rare, j’ai dans l’idée qu’ils y aura plus grand monde qui se paiera des vacances dans les iles. Si les gens très friqués qui même eux ne dépenseront pas 100 à 500.000€ pour un séjour et ils ont déjà à proximité, chez moi ça existe, il y a une piste privée pour les avions privés.

    Avec la fin du pétrole qui va amener un presque changement de civilisation, des projections à plus de 20 ans coté touristique est assez utopique.



  • zygzornifle zygzornifle 25 juin 2018 18:46

    Le tourisme pollue, souille c’est une abomination .... il n’y a donc plus que le fric qui compte ....


Réagir