jeudi 21 janvier 2016 - par André-Jacques Holbecq

A propos de l’euro

On nous a vendu à grands renforts de publicité que l’euro ce serait
1. Une croissance forte
2. Pas d’inflation
3. Des salaires en forte augmentation
4. Et le plein emploi,
Voyez-vous tout cela ?

On vous dit que la France ne peut pas quitter l’euro car elle est un trop petit pays. C’est faux ; il y a 15 ans la France était la 4 ième puissance économique mondiale et elle vivait sans l’euro. Elle reste quand même aujourd’hui la 6 ième, et on se demande bien comment font, pour garder leur propre monnaie, les 160 pays dans le monde qui sont plus « petits » que la France y compris des pays 200 fois moins peuplés, comme l’Islande par exemple.

On vous dit que quitter l’euro va vous pourrir la vie lorsque vous voyagez en Europe . C’est faux : vous pourrez vous procurer des devises avant votre départ, sur place contre des francs ou payer par carte bancaire sans plus de soucis que lorsque, comme aujourd’hui, vous voyagez hors zone euro.

On vous dit que quitter l’euro va augmenter la dette publique puisque le Franc serait dévalué. C’est faux : la dette publique est, pour 97%, libellée sous contrat de droit français. Les 2000 milliards actuels deviendront 1940 milliards de francs et 60 milliards d’euros

On vous dit que quitter l’euro aura pour effet que la France ne pourra plus emprunter à des taux intéressant sur les marchés. C’est faux, que ce soit en euros ou en francs les taux sont déterminés par les marchés en fonction de la confiance que les prêteurs ont dans l’économie d’un pays. Les taux ne sont actuellement pas identiques pour tous les pays de la zone, et la France est bien placée… Mais, de plus, pourquoi un pays aurait-il donc besoin d’emprunter dans sa propre monnaie, celle qu’il peut créer s’il en a l’utilité et la volonté ?

On vous dit que quitter l’euro fera augmenter le prix des carburants. C’est doublement faux car ceux ci sont composés de 60% de taxes qui peuvent être réduites pour stabiliser les prix et le coût du pétrole brut compte seulement pour un quart du prix des carburants à la pompe. Une dévaluation de 20% par rapport au dollar (hypothèse) ne ferait donc augmenter le prix que de 8% … tiens, c’est justement ce que nous avons subi, sans catastrophe, entre fin janvier 2015 et fin avril 2015. Et ils étaient 20% plus chers en août 2012. Autre exemple, le prix de l’essence en Pologne, qui n’est pas dans l’euro, est 20% inférieur à celui de la France.

On vous dit que quitter l’euro fera bondir l’inflation. C’est faux ; les études montrent que l’inflation serait entre 4 et 6 % les 2 premières années et se stabiliserait à 2 % ensuite

On vous dit que quitter l’euro va faire fondre votre épargne et votre patrimoine. C’est faux car votre épargne gardera la même valeur et le même pouvoir d’achat en France, puisque tout sera libellé en francs.

Mais ce qu’on ne vous dit pas, c’est que si nous quittons l’euro, le franc plus faible va permettre à nos entreprises d’exporter plus facilement au bénéfice de l’emploi en France. Par exemple, l’avantage que la France tire de la baisse de l’euro face au dollar (qui a notamment participé à la vente des Rafale), elle pourrait le tirer à un niveau encore bien plus important en quittant l’euro, face à l’Allemagne, sur les machines-outils et la robotique !

Mais ce qu’on ne vous dit pas, c’est que si nous quittons l’euro, du fait que les produits importés couteront un peu plus cher, la production française sera favorisée, ici aussi au bénéfice de l’emploi

Mais ce qu’on ne vous dit pas c’est qu’avec le franc légérement dévalué, nous exporterons plus vers les pays euros, donc engrangerons des euros pour acquitter plus aisément nos dettes.

Mais ce qu’on ne vous dit pas, c’est que si nous quittons l’euro, la Banque de France – qui appartient en totalité à l’Etat – pourra financer les investissements publics nécessaires à taux zéro, sans craindre les foudres de Bruxelles pour déficits excessifs.

Mais ce qu’on ne vous dit pas, c’est que si nous quittons l’euro, et sous réserve que la Banque de France émette la monnaie nécessaire, l’Etat ne devra plus emprunter : ainsi la dette publique sera stabilisée et un peu d’inflation la fera fondre progressivement.

Mais ce qu’on ne vous dit pas c’est que les 10 pays qui sont dans l’Union Européenne mais hors de la zone euro ont des taux de croissance plus élevés que nous, et des taux de chômage plus faibles.

Mais ce qu’on ne vous dit pas c’est que l’euro est une monnaie qui ne satisfait à aucun des critères d’une bonne monnaie unique : mêmes règles fiscales et sociales entre les zones, salaires sensiblements équivalents, transferts importants des zones riches vers les zones pauvres qui devraient être au moins de 10% du PIB alors qu’ils ne sont que de 1%

Mais ce qu’on ne vous dit pas c’est qu’avant la monnaie unique, les ajustements se faisaient par la valeur de la monnaie de chaque pays. La monnaie d’un pays en déficit extérieur baissait, ce qui permettait un rééquilibrage de ses comptes. Aujourd’hui, les ajustements se font sur les salaires. Mais avec des salaires variant de 1 à 10 dans l’UE, nous voyons le résultat en termes de fermetures d’entreprises, de pertes de parts de marché et d’emplois perdus.

Mais ce qu’on ne vous dit pas c’est que plus on attend et plus l’impact destructeur de l’euro porte ses effets : la reconstruction en sera d’autant plus difficile .

La Fondation Res Publica nous confirme les affirmations qui précèdent dans la préface à l’étude de Philippe Murer et Jacques Sapir http://www.fondation-res-publica.org/etude-euro/ (voir aussi :


http://russeurope.hypotheses.org/1933 )

« Certes, à son début, le système de l’Euro a semblé fonctionner, mais l’excédent commercial allemand créait une illusion d’optique en absorbant les déficits des autres pays. Des déficits commerciaux qui, dans le cas de la France, de l’Espagne, de l’Italie et de bien d’autres pays, traduisaient un mouvement profond de désindustrialisation et une perte considérable de compétitivité par rapport à l’industrie allemande, et que la surévaluation de l’Euro a encore accélérée. Loin de converger comme les pères de l’Euro en avaient l’ambition, les économies de la zone ont massivement divergé. La construction même de l’Euro s’est révélée mortifère pour les pays du sud de la zone, et par extension la France, dont les systèmes productifs sont organisés sur un modèle différent du célèbre « modèle allemand », avec des exportations très sensibles aux taux de change. La part de la France dans le marché mondial a ainsi régressé de 5,1% en 2002 à 3,8% aujourd’hui, et la zone Euro dans son ensemble et sur la dernière décennie a subi une croissance bien plus lente que celle des Etats-Unis ou de pays européens n’ayant pas adopté la monnaie unique comme le Royaume-Uni ou la Suède. »

150 économistes, dont 6 prix Nobel, soutiennent que la sortie de l’euro serait bénéfique ou l’envisagent comme une possibilité :
https://altereconomie.wordpress.com/2014/09/07/liste-non-exhaustive-deconomistes-envisageant-la-dissolution-de-leuro-comme-une-possibilite/ et une étude récente montre que l’euro a plombé le PIB de la France de 12% depuis son introduction. http://users.monash.edu.au/ laurap/Research_files/synthetic_euro_CEPR.pdf

La France pourra fortement renforcer sa place en Europe mais aussi développer rapidement ses activités d’export en dehors avec un objectif d’équilibre de sa balance commerciale. La puissance publique devra soutenir les branches industrielles sur lesquelles sera construite la prospérité de la France à l’horizon 2030.
Nous avons vécu plus de mille ans sans l’euro et cela n’a pas empêché la France et le monde de progresser, ni la terre de tourner. Et ceux qui nous disent qu’en sortir nous mènerait à la nuit feraient bien de regarder ce graphique.

 

 

 

A-J Holbecq



103 réactions


  • mimi45140 21 janvier 2016 16:18

    Surtout ce que l"on nous a pas dit c’est que nous sommes des moutons , que les élus que nous mettons en place sont des loups et qu’élections après élections nous nous étonnions qu ’ils modifient toujours les règles en faveur des loups, la question à ce poser pourquoi mettons nous toujours des loups pour voter des lois favorable aux loups. Serais t’il pas plus raisonnable d’élire des moutons.


  • leypanou 21 janvier 2016 16:34

    Mais ce qu’on ne vous dit pas c’est que vous n’avez aucune chance de passer à la télé aux heures de grande écoute, car si une majorité de Français apprend tout ce que vous venez d’énoncer, qui n’est qu’évidence, les partis du leurre -LR, PS, UDI, EELV, FdG, même FN- mourront de mort naturelle pour cause de manque de crédibilité.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 07:57

      @leypanou
      Ce que ne dit pas l’article et les économistes Sapir, Berruyer et les autres, c’est qu’il n’est pas possible de sortir de la zone euro.
      Il n’existe aucune clause de sortie au Traité de Maastricht, qui a mis en place la zone euro.
      C’est la bande à Attali qui s’est débrouillé pour qu’on ne puisse pas en sortir.


      Par contre, il existe une clause de sortie au Traité de Lisbonne, c’est l’article 50, pour sortir de l’ UE. Il faut donc sortir de l’ UE d’abord, pour sortir de l’ euro.

    • Onecinikiou 23 janvier 2016 16:12

      @Fifi Brin_acier


      Dire qu’il est impossible de sortir de l’euro sous prétexte qu’il n’existerait pas de clause dans les traités est un sophisme, et une insulte à l’intelligence. 

      « C’est de la rigolade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu pour le cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit : « Je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! » Ce sont des histoires de juristes et de diplomates, tout ça. » - De Gaulle


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 janvier 2016 21:39

      @Onecinikiou
      Cela fait 10 fois que je vous explique que du temps de De Gaulle, il n’y avait pas de clause de sortie aux Traités internationaux ! Et en quoi cela vous concerne, le FN ne veut sortir de rien du tout ! ?


  • Aristide Aristide 21 janvier 2016 17:10

    J’aime bien le petit dessin et la légende « Zone Euro sans l’Allemagne ». Pourquoi pas la Norvége sans le pétrole, la Grande Bretagne sans la City et la Suisse sans les banques et le fromage ...


    Et puis la raison qui tue« Nous avons vécu plus de 1000 ans sans l’Euro etc ... », c’est super comme article bien documenté ... C’est presque de l’Asselineau en plus marrant.

    • Legestr glaz Ar zen 21 janvier 2016 18:31

      @Aristide

      L’économie bancaire représente 9 % du PIB en Suisse, 5 % en France, et plus de 20 % en GB. Ces trois pays sont des producteurs de fromages. Ne focalisez donc pas trop sur les banques pour la Suisse ni sur son fromage. Certes le Gruyère est connu, mais les autres très peu. La production et la variété des fromages suisses est sans commune mesure avec celles de la France.


    • Aristide Aristide 21 janvier 2016 18:43

      @Ar zen


      Ouahh, l’expliquement qui tue, soyons sérieux : 

      PIB pour les mêmes pays, avec de vrais chiffres.


    • Legestr glaz Ar zen 21 janvier 2016 18:53

      @Aristide

      Votre tableau est sans rapport avec ce que j’ai écrit concernant le pourcentage de l’économie bancaire suisse (9 %) dans le PIB de ce pays. CQFD. Mais je ne vais pas en faire tout un fromage.


    • Aristide Aristide 21 janvier 2016 19:16

      @Ar zen

      Et votre réponse n’a pas plus à voir avec ma remarque initiale sur cette manipulation sur le PIB de la zone euro dans cet article. Zone euro sans Allemagne qui dit le mossieur, à pouffer de rire , déjà comparer le PIB de pays à toute une zone est assez ridicule, la manipulation en rajoute une couche. C’est vrai que si l’on met l’Allemagne et la France dans ce schéma cela démonte la démonstration oiseuse.

      J’ai rectifié avec les vrais chiffres qui démontrent qu’il n’y a pas de corrélation entre appartenance à la zone Euro et évolution du PIB.

      La comparaison avec la Suisse est assez ... spécieuse mais bon, il y même la Norvège et sa rente pétrolière. On n’est pas à un à une manipulation près. 



    • amiaplacidus amiaplacidus 21 janvier 2016 19:24

      @Aristide
      Complètement idiot de comparer des PIB en valeur absolue pour des pays tels que la Norvège (un peu plus de 5 millions d’habitants), la Suisse (un peu plus de 8 millions) et la France (un peu moins que 67 millions).
      La Norvège est un cas un peu particulier, économie de rente pétrolière, mais rente bien gérée, avec constitution d’un fond souverain, contrairement à la GB qui dilapide tout et va avoir passablement de mal à gérer la sortie du pétrole de mer du Nord. Les Norvégiens, au contraire, vont bénéficier du pétrole plusieurs générations après son épuisement. Et de toute façon, la Norvège conserve une industrie nationale.

      Pour la Suisse, c’est bien connu que les Suisses vivent beaucoup plus mal que les Français, ils n’ont que 3 % de chômage alors que la France peut s’enorgueillir d’en avoir plus de 10 %.
      Alors, pourquoi environ 300.000 Français travaillent en Suisse ? Tous des masochistes ?

      Au surplus, la banque en Suisse représente moins de 10 % du PIB ? L’industrie, chimique et machines de précision est bien plus importante.

      Vous devez avoir près de chez vous un « café du commerce » qui doit être particulièrement confortable. Il semble que vous y passez beaucoup d’heure, en tout cas, vous répercutez particulièrement bien les poncifs et lieux communs qui y prospèrent.


    • Legestr glaz Ar zen 21 janvier 2016 19:27

      @Aristide

      Je vous faisais remarquer simplement que vous réduisiez la Suisse à ses banques et à son fromage. C’était un constat. Vous ne l’avez pas compris. Les exemples de la Suisse et de la Norvège seraient spécieux ? Admettez qu’il est difficile de trouver, sur le continent européen, des pays hors U.E, correspondant aux standards pour entrer dans l’Union autres que ces deux là. Qu’avez vous en stock ? Il faut comparer des pays au fonctionnement plus ou moins comparable. La Moldavie, par exemple, ne vaut pas pour l’exemple. La Serbie ? L’Albanie ? La Géorgie ?


    • Morpheus Morpheus 21 janvier 2016 20:43

      @amiaplacidus
      Il ne s’agit pas de PIB en valeur absolue, mais de PIB en valeur relative à partir d’une base 100.
      La ou il y a eu de la croissance pour les pays européens hors zone euro, il y a eu une décroissance pour ceux en zone euro quelle que soit la valeur du PIB de départ.

      Vous devez avoir chez vous un fauteuil bien confortable face à la télé pour réciter les bêtises de notre « élite ».

      Au fait pourquoi ne parlez vous pas de la Suède et de sa rente IKEA ? Ça ne marche pas ?


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 22 janvier 2016 07:36

      @amiaplacidus
      PIB à partir d’une base 100 .


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 07:47

      @Aristide
      Que la Droite soit inculte en matière économique ne me dérange guère, mais que les gens qui se disent « de Gauche », le soit, me consterne.
      Et oui, ce texte, c’est typiquement de l’ Asselineau... « La Tragédie de l’euro »


      Il faut croire que ceux qui ont des compétences en économie ne sont pas au PS, ni dans aucun Parti euro-atlantiste... Il est dommage qu’au PS on vous interdise de vous cultiver, sinon vous sauriez qu’une monnaie = une économie = un peuple...

      Vous sauriez aussi que la zone euro a été décidée à Washington en 1965.

      Et que l’euro a été créé pour empêcher les vilains petits élus qui nous gouvernent de dévaluer la monnaie pour l’ajuster à la compétitivité de leur économie, et ainsi protéger leur population et les emplois...

      « Quand la crise arrivera, les Nations économiquement désarmées , n’auront d’autres choix que d’envoyer les Etats providence aux égouts. » Voilà, nous y sommes, Macron est chargé de détruire le modèle social français morceau par morceau.

      « Les ravages sociaux de l’ euro, une stratégie délibérée ».


    • Aristide Aristide 22 janvier 2016 09:17

      @amiaplacidus


      Vous rêvez, je n’ai jamais contesté la richesse de la Suisse. J’ai mis en évidence que l’indice zone euro sans l’allemagne est assez contestable. A comparer sans l’Allemagne autant comparer les pays et voir si l’euro a une influence essentielle sur la progression du PIB. Ce que j’ai fait et présenté par un lien, pas du discours creux que vous nous servez à longueur de messages.

      J’ai argumenté avec des chiffres, j’ai posté le lien, la comparaison des PIB ne met pas du tout en évidence la corrélation que veut démontrer l’article entre monnaie et PIB. Que la politique monétaire influe sur le PIB est une évidence, que ce soit l’euro par nature qui soit la cause de tout est un leurre pour simplets asselinesques.

      Votre café du commerce à vous doit vous délivrer des boissons assez nocives quand je vois que vous comprenez comme une oie. 

    • Aristide Aristide 22 janvier 2016 09:36
      Pour les neuneus asseliniens du coin, la source des données est ici, déja on commence en 2007 avant la crise et jusqu’au dernier chiffre en 2014.

      3 pays comparables ( population, PIB, etc ...) : Allemagne, France et Royaume uni le PIB est exprimé en billions de $

      Allemagne 
      2007 : 3,44 
      2014 : 3,87
      Progression : + 12 %

      France
      2007 : 2,66
      2014 : 2,83
      Progression : + 6%

      Royaume Uni
      2007 : 2,97
      2014 : 2,98
      Progression : +0,3%

      CQFD

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 09:41

      @Aristide
      ce qu’il faut surtout comparer, c’est l’état de l’économie française avant et après l’euro !

      Faut-il vous rappeler qu’il y a avait 1/2 million de chômeurs et pas 6, 8 ou 10 millions, on ne sait plus exactement tant on bricole les chiffres ? La France avait une agriculture et une industries prospères, aujourd’hui qu’en reste-t-il ? On ouvre des musées ou des lofts dans les usines désaffectées et les derniers agriculteurs meurent d’inanition ou se suicident !
      Brillants résultats !


    • Aristide Aristide 22 janvier 2016 10:14

      @Fifi Brind_acier

      Au lieu de vous exciter vous devriez relire l’article et revoir le graphe manipulateur que mon message démonte.

      En comparant des pays assez proches, le discours sur l’influence de l’Euro démontre la foutaise de vos thèses, chiffres à l’appui. Et pas ce discours angélique sur le CNR, la seule UPR qui veut sortir, ... enfin toutes vos obsessions d’Asselineau pour essayer de se distinguer de tous.


    • Onecinikiou 25 janvier 2016 09:40

      @Aristide


      De 2002 à 2013, selon les chiffres consolidés du FMI, la croissance de la zone euro (18 pays) en PIB/Habitant fut de 35,7%.

      De 2002 à 2013, toujours selon les mêmes chiffres, la croissance en PIB/Habitant de tous les autres pays de l’OCDE réunis (16 pays) fut de 45,1%.

      Mais il y a pire. 

      Si l’on se fie aux chiffres pour les pays de la même zone euro (qui n’existait alors pas) de 1990 à 2001, soit les 11 années précédentes, la croissance du PIB/Habitant était de 64,9%.


  • Legestr glaz Ar zen 21 janvier 2016 18:50

    Je lis ceci sous votre plume :

    « Mais ce qu’on ne vous dit pas, c’est que si nous quittons l’euro, la Banque de France – qui appartient en totalité à l’Etat – pourra financer les investissements publics nécessaires à taux zéro, sans craindre les foudres de Bruxelles pour déficits excessifs. »

    Ce n’est pas vrai ! Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu’en quittant « l’euro » la France reste dans l’Union Européenne. Plusieurs pays de l’Union européenne n’appartiennent pas à la zone euro. En restant dans l’U.E la France reste soumise aux traités et à l’article 123 du TFUE. Vous connaissez ? Le voici :

    Article 123 (ex-article 101 TCE)

    1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.

    Ce que vous écrivez sur la banque de France est donc faux. Désolé. Pour atteindre le résultat que vous mettez en avant il faut sortir de l’Union européenne.

    La France restera également soumise à l’article 121 que voici :

    "Article 121 (ex-article 99 TCE)

    1. Les États membres considèrent leurs politiques économiques comme une question d’intérêt commun et les coordonnent au sein du Conseil, conformément à l’article 120.

    2. Le Conseil, sur recommandation de la Commission, élabore un projet pour les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l’Union et en fait rapport au Conseil européen.

    Le Conseil européen, sur la base du rapport du Conseil, débat d’une conclusion sur les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l’Union.

    Sur la base de cette conclusion, le Conseil adopte une recommandation fixant ces grandes orientations. Le Conseil informe le Parlement de sa recommandation".

    Si vous comprenez bien la portée de cet article il signifie que la politique économique de la France est fixée par la Commission européenne et non par le parlement français. La politique économique de la France est hors de contrôle de nos gouvernants. « Ma doué » si les gens savaient ça !

    Alors ma grande question est : pourquoi résumez vous votre idée à la sortie de la zone euro en occultant la sortie de l’U.E ? C’est la sortie de l’UE qui est déterminante pour les aspects que vous décrivez. La sortie de l’U.E implique, ipso facto, la sortie de la zone euro. Je suis étonné que vous fassiez une erreur aussi grossière.


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 22 janvier 2016 07:57

      @Ar zen
      Bonne argumentation intéressante.
      Je ne voulais pas dans cet article / argumentaire mélanger l’euro et l’UE, mais je pense comme vous sur la nécessité de quitter aussi l’UE (par l’article 50)
      Je considère, mais je peux me tromper, je ne suis pas un « politique », que si le Congrès vote aux 3/5 la modification de la Constitution passant les Traités européens « sous » la Constitution, on peut faire ce qu’on veut, y compris dénoncer les articles du Traité de Lisbonne qui nous gêneraient d’une manière consécutive (opt out), en particulier sur la capacité de monétisation directe de la Banque de France au bénéfice du Trésor Public.

      Mais pensez vous vraiment que si la France prenait ce genre de décision l’UE survivrait ? Si ce n’était pas le cas (et qu’elle survive), je pense qu’il faudrait utiliser l’article 50, mais utiliser l’article 50 qui peut nous bloquer 2 ans serait à mon avis catastrophique au niveau monétaire compte tenu du délai permettant la fuite des capitaux « en euros ». Je préfère donc procéder sur l’euro d’une manière rapide et brutale.

      Mais il y a aussi une autre solution, c’est de monétiser sans rien demander à personne : gros à parier que dans ce cas ce seraient les autres pays de l’euro qui voudraient instantanément nous en sortir. smiley


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 08:10

      @Ar zen
      Je suppose que les économistes qui font cette analyse lucide sur l’euro, ne sont pas juristes ?

      Je crois surtout qu’ils sont comme la majorité des Européens et des Français, ils n’ont jamais lu les Traités européens et ne savent pas que les Traités européens relèvent du Droit International, ni comment on en sort ?


      Je crois aussi que parmi eux il y a des europhiles convaincus qui constatent que l’euro est un désastre pour les 17 pays, mais qui ne veulent pas sortir de l’ UE.
      Ils sont donc dans une impasse, ce qu’ils se gardent bien de dire.
      Faire une bonne analyse, c’est utile, encore faut-il qu’elle soit opérationnelle.
      Ce sont les économistes du groupe « les éconoclastes », Sapir, Berruyer etc .

    • leypanou 22 janvier 2016 10:22

      @Fifi Brind_acier
      lls sont dans une impasse ? Commencez par répondre à cette réponse de l’auteur avec ceci :

      mais utiliser l’article 50 qui peut nous bloquer 2 ans serait à mon avis catastrophique au niveau monétaire compte tenu du délai permettant la fuite des capitaux « en euros ». Je préfère donc procéder sur l’euro d’une manière rapide et brutale
      .

      C’était aussi la remarque de l’adhérente du MPEP sur un autre fil.

      Si votre horizon est borné par tout ce que dit l’UPR, vous êtes mal barrée.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 19:46

      @leypanou
      Violez les Traités peut mener à la Cour Européenne de Justice et au Tribunal Pénal International, qui peuvent faire traîner les choses bien plus longtemps que 2 ans, des dizaines d’années, s’ils veulent ...


      L’article 50 précise, alinéa 3 - que c’est AU PLUS 2 ANS, ça peut donc être moins de 2 ans.
      Et en cas de désaccords, par exemple sur le solde financier, c’est la notification déposée par l’ Etat sortant qui prend effet immédiatement.

      Il faudrait peut-être qu’au M’PEP, on prenne le temps de lire les Traités européens et surtout de comprendre ce qui est écrit ! « Le jour d ’après la sortie de l’ UE ». La question de la durée de la sortie est expliquée à partir de 35 ’.

    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 22 janvier 2016 19:55

      @Fifi Brind_acier
      La CEJ ne peut rien faire trainer puisqu’un Gouvernement n’a aucune raison de lui notifier préalablement une décision de quitter l’euro .


    • Legestr glaz Ar zen 22 janvier 2016 20:17

      @André-Jacques Holbecq

      « Il n’y a pas de politique économique en dehors des traités ». Jean Claud Juncker.

      Depuis 1992, 19 lois constitutionnelles ont modifié les traités. Le congrès est complice de l’UE puisque les 3/5 ont toujours été atteints haut la main. Je signale que les traités de Maastricht, d’Amsterdam et de Lisbonne contenaient, tous les trois, des dispositions anticontitutionnelles, relevées par le conseil constitutionnel. Le congrès a donc modificé la constitution. Ce n’est pas plus compliqué que cela.

      Aujourd’hui, la constitution que nous avons sous les yeux, ne ressemble plus du tout à celle de 1958. Des transferts massifs de souveraineté ont été réalisé de la France vers l’U.E. Vous trouvez tout ça sur le site de l’assemblée nationale mais tout le monde se tait. Il faut arrêter de croire que les décisions concernant la France sont imaginées et conçues en France. Non, c’est la Commission qui décide pour 28 pays. Il n’y a qu’une seule alternative. Soit la France sort de l’U.E, et c’est certain, elle entraine la fin de l’Union, soit elle reste dans l’U.E et le peuple français doit accepter que les décisions que le concerne soient prise à Bruxelles par des personnes nommées que 99% de nos compatriotes ne connaissent pas. Voilà la situation. Les traités sont autobloquants. Ils ne seront jamais changés. Sans sortir, nous irons au bout de nos malheurs.


    • Legestr glaz Ar zen 22 janvier 2016 20:19

      @Ar zen

      Erreur, le coup est parti sans relecture sur ma tablette. Désolé. Vous aurez compris qu’il faut lire : « 19 lois constitutionnelles ont modifié la constitution » (et non les traités, dommage).


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 janvier 2016 06:34

      @André-Jacques Holbecq
      Je parle de la sortie de l’ UE.
      Il n’y a aucune raison de sortir de l’euro tout seul, juridiquement parlant, puisqu’il n’y a pas de clause de sortie. Mario Draghi :« L’euro est irréversible »


  • Spartacus Lequidam Spartacus 21 janvier 2016 18:57

    Les arguments sont ceux donnés pour pas entrer dans l’Euro, et d’il y a 20 ans

    Pas ceux réalistes qui s’appliquent à ceux qui l’ont déjà intégré, et ne gagneraient rien à en sortir maintenant qu’ils y sont adaptés.

    Argumenté comme un procès d’intention de questions qui ne sont pas les bonnes c’est une grosse ficelle.

    1-Le fait de disposer de l’euro est favorable au commerce intra-européen et les échanges.
    Toute les entreprises avec l’Euro gagnent à commercer avec une monnaie identique de référence. 

    2-La concurrence est non faussée par les différences de valeur de monnaie mais sur la vraie qualité intrinsèque des articles échangés. 

    3-La même monnaie fait gagner à chacun des intervenants dans les échanges de l’argent, les frais de change, les coûts de variation des monnaies entre elles.

    4-Oui les produits importés coûteront plus cher. Non ça ne favorisera pas la production française car le monde a tellement évolué que plus rien n’est fabriqué localement. 

    4b-Non çà ne favorisera pas la production française car le monde a changé. 30% des nouvelles productions de biens sont des productions immatérielles se foutant des frontières. On ne recréera pas une industrie du disque vinyle a Dijon mais on téléchargera encore plus depuis l’autre bout du monde.

    4C-La France n’est pas exportatrice de produits manufacturés de machine outils, mais d’avions (concurrence limitée) et de produits de luxe dont le prix de vente est peu touché par les coûts de fabrication marginaux dans les prix de vente.

    5-Oui le passage à une monnaie Française fera augmenter l’inflation. Ça fait pas un pli.

    Simplement parce que les banquiers et les fonctionnaires Français sont tellement cons et formatés Keynésiens, dans ce pays qu’ils ne savent pas créer de la richesse ni économiser mais utiliseront sans compter la planche à billet. Déja qu’ils ne respectent déjà pas les lois européennes de limitation des déficits. 
    Alors qu’ils soient capable de le faire pour eux même dans le pays ou tout le monde croit vivre aux dépens de autres en permanence et dirigé par des castes post marxistes....C’est évident.

    6-Oui votre patrimoine va partir en fumée. 
    Evidemment si vous raisonnez en Franco-français et en entre soi vous ne le voyez pas. Mais par parité avec le reste du monde vous vous appauvrissez avec une monnaie de singe qui dévalue. 
    Par exemple prenez les QE (planche à billet) récemment utilisé par les européens poussé par les Enarques Keynésiens Français. Depuis les Suisses sont maintenant sans rien faire 30% plus riche. 

    En fait c’est un combat d’arrière garde et du passé totalement ringard

    Fallait pas y entrer peut être. Mais depuis 2002 et l’Euro le monde a changé. 
    La richesse est maintenant immatérielle et la valeur ajoutée n’est pas dans la re-création d’industries dépassées et matérielles locales de machines outil, mais de productions à vocation mondiales de biens immatériels (applications, programmes etc) qui ont plus d’avenir avec des monnaies mondialisées que locales et leurs ringards frais de change.

    Facebook ou Uber valent 3 fois plus que Renault et qu’importe le pays de fabrication du service. L"écahAnge de monnaie ne fait que créer des charges aux consommateurs et in finé ne change rien.

    Aujourd’hui en quelques heure votre zone de chalandise est mondiale. 
    En 2002 il y a juste 15 ans à l’époque de la mise en place de l’euro, Google était inconnu et personne imaginait acheter ses chaussures en Italie et les avoir deux jours plus tard chez soi.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 08:12

      @Spartacus
      Je suppose que vous savez lire un graphique avec deux courbes ?
      Il y a 4 points d’écart entre le chômage de la zone euro et celle des 10 pays qui ont gardé leur monnaie nationale.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 22 janvier 2016 09:06

      @Fifi Brind_acier


      C’est un combat ridicule du passé.
      Une monnaie n’est qu’un consommable. 

      Le problème c’est qu’il ne fallait pas y entrer.
      Maintenant en sortir coûterait trop cher et sans intérêt
      Les entreprises et la société c’est adapté à cette situation. Les analyses du passé comme celle de l’auteur ne prennent pas en compte que le monde actuel n’est plus celui du passé. 

      Oui en effet, les pays de l’euros sont gérés par des Keynésiens et donc mal géré. Ca ne veut pas dire qu’un Franc serait mieux géré. 
      Les Enarques tous sortis d’un enseignement à charge de l’économie de marché devrait en faire un futur Bolivar.
      Mieux vaut un mauvais Euro qu’un futur Franc à la valeur variable d’un Bolivar.

  • Clofab Clofab 21 janvier 2016 19:52

    Superbe démonstration, Bravo l’auteur, j’archive. 


    • Legestr glaz Ar zen 21 janvier 2016 21:30

      @Clofab

      Lisez quand même mon post du 21 janvier à 18H50. Vous aurez un éclairage plus complet.


  • sls0 sls0 21 janvier 2016 19:53

    C’est faux : la dette publique est, pour 97%, libellée sous contrat de droit français. Les 2000 milliards actuels deviendront 1940 milliards de francs et 60 milliards d’euros

    Une affirmation qu’il faudrait développer, effectivement, on serait gagnant coté dette mais la diviser par 33, c’est quand même beaucoup, non ? Il n’y aurait pas un mélange de pinceaux entre les unités du passé et celles du futur ?.

    On nous a vendu à grands renforts de publicité que l’euro ce serait

    1. Une croissance forte
      Une croissance forte c’est surtout de l’énergie disponible et pas chère, comme la disponibilité diminue, la croissance diminue. L’énergie fossile on sait où on va, sans trop m’engager, la croissance va diminuer, les ressources on connait les stocks ensuite c’est de la règle de trois basique.
    2. Pas d’inflation
    3. Des salaires en forte augmentation

      L’inflation profite à ceux qui bossent et est préjudiciable pour les rentiers. Le 2 et le 3 ne peuvent coexister. Je parle d’inflation, ne pas me sortir des exemples d’hyper inflation comme contre-exemples S-V-P.
    4. Et le plein emploi.

    Les ressources diminuent :

    • Moins d’énergie disponible, une croissance aux environs de 1%, on peut rêver.
    • Moins de ressources, le modèle du fordisme que l’on suit depuis un siècle prend du plomb dans l’aile. L’ouvrier comme consommateur n’a plus trop d’utilité.
    • Dans une étude d’Oxford, ça parlait de 50% des boulots qui étaient appelés à disparaitre aux USA dans les 10-20 ans du fait de la robotique, chez nous on devrait être impacté aussi.
    Le plein emploi, c’est presque un changement civilisationnel qui pourrait le faire revenir style Finlande avec son revenu minimum.

    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 22 janvier 2016 07:41

      @sls0
      Il n’y a pas de division de la dette publique, seulement l’application de la Lex Monetae pour les obligations sous contrat de droit français (cf Jacques Sapir) .
      1 euro devient 1 franc... 1940 milliards d’euros deviennent 1940 milliards de francs : la valeur internationale (par rapport aux autres monnaies) sera donc liée à la nouvelle parité du franc ( estimé à 85%). Les détenteurs de dette français ne verront aucune différence dans la valeur de leurs obligations, comme les autres détenteurs d’actifs en France.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 08:17

      @sls0
      Comme il faut sortir de l’ UE pour sortir de l’euro, la France serait à nouveau un pays souverain, et cela change tout au niveau de la dette et de tout le reste...
      Ce serait le retour des régulations, des frontières, du contrôle des mouvements de capitaux, la fin des emprunts aux banques privées etc
      Philippe Murer : « Il y a une vie après l’euro ! »


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 22 janvier 2016 08:25

      @Fifi Brind_acier
      Ce que j’essaye d’expliquer : est qu’il ne faut pas sortir de l’UE pour sortir de l’euro il faut seulement dénoncer quelques articles du Traité de Lisbonne... Il faut seulement le décider et en informer le vendredi soir nos partenaires et modifier pendant le week end les libellés euro=>franc. Vous croyez que Bruxelles ou Francfort vont nous envoyer des chars ?
      Mais vous pouvez avoir un avis différent et considérer que nous devons garder des menottes que nous ne voulons pas en demandant, s’il vous plait, de nous les enlever.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 09:26

      @André-Jacques Holbecq
      ya ka, fo kon. Si c’était facile de changer les articles des Traités européens, la Grèce ne serait pas dans cet état...Faire croire qu’on peut changer les traités, c’est ce que que nous bassinent la Gauche euro-atlantiste ou le FN pour nous faire patienter depuis plus de 30 ans. « Renégocier les traités ». Rêve !


      Article 48 du TFUE : « Un seul Etat peut s’opposer à tout changement des Traités ». Il faut l’accord UNANIME des 28 pays, en même temps et sur le même texte, à la virgule près.
      Or, ils ne sont d’accord sur rien, et de plus en plus d’accord sur rien. Vous pouvez toujours attendre qu’ils changent les Traités !

      De plus, il y a un pays qui est chargé de verrouiller tout changement, c’est l’ Allemagne. C’est le cheval de Troie des USA, ils ont signé en 2004, « l’alliance germano- américaine pour le 21e siècle » . Ou si vous préférez la version US , sur le site de la Maison Blanche.

      Attendre que les 28 pays soient d’accord, relève de l’utopie totale, mais permet aux européistes de gagner du temps et aux banques d’engranger les intérêts de la dette publique.

      La seule chose qui ne dépende que de nous, Français, c’est la sortie de l’ UE par l’article 50.
      On n’a rien à demander aux autres pays, on se rassemble et on sort de ce bousin !
       


    • sls0 sls0 22 janvier 2016 15:17

      @André-Jacques Holbecq
      Mise au point d’abord, je suis pour la sortie de l’euro, en complet accord avec Jacques Sapir
      Je remets votre phrase :C’est faux : la dette publique est, pour 97%, libellée sous contrat de droit français. Les 2000 milliards actuels deviendront 1940 milliards de francs et 60 milliards d’euros.

      C’est le sens de votre phase qui peut être interprété.Les 2000 milliards d’euros deviendront effectivement 1940 francs ou euro français ou doublons en fonction du nom qu’on lui donnera et 60 milliards en euros.
      C’est c’est ce retour sur le franc qui laisse a penser que la dette se retrouverait transformé par l’ancienne parité franc/euro.
      du fait que l’euro est surévalué de 15%, on serait gagnant sur la dette sous régime français.

      Ma remarque est dû au fait que j’avais entendu une discussion ou la sortie de l’euro était interprétée par un retour au franc et la dette passait de 2000 milliards d’euros à 2000 milliards de francs à la parité d’avant l’euro.
      Plutôt que parler de francs, je préfère entendre nouvelle monnaie quitte à ce qu’on l’appelle franc par la suite.

      C’est cette confusion entendue qui m’a fait réagir.


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 22 janvier 2016 17:50

      @Fifi Brind_acier
      D’accord, désolé.
      Parlons d’un « nouveau » franc : le Franc Souverain.


  • Deepnofin Deepnofin 21 janvier 2016 19:57

    Merci pour cet article ( ainsi que ses liens ) même si je rejoins l’avis d’ Ar Zen : vous ne parlez que de la sortie de l’Euro, alors qu’apparemment, c’est l’U.E. la machine infernale. Les vidéos du Penseur Sauvage sur la Démocratie sont très intéressantes pour des profanes comme moi ( j’attends la 3eme avec impatience, le développement du fonctionnement de l’UE se trouve dans la 2, voici en lien la 1 : https://www.youtube.com/watch?v=LBroPj_ONwQ ).

    Sinon, l’auteur du graphique devrait regarder ce tutoriel pour découvrir les trucs & astuces sur le choix des couleurs dans un diagramme de type classique : https://www.youtube.com/watch?v=Y39rNEr_9S0

    Par contre, même si ça m’apparait comme évident qu’il faut sortir de l’UE, ma parano me fait penser ça : si la France sortait de l’UE, ce serait un symbole extrêmement fort qui entrainerait la fin de l’UE. Mais comme l’argent à une incroyable inertie, que les « politiciens » de l’UE brassent bcp d’argent et assurent l’hégémonie du Capital, donc des multinationales & banques qui les financent, je crois que la sortie de l’UE est utopique. Et si, par magie, on y parvenait, ça déclencherait probablement un conflit mondial, en réaction du Capital. Conflit qui nous ramènerait bien vite vers les instincts primaires de survie, et donc, nous ne serions plus aptes à penser, et voués à mourir / vivre en esclave total. Enfin bref, je ne vois pas comment se sortir de cette situation...

    Ptet que la solution réside en chacun de nous, que nous faisions notre propre « révolution intérieure » afin de propager les « bonnes idées ». Qui sait, avec le pouvoir de propagation des idées ( et donc la force inégalée des Peuples ) ça pourrait nous sauver d’une fin de vie ou d’un asservissement total ( la fin du monde / l’avènement du N.O.M. semblent être les 2 issues « logiques » à ce que nous vivons - faisons tout ce que nous pouvons pour empêcher ça, car contrairement aux idées reçues, nous avons tous un étonnant pouvoir, même au niveau individuel )

    Je pense au « complotisme », tant décrié, mais qui ouvre cependant les yeux de bon nombre de gens sur notre société. D’ailleurs, c’est fascinant de constater qu’un tas de thèses taxées comme « complotistes » par le système finissent par être admises par tout le monde. Jparle de « complotisme » car je crois que c’est encore considéré comme « complotiste » que de dire que l’UE est une création américaine et que s’ils ont fait ça, c’est pas par empathie pour les gentils habitants du vieux continent, mais pour assurer leur hégémonie en faisant de nous leurs vassaux ( comme ils ont fait au Japon d’ailleurs, avec la politique de la canonnière du général Perry en 1853 puis les destructions d’Hiroshima & Nagasaki - faisant du Japon le chien des States, et basculant le monde dans la peur, le meilleur outil de contrôle des populations ).


    • Attilax Attilax 21 janvier 2016 20:59

      @Deepnofin

      Pourtant, en Islande, malgré les promesses médiatiques de foudres du Capital, il leur ont bien botté le cul et ne s’en sortent pas si mal, au contraire... Il suffit de leur confisquer leurs jouets.
      Patience. En Suisse, ils sont en train de voter une loi qui va INTERDIRE aux banques commerciales de créer de l’argent, et revenir au bon vieux système de la banque nationale. Une bombe ! D’ailleurs vous avez remarqué ? Pas un canard n’en a parlé... C’est un signe !


    • Deepnofin Deepnofin 22 janvier 2016 00:06

      @Attilax Oui, cependant, l’Islande ne fait pas partie de l’UE et a même retiré récemment sa candidature ( qu’elle avait déposé en 2009 ). Après, lors d’une discussion, un passionné de politique m’a dit que l’Islande commençait à subir une sorte de « retour de bâton », en tout cas, que la situation se dégradait pas mal là bas. Je n’arrive pas à vérifier l’info, par contre, mais si c’était vrai, ça me semblerait logique : don’t mess with ze Capital ! Même quand on est un aussi petit pays que l’Islande, bien que son rayonnement soit assez important, grâce notamment à l’exportation de sa musique ( Bjork, Sigur Ros, Olafur Arnalds, Mum, Soley... ce pays a une tradition musicale impressionnante, tout le monde joue là bas ).

      D’ailleurs, tout comme l’Islande, la Suisse ne fait pas partie de l’UE. Ils peuvent donc voter cette loi... Après, j’suis totalement d’accord, c’est édifiant de constater que les médias de masse n’en parlent pas ou trop peu... Comme beaucoup d’autres sujets qui vont à l’encontre du Capital, d’ailleurs ( normal, vu que les grands médias sont des Chiens de Garde :p )

      Hors sujet, je viens juste de voir que l’UE a reçu... le prix Nobel de la Paix en 2012. Rien que ça. Obama qui le reçoit un an après son élection, c’était magnifique aussi. Alala, que c’est beau l’autofellation...


    • chantecler chantecler 22 janvier 2016 06:51

      @Deepnofin
      Difficile de suivre votre logique :
      "vous ne parlez que de la sortie de l’Euro, alors qu’apparemment, c’est l’U.E. la machine infernale. « 
      Vous pensez que nous pouvons changer le cap de l’UE alors que tous les traités et tout l’exécutif fonctionnent dans le même but : toujours plus de libéralisation au profit d’une oligarchie qui échappe à tout .Et qui détient les médias pour maintenir la fuite en avant .
      Vous croyez au réformisme ?
      Ceux dans l’UE qui y ont pensé se sont tous cassé les dents contre la propagande »européiste" inspirée par le gratin européen et US .
      Merci l’auteur : la démonstration est claire et implacable .
      Notre pays est déjà terriblement mal en point mais encore quelques années , avec un endettement non jugulable et à la merci des agences de notation qui pour l’instant mettent la pédale douce , et une accélération des destruction d’emploi et nous serons bons pour participer à la prochaine guerre que nos élites fomentent en douce . Qui se passera en Europe comme d’habitude avec déclenchement bien à l’est .
      Et après une période de dictature c’est à dire de confiscation totale de la démocratie , elle aussi terriblement mal en point .
      De cela les classes qui détiennent et manipulent l’argent s’en fichent .
      Au contraire rien de tel pour remettre au pas les masses et refaire des benefs colossaux avec l’industrie de guerre et les destructions .
      Revoir l’histoire du 20 éme siècle .
      L’UE ne nous en protège en rien .
      Au contraire : nous y allons droit .


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 08:24

      @Deepnofin
      L’Islande a mis ses banquiers en prison, cela n’a pas déclenché de guerre mondiale, ni de bombardements par l’ US Navy...


      Le seul moyen qu’ils aient trouvé pour l’instant, contre ceux qui veulent sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN légalement, c’est à dire l’ UPR, c’est la censure depuis 9 ans par toute la classe politique et les grands médias.

      De plus, les USA ne sont pas en bonne santé économique, ils sont sur le déclin, ils ne pourront pas empêcher éternellement l’éclatement de l’ UE, qui peut même advenir n’importe quand, au vu des contradictions internes qui se multiplient, à cause du chômage, des faillites d’entreprises, des vagues migratoires , des guerres etc

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 09:29

      @Attilax
      La Suisse aussi va faire un referendum pour la même chose, retirer aux banques la création monétaire ! Mais ce sont deux pays souverains . Ce qui prouve bien que la souveraineté permet d’agir sur la monnaie, sur la dette, et contre la finance ! Mais allez faire comprendre ça à tous ceux qui croient que sans les traités européens,la France ne serait plus rien....


    • Deepnofin Deepnofin 22 janvier 2016 12:09

      @chantecler Navré si jme suis mal exprimé ; en tout cas je suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites ! Je ne crois pas vraiment au réformisme, mais bon qui sait, sur le moyen-terme et en pouvant commencer par les sujets sensibles ( contrôles et regroupement des médias, lobbyistes, etc.. ) ça pourrait ptet marcher ?

      Mais j’avais pas pensé à ça. Ce que je voulais dire, c’est que si on sortait de l’UE, ce serait un symbole bien plus fort que la sortie de l’Islande, qui a pu être filtrée dans les médias. Et si on sort, je vois mal comment l’UE tiendra, avec ce vote de manque de confiance. D’ailleurs, jparle de la France, mais si l’Angleterre ou l’Allemagne ou autre sortait, ce serait pareil à mon avis. Bref, si ça se produit, je crois que la réponse logique du Capital serait un conflit mondial, afin d’empêcher de laisser une « sortie » impunie, en laissant le temps de voir si le pays s’en sort, et donc l’occasion de prouver l’obsolescence de l’UE, et, par extension, la fin aussi de l’OTAN et des traités transatlantiques etc..

      Et puis de toutes façons nous sommes bien trop divisés et manipulables pour ça. Et le système « démocratique » semble très bien ficelé pour prévenir des « empêcheurs d’europiser en rond » . Spour ça que jpensais à la « révolution intérieure », car si on pouvait transmettre ça comme un virus, le fait de comprendre que la vie ça peut/ ça doit être autre chose que Metro/Boulot/Dodo + DIvertissements subventionnés par l’Etat.. Que nous sommes manipulés / utilisés comme collecteurs de ressources / consommateurs, mais que l’Humanité, c’est complètement autre chose... Que l’Homme n’est pas un loup pour l’Homme, que l’Enfer, c’est pas les autres, mais la société dans laquelle on vit, qui transforme notre Eden en Babylone, bref, si nous comprenions tous ça, nous arrêterions en masse d’agir bêtement, tel que le système nous a façonné... donc fin d’une grande partie des multinationales et retour aux petits commerces locaux, médias de masse désertés et donc contraints à une totale refonte dans le contenu, fin des publicités, fin de l’intouchabilité & impunité des grands patrons, donc un retour à l’équilibre masses salariales / patronariat, fin des guerres ( nous n’irions plus nous battre et nous n’accepterions plus que nos pays participent / rentrent en guerre car nous aurions compris les médiamensonges de propagande de guerre ) etc..

      ( Après, je dis « si nous comprenions ça » : c’est ma compréhension, jme trompe peut-être.. Et c’est clair que j’suis utopique ^^ jpréfère vivre dans un monde en croyant au père noël, sinon autant s’acheter une corde.. )


    • HELIOS HELIOS 22 janvier 2016 15:38

      @Deepnofin

       *** Enfin bref, je ne vois pas comment se sortir de cette situation... ***


      C’est simple, appliquons la méthode de la casserole :
      Il suffit de chauffer doucement !

      Voila, commençons par nous débarrasser, un par un, des représentants de notre classe politique pourrie... a chaque élection, votons pour ceux qui ne sont pas ni au PS, ni au LR... et qui n’ont jamais trempé dans les maguoille young truc ou bildTrilaterale ! il existe plein d’autres petits partis et surtout des hommes des vrais, pas des traitres a leur patrie... en choisissant quand même le remède qui convient le mieux (on prend de l’aspirine pour le mal de tête, pas un laxatif). Le remède dans une premier temps, c’est le patriotisme plus accentué et le souverainisme. On verra après comment diminuer la tendance si cela s’avère nécessaire.

      Ces hommes prendrons alors des mesures petites au début, puis de plus en plus accentuées, car ils chercheront a appliquer ce pour quoi ils ont été élus. Il cesseront d’appliquer en France des mesures que l’Europe n’impose même pas mais que nos pourris nous imposent au nom de l’Europe.

      Cela prendra du temps, probablement plus de temps que celui qui a été utilisé pour en arriver là... sauf bien sûr a provoquer un ou des referendum couperets obligeant l’état a prendre des mesures sévères et vraiment obligatoires pour respecter aussi bien notre constitution que notre dignité de français.



      Tout cela est simple, mais peu probable, quand on voit les efforts déployés aussi bien par les pourris que par la division, notamment celle de l’UPR qui se tire tous les matins en se rasant, une balle dans le pied a croire et c’est possible qu’il ne veut surtout pas que quoi que ce soit change.


      ....juste une petite question de bon sens... le temps des états n’est pas celui des hommes... dépêchons nous de mettre aux commandes ceux qui nous défendent vraiment, le reste, on s’en fout !



    • chantecler chantecler 22 janvier 2016 16:13

      @Deepnofin
      Rebonjour,
      Je comprends mieux ce que tu espères mais je n’y crois plus....
      Il est plus simple pour nous , Français , de quitter la zone euro et l’euro , que de rêver que nous allons améliorer un système pervers et moribond qui comprend 27 pays assujettis en plus à l’OTAN , comme tu le rappelles, et qui ont des intérêts et des orientations et partis politiques radicalement différents .
      Observe les pays de l’est : tout nous sépare au point de vie économique, infrastructures, et organisation de la société .
      Et à coté : UK et l’Allemagne ?
      A moins de penser qu’en acceptant de travailler pour des salaires de Roumain , nous sortirons de notre crise, atteindrons le plein emploi , disons 5 % de chômage ...
      Non c’est cuit et nos politiques ne savent que nous promettre des lendemains qui chantent et rasent gratis .
      Autrement dit : encore 20 ans de galère , « faites nous confiance » , et ce sera le bonheur .
      Allez ! A la revoyure .
      Cr.
      PS : inutile de t’acheter une corde :
      Agis en fonction de ce que tu sais et de ce que tu peux faire .
      La vie est courte .


  • raymond 2 21 janvier 2016 21:03

    Bon reste plus qu’a organiser un référendum. Zut c’est pas possible on est pas en démocratie !


  • Solon le Jeune Solon le Jeune 21 janvier 2016 23:46

    Très bon article, belle démonstration bien que je sois personnellement orienté plutôt monnaie commune que nationale (mais monnaie nationale reste évidemment bien meilleur que monnaie unique). Après niveau économie je défend avant tout le revenu de base (protectionnisme peut amener protectionnisme des autres) pour partager plus équitablement la richesse mondiale énorme qui est produite mais qui échappe aux citoyens, mais là c’est un autre débat


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 22 janvier 2016 08:19

      @Solon le Jeune
      J’avoue des doutes sur la possibilité de mise en place d’une monnaie commune ; je ne vois pas comment on résoudrait (politiquement) les désidérata de parités de chaque monnaie des 19. L’accord inutial sera difficile, la renégociation des parités chaque année également.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 08:44

      @André-Jacques Holbecq
      L’euro est déjà une monnaie commune à 17 pays.
      Une monnaie unique, c’est une monnaie qui correspond à un unique pays, comme le rouble pour la Russie, le dollar pour les USA etc.


      La zone euro n’est pas un unique pays, il n’y a ni peuple européen unique, ni langue unique, ni économie unique.
      C’est un ensemble de pays différents qui ont une monnaie commune, l’euro.

      L’euro, c’ est simplement les monnaies nationales qu’on a décidé un beau matin d’appeler toutes « euro », avec une parité de 1 pour 1.


      Cela veut dire que 1 franc = 1 mark= 1 drachme = 1 lire = 1 peseta etc.
      Ce qui est une idiotie, personne ne peut croire que la valeur de la monnaie grecque est la même que la valeur de la monnaie allemande...

      La preuve que l’euro n’est rien d’autre que les monnaies nationales, vous l’avez dans vos poches : Les billets en euros ont tous une lettre qui distingue chaque banque centrale émétrice de chaque pays. Pour la France, la lettre est U.

      Les pièces en euros, pareil, elles viennent de toutes les banques centrales des 17 pays. Les pièces sont toutes différentes et portent l’emblème de chaque pays.

      Alors qu’il n’existe qu’un modèle de rouble ou de dollar, ou de n’importe quelle monnaie nationale...
      L’euro n’est donc pas une monnaie unique, mais une monnaie commune à 17 pays.
      Pour qu’elle soit une monnaie unique, il faudrait que la zone euro ne soit qu’un seul pays, un seul peuple, une seule économie, avec une même langue , nous en sommes très, très loin. !

      Comme disait De Gaulle : « On ne fait pas d’omelette avec des oeufs durs ! »
      Les oeufs durs étant les peuples, leur culture, leur histoire, leur langue etc

    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 22 janvier 2016 08:55

      @Fifi Brind_acier
      Argumentaire d’Asselineau sur lequel je ne suis pas d’accord .. En plus ça démontre bien que s’il y avait éclatement de l’euro, chaque Banque Centrale reprendrait ses billets ( identifiés par pays) pour les retirer facilement de la circulation. Maintenant que vous me parliez d’une monnaie appelée euro, commune à plusieurs pays ne me gène pas et ne change rien, au contraire, à la possibilité de quitter unilatéralement cette « monnaie commune »


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 09:06

      @André-Jacques Holbecq
      Bonjour,
      Je n’ai pas compris avec quoi vous n’êtes pas d’accord avec Asselineau ?
      Il faut examiner les choses sous divers aspects :
      ** Techniquement il est simple de sortir de l’euro. C’est le Franc baptisé euro, on met un tampon en Francs sur les euros, en attendant d’imprimer des Francs, l’ UPR a déjà prévu les maquettes.


      ** Légalement , il n’est pas possible de sortir de l’ euro sans sortir de l’ UE, car il n’y a pas de clause de sortie à l’euro. Allez vous plaindre à Attali...

      ** Financièrement, c’est plus compliqué, il y a une prime de sortie que chaque Banque Centrale doit aux autres Banques Centrales . Vincent Brousseau a passé 15 ans à la BCE.

    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 22 janvier 2016 09:22

      @Fifi Brind_acier
      Ben oui, on équilibre les comptes et si le solde est négatif ça devient une dette . A propos, quel est le montant pour la France ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 09:36

      @André-Jacques Holbecq
      Vous avez regardé la vidéo de Philippe Murer ?


    • HELIOS HELIOS 22 janvier 2016 16:27

      @Fifi Brind_acier

      il n’est absolument pas nécessaire de sortir de l’Euro pour obtenir une souveraineté monétaire adaptée a notre pays.

      on peut, pour cela effectuer 2 (Deux) adaptations :

       — etablir une unité de compte interne a la France (pas une monnaie) dont la parité peut être mis a jour quotidiennement ou hebdomadairement, mensuellement etc... avec les données -réelles ou politiques- emises par Bercy avec le soutien de l’INSEE. Cette unité de compte servira aux échanges internationaux permettant ainsi une « dévaluation » (ou reévaluation).... sans pour autant toucher à l’Euro, ni aux autres regles générales de libre circulation etc....

      — une règle de seuil (pas de change pour des petits montants non professionnels genre inferieur a 1000 euros) afin qu’on ne puisse contourner cette unité de compte, donc un controle des flux a travers une agence strictement française (pour exemple genre Clearstream, vous vous souvenez...) chargée de faire appliquer la valeur de l’unité de compte pour le change de Euro/Euro.

      Il y a juste quelques petites difficultés :

       — faire comprendre que ce n’est pas une usine a gaz, surtout grace au reseau informatiques actuels et surtout que l’etat deviendra maitre de sa monnaie et connaitra tous les flux.... je connais quelques banques et entreprises qui auraient du soucis a se faire.... puisqu’elles ne respectent pas la loi actuelle

      — faire accepter aux multinationales que ce qui coute 1 euro en Allemagne pourrait couter 1 euro 20 en France... mais avec l’evidente realité qu’acheter du petrole coutera aussi plus cher car si le baril coute 20 euros il faudrait le payer 25 depuis la France, c’et bien là le piege de la dévaluation compétitive.

      HELAS, c’est pas dans les tuyaux, toujours pour la même raison : cela favorise les citoyens et obligent a respecter la loi à ceux qui « jouent » avec l’argent des autres notamment les banques, les assurances, les multinationales et tous ceux qui ont accès aux marchés financiers.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 19:58

      @HELIOS
      Vous allez devoir changer vos explications encore une fois.
      Le FN veut refonder son programme économique !


      Déjà qu’ avec 21 versions contradictoires sur le UE et l’ euro, personne n’était capable de dire qu’elle était la bonne version..., bon courage !

    • HELIOS HELIOS 23 janvier 2016 05:41

      @Fifi Brind_acier
      ..j’ai parlé du FN, là ?

      Vous êtes obsédé(e)....

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 janvier 2016 06:29

      @HELIOS
      Si vous n’êtes pas au FN, c’est bien imité.


    • HELIOS HELIOS 23 janvier 2016 13:55

      @Fifi Brind_acier


      ... non, je ne suis pas au FN, mais je fais fonctionner ma tête avec du bon sens, honnêteté, pragmatisme, réalisme et sans préjugés.

  • elpepe elpepe 22 janvier 2016 03:17

    L europe eut ete une bonne chose, si elle avait permis une vraie force de negociation vis a vis du reste du monde, et un 3iem pole geopolitique si l on considere US et BRICs,
    Aujourd hui c est tout le contraire, donc les peuples vont s en debarasser c est ineluctable,
    Est-ce une bonne chose non, mais necessaire oui,
    Peut -on s attendre a des soubresauts violents, oui, il suffit de considerer l Ukraine et la Grece.


  • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 22 janvier 2016 08:00

    D’une manière globale, je pense que, si elle le veut , la France est toujours souveraine (pour le moment). Les Traités ne sont que des menottes en papier !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 08:55

      @André-Jacques Holbecq
      Vous plaisantez ?
      L’UE a une Cour de Justice, elle a édicté des pénalités qui se chiffrent par millions d’euros.
      Elle peut aussi porter plainte auprès du Tribunal pénal International pour violation des Traités.
      Un pays qui viole les traités qu’il a signé n’est plus un pays fiable pour signer par la suite des accords de coopération. Il faut aussi régler les problèmes issus de la séparation...


      La sortie est prévue, c’est l’article 50, « Tout Etat membre peut décider de se retirer de l’ Union »
      Il faut, comme dans un divorce, régler les questions diverses, le solde des milliards versés chaque année au budget de l’ UE, régler le sort de fonctionnaires français qui ne seront plus payés, trier dans les dizaines de Traités signés par l’ UE au nom de la France etc ...

      Pour cela, il ne faut pas compter sur tous les Partis euro-atlantistes qui prônent une Autre Europe à la St Glinglin...
      Il faut se rassembler provisoirement pour imposer la sortie.
      C’est ce que fait l’ UPR depuis 9 ans, qui est le seul Mouvement de rassemblement pour sortir légalement de l’ UE, de l’euro & de l’ OTAN.

    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 22 janvier 2016 09:00

      @Fifi Brind_acier
      Vous m’avez mal lu. J’ai écrit plus haut qu’effectivement l’article 50 était la bonne formule pour sortir de l’UE . ... mais surement pas pour sortir de l’euro car la fuite des capitaux serait sanglante !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 09:54

      @André-Jacques Holbecq
      Il n’est pas possible de sortir de l’euro tout seul.

      Vous devriez prendre le temps de regarder la vidéo d’Asselineau sur l’ euro.
      Tous les Empires se sont effondrés, toutes les monnaies supranationales ont disparues.
      Chaque pays a repris ses billes et sa monnaie, et le monde ne s’est pas effondré .


    • HELIOS HELIOS 22 janvier 2016 16:37

      @André-Jacques Holbecq

      un simple referendum est suffisant !

      Mais pour mémoire, les traités modifiables qu’à l’unanimité, on les connait, il n’y a qu’a voir le nouveau traité européen Merkel et Sarkozy, validé par Hollande... 

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 20:19

      @HELIOS
      A moins de ne pas respecter le Droit International, les Etats sont contraints de se plier aux Traités qu’ils ont signé. Y compris pour en sortir.


       Il n’y a nulle part écrit dans les Traités que la sortie se fait par referendum, mais par les procédures de l’article 50.
      Lequel article sert uniquement à négocier les conditions de sortie.
      Et pas, comme essaye de le faire croire le FN, à renégocier les articles qui ne lui conviennent pas.

      La renégociation des articles, c’est l’article 48, qui impose l’ unanimité pour changer une virgule.
      C’est bien toute la différence, modifier les Traités dépend de l’accord des 27 autres pays, sortir de l’ UE ne dépend que de l’avis des Français.

      Souvenez vous de ce qu’a dit Junker : « Les élections ne changent pas les Traités ».
      Lui, au moins, il a lu les Traités, et a compris ce qui écrit, ce qui n’est pas le cas de certains.

    • Legestr glaz Ar zen 23 janvier 2016 23:11

      @André-Jacques Holbecq

      C’est du Jacques Généreux dans le texte ! Jolie formule, mais tellement fausse. Faudrait demander son avis à Tsipras !


  • Aristide Aristide 22 janvier 2016 09:43

    Remis au bon endroit : rectification des chiffres de l’article


    Pour les neuneus asseliniens du coin, la source des données est ici, déja on commence en 2007 avant la crise et jusqu’au dernier chiffre en 2014.3 pays comparables ( population, PIB, etc ...) : Allemagne, France et Royaume uni le PIB est exprimé en billions de $.


    Allemagne 
    2007 : 3,44 
    2014 : 3,87
    Progression : + 12 %

    France
    2007 : 2,66
    2014 : 2,83
    Progression : + 6%

    Royaume Uni
    2007 : 2,97
    2014 : 2,98
    Progression : +0,3%

    CQFD

    PS : Pour l’auteur, j’espère pour vos patients que vous lisez un peu mieux les chiffres des analyses que vous le faites pour l’économie.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 09:58

      @Aristide
      Vous vous êtes bien gardé de chiffrer le chômage et la précarité...
      La France en 1992 était à la 2e place de l’Indice de Développement Humain.
      Elle est désormais à la 22 e place, c’est sûrement à ça qu’on mesure la réussite de l’ UE ?


    • Aristide Aristide 22 janvier 2016 10:10

      @Fifi Brind_acier


      Sur le PIB et l’influence de l’euro, rien à dire à part de répéter les propos mensongers de l’article ?
      En fait dès que l’on vous met sous le nez les vrais chiffres, vous parlez d’autre chose. Et oui, la France souffre plus de son système social, de son organisation, ... que d’autres pays moins protecteur de leur citoyen. Comme quoi c’est pas le coup de baguette asselinien qui va changer les choses avec la sortie de l’Euro. 



    • Morpheus Morpheus 22 janvier 2016 16:17

      @Aristide

      Oui mais allons jusqu’au bout alors :

      Allemagne 
      2002 : 2,08
      2014 : 3,87
      Progression : + 86 %

      France
      2002 : 1,85
      2014 : 2,83
      Progression : + 53%

      Italie

      2002 : 1,57
      2014 : 2,14
      Progression : +27%
      Espagne
      2002 : 0,907
      2014 : 1,38
      Progression : +34%

      Les 4 de la zone Euro réunis
      2002 : 6,41
      2014 : 10,2
      Progression : +59%

      Royaume Uni
      2002 : 1,68
      2014 : 2,99
      Progression : +78%
      Suisse
      2002 : 0,352
      2014 : 0,701
      Progression : +99%
      Norvège
      2002 : 0,195
      2014 : 0,5
      Progression : +156%

      Suède

      2002 : 0,331
      2014 : 0,571
      Progression : +73%

      Les 4 hors zone Euro réunis

      2002 : 2,56
      2014 : 4,76
      Progression : +86%

      Il n’y a pas photo il vaut mieux ne pas avoir l’euro, ceci dit je suis d’accord que le graphique de l’article est limite. De plus rajouter l’Allemagne aux statistique ne change rien au résultats alors pourquoi s’en priver ?


    • Aristide Aristide 22 janvier 2016 18:57

      @Morpheus


      Regardez ceci vous constaterez que l’euro n’est en rien en cause dans cette affaire, une piste comparez que les grands pays, regardez l’évolution entre 2002 et 2008, mesurez l’impact de 2008 sur ces grands pays, jugez de la similitude des petits pays avec la Belgique et Pays Bas, ...




    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 19:19

      @Aristide
      En revenant aux régulations antérieures. Ce que des lois ont défait, d’autres peuvent le refaire.
      En sortant des Traités européens, le gouvernement pourra à nouveau « reprendre la main ».


      Par exemple, ce sont les articles 32 & 63 du TFUE qui ont supprimé le contrôle des mouvements de capitaux. Depuis, les capitaux se baladent sans aucun contrôle, d’où les délocalisations et les achats d’entreprises par des fonds de pension, ou le Qatar, ou n’importe qui, qui les siphonnent et les ferment. Avant Maastricht, Mittal n’aurait jamais pu acheter Arcelor et le dépecer.

      Mais pour comprendre, il faudrait vous décider à lire les Traités européens... ??
      En voici un résumé, les articles les plus toxiques des Traités, qui empêchent n’importe quel gouvernement de mener une politique en faveur de l’intérêt général.

    • Morpheus Morpheus 22 janvier 2016 19:25

      @Aristide
      Ha ha ha, mais vous êtes amusant vous !
      Vous arrivez presque à nous faire croire que ce que vous dite est vrai. smiley
      La façon d’écrire y est pour beaucoup naturellement puisque en fait vous n’avez pas d’argument.

      Ça me fait plaisir de savoir que des trolls comme vous sont payés pour défendre le système en place sur Agoravox. (Vous n’êtes pas bénévole j’espère. Sinon ça veut dire que vous vous êtes fait mangé le cerveau.)

      Ceci étant dit je me demande combien de temps vos employeurs vont mettre pour comprendre que c’est inefficace. En effet, ce n’est pas comme payer quelqu’un sur TF1 qui va influencer des millions de gens et avoir un retour sur investissement intéressant.

      Affaire à suivre...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2016 20:22

      @Morpheus
      Aristide, c’est le PS.


    • Allexandre 22 janvier 2016 22:30

      @Morpheus
      Aristide n’a jamais aucun argument. Son seul passe-temps, c’est de contrer ce qui est dit sans même lire ce qui est dit. Et quand il lit, il ne comprend pas toujours. C’est un comique inénarrable. Il sait tout sur tout et prend le parti de ceux qui ont le pouvoir. Aucun intérêt !


    • Aristide Aristide 25 janvier 2016 17:18

      @Morpheus


      Bizarre réponse, moi qui croyais que l’attaque ad hominem n’était pas de votre argumentaire. M’enfin.

      L’euro est né en 2002, quoi de plus logique de ne pas se contenter de vos choix de pays assez contestables. J’ai ajouté quelques pays de population et PIB identiques, en zone euro ou pas. Il suffit de lire le graphique pour voir que l’appartenance à l’Euro ou non n’est pas décisif quand à la progression du PIB.

      C’est un fait qui vous dérange, je comprends votre déception et ce recours à un discours assez entendu de trollage.

      Allez bon Asselineau.

  • BA 22 janvier 2016 12:00

    Mardi 12 janvier 2016 :

    Le ministre allemand du développement  : « 8 à 10 millions de réfugiés sont en route. »

    « Seulement 10% des réfugiés en provenance de Syrie et de l’Irak ont atteint l’Europe jusqu’à présent, et 8 à 10 millions d’entre eux sont encore sur le chemin. »

    Cette déclaration, c’est celle du ministre allemand du Développement, Gerd Müller (CSU), auprès du journal Bild am Sonntag.

    http://www.bild.de/politik/inland/dr-gerd-mueller/erst-zehn-prozent-der-fluchtwelle-ist-bei-uns-angekommen-44081514.bild.html

    Qui sont les quatre cavaliers de l’Apocalypse ?

    Pour l’année 2016 en Europe, les quatre cavaliers de l’Apocalypse sont :

    - la crise des réfugiés

    - le terrorisme

    - la montée des populismes

    - la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne.

    Manuel Valls et Jean-Claude Juncker ont eux-mêmes annoncé la couleur :

    en 2016, la zone euro et l’Union Européenne risquent de se disloquer.

    Jeudi 21 janvier 2016 :

    Davos : Manuel Valls craint une « dislocation du projet européen. »

    Le Premier ministre a évoqué la possibilité d’une « dislocation » de l’Union européenne, ce jeudi depuis le Forum économique de Davos.

    Le chef du gouvernement, qui s’exprimait avant une intervention du Premier ministre britannique David Cameron, a évoqué le risque d’une « dislocation du projet européen » à « très court terme », dans « les mois qui viennent », évoquant tour à tour « crise des réfugiés, terrorisme, montée des populismes et le potentiel Brexit, soit la sortie du Royaume-Uni de l’union ».

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/davos-manuel-valls-craint-une-dislocation-du-projet-europeen_1755867.html

    UE : si Schengen s’effondre, l’euro sera menacé, dit Juncker.

    « Si l’espace européen Schengen de libre circulation venait à disparaître, c’est la monnaie unique, l’euro, qui serait rapidement menacé », a déclaré mercredi à Strasbourg le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

    http://www.zamanfrance.fr/article/ue-si-schengen-seffondre-leuro-sera-menace-dit-juncker-19628.html


  • Shanan Khairi Shanan Khairi 23 janvier 2016 10:31

    Bien sûr, sortir de l’Euro est possible. Mais ça n’est pas la monnaie qui pose problème. Ce sont les politiques socio-économiques et fiscales. Ce débat sur la monnaie est donc vain...


  • cleroterion cleroterion 23 janvier 2016 10:39

    « On vous dit que quitter l’euro fera bondir l’inflation. C’est faux ; les études montrent que l’inflation serait entre 4 et 6 % les 2 premières années et se stabiliserait à 2 % ensuite »

    Bonjour, pourriez-vous préciser de quelles études il s’agit ?

  • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 23 janvier 2016 13:27
    « Une sortie de l’Euro qui provoquerait un désastre relève de la fiction » – Entretien avec Jacques Sapir
    http://lenouveaucenacle.fr/une-sortie-de-l-euro-qui-provoquerait-un-desastre-releve-de-la-fiction-entretien-avec-jacques-sapir

  • Odin Odin 23 janvier 2016 19:00

    Merci pour votre article et de cette analyse sur l’€ que je

    partage depuis bien longtemps.

     

    Serait-il possible de sortir de l’€ et de l’UE par l’article 50 ?

    Oui, et avec peu d’inconvénients et beaucoup d’avantages.

    L’énorme problème est, combien de français comprennent les objectifs de cette financiarisation globale. Peu, très peu même.

    Comment pourrait-il en être autrement lorsque l’on constate l’orientation de nos « merdias » de masse, qui sont tous aux mains des ploutocrates qui nous dirigent et ne donnent des informations allant que dans le sens de ce monde unipolaire.

     

    Quelques partis politiques pourraient changer les choses, DLF, FN, UPR … mais ces mêmes « merdias » font le nécessaire pour discréditer ces partis avec des analyses pro UE et €, faites par des pseudo analystes financiers sans vergogne et pour 2017 il y aura de forte chance pour un nouveau vote républicain pour faire passer le Bilderberger Juppé ou un autre.

     

    Comment expliquer que ce nouvel ordre mondial à venir ne date pas d’hier et que son homologation financière date des accords de Bretton Woods en juillet 1944 et ratifiés par 44 pays ou que notre dette française est le fruit de cette loi scélérate Pompidou/Giscard (Dite loi Rothschild) de janvier 1973 ?

    Cette loi a interdit, comme vous l’écrivez :

    « la capacité de monétisation directe de la Banque de France

     au bénéfice du Trésor Public. »

     

    De plus, sortir de l’UE et de l’€ sera très difficile en regardant le sort réservé à Kadhafi qui organisait la création d’un nouveau Dinar-Or sur le continent africain pour éradiquer la suprématie du dollar Roi. 

    Espérons que les accords monétaires entre les BRICS ne suivront pas le même chemin car le problème de la surpopulation mondiale serait résolu. 


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