vendredi 2 mars 2007 - par Neos

De la démocratie sociale en France en 2007

2007 sera-t-elle l’année de l’intromission de la démocratie sociale en France ? Ce modèle de société adopté par nos amis scandinaves, allemands et autrichiens serait-il en train de frapper doucement à la porte de la maison France ?

Les regards tournés vers la campagne électorale française, les observateurs de l’étranger voient poindre un discours nouveau teinté d’une sensibilité démocrate et sociale dans les discours de certaines personnalités politiques françaises. Quelle que soit la couleur politique en France, le modèle de la démocratie sociale ne laisse pas insensible. Et avec ce modèle, des alternatives nouvelles, des mesures audacieuses sont proposées. Des projets qui en définitive suscitent d’abord l’étonnement, puis la curiosité et enfin l’intéressement, tant l’approche des problématiques sociale et professionnelle diffère des analyses et solutions proposées par le passé par les partis traditionnels au pouvoir en France.

Mue par une lecture modérée du capitalisme et une approche pragmatique de la mondialisation, le projet de "l’économie sociale" proposé par le candidat François Bayrou s’appuie sur un équilibre raisonné entre la liberté privée et l’interventionnisme d’Etat, une injection subtile et harmonieuse de ’culture de compromis’ au sein de l’Etat, l’instauration de mécanismes favorisant la concertation et la négociation permanente entre les acteurs civils et sociaux. Le tout dans l’intérêt général de notre pays.

Absente de l’échiquier politique français, peu expérimenté en la matière, comment est perçue la démocratie sociale en Europe ?
Le Parti socialiste européen (PSE) adopte une lecture modérée de la démocratie sociale, où la concurrence, la coopération et la solidarité constituent les "3 piliers" de l’Europe sociale dans une économie mondialisée. (voir sur ce point "une nouvelle Europe sociale") Pour le Parti démocrate européen (PDE), le modèle social européen doit trouver son équilibre quelque part "entre le marché et les biens publics." Précisant leur position sur leur vision de l’économie sociale de marché, les démocrates européens ajoutent : "pour assurer une croissance européenne forte et durable, [nous] devons garantir la libre-concurrence et combattre ses entraves, tout en préservant les services d’intérêt général qui ne peuvent être abandonnés aux seules forces du marché. Il est également nécessaire de réformer le modèle social afin de le préserver."
(voir sur ce point )

Parmi les thèmes gravitant autour de la démocratie sociale, l’on trouve l’économie sociale de marché, le modèle de la flexi-sécurité, le renforcement du rôle des partenaires sociaux et la place de l’homme dans une société axée autour de la recherche permanente du compromis et d’une certaine conception du bien commun.
Le mécanisme de la flexi-sécurité vise à instaurer un climat de responsabilité à la fois du côté de l’employeur et de l’employé, à insuffler une nouvelle culture du compromis autour du contrat de travail. Celui-ci s’appuie sur un code du travail allégé, sur un dialogue social développé entre le patronat et des syndicats puissants, et une logique simple mêlant d’une part un licenciement facilité pour l’entreprise et d’autre part une prise en charge très avantageuse ainsi qu’un accompagnement à la reconversion renforcé des chômeurs par l’Etat.
Le rôle des syndicats, des associations et de tous les acteurs impliqués dans la vie sociale et la société civile se trouvent ainsi renforcés dans cette vision moderne de la société démocrate-sociale.
Le compromis s’impose comme l’instrument des acteurs et se substitue à la logique trop récurrente de l’affrontement, cette culture d’opposition sociale si fustigée lorsque les regards se tournent vers les mouvements sociaux en France.

A quelques semaines du premier tour des élections présidentielles, c’est une vision de la société française qui est en jeu. Entre une vision alter mondialiste qui refuse le fait de la mondialisation et souhaiterait imaginer un scénario alternatif éloigné du capitalisme, la vision socialiste qui s’éloigne sensiblement de l’économie sociale de marché, préférant substituer à celle-ci un modèle où la mise en concurrence des acteurs économiques ne trouve pas sa place, et une vision des conservateurs où la régulation de marché est suspendue à une logique de revalorisation du travail et d’enrichissement par et à travers le travail, la démocratie sociale de François Bayrou trouve une place presque naturelle et s’invite avec souplesse au banc du débat sur l’avenir de l’économie et de la société françaises.

Alors, 2007 sera-t-il celui de la démocratie sociale en France ? Les français seront-ils séduits par cette opportunité d’expérimenter ce modèle dans notre pays ? Le débat est lancé et mérite que l’on s’y attarde quelque moment.

Qu’en pensez-vous ?



14 réactions


  • Neos 2 mars 2007 13:51

    Cet article a pour but de percevoir la place que pourrait accorder le paysage politique français à la démocratie sociale, déjà très présente dans plusieurs Etats membres de l’Union européenne, mais peu ou prou absente sur la scène politique en France.

    La question en filigrane qui se dégage de ce débat est de savoir si la mouvance sociale-démocrate de la gauche française est en mesure de libérer un peu de place politique et de s’allier au centre et centre-droit pour donner naissance à un nouveau mouvement inédit en France.

    Cette idée fait actuellement son chemin avec François Bayrou, qui a balisé la voie en proposant aux français de réfléchir au projet de « social-économie » et à la création possible, en cas de victoire en mai 2007, d’un grand parti au centre.


  • Skyboy (---.---.102.51) 2 mars 2007 16:26

    Si notre classe politique est pas capable de se remettre en cause et de faire bouger les choses pour adopter ce système, alors effectivement elle est à mettre à la poubelle.

    Des syndicats représentatifs et responsables discutant constructivement avec des patrons sensibles au bien être de ses salariés et à la santé de leur entreprise plus qu’au bénéfice de ses actionnaires ; Un travail main dans la main de l’état, l’entreprise et du salarié pour trouver un nouveau boulot à ce dernier lorsqu’il n’a plus de raison d’être employé là où il l’était ; Accepter l’idée que le marché et la concurrence sont les meilleurs moyen de juger si des efforts sont productifs ou vains, tout en donnant une nouvelle chance à ceux qui se plante ;... Ah que la France sera belle.

    Vivement que le PS se modernise et que la droite se modère ! En attendant, au centre de jouer et de rassembler sur le bon sens et l’intérêt commun !


    • Neos 2 mars 2007 16:33

      Cette vision d’une « modernisation » du PS et d’une « modération » de la droite conservatrice est intéressante.

      Est-ce une vision partagée par une large part de l’électorat français, selon vous ?


  • (---.---.59.122) 2 mars 2007 18:42

    Si l’on part du tiers le plus à droite du PS et qu’on va jusqu’au tiers le plus à gauche de l’UMP,en incluant l’UDF,ça représente(à minima) plus du tiers du pays. Maintenant qu’elle a un représentant sérieux,honnète et crédible,cette partie de la population,qui n’est certainement pas plus bète que ses homologues dans les pays cités,va peut etre -enfin !- elle aussi imposer la démocratie sociale en France !!! Et je ne crois pas etre le seul à l’espérer,voir la cote de F.BAYROU chez les bookmakers anglais,par exemple !! smiley


  • candide (---.---.219.22) 2 mars 2007 20:02

    Vous auriez tout aussi bien pu inclure les plus à gauche de l’extrême Droite dans votre catalogue. Votre analyse revient à dresser le panel de la future assemblée nationale, pas de l’exécutif.

    Vous confondez les élections et les enjeux. Dommage !

    La IV ème République a vécu.

    Pour ce qui est du représentant « sérieux » « crédible » et « honnête », les enseignants se souviendront de son passage au ministère de l’Education Nationale sous les hospices de la Droite Umpiste ainsi que de son groupe parlementaires UDF qui a invariablement voté le Budget et donné sa confiance à l’UMP à l’assemblée.

    La boue sous ses bottes, les postures sur son tracteur, l’air faussement grave et emprunté devant les caméras ne font pas de lui un candidat présidentiable, mais plutôt un Clown triste, sans programme, sans projet, sans substance , sans envergure pour le pays, qui à défaut de ne fâcher personne, souhaite contenter tout le monde.

    5 ans d’immobilisme sous le Diktat de Bruxelles, de l’Euro, du politiquement correct, du social parce que ça fait branché à 2 mois des élections de parler « social » quand on en a JAMAIS fait, et que d’évoquer le « pragmatisme économique » parce qu’on va quand même pas trop taper sur le Medef.

    Pour info l’équipe de France de foot 2002 , sortie au 1er tour, était également chez les bookmakers Anglais (super référence pour une élection présidentielle !)

    Et enfin, Bayrou, c’est l’archétype prompt à ratisser aussi large que le Bobo Parisien moyen, le Cadre moyen en voie de déclassement, le Paysan lassé de voter Lepen ou Bové parce qu’il sait qu’ils ne passeront jamais.Bref , c’est l’homme « providentiel » qui thésaurise sur la déception, les cocus et les bobos mais qui ne dira jamais qu’il a un programme ou des ambitions pour la France.

    Pourquoi ? Parce qu’il n’en a tout simplement PAS !


    • Neos 3 mars 2007 01:01

      Mais pourquoi parlez-vous donc de IVe République ? De IVe République il ne s’agit pas, nous parlons d’une opportunité offerte à la France de (peut-être) découvrir une idéologie politique qu’elle ne connaît point : la démocratie sociale.

      Je ne parle pas ici de mode de gouvernance (je me réfererais en ce cas à mon autre papier sur le thème de la coalition) mais d’idéologie.

      Vous aurez recadré, je n’en doute pas, le sens de mes propos.


  • candide (---.---.219.22) 3 mars 2007 02:05

    Mon message ne s’adresse pas à vous . Relisez la réponse (jusqu’au bout) qui vous a été faite par un autre intervenant , et vous comprendrez (peut être ?) pourquoi je réagis en évoquant la IVème République.

    Permettez moi également de souligner au vu de la publicité (gratuite ?) et redondante que vous faites ici pour Mr Bayrou, que lorsque vous évoquez la social démocratie comme idée original à « expérimenter » , laquelle remonte pour votre info personnelle au XIXème siècle, expérimentée d’ailleurs déjà sous diverses formes, y compris en France (eh oui !), vous receviez la contradiction et quelque douces critiques acerbes pour ce qui est de « l’originalité » du programme.

    Par ailleurs, se référer à une hypothétique idéologie sans application concrète, sans incarnation dans une gouvernance , c’est quelque part renvoyer à l’état larvaire l’exercise politique. Car que reste il finalement de l’idée sans l’action ? Et Evoquer la social démocratie comme ultime voie à explorer , c’est faire feu de mensonge , pire d’ignorance..

    Il transparait au travers de votre articulet quelque soutien non assumé pour le candidat UDF . Assez regrettable je trouve.

    Manque comme toujours à votre prose, rigueur, impartialité et clairvoyance. Le parti pris est bien présent lui, c’est-à-dire Absolument européiste , nécessairement indécis , vague et finalement opaque, comme peut l’être le « programme » de Bayrou finalement.


    • candide (---.---.219.22) 3 mars 2007 02:10

      ....j’oubliais !

      je ne vois pas ce que fait cet article dans la section Europe d’Agoravox étant entendu que les Français vont elir leur Président de la République pour 5 ans.

      Aucun rapport avec l’Europe


    • Neos 3 mars 2007 10:54

      Cher Mr Candide, je me vois dans l’obligation de vous répondre puisque vos 2 derniers messages me sont attribués.

      Je ne vois toujours pas pourquoi vous faites allusion à la IVe République, mais je conçois que cet argument soit repris par beaucoup de défenseurs de la Ve République, en proie à une singulière frayeur depuis que commence à poindre sur la scène publique l’hypothèse, encore timide mais séduisante, de sortir de ce régime (devenu selon moi obsolète) tout en douceur. En ce qui concerne l’originalité de la démocratie sociale, je répète une nouvelle fois que mon analyse est à cadrer dans le contexte de la Ve République. Il me semble sans trop prendre de risque, que les idéologies traversent le temps, mais les régimes eux se succèdent. Je pense que nous avons en France, aujourd’hui, l’occasion de tenter une expérience unique d’injecter de la démocratie sociale au XXIe siècle dans cette société française. C’est une opportunité soudaine mais qui pourrait, compte tenu de la conjoncture actuelle et de la configuration politique en Europe, s’avérer être un pari gagnant.

      Quant à la ’publicité gratuite’ sur Mr Bayrou, je pense que chaque rédacteur est libre d’écrire des articles sur les sujets qui lui semblent intéressants, porteurs de débats, et il appartient au groupe des modérateurs d’apprécier si les consignes de rédaction sont respectées. Il va sans dire que si les idées portées et défendues par Mr Bayrou me semblent intéressantes, c’est peut-être parce qu’il est le seul sur la scène politique française à défendre la vision communautaire d’une Europe intégrée, vision NON IMPOSEE d’une France solidaire des Etats et des peuples en Europe (etnon pas une vision française de l’avenir de l’Europe), idée partagée par un certain nombre d’européens, dont je fais partie. Il est donc normal, me semble-t-il, de prendre plaisir à partager des idées avec les lecteurs qui pourraient être intéressées par celles-ci et faire découvrir ces idées aux autres.

      Il est tout à fait légitime enfin que vous exprimiez votre désaccord sur le sujet, c’est votre bon droit, et je ne me permettrais point de vous juger sur ce point. S’il s’avérait toutefois que les lectures ne vous conviennent point ou plus, libre à vous d’écrire des articles pour contredire les propos qui vous semblent intolérables, voire (solution de dernier recours ?) de porter votre intérêt sur un autre forum de discussion que celui d’Agoravox.


  • FYI (---.---.220.241) 3 mars 2007 15:23

    C’est difficile de défendre le bilan des années UMPS, ils ont fait fi des souffrances des gens et de leurs espoirs, résultats ils sont COMPLETEMENT décridibilisés. Tous les partisans de ces groupes sont courageux ou pire aveugles.

    Désormais il serait temps de ne plus accorder un blanc sein aux énarques et polytechniciens, la France est rempli de talent plus compétente et pragmatique qu’eux. Ces pratiques incestueuses doivent cesser.

    Concernant JMLP, son fond de commerce a été appliqué par le nabot de Neuilly, elle est donc vidée de son sens. Ceci explique certainement pourquoi il essaye d’être moins diaboliser en ayant un discours plus soft.

    Concernant les petits candidats, ils sont les dommages collatéraux du 21 avril 2002, càd inutile pour l’espace politique. Il ne faudra plus confondre élection présidentielle et législative ... La proportionnelle devrait corriger le tire.

    Il reste qui de crédible à plus de 15% ?


    • candide (---.---.214.115) 3 mars 2007 16:50

      Je ne pense pas que vous soyez disposé en tant que « rédacteur » libre sur le forum d’Agoravox, l’agora étant en Grec la place publique ou l’on débat librement, d’inviter les intervenants à changer de forum ou à intervenir ailleurs. Ce forum n’est pas votre propriété il me semble. Vous outrepassez ici largement votre rôle qui se résume à publier des articles sur ce site et donc forcément à devoir accepter la critique d’où qu’elle vienne. C’est un premier point qu’il me semble important de vous rappeler. Je vous signale à ce titre, mais vous le savez certainement déjà, que la rédaction d’un article ne fait pas de vous un « juge » ou un « censeur » doté de quelque pouvoir que ce soit ou prompt à décider d’avec qui il va discuter et des réponses qu’il souhaite se voir gratifier en guise de débat. Car autant vous écrire des « papiers » pour vous-même, ou les partager avec des amis. Néanmoins, je constate qu’ il semblerait que vous ayez quelque difficulté à en saisir les nuances, je me vois donc dans « l’obligation » de signaler cet abus de votre part à la modération de ce forum , à regret croyez le bien  Second point.

      Ma référence à la IVème République venait en réponse à un intervenant ici qui proposait une forme de gouvernance calquée sur celle du parlementarisme et de la couleur politique sur l’échiquier de l’hémicycle, c’est-à-dire un pouvoir à minima qui s’accommode des sensibilités personnelles de chacun, d’où qu’il vienne, et qui consacre de facto l’immobilisme et les crises de régime avant 1958, avec un exécutif dilué dans le législatif et au final un pays ingouvernable. Rien de vraiment nouveau donc avec Bayrou ! A ce titre injecter de la social démocratie est un abus de langage, une rhétorique abscons, une coquille vide sans réel intérêt. Vous êtes d’ailleurs bien incapable de définir ce que vous entendez par social ou démocratie , ainsi que d’en donner une définition claire qui tienne la route .

      Si quelques subtilités vous échappent sur la stricte séparation des pouvoirs, lire ou relire vos fondamentaux (Montesquieu)...

      la démocratie sociale n’est pas plus originale au XXI ème siècle que n’a pu l’être le Communisme au XXème, et ce n’est d’ailleurs pas parce que la Suède , l’Allemagne ou l’Autriche ont adopté une forme de gouvernance qui s’en rapproche ou qui y ressemble que la France est prompte ou disposée aujourd’hui à en adopter les contours pour se fondre et se diluer dans le moule européiste. Votre propos revient à constater les disparités entre les fonctions régaliennes et le paysage politique afférent à chaque pays européen, rendant toujours un peu plus difficile votre projet ou vos espoirs européens qui consistent à Uniformiser , à niveler chaque pays dans un moule ostensiblement similaire, ce pour donner à Bruxelles une légitimité retrouvée et rendre son exercice et son pouvoir de nuisance plus aisé dirais-je. Voilà résumé la « nouveauté » proposée par « l’injection » de social démocratie sous votre plume. Mais rien de plus.

      L’élection présidentielles en France est faut il vous le rappeler l’élection d’un Homme choisi par le peuple F R A N C A I S à la majorité. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est la constitution. Donc il est passablement écoeurant de faire entrer des considérations européennes en jaugeant les modèles Suédois, allemands ou Autrichiens, comme possibilités ou éventualités pour le pays. L’histoire politique, la démocratie et l’exercice du pouvoir n’étant pas exactement les mêmes dans les pays sus- cités, vous conviendrez que ce qui convient à Paul n’est pas non plus ce qui va à Jacques, et que les remèdes de « grand-mère » proposés peuvent s’avérer pires que les maux constatés lorsque l’on fait à ce point preuve d’une telle méconnaissance à l’égard des réalités sociales, économiques en France !

      Ps : Ne vous sentez « obligé » de rien du tout me concernant Mr Nos, mon propos n’étant pas de vous convaincre ou de « discutailler » le bout de gras sur la forme avec vous, il y a plus important, mais bien de relever vos mensonges et l’imposture européiste qui métastase et ronge jusqu’à la lie « l’argumentaire », pour le montrer et le partager avec les autres . Je considère en l’état vos réponses et considérations en propre comme accessoires, vides et subsidiaires. Et rien ni personne ne vous invite à me répondre. Surtout pas moi.


    • Vagabond (---.---.179.59) 4 mars 2007 02:29

      Aux premiers tours des differentes elections, aujourd’hui, l’UMP represente a peu pres 25% des suffrages exprimes, le PS 20%, l’UDF 10%, le FN 15%, et le reste a moins de 5%.

      Chirac ayant obtenu le soutient actif de 20% des votants (soit seulement 5.7 millions d’electeurs sur 41.2 millions d’inscrits !) au premier tour de l’election presidentielle de 2002, nous nous retrouvons avec un gouvernement 100% UMP, avec 570 deputes UMP a l’Assemblee (soit 63% des sieges) et un Senat verouille par le meme parti.

      C’est ce qu’on appelle la crise de la representation.

      Ce systeme electoral concourre a l’irreformabilite de notre pays. En effet une telle majorite de gouvernement ne represente pas et n’est pas soutenue par suffisamment de citoyens a la base. Il est tout simplement impossible de penser reformer un pays avec seulement 25% des votants, c’est peu ou prou la quote de popularite des differents premier ministres au bout de quelques mois a Matignon, apres une periode de « grace » populaire.

      N’y a-t-il pas une solution intermediaire entre la disproportion actuelle et la VIeme Republique ? Je pense que oui et suis persuade que la solution proposee par FB est meilleure et plus juste que l’actuelle.


    • Neos 4 mars 2007 13:53

      « N’y a-t-il pas une solution intermediaire entre la disproportion actuelle et la VIeme Republique ? »

      C’est en effet une bonne question, cher Vagabond. Il faut reconnaitre toutefois que le nombre de questions requérant une modification procédurale (mode de scutin, mandat des députés, 49-3, décentralisation, doublon des activités administratives dans les collectivités territoriales, fonctionnement de l’ENA, statut des universités ... etc) laisse songeur. Peut-on envisager de réussir à mener des réformes sans balayer en profondeur le système instauré par la Constitution du 3 octobre 1958 ? Telle est la question que l’on peut se poser...

      En 2002, le gouvernement avait pourtant tous les pouvoirs pour lancer ces réformes... il les avait tous...


  • vincent (---.---.21.28) 3 avril 2007 21:51

    Bonjour.

    De la démocratie sociale en france ?

    Mais la France n’ est plus un Pays démocratique depuis déja quelques années..... Pas plus que le reste de la communautée européenne d’ ailleurs !

    La dictature européenne arrive a grands pas ! ......

    prenez l’ exemple de l’ organisme EUROPOL, c’ est quelque chose de très dangeureux. EUROPOL est en europe l’ équivalent de ce qu ’ était le KGB a l’ époque de l’ URSS, a la difference qu’ EUROPOL a l’ imunité diplomatique, ( en plus...). Imaginez a l’ époque du KGB les membres du KGB avec l’ imunité diplomatieque ? EUROPOL ? Organisme a surveiller de près !!!!!

    Cordialement.

    VINCENT.


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