mercredi 11 mai 2011 - par Le Canard républicain

Le drapeau européen est un emblème religieux chrétien

Comment ferez-vous pour inscrire sur le drapeau de l'Union européenne le nombre d'étoiles correspondant au nombre des pays membres ? Rassurez-vous, le drapeau européen ne changera pas. Ce dernier fut initialement le drapeau du Conseil de l'Europe. En 1950, le Belge Paul M.G. Lévy en tant que directeur de l'Information et de la Presse au Conseil de l'Europe, fut chargé de faire aboutir le projet d'un drapeau. Le 8 décembre 1955, le drapeau d'azur avec une couronne de douze étoiles d'or fut adopté par le Comité des ministres du Conseil de l'Europe qui était composé de quinze membres puis, en juin 1985, par les dix de la Communauté européenne. Quelle est alors la signification symbolique de cet emblème ?

Le 19 janvier 1950, Paul M.G. Lévy écrivit à Jacques Camille Paris, Secrétaire général du Conseil de l’Europe, afin de lui soumettre une proposition d’emblème :

« un drapeau blanc portant une croix verte au centre de laquelle se détache l’écusson de Strasbourg, écusson blanc portant une bande transversale rouge. […] .
La croix a été choisie :
[…]
2. Pour symboliser la croisée des chemins.
[…]
4. Comme symbole de l’esprit chrétien.
[…]
La couleur verte de la croix a été choisie :
[…]
2. En hommage au Mouvement Européen. […] » [1]

Cette proposition est à mettre en parallèle avec l’article que Paul M.G. Lévy et Paul Martin publièrent dans Saisons d’Alsace [2] dont le contenu fait essentiellement référence à la symbolique de la croix.

Le 5 juin 1950, le comte Richard de Coudenhove-Kalergi, acteur majeur [3] de la construction "européenne", soumit la candidature de l’emblème de l’Union parlementaire européenne -ainsi que du Mouvement Paneuropéen- à J.C. Paris. Dans son courrier, il rappelle que « Ce drapeau a été utilisé par le Mouvement Paneuropéen depuis 1923 et fût adopté officiellement par l’Union Paneuropéenne lors de son premier grand Congrès, qui s’est réuni à Vienne en Octobre 1926 ». Il présente « la croix rouge, comme symbole de la charité supranationale » [4].

Mais, comme le rappelle Elisabeth du Réau, professeur émérite à Sorbonne nouvelle – Paris III, « Au début d’octobre 1923, paraissait à Vienne un livre intitulé Paneuropa. L’emblème et la devise qui ornaient la première page de couverture étaient la croix rouge et le soleil d’or. L’auteur, Richard de Coudenhove-Kalergi, commentait ainsi la présentation de son ouvrage :

“La croix rouge des croisades du Moyen-Age est le symbole le plus ancien d’une union européenne supranationale. Aujourd’hui elle est l’emblème de l’humanitarisme international. Le soleil figure l’esprit européen dont le rayonnement éclaire le monde entier” » [5]

Pour Anne-Marie Saint-Gille, professeur de littérature et civilisation germaniques à l'Université Lumière-Lyon II, le soleil d’or est à rattacher à « l’hellénisme figuré par l’astre d’Apollon » [6].



Le 15 octobre 1951, un certain Arsène Heitz travaillant au service du courrier au Conseil de l'Europe, écrivit à Paul M.G. Lévy :

« J’ai l’honneur de vous soumettre un projet de drapeau européen, dont le fond est vert, couleur de l’étendard de Charlemagne, qui lui a été offert par le Pape Léon III, lors du couronnement, le 25 décembre en l’An 800 à Rome.
[…]
La croix rouge représente le sang répandu par les guerriers européens, depuis des siècles. La double croix jaune accompagnant la croix rouge, est l’emblème du monde chrétien, et la couleur du Vatican.
[…]
Un autre projet, représentant le globe et l’Europe, surmonté de la croix des Croisés et l’emblème de Charlemagne, ci-dessous, la devise en latin “Vis-Concordia” (un pour tous, et tous pour un) » [7].

Le 5 janvier 1952, Arsène Heitz envoya un autre courrier de la même facture au secrétariat général du Conseil de l’Europe en rajoutant que « certaines caractéristiques conviendraient particulièrement au drapeau de l’Union Européenne et de l’Armée » et que « Le fait d’autre part de mettre la croix figurant sur les emblèmes scandinaves, à l’étendard de Charlemagne, peut symboliser l’avènement d’une Europe plus complète que celle de l’Empire Carolingien » [8].

Le 17 mai 1952, Coudenhove-Kalergi adressa un courrier à Frans van Cauwelaert, membre de l’Assemblée consultative du Conseil de l’Europe [9]. Ce dernier siégea de 1910 à 1961 à la Chambre des Représentants de Belgique pour le parti catholique et reçut son doctorat en philosophie à l’Université Catholique de Louvain. Quel fut l’objet de ce courrier ?

« Mon cher Président et Ami,

Comme vous savez, l’enquête sur le drapeau européen, organisée par le Conseil de l’Europe, a donné une forte majorité relative au drapeau de la croix rouge sur un soleil d’or sur le fond bleu.

La seule difficulté qui se pose c’est l’opposition des turcs contre le symbole de la croix. Afin de le faire acceptable aux turcs, je proposerais de placer le croissant au coin gauche du drapeau »
 [10].

Coudenhove-Kalergi envoya une copie de cette lettre à différentes personnalités, en particulier à Paul M.G. Lévy en rajoutant que dans sa pensée « le drapeau de l’Armée Européenne, qui ne contient que des états chrétiens, devrait être sans croissant, tandis que le drapeau des Conseils de l’Europe devrait y ajouter un croissant »  [11].

Le courrier de Coudenhove-Kalergi datant du 15 décembre 1954 adressé à Stéphanos Stephanopoulos, président du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, nous apporte des précisions : « Afin de trancher la question du drapeau officiel, le Secrétariat du Conseil de l’Europe a soumis, en 1952, une douzaine de drapeaux différents à une enquête parmi les membres de l’Assemblée. Des 46 réponses positives, vingt trois furent en faveur du drapeau paneuropéen.

Cependant, le drapeau paneuropéen n’a pas été adopté, à la suite d’une intervention turque rejetant tout drapeau portant un emblème religieux » [12].

Comment cette affaire s’est-elle terminée ? La réponse nous est donnée par un certain Pierre Uhlig. Ce dernier est agrégé de l’enseignement secondaire supérieur en sciences économiques [13], fondateur de l’Association des royalistes de Belgique [14] et membre des quakers francophones indépendants [15]. Sur son site [16] consacré au sanctuaire marial de Jasna-Gora en Pologne, nous pouvons lire ce témoignage :

« Au mois 1987, j’ai rencontré par hasard à Lisieux, devant le Carmel, un Monsieur modestement vêtu qui m’a dit : “C’est à moi qu’on a demandé de dessiner le Drapeau de l’Europe. J’ai eu subitement l’idée d’y mettre les douze étoiles de la Médaille Miraculeuse de la rue du Bac [17], sur fond bleu, couleur de la Sainte Vierge. Et mon projet fut adopté à l’unanimité, le 8 décembre 1955, fête de l’Immaculée Conception.”
J’étais tellement pressé ce jour–là que je n’ai même pas songé à prendre le nom et l’adresse de mon interlocuteur. Et les mois ont passé.

J’ai voulu rechercher le dessinateur du Drapeau. Je suis donc allé à Strasbourg au début de janvier 1989 pour essayer de retrouver ce dessinateur. Je suis monté au Bureau de Presse du Conseil de l’Europe, où j’ai été accueilli par 2 secrétaires expérimentées, d’une soixantaine d’années, qui savent tout de fond en comble. Là, le dessinateur du Drapeau est connu comme le loup blanc. Il s’appelle Arsène Heitz. Il habite 24 rue de l’Yser. Je suis allé chez lui. Il était là. Il m’a reconnu.
Il est mort maintenant, mais tant qu’il a vécu, il aimait raconter son exploit : avoir dessiné le Drapeau de l’Europe et en avoir fait le Drapeau de la Sainte Vierge !

Le travail de M. Arsène Heitz a duré 5 ans : de 1950 à 1955. Pourquoi 5 ans ? Parce qu’il y a eu 101 projets. Tout le monde avait son idée : les socialistes, les francs–maçons, les Juifs, les Protestants. M. Heitz lui–même a travaillé sur 20 projets.

En 1950, c’était M. Paul M.G Lévy qui était le premier Directeur au Service de Presse du Conseil de l’Europe. C’est donc lui qui fut chargé de faire aboutir le projet de Drapeau. Cet homme très cultivé ne savait pas dessiner. Mais il connaissait M. Arsène Heitz, homme très simple, employé au service du courrier, mais très artiste pour peindre et dessiner. Tous deux étaient de bons catholiques.

Evidemment, il fallait éviter d’évoquer la signification religieuse des douze étoiles et du fond bleu, en vertu de la sacro–sainte laïcité. Mais les Catholiques ont le droit de connaître le fond des choses.

Les douze étoiles ne correspondaient pas, à ce moment–là, au nombre des nations. Le Parlement Européen était “conçu pour” 12 nations, mais le Drapeau de l’Europe est le drapeau du “Conseil de l’Europe”, et ce Conseil n’a jamais comporté 12 nations : il en a comporté successivement 6,9, puis 15,... et actuellement 32.

Les discussions, réunions, commissions et sous – commissions furent innombrables, pendant plus de 5 ans, de 1949 à 1955. Finalement, c’est le 8 décembre 1955 que le dessin de M. Heitz fut retenu... à l’unanimité !

M. Paul M.G. Lévy avait une réunion de 3 jours, fixée aux 7, 8 et 9 décembre, pour faire adopter tout un ensemble de projets. Tous les documents sont datés du 9 décembre, puisqu’on signe l’ensemble à la fin de la réunion. Mais tout alla si vite et si bien que cette assemblée termina son travail le 8 décembre, jour où furent apposées les signatures particulières. Et en sortant de la salle, le gendre de Paul Claudel poussa du coude M. Lévy en murmurant : “Mais c’est aujourd’hui la fête de la fête de L’immaculée Conception !” Et tous deux ont retrouvé sans le vouloir le fameux introït du 15 août : “Un signe grandiose est apparu dans le ciel, une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de 12 étoiles.” (Apocalypse XII, 1). Arsène Heitz, lui, homme simple, parlait des 12 étoiles de la Médaille Miraculeuse. M. Lévy, professeur d’économie politique, parlait du chapitre12 de l’Apocalypse.

M. Lévy était secrètement d’accord pour faire aboutir discrètement le projet de M. Heitz en sauvant les apparences, afin de respecter la neutralité la plus absolue. Et malgré plus de 100 projets qui furent en concurrence, c’est le Drapeau de la Sainte Vierge qui triompha au dernier moment. Et ce triomphe se produisit fortuitement le 8 décembre, sans que personne ait pu chercher cette divine coïncidence.
 
Le Drapeau de l’Europe est bien le Drapeau de Notre–Dame, Reine de la Paix !

Pierre CAILLON
Centre St Jean
61500 Sées (Orne)

Texte écrit en août 1995, à la demande et avec la collaboration de Ch. SAUTEUR, aumônier de l’Hôpital, 71250 Cluny, et imprimé par ses soins. »


Le fait qu’Arsène Heitz soit le dessinateur du drapeau européen se retrouve sur une carte postale du Conseil de l'Europe [18] célébrant en 1975 le vingtième anniversaire du drapeau bleu aux douze étoiles d'or.


Légende : M. Arsène Heitz, ancien agent du Conseil de l'Europe, co-auteur et dessinateur de la maquette du Drapeau de l'Europe


Paul M.G. Lévy est aujourd’hui décédé. En 1968, il fut nommé professeur à l'Université Catholique de Louvain et en 2000, il fut anobli au titre de baron par le roi Albert II [19]. Sur la création du drapeau européen, ce dernier a laissé un témoignage [20] concernant sa signification symbolique en ayant soigneusement omis de dire le principal.

Par un courrier datant du 12 février 1959 adressé à Paul M.G. Lévy [21], Robert Schuman, l'un des "pères" fondateurs de la construction "européenne" qui est sur la voie de la béatification [22], se rallia au choix de l’emblème européen officiel. Ce dernier travaillant pour l'Empire américain [23], s’était peut-être rappelé que cet emblème a quelques similitudes avec le drapeau américain de 1777…


En 1777, les treize étoiles figurant les treize colonies remplacèrent la croix de Saint Georges et de Saint André qui symbolisait le lien avec l’Angleterre

Ce n’était sans doute pas pour déplaire au comte Richard Nikolaus de Coudenhove-Kalergi qui, le 18 mai 1950, en recevant le prix Charlemagne [24], envisageait déjà dans son discours l’Union atlantique [25].

En tout cas, nous savions déjà que les institutions européennes ne sont pas fondées sur la laïcité, à l’image de la visite de Jerzy Buzek, président du Parlement européen, à Benoît XVI et au Grand maître de l’Ordre de Malte en février dernier [26].

En France, le drapeau anti-laïque de l’Union européenne est aujourd’hui omniprésent dans ce qui relève de l’État. Ne sommes-nous pas devant une violation caractérisée de la loi de 1905 ?

J.G., Nonidi 19 Floréal an CCXIX

Article également publié par Le Canard Républicain.



23 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 11 mai 2011 09:57

    et le drapeaux francais ? Voir dans l’article ci-dessous les origines des couleurs du drapeaux français :
    http://2ccr.unblog.fr/2010/11/12/hissez-les-couleurs/


    • Le Canard républicain Le Canard Républicain 11 mai 2011 11:03

      Citoyen Robert Gil,

      A la lecture de votre lien et de votre tract, il semble que vous souhaitez également réformer la Marseillaise.
      Permettez-moi de citer M. Léon Landini, a. officier F.T.P.-M.O.I., Officier de la Légion d’honneur au titre de la Résistance, Grand Mutilé de guerre :

      « Il convient de mettre en évidence que la Marseillaise n’est pas uniquement un hymne français, mais un chant révolutionnaire de la première heure, qui a été repris et adopté par nombre de révolutionnaires de tous les continents. En voici quelques exemples : * Le drapeau tricolore et la Marseillaise étaient l’emblème et le chant des sans culottes, qui à Valmy vainquirent la coalition royale accouru pour écraser la République française. [...] * Vers 1900, ceux qui en Russie chantaient la Marseillaise en public étaient arrêtés et déportés par la police du tsar. * Après la révolution d’octobre en 1917, les bolchevicks l’adoptèrent pour hymne, avant de reprendre un autre chant révolutionnaire : L’Internationale. * En 1931, à l’avènement de la Seconde République espagnole, les espagnols accueillirent le nouveau régime en chantant la Marseillaise, dans une version espagnole ou catalane. * En 1940, dans la France occupée c’est au chant de la Marseillaise que les 27 fusillés de Châteaubriant furent emmenés au poteau d’exécution. * C’est à Auschwitz, que 300 françaises pénétrèrent dans ce camp de la mort en chantant la Marseillaise, défit antinazi incomparable, ce qui redonna du cœur au ventre à l’ensemble des déportés. * Combien de résistants, militants communistes furent fusillés poings levés, en chantant la Marseillaise et en criant vive le Parti communiste. Un grand nombre d’entre eux auraient considéré comme un honneur d’être ensevelis dans un drapeau tricolore.

      * Il me semble utile de rappeler, (ce que beaucoup ignorent) que L’Internationale a été écrite par Eugène Pottier pendant la révolte de la commune de 1871 sur l’air de la Marseillaise et, qu’aujourd’hui encore on peut très bien mettre les paroles de L’Internationale sur la Marseillaise et vice et versa. »

      En complément :

      - Le drapeau tricolore français : http://www.xn—lecanardrpublicain-jwb.net/spip.php?article49

      - La Marseillaise : http://www.xn—lecanardrpublicain-jwb.net/spip.php?article47

      Cordialement.

      J.G.


    • Robert GIL ROBERT GIL 11 mai 2011 11:38

      merci au Canard Républicain pour ces precisions...


  • dawei dawei 11 mai 2011 11:01

    europe, n’est ce pas plutot de l’antiquité, celle qui par zeus incarnée en taureau , s’est faite violée ?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Europe_fille_d%27Ag%C3%A9nor
    http://preparez.vous.over-blog.com/article-sites-sinistres-le-parlement-de-l-ue-57860462.html


  • voxagora voxagora 11 mai 2011 11:42

    C’est très intéressant à savoir, 

    d’une part c’est notre histoire, et tant mieux si nous la connaissons,
    d’autre part cela nous ouvre les yeux sur ce que nous croyons être nos choix,
    qui s’avèrent en fait plus ou moins téléguidés par « le socius et le prochain »,
    ce que Lacan a très bien démontré.

    Bon. Une fois qu’on est mieux repéré, qu’est-ce qu’on fait ?
    Un certain savoir, c’est déjà pas mal.

    L’obsession de l’élimination de tout ce qui nous rappelle ce qui nous gêne,
    sans jamais tourner la tête, ça peut aller très loin :
    telle chose rappelle telle chose qui rappelle telle chose qui rappelle ..
    certains ont organisé des camps de concentration pour mieux cerner ce qui les gênait ..

    Je suis archi-athée, si c’est possible, et plus républicaine que moi ..
    Pourtant je vais continuer à compter les étoiles dans le ciel la nuit,
    je continuerais d’employer l’expression « c’est la croix et la bannière »,
    j’ai donné le sein avec bonheur sans penser que ç’était par trop proche des saints,
     
    Alors, prendre conscience de ce qui signifierait le drapeau, oui,
    mais « violation caractérisée de la loi de 1905 » et tout ce qui peut s’ensuivre .. non.

    Sinon les féministes sont en droit de réclamer la suppression de tous les emblèmes 
    phalliques dont la forme rappelle la seule importante différence visible 
    entre les garçons et les filles. 
    Vous imaginez ? 
    supprimer les pénis parce qu’ils font penser au phallus imaginaire symbolisé ?..

  • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 11 mai 2011 12:34

    L’hymne européen « L’Ode à la joie » (Ludwig van Beethoven, Neuvième symphonie), est associé à des paroles religieuses de Schiller (Ode à la joie, 1785).


    • Gargantua 12 mai 2011 00:33

      Qu’une œuvre d’art est un contenue spirituel cela n’est en rien étonnant et en rien choquant.
      Cela ne peut que choquer les sectaires laïcs.qui voient dans toute manifestation d’un contenue spirituel une manipulation de conscience, alors qui sont incapables de voir leurs sectarismes.


  • Hadj Ahmed 11 mai 2011 13:33

    Excellent et rare merci,

    Une réserve cependant sur le qualificatif « chrétien ». C’est marial aucun doute là-dessus, catholique donc dans l’acception vaticane du terme mais en fait le marial n’a rien de chrétien, il est idolâtre et remonte à une reine du ciel autrement plus ancienne que la mère de Jésus.

    Si l’on sait lire en faisant la part des choses entre foi et faits, si on a de la patience aussi et l’envie d’apprendre, alors le lien suivant vaut le détour :
    http://www.bibleetnombres.online.fr/uedrapea.htm


    • tikhomir 11 mai 2011 14:07

      Ce n’est pas que catholique, c’est aussi valable pour les orthodoxes qui ont la dévotion mariale aussi...

      Quant au « le marial n’a rien de chrétien », j’en rigole encore merci pour cette tranche d’humour.


    • Hadj Ahmed 11 mai 2011 19:08

      Bonne idée ça, riez un bon coup, quand sœur Emmanuelle puisse Dieu lui pardonner si elle le mérite, dit qu’elle s’est vouée corps et âme à … Marie ou encore quand vous adressez à la vierge des demandes que seul l’omnipotent est capable d’exaucer,  quand vous lui demandez de vous guérir et que sais-je encore, c’est très monothéiste ça… mais bien sûr et donc très chrétien.

      Puisque je vous ai sous la main (une image), une question qui me taraude : Tous ceux que la vierge aura guéris, comment ils auraient fait s’ils étaient nés 9 mois et un jour avant la propre naissance d’icelle ? Pareil pour Jésus.

      J’ai un scoop pour vous, seul Dieu est … Dieu smiley


    • Antoine Diederick 11 mai 2011 21:02

      oui, mais tu ne connais pas le puit sans fond d’Isis...ou même la fontaine de jouvence...


    • Antoine Diederick 11 mai 2011 21:38

      Ahmed, à mon avis cela doit bien te faire flipper qu’une femme européenne et chrétienne de surcroit passe une partie de sa vie avec les plus pauvres des plus pauvres en Egypte....cela a du faire un peu d’ombre à la charité musulmane....


    • Antoine Diederick 11 mai 2011 21:49

      Allez directement à la Cabale juive ou à l’Hermes plutôt que de lire le contenu de ses sites de manipulateurs de chiffres qui troublent votre esprit....en même lorsque vous aurez quelques connaissances en ce domaine, oubliez les vite....connaître n’est pas savoir et ni le savoir et la connaissance n’ont de pérennité ...vivez plutôt....


  • pjf971 11 mai 2011 14:29

    Personnellement, je me moque complètement de la symbolique « chrétienne » du drapeau européen, qui n’est absolument pas perceptible par le commun des mortels.
    C’est un beau drapeau, voilà tout...


  • Loatse Loatse 11 mai 2011 14:56

    Merci à vous l’auteur pour ces précisions (j’ignorais complètement l’histoire de ce drapeau)

    Les catholiques donc y verront peut être le signe que l’Europe est placé sous la protection de la sainte vierge...

    mais les athées-laicard extrèmistes qui auraient pu continuer à y voir que des étoiles
    pourront maintenant nous faire des « caca nerveux » en prenant connaissance des sources d’inspiration du créateur du drapeau européen... :)

    Je propose donc de rajouter de minuscules petites queues à ces étoiles qui deviendront donc.. des comètes...

    Mais bon, ce sera moins joli tout de même ! :)




  • Gargantua 11 mai 2011 16:48

    Que l’on utilise un symbole religieux pour légitimé un pouvoir est vieux comme le monde, la différence c’est que dans les temps ancien, cela voulait dire aussi de resté fidèle à son choix qui n’est plus le cas aujourd’hui. Le symbole religieuse en politique reflété plus, l’opportunisme et la fourberie.


  • Antoine Diederick 11 mai 2011 19:55

    Qu’auriez-vous préféré :

    La croix gammée ?
    Le drapeau soviétique ?
    Le drapeau fleur de lys ?
    Le drapeau étatsunien ?
    Le drapeau noir ?
    Le drapeau chinois ?
    Le drapeau blanc ?
     ou les fanions du sémaphore ?


  • papi 11 mai 2011 20:43

    @ l auteur

     Mince , je n’ai pas mes lunettes , vous avez écrit chrétien ou crétins.. ??


  • titi titi 12 mai 2011 08:24

    @L’auteur

    Encore une vision franco-francaise de l’Europe.

    L’Europe n’est pas la France et tous les pays européens ne sont pas laïcs.

    Bien que je sois plutot anticlérical, avoir un drapeau européen ayant une conotation chrétienne ne me défriserait pas du tout, dans la mesure où cela fait partie de notre histoire commune.

    Ou alors je propose dans la foulée de supprimer le rouge du drapeau tricolore qui pourrait rappelait l’oriflamme de St Denis.
    Et pourquoi pas également supprimer le bleu symbole de la France Capétienne ?
    Et le blanc symbole de la royauté ?
    Oui supprimons tous ces symboles qui nous confère une identité et prenons à bras le corps l’identité du monde et ses coutumes...

    Bah moi désolé je grade le bleu blanc rouge et le bleu étoilé aurait il une conotation chrétienne et votre identité du monde vous vous la mettez où je pense.


  • VivreDifferent VivreDifferent 14 mai 2011 16:31

    Hum, cet historique est intéressant, mais la symbolique de ce drapeau est connue depuis longtemps maintenant, non ? Du moins ces références chrétiennes étaient clairement expliquées dans les bouquins de mon enfance, au début de années nonante. J’ai donc toujours supposé que c’était quelque chose de largement connu.

    Au-delà de l’origine discutable de ce drapeau et de sa symbolique chrétienne, je trouve qu’il illustre très bien l’idéal de l’Europe telle que l’ont rêvé des générations d’Européens : un rassemblement de tous les peuples d’Europe dans un esprit fraternel.

    Car les composantes du drapeau ont en soi une symbolique plus ou moins universelle :

    - le bleu, c’est l’apaisement, la raison, l’harmonie

    - le cercle (d’étoile), c’est le dialogue, la collaboration, la solidarité, la volonté de vivre ensemble

    - les étoiles, c’est le rêve, ce qui nous fait relever la tête et regarder vers l’avenir, la réussite

    - le jaune, la couleur de la créativité, de la jeunesse, du dynamisme


  • winflouze 22 juin 2013 19:26

    « Les catholiques donc y verront peut être le signe que l’Europe est placé sous la protection de la sainte vierge... »
    quels sont les fruits de l’union européenne ?
    chômage, pauvreté, austérité, récession ...

    alors, non, je ne pense pas qu’il y ai une quelconque protection divine, au contraire, tout est fait pour nous montrer que l’union européenne est une escroquerie. Et faire passer cela avec un symbole religieux montre de quoi sont capables les dirigeants pour nous faire avaler n’importe quoi


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