samedi 5 janvier 2019 - par PRCF

Italie : sans surprise l’extrême-droite de Salvini se couche devant l’Union Européenne !

Italie le gouvernement - se couche devant Bruxelles !

Certains groupes militants jadis mieux inspirés ont jugé bon d’apporter un soutien critique au gouvernement italien, dont l’homme fort est pourtant un admirateur notoire de Mussolini. Une chose est de condamner les sommations insupportables de Merkel et de Macron à l’adresse du peuple italien, une autre de faire des gouvernements soi-disant eurosceptiques des chevaliers blancs de l’indépendance nationale. Coup sur coup Orban en Hongrie et Di Maio/Salvini en Italie viennent de prouver que le national-populisme eurosceptique est moins une alternative qu’une soupape de sécurité au néolibéralisme maastrichtien. Orban vient en effet de promulguer une loi Travail qui fait des travailleurs magyars de véritables esclaves de la nouvelle Europe allemande. Quant à Salvini, il vient de se coucher misérablement devant les sommations budgétaires de Bruxelles et de Francfort.

Par conséquent, ceux qui, cédant au Ni droite ni gauche à la mode, racontent que l’union nationale des antilibéraux est la juste voie pour construire un nouveau CNR, quitte à mettre de côté la ligne rouge antifasciste et à flirter avec les droites nationalistes, se trompent doublement. Non seulement parce que la fascisation désormais galopante en Europe n’autorise aucune baisse de la vigilance antifasciste, mais parce que le nationalisme bourgeois n’est rien d’autre que la seconde mâchoire de l’étau capitaliste maastrichtien.

C’est contre l’ensemble du fascisant Parti Maastrichtien Unique, qui intègre de plus en plus visiblement les euro-nationalistes xénophobes, lepenistes, DLR et philippistes inclus, qu il faut construire un nouveau CNR fortement campé sur le monde du travail, avec en son centre une forte gauche patriotique, populaire et antifasciste, impulsant le Frexit progressiste, unissant tous les patriotes républicains et affrontant sans merci l’oligarchie capitaliste toutes tendances confondues.

Sans doute le caractère radicalement populaire (et non populiste) du mouvement des Gilets jaunes a-t-il aussi constitué un retour du concret des luttes, bousculant ces affrontements de connivence Macron/MLP, Macron/Salvini, Macron/Orban dans lesquels on prétendait enfermer le débat il y a encore quelques mois.

Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF

Entre l’Union Européenne & l’Euro et le peuple, en Italie comme ailleurs il faut choisir

Par 327 voix pour et 228 voix contre, les députés italiens ont ratifié le 29 décembre 2018 la correction du budget italien imposé par la commission européenne et la banque centrale européenne. Choisissant de supprimer ou réduire à peau de chagrin les mesures phares que l’Union Européenne a invalidé. Dès l’annonce de la formation du gouvernement Di Maio Salvini, l’Union Européenne – bras politique supranationale imposant les ordres des “marchés financiers” ce euphémisme en vogue pour ne pas parler directement de la classe capitaliste – avait annoncé qu’elle ne laisserait pas changer une virgule de la politique d’austérité et de régression anti sociale menée sous sa férule ces dernières années. Sous pression, le gouvernement d’extrême droite italien avait déposé un budget 2019 satisfaisant aux critères des 3% de déficit public du traité de Maastricht, proclamant qu’il resterait dans l’UE mais insuffisamment austéritaire pour satisfaire totalement au programme fixé à Bruxelles et Francfort par l’Union Européenne et la BCE. S’en était suivi quelques rodomontades de Salvini, pour masquer qu’il retirait peu à peu les mesures retoquées par Bruxelles. Au final la semaine dernière, le Sénat italien adoptait un budget déjà largement réécrit par Bruxelles. Mais cela n’a pas suffit. C’est que la Commission Européenne, de par les traités a le pouvoir de dicter jusque dans les moindre virgule la politique de chaque gouvernement des états membres, et celà d’autant plus qu’ils ont été obligés à s’endetter massivement sur les marchés financiers privés à causes de l’Euro. Pour la première fois de l’histoire de l’Union Européenne Bruxelles a rejeté cette version initiale du budget. Dès le 19 décembre, le gouvernement italien cédait à la pression de l’Union Européenne. Ce qu’expliquait sans diplomatie le commissaire européen Dombrovskis « Le gouvernement italien a fait du chemin. Il y a quelques semaines nous entendions des discours offensifs [du gouvernement italien], mais d’intenses contacts ont permis de trouver une solution et d’éviter d’enclencher une procédure de déficit excessif ». Le commissaire européen Moscovici ajoutait “Nous avons fait la démonstration forte que nos règles fonctionnent pour rétablir le sérieux budgétaire ” ajoutant alors “Nous demeurerons vigilants”

Les députés italiens ont donc été reconvoqués en urgence pour voter sur un budget que la plupart n’avaient même pas eu le temps de lire le 29 décembre. On ne peut pas dire que l’Union Européenne s’embarrasse de faire semblant de se plier aux apparences de la démocratie bourgeoise. L’opposition italienne crie à raison que ce budget n’est pas écrit de la main du gouvernement Conte mais rédigé à Bruxelles. On peut avec nuance observer que le gouvernement Conte Di Maio Salvini n’a pas eu de mal à réécrire sous la dictée de Bruxelles son budget sa priorité n’étant pas les mesures mises en avant dans les campagnes électorales pour ratisser le vote des électeurs italiens, mais ” de rester dans l’Union Européenne”.

Le résultat n’est pas une petite modification de budget. Jugez plutôt. Le budget déposé par l’alliance avec l’extrême droite en Italie le 1er juin dernier s’appuyait sur deux hypothèse, un déficit budgétaire à 2,4% du PIB et une croissance 2019 à 1,5%. L’Union Européenne a imposé de ramener le déficit public à 2,4% et la prévision de croissance à 1%. Par ailleurs, Rome a été obligé de ramener à zéro sa prévision d’une relance structurelle de 0,8 % de son PIB (augmentation des déficits liée à des réformes structurelles). Ce qui revient à une coupe dans le budget de l’état Italien pour 2019 de plus de 10 milliards d’euros.

Etranglée par la monnaie unique, l’Italie a vu sa dette publique augmenter ces dernières années pour atteindre les 130% du PIB. L’Euro, qui est en réalité une monnaie allemande alignée sur l’ex Mark est en effet sur évalué massivement, plombant les économies italienne, française, espagnole, etc. Ce n’est pas ici une vue de l’esprit de quelques eurocritiques, mais bien une réalité économique qui est décrite jusque dans les publications du Fond Monétaire International (FMI), tel que l’édition 2017 du External Sector Report du FMI qui a calculté très précisement les écarts de taux de change :

Ampleur des appréciations/dépréciations des taux de change en cas de dissolution de la zone Euro

  Ajustement moyen Ajustement maximal (avec overshooting) Ecart avec l’Allemagne(normal-Maxi) Ecart avec la France(normal-Maxi)
France -11,0% -16,0% 26-43%
Italie -9,0% -20,0% 24-47% +2/-4%
Espagne -7,5% -15,0% 22,5-42% +3,5/+1%
Belgique -7,5% -15,0% 22,5-42% +3,5/+1%
Pays-Bas + 9,0% +21,0% 6-6% +20/+37%
Allemagne +15,0% +27,0% +26/+43%

Source : écart des taux de change réels dans le FMI External Sector Report 2017 et consultations d’experts des questions de change réalisées au début d’août 2017
http://www.imf.org/en/Publications/Policy-Papers/Issues/2017/07/27/2017-external-sector-report et http://www.imf.org/en/Publications/Policy-Papers/Issues/2016/12/31/2016-External-Sector-Report-PP5057

Retraites et salaires ou Euro, il faut choisir ! Pour s’en sortir, sortir de l’UE et de l’Euro

Les pressions de l’Union Européenne ne sont pas des pressions comptables visant à garantir une solidité budgétaire face à des budgets hasardeux comme cela est présenté par la propagande habituelle des éditorialistes et économistes à gage des médias des milliardaires. Il s’agit à travers cette euro austérité d’imposer des choix politiques profonds imposant une guerre permanente pour baisser les salaires et pensions de retraites, faire voler en éclat les services publics, par étranglement des budgets publics disponibles pour que les Etats de l’Union Européenne puisse mener des politiques sociale et de redistribution envers les travailleurs. Une politique qui n’a que faire en réalité de la dette publique et du déficit public des états, mais qui visent exclusivement à maintenir les taux de plus value du Capital et à mettre à disposition et ouvrir par la privatisation des services et actifs publics de nouveaux marchés et de nouveaux capitaux pour la classe capitaliste à qui ils échappaient jusque là en raison de leur caractère public. Observons que jamais l’Union Européenne n’a censuré un budget d’Etat qui creuserait le déficit public par des cadeaux fiscaux aux entreprises multinationales et aux milliardaires, tels que les budgets Sarkozy Valls Macron qui en supprimant l’ISF ou instituant le CICE ou le bouclier fiscal ont donnés chaque années des dizaines de milliards d’euros aux plus riches. Démontrant par la même la nature de classe de l’Union Européenne pour ceux qui ont douteraient encore.

Le résultat de ce nouveau coup de force de l’Union Européenne en Italie c’est que le soit disant populiste attelage Salvini Di Maio a décide de désindexer de l’inflation les pensions de retraites supérieures à 1 500 euros nets par mois. Une mesure qui va se traduire comme c’est le cas en France par un effondrement des niveaux des pensions de retraites et qui va permettre de faire financer par les retraités italiens les mesures désormais de pur affichage voulues par le M5S d’abaissement de l’age légal de départ à la retraite. Pour financer l’abaissement des impôts des “autoentreprises” voulu par la ligue du nord, c’est le plan d’investissement qui a été mis en coupe réglé et les impôts sur les sociétés y compris et particulièrement sur les associations à but non lucratif sera en hausse.

D’ors et déjà la réponse populaire se prépare, les syndicats appelant à une journée de manifestation le 12 janvier contre l’attaque portée au système de retraite résultant directement des ordres données par l’Union Européenne.

Après le viol des non français et néerlandais de 2005, les chantages contre Chypre et la Grèce s’achevant par le viol du referendum de 2015, ce nouveau coup de force frappant l’Italie démontre que si les peuples veulent se sortir de l’austérité ils doivent sortir de l’Union Européenne du Capital. Pour cela, ils doivent tourner le dos aux à l’extrême droite qui tout en répandant une idéologie nationaliste xénophobe opposant les peuples préfèrent à la souveraineté populaire la dictature de l’Union Européenne du Capital. Salvini, Le Pen, Orban, Wildeers et Cie sont les alliés objectif des Renzi, Macron, Merkel et autres Juncker, au coté de qui ils accélèrent l’eurofascisation. Ils doivent donc être combattus.

JBC pour www.initiative-communiste.fr



38 réactions


  • Rinbeau Rinbeau 5 janvier 2019 13:44

    vous n’êtes pas crédible sur Modéravox !

    vous vous comportez comme cette caste oligarque que vous dénoncez souvent.

    Seuls les modérateurs publient, ce qui crée d’ailleurs de plus en plus, un effet de

    médiocrité d’entre-soi, où les commentaires sont souvent plus intéressants que les

    articles. c’est une forme de hiérarchie que dénonce les gilets jaunes, une censure

    en bonne et due forme ! 


  • patwa 5 janvier 2019 14:02

    Salutations camardes !

    Assez ! Qu’on remplace le camarde sus décrié par n’importe quel autre !

    N’est-ce-pas la une des bien bonne chose d’extrême gauche ? Au suivant !

    Vous êtes remplaçable et vous le savez ! Tirez vous ! Vous étes trop vieux !

    On veux un militant pour un Parti communiste du XXIe siècle !


    ++


    • patwa 5 janvier 2019 20:32

      @oncle archibald

      Mon oncle !

      Georges Brassens,

      Supplique pour être enterré à la plage de Sète,

      La machine a oublié ou et quant !

      Mais se souvient
      .


    • Norbert 7 janvier 2019 06:16

      @oncle archibald

      Sauf que toi t’a rien à voir avec Brassens. Evidemment pas plus que presque tout le monde si on parle du talent. Mais le hic , c’est que tu ne comprends pas grand chose au bonhomme que tu adules. Brassens est moralement toujours du côté des opprimés et il est courageux et il n’était pas vraiment avec les médias si tu as remarqué quand même. Tu peux penser ce que tu veux mais fait un effort pour ne pas forcer Brassens à penser ce qu’il ne pense pas. 


    • Norbert 7 janvier 2019 06:18

      @Norbert

      fais un effort


    • Shaw-Shaw Shawford 7 janvier 2019 06:19

      @Norbert

       smiley ?

      (c’est la mort du petit cheval ou je vais savoir en suivant ce que la locution « Norbert » vient faire dans l’histoire... sans que j’ai besoin d’aller expertiser sa biographie... et partant éventuellement l’atomiser direct en suivant... !? —smiley


  • Clark Kent François Pignon 5 janvier 2019 14:15

    Tout homme a un prix.

    Celui de Salvini doit être assez élevé, mais on ne le connaitra jamais.

    Tant que les multinationales et les fonds d’investissements pourront acheter les officiers, les simples soldats des organisations politiques seront cocus.

    Tsipras et Siriza n’étaient pas vraiment l’extrême-droite, mais les stratégies étaient les mêmes.


    • Paul Leleu 6 janvier 2019 19:06

      @François Pignon

      tout à fait... il faut prendre un contrôle populaire de la monnaie...

      comme dit Rotschild : « donnez moi le pouvoir de créer la monnaie, et je moque de qui crée les lois »...

      c’est pas juste de l’Euro qu’il faut prendre un contrôle populaire.... mais du Dollar étasunie, monnaie réelle mondiale ...

      les ennemis sont les banques privées qui tiennent la FED (Federal Reserve - institution privée !!), qui émettent le Dollar, tiennent les USA, et s’appuient sur sa structure militaire, culturelle et industrielle pour imposer leur empire.


  • zygzornifle zygzornifle 5 janvier 2019 14:43

    L’UE va prendre en charge la reconstruction du pont de Gènes ?


  • Attilax Attilax 5 janvier 2019 16:51

    Encore une preuve que les elections ne nous sortiront jamais de cette merde. Même quand les peuples votent pour des « rebelles » type Tsipras ou Salvini, ceux-ci se révèlent être des traîtres...


    • HELIOS HELIOS 5 janvier 2019 20:07

      @oncle archibald

      OK pour éponger les dettes... mais comment fait-on, lorsque l’industrie s’est barrée, les travailleurs détachés comme les marchandises et les capitaux se sont eux aussi barrés par les portes et les fenetres ouvertes a tous les vents, et que chaque jours qui passe une palanquée de nouveaux arrivants viennent tirer sur les ficelles de la solidarité ???


    • eresse eresse 5 janvier 2019 22:45

      @oncle archibald
      Détrompez vous, actuellement le pognon est créé en claquant des doigts, ou plutôt en bas d’une ligne comptable.
      Autant que je me souvienne, mais l’Argent, le vrai, émis en billet et pièces représente 1100 milliards € , mais la masse monétaire totale représente 11500 milliards €. Cela vous donne une petite idée de l’argent virtuel émis par les banques de tous poils sous forme de prêts et autres .
      C’est pas un claquement de doigts, mais une signature en bas de page.
      Le plus triste, je pense qu’il n’y a pas assez de billets et pièces en circulation pour payer les intérêts de toutes les dettes créées par les banques.


    • Laurent Trousselle Laurent Trousselle 6 janvier 2019 00:28

      @oncle archibald
      « sauf des billets de Monopoly dont personne ne voudra. »
      Mais les billets sont TOUS des billets de Monopoly, non ?
      Et l’idée, c’est que tout le monde les veuille.
      Il y a sans doute un moyen d’arriver à ça.
      À une époque, une des monnaies au monde ayant le plus de valeur était celle de...
      l’Argentine.


    • pipiou 6 janvier 2019 01:03

      @eresse

      Vous caricaturez ce qu’est la monnaie. D’ailleurs vous pensez que la monnaie de papier a plus de valeur que la monnaie scripturale. Ce que vous appelez « l’argent « est un outil beaucoup plus complexe que vous ne croyez.


    • CN46400 CN46400 6 janvier 2019 08:58

      @oncle archibald
      Les banquiers sont impitoyables quand il sont persuadés qu’il ne peuvent espérer aucun remboursement. Mais ils sont bien plus accommodants lorsqu’ils ont affaire à des débiteurs susceptibles de produire quelques remboursements. Or la France dispose dispose d’une force de travail, donc de plus-value, de 40 millions de prolos très correctement formés....


    • kirios 6 janvier 2019 09:05

      @Attilax
      je pense qu’il ne faut pas confondre :
      Tsipras s’est couché tout de suite,
      Salvini fait partie d’une coalition et cette coalition n’a pas pris d’engagements pour la sortie de la ce.
      pour ceux que ça intéresse un tas de dispositions sont prises qui vont à l’encontre des exigences de la c e  particulièrement une nette hausse des revenus les plus bas -


    • François Vesin François Vesin 6 janvier 2019 13:02

      @oncle archibald
      « sinon c’est le banquier qui est patron et qui fixe les règles du jeu. »

      Et qui a décidé que le banquier dont le patron était
      l’Etat Français souverain par délégation du Peuple
      serait désormais obligé de s’endetter au près de banques privées ?
      Ils nous ont spolié : leur dette abyssale ne nous concerne pas.


  • foufouille foufouille 5 janvier 2019 20:45

    sans surprise, tsipras ...............


  • goc goc 6 janvier 2019 01:39

    Pour cela, ils doivent tourner le dos aux à l’extrême droite qui tout en répandant une idéologie nationaliste xénophobe opposant les peuples préfèrent à la souveraineté populaire la dictature de l’Union Européenne du Capital. Salvini, Le Pen, Orban, Wildeers et Cie sont les alliés objectif des Renzi, Macron, Merkel et autres Juncker, au coté de qui ils accélèrent l’eurofascisation. Ils doivent donc être combattus.

    tout a fait d’accord.

    D’ailleurs c’est dans ce contexte qu’on doit remettre deux événements à leurs places

    1 le ratage (volontaire à mon avis) de MLP lors du débats d’entre 2 tours de la presidentielle

    2 L’alignement de Salvini sur la politique du régime sioniste et ses propos anti-arabes tenus la-bas (à quand l’ambassade d’Italie à Jérusalem ?)


    • Balkanicus 6 janvier 2019 04:07

      @goc

      Ratage volontaire de mlp a l entre 2 tour c est sur, ca m a meme choqué, c etait trop gros pour ne pas etre volontaire....on aurait dis un bucheron face a un magistrat ...

      Juste une grosse blague fictive d opposition qui n en est pas....


    • HELIOS HELIOS 6 janvier 2019 15:55

      @Balkanicus

      ... personnellement, je ne crois pas du tout que ce soit volontaire, mais je pense plutôt que ce fut tres bien organisé !
      Rappelez-vous, on disait que Macron allait s’enerver, que tout le débat se jouerait sur la tranquilité de MLP et sur des propositions irrealistes de Macron...
      En fait, la force des communicants de Macron, payés par qui on sait ont « abusé », « enfumé » le staff du FN et MLP a été a coté de la plaque.

      Remarquez que la prochaine fois, cela ne se passera pas comme ça, s’il y a une prochaine fois.


    • HELIOS HELIOS 7 janvier 2019 04:59

      @oncle archibald
      ... je me suis mal exprimé, je veux simplement dire que la bande a Macron a été plus efficace que celle de MLP.
      C’est tout ce que je dis et le resultat est factuel, Macron est sorti vainqueur du débat et a été élu !

      Si maintenant vous voulez me faire écrire qu’elle a été minable, effectivement, elle l’a été.
      Par contre, l’hypothese que vous evoquez sur sa volonté de ne pas gagner l’election, là je ne vous suis plus, car sa victoire lui rapporte(rai) beaucoup plus que sa défaite. On ne dépense pas autant (d’autant qu’on est pas seul), ni on se sacrifie pas pour une place de second, dans ce monde là.


  • CN46400 CN46400 6 janvier 2019 08:45

    « Le gouvernement moderne est un comité qui gère les affaires communes de la bourgeoisie toute entières » (Marx, Manifeste communiste-1848)

    Salvini est donc aux ordres des bourgeoisies italienne et européennes. A Bruxelles Macron et Merkel ont plus de pouvoirs que Junker, même à jeun !


  • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 6 janvier 2019 09:12

    Tiens les Italiens savent compter. Ils ont compris qu’un gouvernement ne peut durablement dépenser plus qu’il ne reçoit, que les régimes de retraites doivent être équilibrés. En France, pourquoi Marine Le Pen a perdu face à Macron ? C’est simple, parce qu’une majorité de Français a compris au cours du débat télévisé qu’elle ne savait pas compter malgré les inquiétudes justifiées de cette majorité concernant l’immigration de masse.

    Tout cela surprend le PRCF qui lui, visiblement, ne sait pas compter.


  • zygzornifle zygzornifle 6 janvier 2019 09:17

    Il faut mettre en vente l’Italie sur Ebay ....


  • Daniel0 6 janvier 2019 15:34

    Bonjour, la France n’étant pas là Suisse, restons en UE, sinon 3 voeux : Que l’ambassade du Canada renforce son service de demande de visas, Que la Pologne aménage des zones industrielles pour accueillir les entreprises de France qui préféreront le marché unique. Que le futur franc soit aussi fort que le franc cfa, pour le plein d’essence ça sera super, lol Ps : pour le prochain congrès du PRCF, la machine à café 10 tasses est suffisante...


  • titi titi 7 janvier 2019 01:16

    Salvini comme Tsípras a découvert que pour payer ses fonctionnaires et ses retraites il avait besoin du secours de banquiers bienveillants, n’ayant plus un euro en poche.

    Le seul moyen pou envoyer promener les banquiers, c’est de ne pas avoir besoin d’eux…

    Ce qui n’est pas le cas ni de l’Italie, ni de la Grèce, et encore moins de la France.


    • PRCF PRCF 7 janvier 2019 10:39

      @titi

      Le moyen de ne plus être sous le joug des banquiers capitaliste, c’est de recouvrer le contrôle de la monnaie. Qui est l’un des éléments fondamentaux de la souveraineté d’un peuple.
      Pour cela, il est indispensable de sortir de l’Euro.


    • titi titi 7 janvier 2019 15:34

      @PRCF

      C’est super !
      Sauf que c’est tous les 30 jours qu’il faut trouver de l’argent pour payer les fonctionnaires.
      30 jours !

      Le Brexit dure depuis plus d’un an.


    • HELIOS HELIOS 15 janvier 2019 17:35

      @titi
      ... sauf que les Brittons peuvent imprimer des billets et s’en servir, ce que nous ne pouvons faire, ni l’Italie ni la Grèce...
      Le Brexit, ce sont les membres du Commonwealth et toute la city qui le finance, gageons qu’ils sauront se faire rembourser le moment venu pour l’intérêt de tous.


  • TSS 7 janvier 2019 09:43

    Eponger une dette qui n’existe pas créée de toute piece par les banques,

     il faut quand même preciser que la dette réelle est constituée d’effets à

    7 ans ce qui ramène cette dette à 300 milliards par an donc peanuts .

    Cela equivaut environ à ce que le capital(les actionnaires) vole au travail... !!


    • titi titi 7 janvier 2019 15:36

      @TSS

      Rien du tout TSS.
      Lorsque l’Etat emprunte, il connait les règles : personne ne prête pour rien sauf parait-il en finance islamique.

      Et de toute façon il est très simple de clore le débat sur comment financer le déficit, par la dette ou la planche à billets… il suffit de ne pas avoir de déficit.
      Certains pays y arrivent. Ce ne sont pas vraiment des pays du tiers monde.


    • TSS 7 janvier 2019 18:29

      @titi
      cela ne repond pas du tout à ce que j’ecris !.
      on nous serine à longueur de bfm ou autre merdia une dette à 2200M€ alors
      qu’elle n’est que de 315 milliards/an (15%)car les 2200M€ sont sur 7 ans.
      De plus il faut dire merci à Pompidou(ancien rotchild)et sa loi de 1973 ... !!.


    • titi titi 7 janvier 2019 21:14

      @TSS

      Dans un bilan, c’est bien la dette globale qui apparait et pas la dette d’une année.

      Le problème de la France c’est que c’est un pays qui s’endette pendant les crises, comme tous les autres, mais qui ne se désendette pas quand l’économie tourne normalement.


    • HELIOS HELIOS 16 janvier 2019 00:54

      @titi
      ... vous connaissez bien l’histoire du voyageur qui arrive dans un village où tout le monde est endetté ! lisez-là ici ...

      La dette des états c’est un peu la même chose... si tout le mode paye la dette qu’il doit et se fait rembourser ses prêts il redevient quasiment libre... le petit détail c’est que ceux qui vivent des intérêts de la dette ne seront pas content.. essentiellement des banques ou des organismes financiers prédateurs.

      pour le reste, c’est  comme l’italie — un état qui a une dette envers ses citoyens est un etat qui n’a pas de dette.... puisqu’elle ne peut pas être comptée... 


Réagir