mercredi 22 février 2012 - par De Bredevan marc (L’INFOTOX)

Zone euro « mark » : Imposer le régime grec

Accord sur le refinancement de la dette grecque :

Comment osent-ils (les politiques) s'en féliciter ?!

Grece,Europe,Zone euro,dettes.

A l'image de la carte de la Grèce, il semble bien qu'il n'y ait pas que le pays qui s'effiloche...

Accord "historique" sur la dette grecque.

Consternant ! serait plus approprié !.

En effet, hormis les peuples (ce mot à la mode...) grecs et européens qui subiront l'effet désastreux de ces accords politiques conclus en dépit de toute logique économique sur leur niveau de vie et ce pendant de longues années, que doit-on penser de cette auto-satisfaction affichée par ces politiciens qui après des années de non respect de normes fixées voici 10 ans dans un Traité de Masstricht dont ils n'ont tenu aucun compte tant les uns que les autres en creusant délibérément les déficits de par l'irresponsabilité démagogique d'adopter des budgets totalement dispendieux et ce surtout durant la période où la croissance économique permettait la réduction de ceux-ci de manière à anticiper un retournement de tendance toujours prévisible.

Mais pourquoi risquer une sanction électorale alors qu'en distribuant généreusement, en accordant privilèges et avantages à certains ou en créant nombre de commissions, pouvoirs locaux, régionaux en doublons pour la plupart, ils s'assuraient rentes et mandats électifs confortables.

(Ir)responsables et non coupables.

De même lorsque les premières alertes de soucis budgétaires ont surgi en Grèce, quelles furent les réactions des politiques européens ?
Quelques réunions médiatiques, quelques déclarations rassurantes et surtout des photos souriantes et groupées (style photos de classe en fin d'année).

Et pendant ce temps, la situation et les finances grecques se dégradaient dangereusement et ce qui pris au début, n'aurait que peu coûté tant aux uns qu'autres a fini en tragédie grecque et en aides financières dont les montants astronomiques n'ont plus rien de réalistes.

Alors, les politiciens se sentant un peu dépourvus telle la cigale...s'en prirent à ces "vilains" marchés financiers et à leurs complices les agences de notations qu'ils fallaient sanctionner, poursuivre voire pendre (dixit : Livingston maire de Londres).

Car comment osaient-ils dégrader les notes de leurs pays et entraîner, qui sait, la réflexion (peu probable mais possible) des citoyens sur la question de savoir qui, en fait, les dirigeaient si mal ?.

Et comme il est moins aisé de contrôler efficacement des agences indépendantes et privées que des organismes parastataux, au plus fort de la crise leur est venu l'idée brillante de créer une agence européenne qu'on imagine nettement plus accomodante avec les gouvernements dont elle dépendra !.

Au final, l'énième et certainement pas dernier accord intervenu aura cependant montré, même si personne ne le soulignera, que sans les banques et institutions privées, aucun financement d'état n'était, par le passé, possible mais qu'en plus celles-ci sont les seules à devoir enregistrer bon gré mal gré l'effacement, capital et intérêts confondus, d'à peu près 70% de la dette grecque alors même que les états qui sont les seuls à se féliciter du "sauvetage" n'en assument même pas 5% !.
La participation du FMI étant inconnue et incertaine au moment de l'accord.

Sortie de l'Euro"mark".

L'évocation même de la sortie de l'euro font passer l'homme ou la femme...politique, l'économiste, le financier et le citoyen libre pour de dangereux populistes, nationalistes tant les dirigeants assurent, rassurent et martèlent qu'il n'y a pas de plan B.
Normal, ils n'ont jamais de plan B ce qui irrémédiablement, les (nous) conduit à la catastrophe de par leur manque d'analyse comparative et anticipation.

Alors que ceux qui refusent aux autres le droit de s'interroger sur l'adoption d'autres options possibles gardent bien en mémoire les noms de tous ces dirigeants qui, au bout de plusieurs plans drastiques d'économies faites sur le dos exclusif des citoyens car il ne saurait y avoir d'économies sérieuses faites sur le train de vie de l'Etat souverain ou de l'Europe de Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg (choisissez le siège qui vous convient !) finiront, un jour, par vous convaincre qu'il serait en définitive plus judicieux d'en revenir à une Europe de cercles concentriques voire de binomes et pour finir de nations somme toute plus faciles à gérer.

Et puis faites leur confiance, il y a le fameux moteur franco-allemand qui, avec le prix de l'essence en augmentation constante, finira par ne plus tourner aussi rond d'ici quelques temps quitte à plonger tous les "europartenaires" beni oui oui dans une récession mais avec la satisfaction quasi machiste de posséder un euro fort, du moins pour ceux qui en disposeront encore...

Et après la Grèce, viendra le temps de l'Espagne, du Portugal...mais cela sera une autre histoire qu'ils vous raconteront aussi !.

Lien INFOTOX. The WebMag.



2 réactions


  • BA 22 février 2012 14:47

    Mardi 21 février 2012 :

     

    Aide record pour la Grèce, mais les inquiétudes persistent.

     

    De nombreux économistes doutent que le nouveau plan de sauvetage soit le dernier chapitre de la crise grecque et de celle de la dette. Beaucoup parient à terme sur une banqueroute du pays, estimant que la zone euro cherche surtout à gagner du temps pour pouvoir renforcer d’ici là ses défenses.

     

    Pour le responsable de l’institut Bruegel, Jean Pisani-Ferry, le plan ne fait sans doute « que repousser l’échéance funeste », car "la Grèce ne va pas mettre en oeuvre l’austérité promise et va se retrouver au bout du compte à devoir décider de sortir de l’euro ou à être poussée vers la sortie".

     

    http://www.boursorama.com/actualites/aide-record-pour-la-grece-mais-les-inquietudes-persistent-4f014e8c4dffd920e84d53a48a63cb1d


  • xray 22 février 2012 16:37


    La GRÈCE 

    Avant l’euro,  l’Italie et la Grèce n’avaient pas besoin d’aide.

    Dans cette Europe dominée par les curés,  l’argent sert à créer les problèmes.  Non pas à les résoudre ! 

    Aujourd’hui on nous parle d’un grave problème de finance avec la Grèce. 
    Il s’agit d’un problème fabriqué de toute pièce. La Grèce n’est pas un cas unique. 

    En Grèce,  il n’existe qu’un pouvoir :  « L’église Orthodoxe » ! 
    L’église Orthodoxe échappe à toute fiscalité.  Elle possède 80 % du foncier. On ne compte pas non plus les milliards investis sur les marchés boursiers (de 50 à 100 milliards selon certains dires). Peut-être beaucoup plus. 

    Aujourd’hui, qu’importe-les contraintes pour la population puisqu’il y a encore 230 milliards d’euros à la clef ! 

    Le bourbier européen 
    http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com 



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