Multilinguisme : faites ce que je dis, pas ce que je fais !
M. Orban, Commissaire européen chargé du multilinguisme, de l’éducation
et du dialogue interculturel, a participé en Suède, le 8 septembre à
Stockholm, à un colloque en faveur d’un langage juridique simple dans
les textes européens, afin qu’ils soient accessibles à chacun. La
traduction des-dits textes dans toutes les langues européennes a été
elle aussi jugée nécessaire, au nom de la diversité et de l’égalité
d’accès aux documents. Mais les faits contredisaient ces belles
théories, car l’anglais fut la langue utilisée par la plupart des
conférenciers, y compris les Suédois...
D’ailleurs, on entend un rire étouffé (de lui-même ou du public ?) lorsque le commissaire Orban annonce qu’il parlera en anglais, puis, comme en guise d’excuse, que le conférencier suivant parlera, lui, en suédois...
« Orban n’était pas le seul à souligner ce point au cours du séminaire. Sture Allén, professeur et membre de l’Académie suédoise, a lui aussi abordé le problème engendré par l’interprétation des différences linguistiques et culturelles dans les textes. (...) D’après Allén, l’objectif à atteindre est de faire en sorte qu’il y ait des interprètes capables de traduire dans chacune des 23 langues officielles de l’EU (...) »
Selon le média espérantophone Libera folio, (« Laŭ raporto de Hokan Lundberg kaj aliaj fontoj ») M. Orban a rencontré le lendemain quelques parlementaires suédois ; il les a incités à parler suédois lors des réunions européennes. Il a fait remarquer que beaucoup d’entre eux utilisaient l’anglais à Bruxelles, ce qui menaçait le statut de la langue suédoise et pouvait favoriser des malentendus. Alors que lui-même n’avait pas parlé roumain (sa langue natale) avec interprétation, mais anglais...
Lors des questions-réponses après son allocution, l’espérantophone Hokan Lundberg a rappelé qu’il semblait toujours y avoir un malentendu de la part des autorités de l’UE au sujet de l’espéranto, qui ne s’oppose pas à la diversité linguistique de l’UE, mais se propose au contraire comme outil interculturel, une langue dont la facilité est elle-même une bonne base linguistique et pédagogique pour étudier ensuite d’autres langues tout en disposant d’un moyen de communication (c’est le sens général, et non la traduction littérale de ses propos) :
« Ŝajnas ke ni E-istoj daŭre estas iom miskomprenataj de EU-moŝtoj. Kiu diris ke Esperanto volas unulingvismon ? Ja estas tute male. Aŭ ili ne bone aŭskultas, aŭ ili iel *volas* miskompreni la Esperanto-movadon, por havi pretekston ne rilati kun ĝi ? Eble indus havi kampanjon en Eŭropo pri "Esperanto - bona bazo por lerni kaj konatiĝi kun aliaj lingvoj kaj kulturoj", komentis Hokan Lundberg poste. »
Même la ministre suédoise de la justice, Beatrice Ask, a fait son allocution en anglais et non dans sa propre langue.
(sur la deuxième photo, pointer la souris sur le « + » à droite au milieu de la bordure, ce qui permet de faire défiler les vidéos d’une douzaine de participants)
(sur l’onglet français, il est répondu : « no movies found »...)
Sture Allén, professeur et membre de l’Académie suédoise, a lui aussi fait sa communication (« language as cultural communication ») en suédois. Sauf erreur de ma part, il a aussi abordé l’importance de l’utilisation de sa propre langue afin qu’elle ne s’appauvrisse pas dans les domaines scientifiques. Il a rappelé que ceux qui ont comme langue natale l’anglais, et, dans une certaine mesure, le français, sont avantagés dans toute situation de communication ; il a donc conclu sur l’importance de fournir aussi souvent que possible des services d’interprétation.
Gageons que sa communication ne sera pas celle à laquelle on fera le plus de publicité !
Remarquons aussi que le site de la présidence suédoise de l’UE est en trois langues : suédois, anglais et français. Exit l’allemand, pourtant une des trois langues de travail...
Cela montre une fois de plus que seule une langue qui défend son rang est respectée.
Et que de trois langues de travail, nous sommes tombés à une seule, je vous laisse deviner laquelle - les bonnes réponses gagnent un compte ouvert dans les paradis fiscaux des îles anglo-normandes, billets de voyage à retirer au British Council.
Vous êtes au courant que le royaume-uni s’est intégré sur le tard aux instances européennes, et qu’il garde son insularité ? Vous êtes au courant qu’ils ont gardé leur monnaie ? Vous êtes au courant que l’état désolant de la France actuelle est largement du aux français ?
Krokodilo est anglophobe, c’est évident. Et ce ne sont, ni votre entendement bouché, ni votre organe de la mauvaise foi surdéveloppé qui y changeront quoi que ce soit.
Que vous soyez son compagnon en anglophobie et en esperantopathie si cela vous chante.
En outre, l’anglophobie n’est pas un délit. Allez donc chercher un dictionnaire et cherchez le sens du mot « diffamation », cuistre.
Pour ma part, l’anglophobie n’est pas un délit. D’autant plus, que j’utilise cette langue une très grande partie de mon temps et qu’elle m’est très utile.
Pour ma part, je constate avec preuve à l’appui que vous êtes un menteur . Dont celle çi est votre absence de preuves.
Que cela soit au final votre conviction, cela est votre problème. Mais cela démontre votre état d’esprit. Dont ce dernier serait de l’espérantophobie.
Pour finir au sujet de l’esperanto, je ne suis pas partisant. Et je pense que l’on peut faire mieux. Surtout que depuis 100 ans d’existence, son absence en tant que langue de communication internationale à la place de l’anglais, montre qu’il existe bien un certain nombre de problèmes. Pour précisions, il me semble que ces problèmes proviennent du monde extérieur de l’espéranto, dans la langue en elle même, ainsi que chez une majorité de ses locuteurs.
pas bien compris : on se bats pour que l’espéranto puise s’imposer, ou pour la protection des langues nationales finalement ? :o non parce que si on se disperse, autant voter utile et mettre un bulletin pour le parti pirate plutôt que pour des hurluberlus qui veulent tout et son contraire :o
Je n’en mettrais pas ma main à couper dans le feu. On les connait, ces bachibouzouks. Une bande de verseurs d’eau dans le whisky, pas un pour racheter l’autre ! D’ailleurs, mieux vaut ne pas en parler, on risquerait d’attirer Typhon.
Shawford, il y’a tellement de gens qui postent des conneries incompréhensibles sur ce forum que je ne relèverais pas les tiennes, n’était l’agressivité dont tu fais preuve.
Cher kroko si vous parlez de moi, il vous serait préférable de retirer ce que vous venez de dire. Et il serait donc souhaitable de montrer plus d’intelligence, en donnant des preuves lorsque vous écrivez des choses. Ce que j’ai déjà écrit à notre « bon ami » troll Typhon. Sinon il me serait obligatoire de vous reconsidérer comme un troll, de la même espèce que Typhon.
Lui ? Peuh, Krokodilo est indigne d’être un troll. Il ne prend jamais aucune distance avec ce qu’il écrit, prend tout au premier degré, et est incapable d’humour. Les trolls, ce sont des créatures qui peuvent se montrer très méchantes, mais qui ont toujours ce coté espiègle, qui les rend intéressant.
Krokodilo est bien trop sincère pour être un troll. C’est ce qui rend son hypocrisie touchante.
Pour ces IP, troll Typhon vous avez parfaitement d’accord, seul l’IP complet permet de donner des preuves. Et encore devrais-je ajouter, si je ne me trompe point, dans les entreprises et les hotspots, les IP peuvent être identiques pour différents utilisateurs.
Cher kôhai Kali, la liberté d’expression ne s’use que quand on ne s’en sert pas.
« Mon cher troll Typhon, permettez (quoique je ne vous dois pas la permission) à notre kroko de se justifier. J’aviserai en fonction de sa réponse. »
Ce serait bien, jeune kohai, d’apprendre le français, ce qui rendrait la première partie de ta phrase intelligible. J’ajouterai que je connais bien le personnage, et que je sais donc s’il est justifié de le qualifier de troll.
« Pour ces IP, troll Typhon vous avez parfaitement d’accord, seul l’IP complet permet de donner des preuves. »
Cher kohai, on parle d’une IP, lorsqu’on désigne par métonymie l’adresse IP, qui est du féminin.
Le fait est que, comme d’habitude, j’ai raison.
« Et encore devrais-je ajouter, si je ne me trompe point, dans les entreprises et les hotspots, les IP peuvent être identiques pour différents utilisateurs. »
L’adresse IP sert à localiser un point de connexion sur Internet. Si une entreprise connecte ses employés par le biais d’un seul serveur, il y’a un seul point de connexion, et une seule IP. C’est pareil dans les réseaux domestique, où la box fait office de serveur/routeur.
Cela dit, le style des deux andouille se ressemble suffisamment pour que se crée une sorte de doute.
Si l’ancienne interface d’AV était toujours de mise, on aurait accès à un plus gros morceau d’IP, et cela permettrait de corroborer ou de réfuter la thèse de Krkdl.
Merci cher troll, de vos précieux conseils sur ma grammaire, quoiqu’il me soit obligé de trouver par hasard où je me serais tromper. Alors qu’un bon conseil plus judicieux est parfois plus pratique.
D’autre part, il m’est permis de dire, qu’il m’aurait été bien plus agréable, que vous pratiquassiez ce que vous me demandassiez ( je me sens perdu dans mes conjugaisons à cette heure). Car avant de demander quelque chose aux autres, il serait bien préférable de l’appliquer à soi-même.
Pour la vérité, devrais je avoir confiance en vous ? Pour ma part, il me semble que non, du fait de votre réponse à un moment donné. Donc j’aviserai en fonction de sa réponse.
Petit scarabée, tes paroles sont dénuées de sens. Certes, comme toute créature humaine, ton vieux maître est imparfait. Néanmoins, ton manque d’humilité, ta prétension marquent bien le manque de sagesse qui caractérise les esprits infantiles. Tu dois redoubler d’ardeur dans ta quête d’autoperfectionnement, pas par vain esprit de compétition, mais parce que le but est innaccessible, et que le chemin que tu parcours vers cet horizon est le véritable objet de ton existence.
Voici un lien vers une conférence de
François Asselineau ( Diplômé d’HEC et de l’ENA, inspecteur
des finances),qui nous expose son point de vue sur la macdonalisation
de l’union européenne.
Je ne mange jamais dans les fast food, parce que je pense que c’est mauvais pour la santé, mais je sais que ce n’est pas cher. Plût aux dieux que l’europe ne nous coute pas cher !