samedi 5 novembre 2005 - par Christophe Grébert

La violence urbaine gagne Suresnes : halle du marché et 44 voitures détruites

Image0027Les violences urbaines qui frappent depuis plus d’une semaine l’Île-de-France gagnent la commune de Suresnes : la halle du marché des BELS-EBATS, rue de la Liberté, qui sert de parking, a été touchée hier soir par un incendie. 44 voitures ont été détruites. En toute fin de soirée, le maire s’est rendu sur place pour constater les dégâts, alors que l’adjointe au maire qui était de permanence ce week-end était introuvable.

Extrait d’une dépêche de l’agence de presse AP : "Un parking couvert a été incendié vers 00H00, brûlant 44 voitures, selon l’état-major des sapeurs-pompiers. Environ 100 pompiers sont intervenus sur le sinistre. "C’est affreux, c’est malheureux. Qui a fait ça ? Contre qui ils font ça ? On pensait que Suresnes, c’était calme. Je ne sais pas comment je vais aller au boulot lundi", a déclaré à l’Associated Press Naima Mouis, une agente hospitalière de 43 ans, en regardant les restes de sa voiture calcinée dans le parking".

Toujours hier soir, un autocar a été en partie détruit par un cocktail molotov à la Cité jardin. Déjà, dans la nuit de mercredi à jeudi, 8 voitures avaient brûlé rue de la Cerisaie.

(photo : Viviane Meilhac - via téléphone mobile)



1 réactions


  • L’autre monde (---.---.149.25) 7 novembre 2005 18:39

    Depuis le début de la crise en banlieue, hommes politiques, responsables religieux et journalistes tentent d’expliquer, de justifier, de trouver des excuses, bref d’apporter une forme de tolérance à des actes qui sont tout simplement intolérables. On apprend dès le


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