L’Italie face à son destin en 2022
« Les responsables européens ne veulent pas commenter les politiques nationales, mais il règne généralement une atmosphère d'appréhension lorsqu’un nouveau gouvernement aux comportements imprévisibles peut arriver au pouvoir. » (Vincenzo Genovese, Euronews le 22 septembre 2022).
Ce dimanche 25 septembre 2022 a lieu un scrutin très important non seulement pour l'avenir de l'Italie mais aussi pour l'avenir de l'Europe. Il s'agit des nouvelles élections générales en Italie, c'est-à-dire du renouvellement de la Chambre des députés et du Sénat italiens, les deux chambres dissoutes le 21 juillet 2022 par le Président de la République Sergio Mattarella à la suite d'une énième crise gouvernementale. Je reviendrai sur les crises.
Les précédentes élections générales ont eu lieu le 4 mars 2018 pour un mandat de cinq ans. Après l'Allemagne et la France, ce renouvellement en Italie est crucial pour l'avenir de l'Europe dont l'avenir dépend principalement du volontarisme politique des trois grands pays fondateurs (la France, l'Allemagne et l'Italie), d'autant plus que le Royaume-Uni n'en est plus membre. Une incertitude politique plane donc sur l'Europe dans une période très tendue de guerre en Ukraine, de forte inflation, de pénurie d'énergie...
Si on croit que la vie politique française est compliquée, je conseille de se tourner vers l'Italie. Comprendre la vie politique italienne, c'est un petit exploit, mais cela fait aussi tout le charme de l'Italie et de nos amis italiens.
Pendant plusieurs mois, il a été très difficile de trouver un gouvernement issu des dernières élections générales du 4 mars 2018. Il y avait trois blocs : le principal vainqueur était le Mouvement 5 étoiles (M5S), parti de "société civile" qualifié souvent de parti "attrape-tout", populiste mais surtout issu de cadres, d'artistes, d'intellectuels qui en ont ras-le-bol des politiciens actuels. Il était parti seul, sans allié, et il a fait le meilleur score des partis. Cependant, face aux deux autres blocs, il ne faisait pas le poids car ces blocs, constitués de coalition, pouvaient avoir plus d'élus que le seul M5S.
Ainsi, le principal concurrent était le bloc de "centre droit", dont l'appellation me gêne un peu dans la mesure où on y retrouvait des "résidus" d'extrême droite. J'écris "résidus" pour bien préciser que ce n'est probablement plus de l'extrême droite mais une origine claire d'extrémisme et de populisme dont l'un de points communs est le combat contre l'immigration, considérée comme le principal mal politique de notre époque. Dans ce bloc, il y avait trois partis : Forza Italia (FI), le parti du vieillard Silvio Berlusconi (il va avoir dans quelques jours 86 ans !), la Ligue du Nord devenue la Ligue (Lega) du fougueux Matteo Salvini et Frères d'Italie (FdI) de la jeune Giorgia Meloni. Ces trois partis avaient déjà gouverné ensemble dans les gouvernements Berlusconi à une époque où Forza Italia était très majoritaire dans la coalition. Frères d'Italie est un parti issu de l'ancienne Alliance nationale de Gianfranco Fini, lui-même héritier du MSI de Benito Mussolini (adolescente, Giorgia Meloni a été militante du MSI). Des trois partenaires, jusqu'à maintenant, Frères d'Italie était négligeable par rapport à ses deux autres alliés. La grande surprise politique de 2018 a été la suprématie de la Ligue devançant largement Forza Italia et ainsi, la reprise par Matteo Salvini du leadership du "centre droit", ce qu'avait refusé Silvio Berlusconi. Cette coalition avait obtenu plus de sièges que le M5S.
Enfin, il y avait la coalition de centre gauche, que je ne mets pas entre guillemets bien qu'y coexistent certains partis parfois d'origine communiste. Il est principalement composé du Parti démocrate (PD), dominant tous ses autres partenaires. Cette coalition est pro-européenne et pourrait être assimilée au centrisme en France, voire au macronisme.
Finalement, un accord a été établi entre Matteo Salvini et Luigi Di Maio, chef du M5S, pour gouverner ensemble, contre Forza Italia et contre le Parti démocrate. Ce tandem improbable a réussi à gouverner l'Italie pendant un peu plus d'un an sous la Présidence du Conseil d'un universitaire qui ne faisait pas de politique mais proche du M5S, Giuseppe Conte, collé de ses deux vice-présidents Luigi Di Maio et Matteo Salvini. Dans cette configuration, si le M5S était arithmétiquement dominant, c'était Matteo Salvini qui politiquement dominait au point d'inverser le rapport des forces dans les sondages.
Une nouvelle crise politique a conduit le M5S à changer radicalement de coalition en rejetant la Ligue dans l'opposition et en faisant alliance avec le Parti démocrate, toujours sous la direction de Giuseppe Conte. Cet attelage s'est poursuivi jusqu'en février 2021 où une nouvelle crise a amené la classe politique à former le 13 février 2021 un gouvernement de techniciens sous la présidence du très rassurant Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne (BCE), soutenu par tous les partis parlementaires, sauf Frères d'Italie.
En juillet 2022, une nouvelle crise politique a été provoquée initialement par le M5S qui a voulu retirer son soutien au gouvernement pour retrouver une nouvelle virginité politique avant les élections générales prévues en 2023. Entre-temps, Giuseppe Conte avait pris la direction du M5S tandis que Luigi Di Maio avait quitté son parti pour créer le sien qui, aujourd'hui, se retrouve dans la coalition de centre gauche. Mario Draghi a obtenu un vote de confiance le 14 juillet 2022 chez les députés, mais sans le soutien du M5S. Il est allé présenter sa démission au Président Mattarella qui l'a rejetée. Mais le 21 juillet 2022 au Sénat, Mario Draghi n'a pas obtenu une majorité absolue de sénateurs votant la confiance, car la Ligue et Forza Italia ont rejoint le M5S dans l'abstention pour se refaire, eux aussi, une virginité politique.
Cette absence de majorité absolue, actée au Sénat, a conduit Sergio Mattarella à finalement accepter la nouvelle démission de Mario Draghi et à dissoudre les deux chambres. À partir de cette date, la campagne a donc cours pendant deux mois pour élire les prochains députés et sénateurs italiens.
Et dans les sondages, le parti qui s'était exclu de la coalition de techniciens de février 2021 a su capitaliser l'avantage électoral : Frères d'Italie a en effet le vent en poupe, dépassant largement les 20% d'intentions de vote (jusqu'à 25%), faisant jeu égal voire dépassant le Parti démocrate repris par l'ancien Président du Conseil Enrico Letta. À la différence énorme que le Parti démocrate a peu d'alliés permettant d'obtenir une majorité de coalition de centre gauche, tandis que FdI peut compter encore sur la Ligue et Forza Italia pour constituer une majorité (évaluée à 45% d'intentions de vote). Le parti de Silvio Berlusconi végète d'ailleurs en dessous de 10% d'intentions de vote, le M5S aurait perdu la moitié de son électorat de 2018, et le parti de Matteo Salvini a du mal à reprendre le leadership électoral de la coalition de droite.
En clair, à la veille du scrutin, l'hypothèse d'une coalition dirigée par la présidente de FdI Giorgia Meloni paraît la plus probable de toutes les hypothèses imaginables. À 45 ans, députée depuis avril 2006, Ministre pour la Jeunesse du 8 mai 2008 au 16 novembre 2011 dans le quatrième gouvernement de Silvio Berlusconi, présidente fondatrice de Frères d'Italie depuis le 19 mai 2013, Giorgia Meloni pourrait donc devenir la première femme chef du gouvernement italien. Et surtout, la première "descendante" du parti de Mussolini...
Ses mémoires ont fait un tabac éditorial au début du printemps 2022 et proche du pouvoir, elle a commencé à édulcorer ses propos en excluant toute sortie de l'Italie tant de l'Union Européenne que de la zone euro, en restant dans l'OTAN et en continuant à soutenir l'Ukraine malgré à l'origine une tentation poutinolâtre (sujet qui a tendu ses rapports avec Matteo Salvini).
N'hésitant pas à se dire aujourd'hui "de centre droit", Giorgia Meloni pourrait même séduire une grande partie des électeurs italiens qui aspirent à une renouvellement de leur classe politique. Évidemment, les observateurs politiques français surveilleront avec minutie les prochaines semaines politiques de l'Italie, qui pourrait être le précédent qui manquait à ...Marine Le Pen.
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (23 septembre 2022)
http://www.rakotoarison.eu
Pour aller plus loin :
L'Italie face à son destin en 2022.
Kiev le 16 juin 2022 : une journée d’unité européenne historique !
David Sassoli.
Super Mario Draghi, l’homme providentiel de l’Italie ?
Relance européenne : le 21 juillet 2020, une étape historique !
Pourquoi Giuseppe Conte a démissionné le 26 janvier 2021.
Giuseppe Conte.
Good bye Salvini !
Salvini, le double Mitterrand italien ?
Sueurs froides à l’italienne.
L’Italie en pleine dérive ?
Élections législatives italiennes du 4 mars 2018.
Carlo Ciampi.
Ennio Morricone.
Emilio Colombo.
38 réactions
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Clocel
24 septembre 2022 08:49
Don’t worry Meloni coche toutes les cases du piège à cons, pas de révolution à attendre de ce côté là, c’est un épouvantail, comme notre héritière de Montretout, les moutons sont en sûreté dans leur parc...
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Francis, agnotologue
24 septembre 2022 09:34
@Clocel
’’Don’t worry Meloni coche toutes les cases du piège à cons, pas de révolution à attendre de ce côté là, c’est un épouvantail, comme notre héritière de Montretout, les moutons sont en sûreté dans leur parc...’’
— > Tant qu’un opposant est ostracisé par le système il peut parler vrai, les moutons ne l’entendent pas.
« Sortant de certaines bouches, la vérité elle-même a mauvaise odeur. » Jean Rostand
Une odeur pernicieuse qui fait dire de la merde qu’elle sent la rose et de la rose qu’elle pue, est instillée dans le pif des moutons depuis belle lurette, et ce ne sont pas les tests PCR qui vont améliorer les choses, bien au contraire. -
Fergus
24 septembre 2022 11:46
Bonjour, Clocel
Si, comme cela semble probable, Meloni prend le pouvoir, je suis prêt à parier qu’elle mènera une politique de droite n’ayant pas grand chose à voir avec l’héritage fasciste.
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Clocel
24 septembre 2022 12:41
@Fergus
L’héritage fasciste est revendiqué par l’UE, comment dirait Christian Cotten, l’Allemagne a perdu la guerre, les nazis l’ont gagné.
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Et hop !
24 septembre 2022 13:38
@Clocel
Le fascisme a mis fin à l’inflation et à l’emprise des banques américaines (Ezra Pound), apporté le plein emploi, donné des droits sociaux importants, je ne vois pas le rapport avec la commission européenne qui fait le contraire.
Pour qualifier le pouvoir de la commission européenne, il y a les mots dictatorial, tyrannique, traitre, oppressif, corrompu, antisocial, totalitaire, mais pas fasciste.
Mussolini n’a pas eu de politique antisémite. Le seul reproche qu’on peut faire aux fascistes, c’est qu’ils étaient un parti populaire en rivalité avec les communistes pour prendre le pouvoir.
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Clocel
24 septembre 2022 15:07
@Et hop !
Et les accointances assumées de l’UE avec les nazillons de Kief ?
L’antisémitisme n’est qu’une des facettes du fascisme, il peut y avoir des régimes fascistes là où les juifs ne sont pas présent.
Allez aux origines de l’UE, c’est bien le programme Walter Hallstein qui a été recyclé.
Voir le pedigree de la hyène, si ce n’est pas assez clair.
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V_Parlier
24 septembre 2022 21:19
@Clocel
Disons que c’est de l’opportunisme des plus hypocrites sans aucune morale. Mais l’UE n’a pas de vraie idéologie, ça ressemble plutôt aux dictatures futuristes édulcorées des films se science fiction. Mais à terme ce ne sera pas forcément mieux que du fascisme historique. -
Et hop !
2 octobre 2022 14:18
@Clocel
L’UE est un projet anglo-américain comme l’OTAN, comme le FMI, comme l’OMC, comme l’OMS, pour imposer ses politiques prédatrices après ses bombardements. Ce sont des traités de libre-échange comme les Anglo-Saxons en ont imposé partout dans le monde, à coup de canons et de révolutions, depuis la Révolution de Cromwell.
Von Linden est un agent des USA, elle est exactement à l’opposé d’une nationaliste qui défendrait la nation allemande, c’est-à-dire sa population, contre l’impérialisme prédateur des USA.
Tous les Allemands avant et pendant la WW2 étaient mobilisés dans la Wehrmacht et travaillaient pour l’Allemagne, donc retrouver un homme de cette époque en uniforme nazi ça ne signifie rien. Werner Von Braun aussi était nazi, ça ne rend nazi les programmes de fusées Apollo, pas plus que la ressemblence entre NASA et NASI
Quant aux milices du régiment d’Azov recruté par un Juif et qui sont déguisées en nazis pour servir de supplétifs aux USA, ils ne sont pas plus des vrais nationaux socialistes que les milices de Daesh n’étaient des vrais musulmans.
Quand il y a eu la guerre entre l’URSS et le IIIe Reich, beaucoup d’Ukrainiens ont considérés les armées allemandes comme des libérateurs de l’oppression communiste qui avait fait des millions de morts, et faisait régner la terreur. C’est compréhensible.
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Gégène
24 septembre 2022 08:51
Bof . . .
avec Tsipras en Grèce en 2015, on allait voir ce qu’on allait voir !
on a vu
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zygzornifle
24 septembre 2022 09:18
« L’Etat est notre serviteur et nous n’avons pas à en être les esclaves. »Albert Einstein-
Samson
24 septembre 2022 11:22
@zygzornifle
« L’Etat est notre serviteur et nous n’avons pas à en être les esclaves. »Albert Einstein
Hi, hi, ...
A l’instar de la physique moderne et vu l’auteur de la citation, nos bons maîtres en €urocratie ont eu à cœur d’en « relativiser » la portée !
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chat maigre
24 septembre 2022 10:26
non seulement vous dîtes toujours des choses intéressantes mais en plus vous êtes tous plus rapide que moi
merci Pangloss, Clocel et Séraphin...qui pour une fois a été le moins rapide
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chat maigre
24 septembre 2022 10:34
@chat maigre
merci pour cette étoile négative quasi instatanée
Zx, Astrolabe et autre bébé Macronj’ai même pas publié mon commentaire qu’il est déjà jugé négatif !!!
vous me faîtes trop d’honneur et je n’en mérite pas tant
encore merci à vous
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Eric F
25 septembre 2022 14:09
@chat maigre
Le phénomène de la ’’mauvaise étoile’’ instantanée est fréquent quand on s’est chopé un troll au cul. Mais comme vous pouvez constater, avec le temps les appréciations peuvent s’inverser.
Et encore, on ne voit désormais plus de ’’rafales’’. Il y a quelques années un de mes commentaires avait été affublé de 17 ’’mauvais’’ en quelques minutes, alors que des intervenants du courant dominant d’alors étaient gratifiés d’autant ’’excellent’’.
Allez, je vous plussoie donc en signe de bonne entente.
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Clocel
24 septembre 2022 10:40
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Samson
24 septembre 2022 11:12
« Les responsables européens ne veulent pas commenter les politiques nationales, mais il règne généralement une atmosphère d’appréhension lorsqu’un nouveau gouvernement aux comportements imprévisibles peut arriver au pouvoir. » (Vincenzo Genovese, Euronews le 22 septembre 2022).
La mascarade €urocrate consistant à asservir les populations pour les soumettre aux diktats de la Nouvelle Aristocratie Mondialiste tout en se drapant, notamment par le maintien des rituels électoraux dans ses états membres, très vertueusement de l’étendard des « valeurs humanistes et démocratiques » si chères à l’€urope peut comporter certains effets de bord parfois déplaisants.
La longue expérience que nous avons de l’exercice démocratique tel qu’envisagé par la Commission €uropéenne, l’ensemble de l’€urocratie, de ses institutions et de ses Goldman Sachs boys devrait toutefois pleinement nous rassurer, quand l’€urope s’est toujours avec l’élégance qui lui sied torchée le cul du sort des populations et de l’expression du suffrage citoyen des nations à sa botte (Irlande, Grèce, Hongrie, Pologne, ...) , et qu’on ne voit guère en quoi les élections italiennes pourraient en quelque manière déroger à cette règle pourtant aussi constante qu’élémentaire !
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cevennevive
24 septembre 2022 15:40
« un scrutin très important non seulement pour l’avenir de l’Italie mais aussi pour l’avenir de l’Europe. »
L’avenir de l’Europe se jouerait en Italie ?
Alors que beaucoup de Français pensent que les Italiens sont des guignols ?
La wonder woman, l’Ursula, serait seule à même d’assurer l’avenir de l’Europe ? Eh ben, on n’est pas à la fin de nos problèmes... Ne pourrait-on pas lui chanter « bella ciao » ?
Allez, forza Italia !
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chat maigre
24 septembre 2022 21:39
@Aita Pea Pea
« Agent de « Poltron et sofa » , comme Drucker. »
celle-là je la garde si tu me le permets et si t’as pas mis de copyright
tu m’as fais ma soirée et je ne pense pas lire mieux ce soir
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L’apostilleur
24 septembre 2022 21:00
« ...Giorgia Meloni pourrait donc devenir la première femme chef du gouvernement italien. Et surtout, la première »descendante« du parti de Mussolini... »
Bonne allusion à la tendance fasciste de Méloni, mais moins efficace que celle de la 5 qui associe en plus Zemmour et MLP contaminés au passage de fascisme par affinité.
Il est vrai que Méloni fait peur avec sa profession de foi ; « Je pense qu’il ne fait aucun doute que nos valeurs sont conservatrices. Les questions de la liberté individuelle, de l’entreprise privée dans l’économie, de la liberté d’enseignement, de la centralité de la famille et de son rôle dans notre société, de la protection des frontières contre l’immigration incontrôlée, de la défense de l’identité nationale italienne, telles sont les questions qui nous préoccupent »
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Aita Pea Pea
24 septembre 2022 21:44
Mais qui va foutre une tarte à la crème a cette boursouflure Van den shleuhe...
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cevennevive
25 septembre 2022 07:52
@Aita Pea Pea, bonjour,
En plus, cette chipie vient menacer l’Italie de représailles si le vote ne lui convient pas !
Mais pour qui se prend-elle ?
Et on obéirait à ça ?
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LeMerou
25 septembre 2022 08:09
@Sylvain Rakotoarison
J’adore..
Il est vrai que par le passé, « NOUS » (enfin nos dirigeants, bien sûr) et nos « amis » d’outre-Atlantique, ont toujours eu un comportement exemplaire.
Ne s’immisçant jamais dans les affaires d’autres Pays.
Ou si « ils » l’ont fait c’est pour leur bien, évidemment.
Une phrase ou un bon mot du célébrissime Micron 1er tentant dans la voix d’imiter un célèbre personnage Français (Oui il y en à eu...)
« Gardons-nous de manipuler l’histoire, de l’agiter, de la revoir »
Maintenant concernant les « extrêmes », il est intéressant d’écouter M. ONFRAY non pas sur la définition du terme, mais de son évolution littérale, s’éloignant largement des origines.
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Francis, agnotologue
25 septembre 2022 08:18
@LeMerou
’’« Gardons-nous de manipuler l’histoire, de l’agiter, de la revoir » ’’
« Agiter le peuple avant de s’en servir », une sage maxime. de Talleyrand que Micron s’applique à mettre en œuvre, avec un certain talent hélas.
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zygzornifle
25 septembre 2022 09:17
Au moins elle ne sort pas de l’ENA comme Hollande puis Macron, l’Italie a donc de la chance par rapport a nous ....
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L’apostilleur
25 septembre 2022 10:39
@zygzornifle
« ...Au moins elle ne sort pas de l’ENA comme Hollande puis Macron, l’Italie a donc de la chance par rapport a nous.. »Pas sûr pour les italiens qui ont déjà donné à Rome avec le Mouvement 5 étoiles (M5S).
A Rome, après plus de vingt années ininterrompues de scandales financiers et d’affaires de corruption, les électeurs avaient tranché avec l’élection de la maire Virginia Raggi M5S. Avec elle son mouvement catalogué « populiste » de gauche n’a pas mieux réussi, elle a été virée pour corruption.
Le M5S très à gauche et le parti de Méloni classé « post-fasciste » sont « populistes » et semblables en ce qu’ils reposent sur une assise populaire modeste pour une très grande part.L’extrême-droite de MLP aussi avec ses nombreux ouvriers qui ont quitté le PCF.
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Eric F
25 septembre 2022 13:57
La question n’est pas tant une question d’extrême ci ou ça, mais intérêt national d’abord ou ’’solidarité’’ européenne d’abord.
Il existe déjà de multiples ’’dérogations’’, la Hongrie qui reçoit du pétrole russe (payé en roubles) par oléoduc, l’Espagne et le Portugal sortis du marché européen de l’électricité, etc. Il y a donc bien une marge de manœuvre pour les gouvernements nationaux, à condition qu’ils ne soient pas exercés par des eurobéats. Il semble que les ’’suivistes’’ n’aient pas le vent en poupe aux élections italiennes, on verra le résultat.
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zygzornifle
26 septembre 2022 08:39
Elle a gagné, beau pied de nez a l’UE malgré les menaces d’Ursula .....
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Mélusine ou la Robe de Saphir.
26 septembre 2022 09:31
Hongrie, Italie, suède, ... LE pendule. Ce n’était que logique..... Excepté Cuba, la mal nommée. retour de bâton. Histoire Babel. L’homme a voule se prendre pour Dieu (transhumanisme, GPA, PMA.....
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Mélusine ou la Robe de Saphir.
26 septembre 2022 09:38
Nous parlerons de retour de l’extrême-droite quand il sera question d’antisémisme. Ici pour le moment il s’agit juste de protéger le territoire contre une invasion de peuples qui ont des difficultés à maîtriser leur fécondité..
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Mélusine ou la Robe de Saphir.
26 septembre 2022 09:42
En quarante, il y avait plus ou moins 12 millions de juifs..... La problématique n’est pas la même..... Ne pas tout mélancher.....
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Mélusine ou la Robe de Saphir.
26 septembre 2022 09:45
Quand on voit les dents de Berlusconi. Lui on peut dire qu’il mange à tous les râteliers.....
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Mélusine ou la Robe de Saphir.
26 septembre 2022 09:49
Question racisme. Hitler était à s’associer aux musulmans tant qu’il était question la « races juive ».... Non pas l’inférieure. Mais l’ELITE.......
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Mélusine ou la Robe de Saphir.
26 septembre 2022 09:51
Du moment qu’on bloque le lobby LGBT, je suis contente....
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Mélusine ou la Robe de Saphir.
26 septembre 2022 10:05
Je pense que l’avenir sera une forme de clanisme communautarist eurasiatique... tendance alter-mondialiste. Les même culture vont se regrouper (athée avec athées), (ouvrier avec ouvriers, juifs sionards, ashkénazes, séfarades, woke victimaires, élite intellectuelle. Un peu comme le système de caste en Indes. A la défférence, que l’accès à une caste supérieure ne sera pas « fermée ». Exemple : les marocains du Rif à profil délinquant et inculte habitent Molenbeek Saint-Jean. Ceux qui ont fait des études se retrouvent à Woluwé..... C’est ainsi que fonctionnait le Maât d’Egypte. The rIght man on the right place. Mais de privilèges de naissance....
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Mélusine ou la Robe de Saphir.
26 septembre 2022 10:54
Erreur : lire : pas de privilège de naissance et de népotisme. Celui qui arrive au sommet doit pouvoir en descendre quand il fait mal son boulot . A moins que sa vie consiste à rester loin des projecteurs. A ne pas confondre avec les émminences grises qui elles sont au pouvoir mais agissent dans l’ombre (Attali). Les sages ont pour vocation de justement ne pas être dans les marches du pouvoir. Leur travail est de transmettre par l’écrit....
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