jeudi 9 mars 2006 - par Altiplano

Le déclin démographique de l’Europe

Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, vient de publier une étude consacrée aux projections de population à long terme au niveau national à l’horizon 2051 (PDF - 562 Ko). Cette projection s’inscrit "dans une série de scénarios de mutations démographiques basées sur des hypothèses de fécondité, de mortalité et de migration" et doit être pondérée à la lumière de variantes relatives à l’incertitude démographique.

Un constat : la population de l’Union européenne (456 815 000 habitants au 1er janvier 2004) devrait diminuer. Selon les hypothèses retenues, cette baisse pourrait intervenir en 2008 (variante migration zéro), en 2009 (variante basse), en 2011 (variante profil d’âge plus élevé), en 2025 (variante de base), ou en 2043 (variante à forte fécondité)...

Le vieux continent portera assez bien son nom : la part de personnes âgées de plus 64 ans, qui était de 25 % en 2004, devrait doubler d’ici 2051. La population "très âgée" (80 ans et plus) devrait presque tripler, et passer de 18 millions en 2004 à 50 millions en 2051.

L’économie devrait être affectée par cette évolution : "La persistance d’un faible taux de fécondité est également à l’origine de la diminution attendue de la population en âge de travailler, ce qui n’est compensé que partiellement par les flux migratoires."

Le nombre croissant de décès (phénomène dû à une importante population âgée) devrait dépasser celui des naissances, "de sorte qu’il n’y aura plus d’accroissement naturel de la population." Eurostat estime que "les migrations n’assureront pas à elles-seules la croissance de la population de l’UE."

Ces processus démographiques affecteront les 25 Etats membres dans des proportions et des délais variables : la France, l’Irlande, Chypre, le Luxembourg et la Suède auront un accroissement naturel bien plus élevé que les pays d’Europe de l’Est. Ainsi, selon la variante de base, la France devrait passer de 59 901 000 habitants au 1er janvier 2004 à 65 642 000 au 1er janvier 2051. Mais l’Italie devrait voir sa population décroître de 57 888 000 à 52 387 000, et l’Allemagne de 82 532 000 à 74 201 000, soit une diminution de plus de plus de huit millions d’habitants... Dans son ensemble, la population de l’UE devrait également diminuer en passant de 456 815 000 en 2004 à 448 174 000 en 2051.

L’Assemblée nationale publie pour sa part un rapport d’information intitulé Les perspectives démographiques de la France et de l’Europe à l’horizon 2030 : analyse économique.



22 réactions


  • (---.---.123.107) 9 mars 2006 11:24

    Personnellement je pense que le vieillissement de la pop est une bonne chose : ça veut dire qu’on vivra vieux. Il faut continuer à faire des enfants mais aussi il faut voir que si la population de l’Europe stagne ça n’est pas grave on est déjà plein, y’a plus de logements , plein d’embouteillages, les plages en été sont pleines, les métros aussi..... Les déchets s’accumulent.... Alors tant mieux si la population n’augmente plus, car si elle continuait à croître sans cesse c’est notre qualité de vie qui baisserait !


    • Leonard (---.---.36.15) 9 mars 2006 18:47

      « Personnellement je pense que le vieillissement de la pop est une bonne chose : ça veut dire qu’on vivra vieux. Il faut continuer à faire des enfants mais aussi il faut voir que si la population de l’Europe stagne ça n’est pas grave on est déjà plein, y’a plus de logements , plein d’embouteillages, les plages en été sont pleines, les métros aussi..... Les déchets s’accumulent.... Alors tant mieux si la population n’augmente plus, car si elle continuait à croître sans cesse c’est notre qualité de vie qui baisserait ! » Je ne connais pas l’auteur de ces lignes mais s’il faut signer quelque part pour approuver je le fait tout de suite.

      « La persistance d’un faible taux de fécondité est également à l’origine de la diminution attendue de la population en âge de travailler, ce qui n’est compensé que partiellement par les flux migratoires. » La par contre, l’immigration c’est un sujet burlant. On sest l’un des rares pays (le seul peut etre) a exporter des bac+5 et importer des bac -5. Une immigration a l’australienne d’accord, pas une a la francaise.

      Il faut aussi ne pas oublier que l’on parle du papy boum et qu’il est donc normal d’avoir une sur representation des papys que des babys. Dans mon monde imaginaire (dont je ne donnerai pas ma vision pour ne pas empieter sur d’autres sujets) qui a un « deficite » de natalite, cree un salaire « femme pondeuse » ou plus precisement donner des avantages concrets aux femmes en age de faire des enfants devrai etre mis en place.


  • Thucydide (---.---.101.8) 9 mars 2006 12:01

    Je suis aussi de cet avis. Ce qui veut dire que ce ne sera pas facile, il faudra travailler plus longtemps, et la vie risque d’être moins facile pendant la durée de la décroissance, qui devrait se terminer par une stabilisation. Et il est clair que la conséquence de ce veillissement sera une stagnation du pouvoir d’achat pour longtemps, mais est-il nécessaire de le faire croître indéfiniment ? Pourquoi, et pour laisser quelle ardoise, économique et écologique, à nos descendants ?

    Le plus dur aussi sera de supporter cette dénatalité dans le contexte d’une compétition internationale débridée qui est celui de la mondialisation, ce qui risque de faire capoter ce processus. Mais dans l’absolu, il me semble préférable à une fuite en avant par « natalité importée », avec tous les problèmes d’intégration et d’éducation qu’elle sous-tend. Le problème mérite en tous les cas d’être envisagé sous cet angle, qui est pour le moment vu presque universellement comme iconoclaste. Rares sont les avis « autorisés » qui osent prendre position pour une dénatalité ou une stabilisation, tous prônent la fuite en avant.


  • helloyoo (---.---.235.214) 9 mars 2006 14:32

    Constat clair et de fait connu depuis un bon moment bien que peu diffusé, les commentaires son fort intelligent et posés, j’ajouterai que si l’humanité avait atteint 1 milliard d’habitants en 1804, nous dépassions les 6 milliards en octobre 1999, soit un peu moins de deux siècles plus tard. Les prévisions actuelles oscillent entre 2020 et 2030 comme période de stabilisation de la population humaine à environ 7 milliards, dans des conditions prévisionnelles basées sur les données collectables actuellement. Mais les chiffres des Nations Unies extrapolent un accroissement de la population mondiale jusqu’à 10 milliards en 2150, avec une distribution qui corrobore largement l’article ci-dessus : l’Europe représenterait à cette époque 7% des citoyens du monde, l’Asie 59%,l’Afrique 20% et l’Amérique Latine un peu moins de 10%. Avec l’Amerique du nord à 4,5%, nous pouvons facilement envisager la capacité d’adaptation et de réveil qu’il va nous falloir dès aujourd’hui pour essayer d’offrir à nos enfants une Europe économiquement et écologiquement viable. L’incertitude est l’impact de l’ère anthropocène qui est la notre, celle où l’activité humaine est dors et déjà en capacité de modifier les règles climatiques et environnementales de notre petite boule bleue.Quelles seront les conséquences de l’équilibrage économique actuel que beaucoup s’attachent à nommer mondialisation ? Au regard des actuelles et annoncées catastrophes écologiques de la Chine et des autres dragons en mutation forcée, additionnées aux multiples impérities des économies occidentales durant le XXème siècle, le futur des générations du même nom s’avère difficile. Contrairement aux générations du babyboom dont je suis, les leurs n’ont plus une planète en capacité d’absorber les erreurs d’un optimisme aveugle qui couvrait un orgueil dominateur. Les outils d’une vie intelligente, plus que d’un développement durable qui est en soit une aporie, ou même un contre sens, sont à notre portée de longue date,philosophiquement et techniquement, mais il semble que comme souvent dans l’histoire humaine une transformation réelle ne puisse se faire que dans un chaos brownien et destructeur, pour ,espérons le, parvenir à un stade supérieur de notre évolution, si tant est que ce mot soit juste.

    liens utiles : http://www.overpopulation.org/ http://www.prb.org/Content/NavigationMenu/PRB/Educators/Human_Population/Po pulation_Growth/Population_Growth.htm http://www.overpopulation.net/ http://www.ibiblio.org/lunarbin/worldpop


  • copas (---.---.224.170) 11 mars 2006 19:09

    En supposant que les projections soient justes, ce qui est tout à fait improbable sur de telles durées, nous aboutirions donc à une baisse de moins de 2% en 50 ans....

    Donc, une telle tendance signifie une quasi-staganation si elle se vérifiait. Pas de quoi fouetter un chat.

    Par contre il est extremement important que la population n’augmente pas, la terre n’ayant pas les moyens de nous supporter déjà, avec le nombre que l’on est.

    Il n’y a donc pas de problème démographique européen, sauf pour ceux qui compte toujours pour richesse strategique le fait d’avoir plein de gosses... et non la maîtrise des naissances par les femmes elles-mêmes.


  • (---.---.26.134) 11 mars 2006 19:31

    je suis pas d’accord avec vous,concernant la démographie,pour moi elle est équilibrer par la force de la nature si c’était pas la cas la terre s’arretera de tourner.


    • mars (---.---.51.176) 12 mars 2006 12:04

      « je suis pas d’accord avec vous, concernant la démographie, pour moi elle est équilibrer par la force de la nature si c’était pas le cas la terre s’arrêtera de tourner »

      Lorsque l’on émet ce genre de propos il faudrait peut-être les étayer...

      Pour moi, la surpopulation de la terre n’est pas un problème, c’est LE problème et je ne suis pas le seul à le penser. Relisez « Le Retour au meilleur des mondes » D’Aldous Huxley, publié à la fin des années cinquantes, et vous verrez que ses projections démographiques et sociologiques étaient plutôt bien vues. Croire que l’humanité va réguler son expansion et ses besoins sans efforts relève de la naïveté. Si on ne fait rien pour mieux stopper cette croissance de la population mondiale c’est que, pour l’instant, elle fournit du carburant pas cher à la croissance économique mondiale mais c’est évidemment un raisonnement à court terme qui risque bien de finir dans l’horreur. Quant à la diminution de la population active pour payer les retraites, est-ce vraiment le problème ? Si nous n’avions pas 25% de jeunes au chômage aurions-nous autant de difficultés à les financer ? Est-ce qu’en augmentant le nombre de jeunes nous diminuerons leur taux de chômage ?


    • Marsupilami (---.---.36.36) 12 mars 2006 14:44

      Le déclin démographique de l’Europe s’accompagne d’une explosion du monde musulman qui est à ses portes et en son sein.

      Certains chercheurs n’hésitent ainsi pas à évoquer le concept d’Eurabia pour qualifier une Europe qui serait devenue, par le jeu des migrations, majoritairement musulmane avant la fin du XXIe siècle, et donc soumise à la charia. Ce qui fait froid dans le dos...


  • Copas (---.---.238.18) 12 mars 2006 17:57

    La question démographique n’est pas un problème mettant en cause l’Europe par rapport à d’autres régions du monde.

    Parler de déclin relatif aux autres régions et en faire une mayonaise est une grande perte de temps.

    Des problèmes se posent sur le vieillissement d’une population, mais par par rapport à d’autres régions du monde.

    Cette question n’est pas particulière à l’UE mais concerne l’ensemble de l’humanité qui connait une chûte de ses taux de natalité.

    Par contre, suivant comment est posé le problème, on en fait marche-pied aux exités xenophobes, ethnicistes, qui sans cesse et à propos de n’importe quel sujet, cherchent à nous pousser dans une guerre de civilisations, malgrès l’inanité haineuse de leurs arguments (on en a un exemplaire qui intervient ici).

    Etant donné que toutes les régions du monde voient un violent coup de frein de leur natalité il est exact qu’il ne faudra pas attendre grand chose des flux migratoires pour maintenir une croissance importante de la population, croissance dont l’interet semble fortement douteux étant donné une série de problèmes environementaux qui brident de + en + nos marges de maneuvre en termes démographiques.

    Nous sommes déjà une des régions les plus denses au kilomètre carré du monde, de puissants problèmes d’épuisements des sols, d’épuisements des ressources hydriques, d’occupations des sols se posent.

    Réorienter notre économie afin qu’elle tienne compte de l’allongement de la durée de vie, améliorer les conditions de travail et de revenu (meilleurs partages des richesses produites en faveur des salariés, ...), réorienter le territoire en tenant compte maintenant de l’arrivée d’outils numériques nous permettant de diminuer certaines concentrations aboutissant à des métropoles inhumaines en répartissant mieux la population, developper la possibilité de travailler dans de meilleures conditions, éviter de lever les générations les unes contre les autres comme certaines tentatives semblent se faire jour.

    Necessairement la volonté démocratique devra aider ces mutations dans un sens le plus humain possible et non être laissée au bon vouloir d’interets inhumains et non régis par des fonctionements démocratiques.

    Une bonne chose, le chômage va baisser.

    (Que de chemin parcouru par rapport à l’époque où l’ensemble de la population sur le territoire actuel de la France devait compter entre 2 ou 3000 individus (préhistoire) !)


  • Tarik Suleiman (---.---.43.89) 12 mars 2006 18:46

    L’Europe Musulmane


  • dom (---.---.206.114) 12 mars 2006 19:29

    L’europe tout court parceque pour le moment on désigne là soit simplement un petit bout de continent ou un dammier de libre-échange... alors les muslims et les autres... on peut se promener où on veut, chacun fait fait fait... et puis le müsli aussi j’adore ! Dieu est grand, vive le müsli ! Vous connaissez hein ? C’est pas qu’en suissse ou bien ? C’est pas comme le droit d’initiative ou quoi ? Sacré bordel de bordel !


  • (---.---.26.134) 12 mars 2006 19:29

    mars« je suis pas d’accord avec vous, concernant la démographie, pour moi elle est équilibrer par la force de la nature si c’était pas le cas la terre s’arrêtera de tourner » Lorsque l’on émet ce genre de propos il faudrait peut-être les étayer...

    mars est dans la lune,moi je te donne un exemple,la chine qui a un taux de natalilé tres élevé,le pib est en plein croissance,malgré son régime communiste.


    • Mars (---.---.51.176) 12 mars 2006 20:19

      Je ne sais pas si je suis dans la lune mais la croissance n’est pas tout, il n’y a que le petits boursicoteurs pour le croire le contraire. Visiblement pour certains le seul fait que leurs actions augmente les rend aveugle. Nous donner la Chine en exemple cela commence à suffire, si son PIB augmente c’est un peu aussi parce qu’on y a délocalisé notre industrie et que la démocratie n’y règne pas en maîtresse, ce qui facilite nettement le business. De toute façon je ne suis pas là pour critiquer les vertus du libéralisme et de la mondialisation, je sais que certains y croient comme à une religion. Je me demande juste si la planète pourra tenir avec 8 milliards d’individus ayant « l’american way of life »...Je pense que non et je ne suis pas le seul...


  • Copas (---.---.238.18) 12 mars 2006 20:09

    « .../....mars est dans la lune,moi je te donne un exemple,la chine qui a un taux de natalité tres élevé,le pib est en plein croissance,malgré son régime communiste..../... »

    C’est faux, le taux de natalité de la Chine est comparable à celui de la France (13,14 naissances pour 1.000 habitants et 12,15 naissances pour la France, vu le taux de mortalité ils sont en + mauvaise posture que nous), et la densité de population de l’Europe très supérieure à la Chine.

    Les lieux communs ne resistent pas à la réalité.

    La croissance du PIB n’est pas liée au taux de natalité de la Chine....

    Copas


    • Copas (---.---.238.18) 12 mars 2006 20:18

      Errata : « .../...et la densité de population de l’Europe très supérieure à la Chine.../... »

      Les deux densités sont proches.

      Cop.


    • Nostra (---.---.164.51) 12 mars 2006 20:20

      De fait, le taux de natalité semble bien être un frein à la croissance. Les pays qui ont le plus fort taux de natalité sont souvent parmi les plus pauvres...


  • Anthony Meilland Anthony Meilland 13 mars 2006 11:59

    Merci Altiplano pour ces statistiques très intéressante.

    Je tiens néanmoins à prendre quelques distances avec les estimations de base de cette étude en ce qui concerne la France.

    D’après cette étude la population de la France était de 59,9 millions d’habitants en 2004contre 62 millions d’après le dernier recensement chiffre qui devrait être atteint en 2010 a plus tôt d’après cette même étude.

    Il y a donc un certain biais. Si on ajoute le fait que la fécondité ne cesse d’augmenter en France depuis plus de 15 ans, et qu’elle atteint maintenant 1.96, on voit bien que la France s’oriente plutôt vers le scénario de population haute avec environ 74 millions d’habitants en 2050.

    C’est une bonne nouvelle alors réjouissons-nous !

    Car contrairement à ce que certains veulent nous faire croire pour des raisons idéologiques, la France est relativement sous-peuplée par rapport à ces principaux voisins. Voici quelques chiffres des densités de population au km carré :
    - France 113
    - UK 245
    - Allemagne 229
    - Italie 192
    - Espagne 79
    - Belgique 333
    - Pays Bas 390
    - Portugal 108
    - Irlande 57
    - Finlande 15
    - Suède 20
    - Union Européenne 114
    - Monde 40

    On voit donc bien que la France peut en fait accueillir jusqu’au double de sa population actuelle sans trop de problèmes à ce niveau. Tous les pays moins densément peuplés (sauf l’Irlande) ont un problème de climat (Sub-polaire pour les pays scandinaves, semi-désertique pour l’Espagne).

    Si on ajoute l’extrême vigueur de son agriculture (2ème exportatrice au monde) on se rend bien compte que la France peut sans danger dépasser les 70 ou 80 millions d’habitant dans les 50 prochaines années.

    Quand au vieillissement de la population il n’est pas catastrophique. Certes le taux de personnes de plus de 65ans va passer de 16.5% à 27.5% en 2050 pour la France. Pour l’Allemagne ce taux atteindra 31% et 35% pour l’Italie ! La part de la population en age de travailler (14-65 d’après les démographes) passera de 65% à 57% en France ( de 75% à 53% en Italie !). On peut donc penser que la richesse produite par en France ne devrait pas trop souffrir de cette légère diminution.

    L’Italie, l’Allemagne, ainsi que la plupart des pays de l’est devraient par contre avoir de sérieux problèmes démographiques. Peut-être devraient-ils donc un peu copier la France et faire plus d’enfants ?


    • (---.---.123.107) 27 avril 2006 17:06

      Bien sûr qu’on peut augmenter la population ! Mais est-ce parce qu’on le peut, qu’on doit le faire ? On peut aussi passer à l’agriculture avec OGM massive pour augmenter les rendements, on peut construire des tours de logements de 50 etages, on peut construire des autoroutes à 12 voies pour que toute la population que tu veux mettre en france puisse se déplacer si on veut aussi....


  • Nostra (---.---.164.51) 13 mars 2006 12:24

    Quel serait donc l’intérêt pour la France d’augmenter sa population. Quant à l’agriculture française elle n’est florissante que grâce aux subventions européennes...


  • (---.---.3.30) 27 avril 2006 16:58

    L’Europe est en proie à une surpopulation grave - le parallèle est à faire avec l’Île de Paques du XVIIe siècle - et l’on parle d’augmenter la natalité ? Quelle abération !

    La seule politique démographique responsable serait au contraire une restriction des naissances. Quand l’Europe aura divisé par 3 ou 4 sa population, on pourra reconsidérer cette politique.


  • (---.---.160.169) 27 avril 2006 17:16

    Moins de population en Europe, Bonne nouvelle. Les statistiques montrent que ce sont les pays musulmans qui vont connaître la plus forte croissance démographique dans les 30 annnées à venir, et l’on peut prévoir que cette croissance démographique va multiplier les problèmes sociaux dans ces pays ( croissance économique inférieure à la croissance démographique). Le chômage ne fera qu’augmenter, l’enseignement deviendra aléatoire, les logements de plus en plus rares, la santé hors de prix, etc... Tout ça pour dire qu’un pays, ou un groupe social, n’a pas nécessairement intérêt à voir sa population augmenter....


  • Didier Barthès 10 février 2014 22:07

    C’est une très bonne chose que la population européenne baisse. C’est d’ailleurs l’ensemble de la population humaine qui devra prendre ce chemin. En 2000 ans nous avons multiplié par 35 nos effectifs et par 4 depuis le début du 20ème siècle. Comment ne pas voir que de telles densités conduisent irrémédiablement à la disparition de toute nature sauvage et en particulier de toute la grande faune ?

    Si, bien entendu pour l’avenir le problème est particulièrement aigu en Afrique ou l’on prévoit une multiplication par 4 des effectifs au cours de ce siècle, il est faut noter que la densité de peuplement en Europe est très supérieure à la moyenne mondiale. Revenons à des effectifs plus raisonnables.

    Le sujet est hélas tabou dans les milieux écologistes comme dans celui des économistes. Quelques mouvements simplement osent avoir une position à contre courant, c’est le cas de l’association Démographie Responsable c’est aussi le cas d’un certains nombre de personnes qui l’ont exprimé dans un livre coordonnés par Michel Sourrouille : Moins nombreux plus heureux publié en février 2014 aux éditions Sang de la Terre


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