mardi 8 décembre 2015 - par Bernard Dugué

Du sac de Rome en 410 aux attentats de Paris en novembre 2015

Le solstice d’hiver approche, renforçant le sentiment crépusculaire consécutif au 13 novembre 2015, événement traumatisant à des degrés divers selon le lieu où l’on se trouvait et le regard porté sur ces actes atroces à travers une fréquentation des médias plus ou moins soutenue. La vie doit reprendre, the show must go on ! Oui mais les choses ne peuvent pas revenir comme avant. Pour le grand nombre, c’est la crainte qui domine, émotion légitime mais aussi irrationnelle. Pour d’autres il sera possible de vivre comme avant une fois ces événements entrés dans l’oubli et sous réserve que des attaques de cette envergure ne se reproduisent plus. Enfin, les individus du troisième type seront marqués dans leur conscience car ils ne détachent pas le 13 novembre d’un contexte d’achèvement d’une époque, voire d’une civilisation.

Ces attentats jouent un rôle équivalent à la prise de Rome par les troupes d’Alaric en 410. Mais il faut être prudent lorsque l’on fait ce type de parallèle trans-historique, surtout en mettant face à face des époques séparées par seize siècles. Les Wisigoth mirent à sac la capitale de l’empire, pillant ses richesses, alors que les terroristes du 13 novembre n’avaient nullement l’intention de piller quoi que ce soit mais de semer la terreur pour des raisons politiques ; le volet religieux et surtout psychopathologique n’étant qu’un moyen pour perpétrer ces actions. Néanmoins, s’il existe un parallèle, c’est au niveau de l’impact. Car après le sac de Rome, les citoyens de l’empire, qu’ils soient de haute ou basse société, furent traumatisés, notamment les nobles réfugiés ainsi que les païens qui accusèrent les chrétiens d’être responsables de cet événement, ce qui incita Augustin à rédiger une fulgurante mise au point dans la Cité de Dieu, sans oublier une Histoire contre les païens écrite par Orose. Par la suite, le sac de Rome a été interprété comme le signe du déclin définitif de l’empire, d’aucuns utilisant même 410 comme date signant la transition entre l’Antiquité et le Haut Moyen Age.

2015 n’a rien à voir avec la chute de l’empire mais cette année résonne tout de même d’un goût amer avec les nombreuses visions du déclin français dont on n’énumèrera pas les auteurs, même si Eric Zemmour et Michel Houellebecq paraissent incontournables.

S’agissant de Rome, les historiens penchent pour la thèse d’un empire vermoulu dont la décadence aurait duré deux siècles avant que la mise à sac de Rome ne vienne sonner la chute finale. Cette chute qui dure deux siècles paraît néanmoins peu conforme à ce qu’on peut penser d’une civilisation. La réalité étant que les sociétés sont parcourues par plusieurs ressorts maintenant la production et l’ordre social alors que des processus antagonistes minent ou affaiblissent ces mêmes ressorts. Tout dépend de l’équilibre des forces. A un moment, les ressorts finissent par casser.

Les ressorts de la France et de l’Occident sont certes affaiblis mais rien ne laisse présager un effondrement. Ce qui s’effrite, c’est par contre la confiance dans la politique, l’économie et l’espérance pour les générations futures. Disons que la France est un pays vermoulu qui tente de préserver un empire démocratique européen lui aussi en plein désarroi. Le flux des migrants s’ajoutant alors au tableau sans que l’on ne puisse être autorisé à comparer ces gens fuyant leurs pays aux Wisigoths venus conquérir la Rome antique.

Paris a vécu nombre de secousses depuis les débuts de la modernité. Un mot sur le massacre de la saint Barthélemy qui en 1572 marqua les esprits par sa violence. L’Histoire retient néanmoins la récurrence des épisodes où se sont affrontés catholiques et protestants. En tout huit conflits religieux pendant la seconde moitié du 16ème siècle et un fait à noter. Le ressort est beaucoup moins religieux que politique. Certes, il y eut des persécutions lors des premières conversions au protestantisme dès 1520 mais par la suite, les motifs personnels et politiques ont été déterminants avec également la manipulation des peuples et des basses couches sociales qui elles, ont été certainement mues par des considérations d’ordre religieux dans un sens moral, eschatologique et superstitieux. L’essence du conflit a certainement été politique et quelques analystes ont pu établir que le motif religieux a été instrumentalisé par les politiciens et historiens des siècles suivants à des fins idéologiques. Le motif strictement religieux apparaît comme un mythe. La saint Barthélemy n’a rien de commun avec les authentiques guerres de religion au Moyen Age et notamment les Croisades. C’est comme l’inquisition qui, lorsqu’elle a des motifs religieux, combat les hérésies, notamment celle des cathares, alors qu’une autre inquisition plus politique a chassé non plus l’hérétique mais les possédés et autres sorcières, les tribunaux étant alors princiers bien plus qu’ecclésiaux. Ces affrontements entre catholiques et protestants ont signé le début de la modernité, inaugurant une longue série de guerres civiles à Paris ainsi qu’en France, Fronde, Révolutions, Commune de Paris en 1870, affaire Dreyfus, loi de 1905, affrontement entre fascistes et communistes dans les années 1930.

Ne peut-on voir une guerre civile jouée en spectacle avec la montée du FN et un vote qui de protestataire, se fait provocateur ? Auquel cas, les répliques appelant à la raison venant des politiciens socialistes et des médias diffusant la bonne parole (Canal, France Inter, Libé…) ne font que renforcer le désir de provoquer des électeurs du FN.

Pour conclure ce jeu de miroir entre deux mondes, Rome impériale en 410 et empire démocratique européen en 2015, avec Paris comme nouvelle Rome, on doit mettre l’accent sur la nature essentiellement politique de la crise actuelle ainsi que les ressorts des attentats perpétrés en France et dans le monde. Le religieux ne servant qu’à instrumentaliser des gens en mal d’existence pour servir une cause implantée dans le cerveau tel un logiciel toxique. Le sentiment d’effritement impérial est bien plus révélé que causé par quelques actions terroristes. Cela fait deux ou trois décennies que l’Europe tente de tenir bon avec des peuples solides, des élites qui gouvernent, des structures qui fonctionnent mais des processus qui décomposent en affaiblissant les ressorts collectifs et républicains.

N’oublions pas pour finir la divergence d’interprétation sur la chute de Rome qui n’a pas été forcément un effondrement mais plutôt un changement avec notamment la chrétienté comme puissant ressort collectif. Quant à notre monde de 2015, sans doute voit-on les choses différemment, ou bien ne les voit-on pas, masqués qu’elles sont par les distorsions médiatiques mais aussi les artifices du divertissement qui maintiennent les hommes en mouvement car le jeu est plaisant. Tous ces artifices donnent une raison de vivre, à défaut de fournir un sens à l’existence.


Juste un pas de plus dans ce chemin de pensée. Une prise de conscience réfléchie dans le soleil crépusculaire bien installé. Dans les années 1930, on a pu croire que c’était la fin de l’Europe alors qu’une autre interprétation mettrait en avant un mouvement inédit mais trop rapide et pas assez déconnecté des ressentiments du passé. D’où le fascisme et le nazisme comme avant-garde politique contaminée par des relents du passé. Cette avant-garde une fois anéantie a laissé place au cours normal de l’avant-garde liée à la figure métaphysique du Travailleur qui s’est insérée dans la démocratie à l’époque des sixties et de JFK. Mais en toile de fond, la Technique. Ces points ont été décrits ailleurs. Je me pose un instant pour méditer sur cette technique qui ne finit pas, sur cette époque indécise marquée par les techniques de communication qui amplifient le narcissisme, les désirs et bien entendu, donnent libre cours aux provocations, cette notion étant compris par son étymologie. Provocation, donner de la voix, impacter, impressionner, se faire entendre. Les plus habiles et les plus criards ont souvent le dernier mot.

Cette technique qui n’en finit pas n’est pas assortie d’un grand changement de paradigme. Pourtant, des choses se passent. La mécanique quantique est née à l’époque de la figure métaphysique du Travailleur. Actuellement, rien ne semble se passer et pourtant une révolution est en marche. Mais nous ne sommes plus à l’ère du Travailleur. La place du FN nous ramène vers une régression. Les électeurs du FN et du reste ceux du PS ou de la droite ne sont pas des conquérants. Ils veulent juste que le monde soit stabilisé pour maintenir leurs affaires et prospérer. Il n’y a plus d’élan métaphysique ni de destin collectif. Rien que des existences qui se regardent, des carriéristes, des combinards, des parvenus et des tas d’honnêtes gens qui pourraient faire l’Histoire s’ils avaient une conscience d’incarner quelque chose de collectif, quelque chose de nouveau et surtout pas les vielles lunes du marxisme ou du nationalisme.

Comme dans les années 1930, une physique nouvelle est en marche. Elle est centrée sur l’information, l’ordre, les résonances. La relativité et la physique quantique vont se métamorphoser. La musique prend le pouvoir dans les âmes. Un nouveau monde est impossible. Soyons réalistes, réalisons l’impossible ! Un monde nouveau doit émerger, comme après 410 ou après la saint Barthélemy ou après la Terreur ou après la Commune ou après la défaite de 40. A moins que la technique n’ait « anesthésié » l’essence du genre humain, produisant un troupeau artificiel pour occuper le technocosme.



15 réactions


  • Clark Kent M de Sourcessure 8 décembre 2015 13:47

    « il faut être prudent lorsque l’on fait ce type de parallèle trans-historique, surtout en mettant face à face des époques séparées par seize siècles »

    — fin de citation —

    On ne vous le fait pas dire !
    Ce rapprochement est induit par la propagande matraquée par l’idéologie dominante et tellement intégrée dans certains cerveaux qu’ils croient être les auteurs d’une pensée qui n’est qu’un réflexe conditionné. 
    Depuis le temps que le « choc des civilisations » sert de bible aux stratèges du camp de l’OTAN, la menace diffuse de la « barbarie » (puisque pour eux, terroristes = Islamistes = musulmans = non-chrétiens = barbares) entraîne une paranoïa collective qui fait voir des « barbares » partout, et surtout là où on met des barbouzes déguisés en barbares.
    Alors, deuxièeme réflexe pavlovien : le mot « barbare » évoque tout de suite « l’empire romain ».
    Or Alaric était un mercenaire de l’armée romaine qui, las d’attendre la solde de ses hommes qui devenaient nerveux, est venu avec eux à Rome pour se payer sur la bête qui avait une fâcheuse tendance à devenir insolvable.
    C’est sûr que ça rappelle quelque chose, mais comme vous dîtes, « il faut être prudent lorsque l’on fait ce type de parallèle trans-historique, surtout en mettant face à face des époques séparées par seize siècles »


  • Sarah 8 décembre 2015 13:51

    Comparer les attantats islamiques du 13 novembre 2015 avec la prise de Rome par Alaric en 410 n’est pas seulement anachronique mais est sans lien historique ni politique.


    La comparaison que vous auriez dû faire est celle de la prise de Rome par les arabo-musulmans en 846 car les événements actuels n’en sont que la continuité :


    « Nous contrôlerons Rome et y introduirons l’islam »




  • Parrhesia Parrhesia 8 décembre 2015 15:19

    >>> Ces attentats jouent un rôle équivalent à la prise de Rome par les troupes d’Alaric en 410… <<<

    Ouiiii … Enfinnnnn… Boffff… Quoiqueeeeeee ….

    Bon ! Ne tournons pas plus autour du pot. Les attentats jouent peut-être un rôle équivalent aux événements romains de 410, mais à condition toutefois de ne pas oublier ce qui s’est passé avant :

    Avant, les Wisigoths, initialement fils d’Odin, avaient renoncé au Walhalla pour adopter une religion chrétienne, l’arianisme, afin de se rapprocher de la culture romaine. (Ce ne fut d’ailleurs pas suffisant.)

    Avant, les Wisigoths, alors incorporés dans l’armée romaine en qualité d’auxiliaires, furent abandonnés par Rome qui les affama, et les trahit, ce qui aboutit au massacre de 30.000 d’entre eux à Byzance, Hommes, femmes et enfants. (Admettons que ceci eut peut-être le don de les mettre de mauvaise humeur !)

    Et à condition de ne pas oublier ce qui s’est passé après :

    Après, implantés en Aquitaine, puis en Espagne non pas en vertu du droit de conquête, mais en vertu d’un fœdus ( de 418, si ma mémoire est fidèle), leur comportement, compte tenu des mœurs de l’époque, et sans entrer dans les détails, y fut plutôt globalement positif dans tous les domaines, et particulièrement dans celui du Droit et de la Justice. Ceci serait sans doute reconnu, s’il n’avaient pas été jugés par les historiens catholiques pour lesquels ils furent (et sont restés) des hérétiques…

    Bon ! Finalement, je doute que la comparaison soit appropriée !


    • Parrhesia Parrhesia 8 décembre 2015 23:26

      @Parrhesia
      Mon Dieu, est-ce bête !!! J’ai oublié ...

      Ce qui s’est également passé après, c’est que les Wisigoths, suivant l’exemple de leur roi Reccared, se sont convertis au catolicisme !!!

      Quelqu’un peut-il nous assurer que ce sera également le cas des auteurs d’attentats ? Non ? Alors c’est bien dommage, car la chose aurait sans contest élargi le champ de la comparaison !!!


  • julius 1ER 8 décembre 2015 17:48

    et pourquoi pas prendre la chute de Constantinople en 1453 qui marque une vraie rupture et la fin de l’empire Romain surtout avec le passage du moyen-age à la Renaissance ..... 


    mais toute comparaison serait hasardeuse surtout que les attentats de Novembre n’ont rien à voir avec le début de l’empire Ottoman .....

    et puis le FN n’est qu’un resucé du Poujadisme pas un parti conquérant avec une stratégie de conquête du monde.... pas un parti expansionniste mais plutôt l’inverse !!!
    ce ne sera qu’un épiphénomène, car il appartient déjà au passé !!!!! son programme ?? d’ailleurs quel programme ??? la plupart des gens qui votent FN ne le connaissent même pas !!

    ce qui l’a fait progresser énormément ces derniers temps c’est l’anti-islamisme primaire, avec cerise sur le gâteau les vagues de réfugiés du conflit syrien tout ce cocktail bien relayé par les médias a été joué en temps et en heure avec un parfait opportunisme mais cela mis à part ce parti ne représente rien en terme d’avenir pour les populations .....

     il s’effondrera lorsque le moyen -orient retrouvera un semblant de calme ce qui devra arriver lorsque Daesh va exploser en vol car ces mouvements ne sont que des constructions bâtardes qui ne reposent sur rien de solide et surtout pas par des mouvements d’adhésions massifs pour des raisons d’affinités idéologiques mais surtout par la terreur qu’ils inspirent et entretiennent.... dès que les revers vont s’enchaîner, la spirale de deconstruction de ces mouvements terroristes va s’accélérer.....

    à titre de comparaison on pourrait faire le parallèle avec les mouvements Palestiniens des années 70
    mais on voit très vite les limites d’une telle comparaison......ceux -ci se battaient au nom d’une histoire et de territoires qui leur appartenaient ...... rien de tel avec Daesh ou al Quaida qui ne sont que des constructions opportunistes réalisées avec l’aide des occidentaux.... maintenant même si ceux-ci représentent un vrai pouvoir de nuisance , la comparaison s’arrête là !!!! 

    • Jean Guillot meslier 8 décembre 2015 20:13

      @julius 1ER

      On entend partout le FN n’a pas de programme , vous croyez que Mitterand en 1981 avait un programme crédible avec son alliance avec les communistes ’’ le programme commun "


    • julius 1ER 9 décembre 2015 08:21

      @meslier

       
      le programme commun de la Gauche, çà vous parle ??????

  •  C BARRATIER C BARRATIER 8 décembre 2015 18:04

    Les hommes tiennent ils compte des enseignements de l’histoire ?


  • Jean Guillot meslier 8 décembre 2015 19:38


    L’Empire romain d’occident s’est écroulé en 476 , mais l’Empire romain d’orient a perduré jusqu’en 1453 et ensuite est passé sous domination Ottomane .


  • Allexandre 8 décembre 2015 20:38

    En 410, Rome n’est plus la capitale de l’Empire et a perdu plus de 50% de sa population. La comparaison est donc très aléatoire. En revanche je vous suis à 100% quand vous parlez de peur « irrationnelle ». Une peur d’autant plus entretenue et amplifiée, qu’elle sert les intérêts de la classe dominante.


  • BA 9 décembre 2015 10:41

    En 337, Constant devient empereur romain.


    En 342, Constant autorise une tribu franque, les Francs Saliens, à s’installer à l’intérieur de l’Empire romain. Ils s’installent en Toxandrie. C’est la région où le Rhin se jette dans la mer du Nord.


    En échange de cette autorisation, les Francs Saliens sont chargés de défendre l’Empire romain contre les attaques des autres tribus franques et contre les attaques des Huns. Ils deviennent les garde-frontières de l’Empire romain. Ils protègent la frontière nord.


    Citation :


    « L’activité du jeune empereur occidental, outre ses prises de position religieuses opposées à l’arianisme offensif de son frère en Orient, se concentra pendant la dizaine d’années où il fut au pouvoir sur les problèmes de défense des frontières septentrionales. Il combattit notamment sur le Rhin contre les Francs, puis décida d’installer les Francs Saliens en 342 en Toxandrie. » (Christine Delaplace et Jérôme France, Histoire des Gaules, édition Armand Colin, page 145)


    En 342, les Francs Saliens prennent le statut de « fédérés » : ils sont un peuple barbare installé à l’intérieur de l’Empire romain par un traité appelé foedus.


    Citation :


    « Pour la première fois, des Barbares recevaient le statut de soldats fédérés, chargés d’assurer la défense du territoire que l’Etat romain leur concédait. Cette décision impériale inaugurait une nouvelle politique dont les conséquences ne seraient clairement visibles qu’un demi-siècle plus tard. En tout cas, elle favorisa l’assimilation, l’acculturation rapide des Francs dans le creuset romain, humain et culturel que constituait l’armée. » (page 146)


    Au début, tout va bien.


    Au début, il y a l’assimilation des Francs Saliens dans le creuset romain.


    Au début, il y a une loyauté des Francs Saliens vis-à-vis de l’Empire romain qui les accueillis sur son territoire.


    Mais après ?


    Petit à petit, les Francs cessent de montrer de la loyauté envers l’Empire romain. Ils se retournent CONTRE l’Empire romain qui les avait accueillis ! Les Francs attaquent le général romain Syagrius, qui contrôlait la partie nord de la Gaule : les Francs remportent la bataille de Soissons en 486. Progressivement, ils envahissent toute l’Europe de l’ouest. L’Empire romain disparaît. L’Europe de l’ouest devient un royaume franc :


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasions_barbares#/media/File:Frankish_Empire_481_to_814-fr.svg


    Conclusion :


    il ne faut pas laisser entrer en masse les hommes d’une civilisation différente.


    Leur loyauté envers nous ne dure jamais longtemps.


    Si nous les laissons entrer en masse, ils finissent par nous trahir … et ils finissent par nous envahir.


    L’Histoire est un éternel recommencement.


  • zygzornifle zygzornifle 9 décembre 2015 14:00

    du Rome pour les hommes .....


  • agent ananas agent ananas 9 décembre 2015 17:11

    "Les Wisigoth mirent à sac la capitale de l’empire, pillant ses richesses, alors que les terroristes du 13 novembre n’avaient nullement l’intention de piller quoi que ce soit mais de semer la terreur pour des raisons politiques .... « 
    Comme par exemple restreindre les libertés en imposant l’état d’urgence ?

     »Ces attentats jouent un rôle équivalent à la prise de Rome par les troupes d’Alaric en 410. Mais il faut être prudent lorsque l’on fait ce type de parallèle trans-historique, ..."
    Quitte à faire un parallèle historique, je préfère celui de la destruction du complexe du WTC le 11/9 par les amis de Silverstein avec l’incendie de Rome par Néron pour construire Domus Aurea...


  • zygzornifle zygzornifle 13 décembre 2015 10:47

    nous on a le sac de Roms .....


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