samedi 24 août 2019 - par Sylvain Rakotoarison

Paris outragé, mais Paris libéré !

« Le Général Leclerc vous fait dire : Tenez bon, nous arrivons. » (Télégramme du 24 août 1944 à 16 heures 50 du lieutenant-colonel Crépin, commandant l’artillerie de la 2e DB à FFI Préfecture de Police, Paris).



Il y a soixante-quinze ans, le vendredi 25 août 1944, la Ville de Paris, occupée depuis plus de quatre ans par l’Allemagne nazie, fut libérée par les troupes du Général Leclerc. Forte émotion dans ce symbole si éclatant de l’histoire de France et également, de l’histoire du monde.

Le point d’orgue de cette journée fut l’arrivée du Général De Gaulle, le premier résistant, sur les marches de l’Hôtel de Ville de Paris, reçu par Georges Bidault, le successeur de Jean Moulin, Président du Conseil National de la Résistance, futur ministre et chef du gouvernement quelques années plus tard, et son discours si célèbre sur le Paris libéré. Y a-t-il eu une ville libérée dans l’histoire du monde qui a pu recevoir un tel discours si mémorable ? Probablement pas. Du moins, depuis que le son peut être enregistré et conservé. Il symbolise à lui seul la victoire de la souveraineté d’un pays et le début de la reconquête.

J’ai souvenir de ce discours, dont je connaissais déjà le texte et l’intonation depuis longtemps, qui était au "programme" d’histoire en classe de terminale quelques décennies plus tard. Je me rappelle ce professeur d’histoire qui a demandé à l’un de mes camarades de lire ce discours retranscrit dans notre manuel scolaire. Quel carnage !

C’est vrai, entre ne pas y mettre le ton (le camarade aurait lu une liste de courses qu’on n’y aurait pas entendu la différence) et faire une imitation de De Gaulle à la limite de la caricature, il y a tout un monde, mais ce qui était sensible dans ce texte, c’était à la fois l’émotion, une triple émotion, celle que la Résistance avait finalement porté ses fruits, celle de la libération de la capitale, celle de la perspective d’une fin de guerre si longtemps attendue, et aussi, l’incarnation désormais évidente, historique, exceptionnelle, d’une nation, d’un pays, la France, par un homme, le Général De Gaulle.

Le vrai commencement de la libération de Paris fut le Débarquement en Normandie le 6 juin 1944 où les troupes alliées ont commencé à libérer la France de l’occupation nazie. Le débarquement en Provence le 15 août 1944 a poursuivi et renforcé la reconquête des territoires occupés. Le commandant en chef des forces alliées fut le Général Eisenhower, le futur Président américain.

Dans la stratégie du généralissime américain, il n’était pas question de perdre du temps à reconquérir la ville de Paris. Il s’agissait de contourner la capitale et de foncer vers l’Est pour rattraper l’armée allemande en pleine retraite et surtout, arriver avant les Soviétiques à Berlin.

Ce n’était pas du tout la stratégie de De Gaulle qui voulait au contraire reprendre Paris le plus rapidement possible pour y rétablir l’État et un gouvernement reconnu par tous, éviter la mise en place d’une administration américaine tout autant qu’un coup d’État communiste. Pour cela, il était essentiel de rétablir la souveraineté nationale par le retour de Paris comme capitale de la France.

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Ce ne fut que le 20 août 1944 que De Gaulle a reçu l’autorisation d’Eisenhower de laisser les troupes du Général Leclerc se diriger vers la capitale. Leclerc était alors le gouverneur militaire de Paris par intérim depuis décembre 1943. Cependant, les Parisiens n’ont pas attendu Eisenhower et dès le 10 août 1944, ils ont commencé l’insurrection. Elle a commencé par une grève des cheminots, suivie d’une grève des chauffeurs du métro et des policiers le 15 août 1944 et d’une grève des postiers le 18 août 1944. Dès le 19 août 1944, les Parisiens ont commencé les combats de rue contre l’occupant nazi.

Le matin du 25 août 1944, vers 7 heures, les Allemands inondèrent les rues de Paris de tracts demandant la fin de l’insurrection : « Paris vit des instants éminemment critiques ; que nous tenions la ville ou qu’elle soit occupée un jour par les Américains et les Anglais ! Instants où la populace tente de s’emparer du pouvoir, instants que chaque citoyen redoute avec une frayeur panique. La racaille spécule sur le temps où les troupes allemandes évacueront Paris et où les troupes alliées ne seront pas encore arrivées. Laps de temps relativement court, mais assez long cependant pour menacer la vie de chaque citoyen. (…) Staline, lui, aurait mis le feu aux quatre coins de la ville. (…) Nous exigeons la cessation immédiate et inconditionnelle de tout acte d’hostilité envers nous ou entre citoyens. ». C’était signé : le commandant de la Wehrmacht du Grand Paris.

Comme promis par le télégramme de la veille, la 2e Division Blindée de Leclerc et la 4e Division d’infanterie américaine sont entrées dans Paris (les troupes américaines laissant les troupes françaises arriver les premières). Les combats furent parfois violents. Devant la gare Montparnasse, à 15 heures 30, les Allemands ont finalement capitulé. L’acte fut signé par le général Dietrich von Choltitz, commandant du 84e corps d’armée allemand, par Leclerc ainsi que par le colonel Henri Rol-Tanguy, chef parisien des Francs-tireurs (FFI).

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Une heure plus tard, De Gaulle a rejoint Leclerc qui lui a remis l’acte de capitulation en main propre. Reçu par Georges Bidault, comme rappelé plus haut, il a prononcé son célèbre discours devant le peuple de Paris fou de joie et malgré encore des tirs sporadiques de snippers nazis : « Pourquoi voulez-vous que nous dissimulions l’émotion qui nous étreint tous, hommes et femmes, qui sommes ici, chez nous, dans Paris levé, debout pour se libérer et qui a su le faire de ses mains ? (…) Il y a là des minutes qui dépassent chacune de nos pauvres vies. ».

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Puis, cette tirade qui fut souvent parodiée : « Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de la vraie France, de la France éternelle. ».

Poursuivant : « Eh bien ! Puisque l’ennemi qui tenait Paris a capitulé dans nos mains, la France rentre à Paris, chez elle. Elle y rentre sanglante, mais bien résolue. Elle y rentre, éclairée par l’immense leçon, mais plus certaine que jamais, de ses devoirs et de ses droits. ».



Effectivement, il n’a pas oublié que la guerre n’était pas encore finie, et qu’il avait besoin de l’aide des Alliés : « L’ennemi chancelle mais il n’est pas encore battu. Il reste sur notre sol. Il ne suffira même pas que nous l’ayons, avec le concours de nos chers et admirables Alliés, chassé de chez nous pour que nous nous tenions pour satisfaits après ce qui s’est passé. (…) C’est pour cette revanche, cette vengeance et cette justice, que nous continuerons de nous battre jusqu’au dernier jour, jusqu’au jour de la victoire totale et complète. ».





Un peu plus tard dans la soirée, De Gaulle s’installa rue Saint-Dominique, au Ministère de la Guerre, et décida que ce fût le siège du gouvernement, devenant ainsi le seul représentant officiel de la France, Président du Gouvernement provisoire de la République française. Le lendemain, samedi 26 août 1944, De Gaulle a rendu hommage au soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe et a descendu les Champs-Élysées aux côtés de Georges Bidault et Leclerc notamment, au milieu d’une foule très émue. Il se rendit à la cathédrale Notre-Dame de Paris où il assista à une messe avec un Te Deum, entrecoupée encore de tirs sporadiques.

Ce qui est à la fois curieux et regrettable, c’est que la visite de De Gaulle à la cathédrale n’est pas mentionnée dans le site du gouvernement pour célébrer ce soixante-quinzième anniversaire, probablement au nom d’une laïcité qui fait fi des faits historiques. Il est vrai que Clemenceau, le Père la Victoire, avait, lui, refusé obstinément de se rendre à Notre-Dame de Paris le 11 novembre 1918, au nom de son anticléricalisme de toujours.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (22 août 2019)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :

Source : site gouvernement.fr sur la libération de Paris.

La Libération de Paris.
Discours du Général De Gaulle le 25 août 1944 à l’Hôtel de Ville de Paris (texte intégral).
Débarquement en Normandie.
Hubert Germain.
Daniel Cordier.
Le programme du Conseil National de la Résistance (CNR).
Stéphane Hessel.
Daniel Mayer.
Roland Leroy.
Antoine de Saint-Exupéry.
Joseph Kessel.
Premier de Cordier.

Daniel Cordier, ni juge ni flic.
La collection Cordier.
Georges Mandel.
Jean Zay.
Simone Veil.
Antisémitisme.
Maurice Druon.
Général De Gaulle.
Joseph Joffo.
Anne Frank.
Robert Merle.
L’amiral François Flohic.
Jean Moulin.
André Malraux.
Edmond Michelet.
Loïc Bouvard.
Germaine Tillion.
Alain Savary.
Être patriote.
Charles Maurras.
Philippe Pétain.
L’appel du 18 juin.
Marie-Jeanne Bleuzet-Julbin.
Raymond Sabot.
François Jacob.
Pierre Messmer.
Maurice Schumann.
Jacques Chaban-Delmas.
Yves Guéna.
Général Leclerc.

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18 réactions


  • confiture 24 août 2019 17:39

    Paris libéré..... en 44 peut être, mais s’il revenait il serait foudroyé.


  • Clocel Clocel 24 août 2019 17:45

    Roko toujours cramponné à ses vieux livres d’Histoire...

    Z’emmerdez-pas, l’Histoire n’intéresse plus personne, et ceux qu’elle intéresse encore n’en sont plus là...

    Aujourd’hui, s’il fallait tondre tous ceux qui se sont couchés...


    • Parrhesia Parrhesia 25 août 2019 13:30

      @Clocel
      De grâce, pour une fois que Sylvain Rakotoarison sonne absolument juste à mon modeste sens, ne gâchez pas mon plaisir !
      Et pour autant que mon modeste sens ne compte que pour 1/65 millionième de sens français, je m’intéresse toujours à l’Histoire…
      Je me doute bien que cela ne va pas vous empêcher de dormir, Clocel, mais... bonne journée à vous.


    • Clocel Clocel 25 août 2019 13:40

      @Parrhesia

      Qu’il en soit ainsi,,, de nos plaisirs respectifs !
      Bonne journée à vous aussi ! smiley


  • foufouille foufouille 24 août 2019 17:51

    article qui sent le collabo libéral de la macronie.


    • Parrhesia Parrhesia 25 août 2019 13:38

      @foufouille
      Alors là, foufouille, je serais curieux que l’on comptabilise ceux qui, parmi ce qui reste de gaullistes en Frônce, sont en même temps collaborateurs de la macronie…
      Il ne devrait pas y avoir foule !
      Mais… bonne journée !


  • njama njama 24 août 2019 18:20

    Le lendemain, samedi 26 août 1944, De Gaulle a rendu hommage au soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe et a descendu les Champs-Élysées

    et le 26 avril 1944, soit 4 mois avant la France acclamait Pétain ! « Vive Pétain ! »

    vidéo du 26 avril 1944 archives INA (7’28) : https://www.youtube.com/watch?v=508EWoNE4fM

    Il ne faut parfois pas très longtemps pour retourner sa veste smiley


    • njama njama 24 août 2019 18:26

      28 avril 1944 LE MARÉCHAL PÉTAIN À PARIS

      ÉDITION SPÉCIALE : - Passage du Maréchal Pétain en voiture dans les rues de Paris. Les tours de Notre-Dame où Monsieur de Brinon accueille une personnalité allemande sur le parvis. Arrivée du Maréchal Pétain en voiture. Les GMR sont alignés et les Gardes républicains sabre au clair. Pierre Laval et le Cardinal Suhard accueillent le Maréchal et entrent à Notre-Dame où va se dérouler un service funèbre à la mémoire des victimes des derniers bombardements. Le Cardinal Suhard prononce une allocution : "...Dans votre dernier message, Monsieur le Maréchal, vous avez dit :« Que la France reste cette âme, une âme qu’on ne saurait tuer ». Cette âme vit ici, elle se dresse dans la souffrance." Le Maréchal se rend ensuite en voiture à l’Hôtel de Ville où il prononce un discours :"...Je viens vous faire une visite. Je ne peux pas m’adresser à chacun de vous particulièrement, c’est impossible. Vous êtes trop nombreux...Je pense beaucoup à vous...Mais soyez sûrs que, dès que je le pourrai, je viendrai, et alors, ce sera une visite officielle. Alors, à bientôt j’espère !« Acclamations : »Vive Pétain« et chant de »La Marseillaise" chantée par la foule. Le Maréchal se rend ensuite à l’Hôpital Bichat où il visite les blessés, leur adresse quelques mots. Sortie de l’Hôpital et passage dans les rues de Paris. Foule sur le parcours.

      Images d’archive INA Institut National de l’Audiovisuel


    • Parrhesia Parrhesia 25 août 2019 15:20

      @Raymond75
      Importante et exacte nuance !
      Me permettrez-vous en outre d’ajouter, concernant le Maréchal Pétain, que nous pouvons imaginer que celui-ci estimait avoir conduis personnellement suffisamment de Français à la mort en 14-18 pour en épargner le plus possible en 39-45...
      Ce que le général de Gaulle, qui avait vécu les deux guerres sur le terrain, a sans doute grandement pris en considération en décrétant sa grâce !
      Bonne journée à vous !


  • Surya Surya 25 août 2019 10:07

    "(le camarade aurait lu une liste de courses qu’on n’y aurait pas entendu la différence)’

    Soit le gamin était mort de trac, soit en effet il ne comprenait pas l’importance du discours qu’il lisait (ou soit il s’en fichait). Le prof aurait sans doute mieux fait de lire le discours lui-même en prévenant qu’il allait le lire sur le même ton que De Gaulle à l’époque, pour justement montrer aux élèves l’émotion qui s’en dégageait, et puis sans doute aussi un certain soulagement.


    Je crois qu’il est faux de dire que les gens (en tout cas certains) ne s’intéressent plus à l’histoire. Ils ne s’intéressent plus à l’histoire froide et factuelle qu’on trouve dans les manuels, peut-être, mais l’histoire est en nous, on porte tous, qu’on s’en rende compte ou pas, la mémoire des événements récents (je veux dire par là les événements qui se sont produits une ou deux générations avant nous, plus ancien c’est peut-être moins flagrant en effet). Il n’y a qu’à voir comment sur internet les gens ironisent ou pestent, encore aujourd’hui, contre ceux qui ont de leur temps acclamé Pétain, il n’y a qu’à voir les débats qui ont encore lieu de nos jours, pour voir que ce dont on parle, c’est bien sûr quelque chose qui s’est passé il y a 75 ans, mais c’est aussi quelque chose qui continue de vivre en nous. C’est encore très présent dans nos mémoires, c’est encore très vivant.


    Et puis, il reste encore des témoins de cette époque. Trop peu, malheureusement. J’appréhende le moment où il n’en restera plus aucun. Non seulement c’est passionnant de les écouter parler, mais il m’a toujours semblé que, sans que personne ne s’en rende vraiment compte au quotidien, leur seule présence (et bien sûr leurs témoignages) contribue à ce que des événements comme ceux là ne puisse pas se reproduire. C’est peut-être inconscient, mais j’ai l’impression que leur seule présence parmi nous nous empêche de dépasser certaines limites. Et le jour où ils sont tous partis, malheureusement ça fait sauter certains verrous, et c’est là qu’on est en danger ; c’est plus facile de reproduire les mêmes erreurs et horreurs, ou de réécrire l’histoire, s’ils ne sont plus là.


    Quelqu’un connaîtrait-il un site internet où seraient regroupées et diffusées des interviews de tous les témoins, quels qu’ils soient (résistants, déportés, soldats...) de la seconde guerre mondiale en Europe ? Un site qui ne s’intéresserait qu’à la parole des témoins, et rien d’autre ?


    • Parrhesia Parrhesia 25 août 2019 15:05

      @Surya
      Merci pour tout ce qui se dégage de ce plaidoyer pour l’Histoire..
      Bonne journée à vous.


    • Surya Surya 26 août 2019 18:34

      @Raymond75

      Merci beaucoup pour ces deux liens. Je vais visionner autant de vidéos que possible, sachant que parfois certaines vidéos sur YouTube sont retirées de la plateforme. 
      Si ça n’existe pas déjà, ce qui m’étonnerait, je pense que des historiens devraient créer un site internet uniquement consacré aux témoins de l’histoire, avec des textes et des photos aussi, et bien sûr regroupant toutes les vidéos de leurs interviews. Les profs dirigeraient leurs élèves vers ce site, qui garderait la mémoire de toutes ces personnes qui ont eu tant à nous apprendre, tant à nous transmettre, afin qu’elles ne soient jamais oubliées.

      Bonne soirée à vous  smiley

      @Parrhesia

      Pas de quoi, bonne soirée à vous aussi  smiley


  •  C BARRATIER C BARRATIER 25 août 2019 21:15

    C’est bien la 9 ème compagnie, aguerrie, que LECLERC a envoyé nettoyer le terrain et prendre l’Hôtel de ville. La 2 ème DB est arrivée le lendemain. De Gaulle en oubliant les premiers libérateurs, la Nueve, ainsi que Tanguy chef des Francs Tireurs Partisans, communistes, DE GAULLE donc a falsiifié l’Histoire en gommant des faits essentiels.

    "Ce qui est à la fois curieux et regrettable, c’est que la visite de De Gaulle à la cathédrale n’est pas mentionnée dans le site du gouvernement pour célébrer ce soixante-quinzième anniversaire, probablement au nom d’une laïcité qui fait fi des faits historiques« 


    Les catholiques avaient soutenu Pétain, la laïcité n’a rien à voir avec cela. N’oublions pas que Pétain avait imposé dans la totalité des écoles l’’enseignement des »devoirs envers Dieu"..ce n’était pas par laîcité. Franco en Espagne avait précédé Pétain, et imposé le catholiicsme. Cette messe gaulliste n’a rien eu d’essentiel dans la libération de Paris......La mettre sur le site favoriserai les réactions comme la mienne.....


    Les Résistants qui ont joué un rôle de premier plan dans la libération de la France, la mise au pouvoir de De Gaulle à Alger, et le sauvetage de l’indépendance de la France ne sont pas cités non plus. Pourtant, compagnons de la Libération, De Gaulle savait ce qu’il leur devait

    Viur

    France, terre de Résistance, agoravox


  • troletbuse troletbuse 27 août 2019 11:45

    Rototo admire tous les anti-gaullistes qui se prévalent du gaullisme. Quelle naïveté !


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