jeudi 9 juin 2016 - par Jean-François Dedieu

Mayotte façon « Dévoyé Spécial » (suite & fin)

Des humains expulsés par d’autres se retrouvent avec bagages et enfants sur les routes. On entend « chasse aux étrangers », « crise des expulsés », « initiative citoyenne », suivant d’où viennent les commentaires... A la télé, ils passent les « déracinés de 1945 » et on se prend à se demander comment c’est encore possible, 70 ans après, le contexte en serait-il différent ! Doit-on encore parler de « décasés », de « déplacés » ? Et qui oserait exprimer que les « déportés » n'appartiennent qu'au passé ?

Pour ENVOYÉ SPÉCIAL, par contre, ce n’est presque pas d’actualité ! Il est plus important d’attiser haines et vindictes ! Haro sur Mayotte département, la pelée, la galeuse d’où viendrait un mal surtout pas imputable à la grande bonté de l’État, à l’indulgence de la grande famille française. Le département ? un statut que les braves Gaulois veillant dans nos têtes, auraient refusé si on leur avait (illégalement) demandé !

L’émission en « prime time » revient sans le dire sur le demi-siècle qui n'aurait en rien ancré Mayotte dans la République !

Un intervenant regrette que Mayotte soit la dernière roue du carrosse pour ne pas dire la petite dernière, reléguée dans une cabane au fond du jardin familial !

LES MOYENS ! L’ancien préfet du milieu des années 90, Philippe Boisadam, ose avancer le poncif « la France n’a pas les moyens » ! Comment ? Ne sommes-nous pas le quatrième "donateur" de la planète ? L’Agence Française de Développement (AFD) ne distribuait-elle pas 9,35 Milliards d’euros encore en 2011 ! Ne vient-on pas de déverser près d’un milliard d’euros pour le métro du Caire ? Même retiré des affaires, l’ancien « gouverneur » de Mayotte n’a visiblement pas changé ! Passons sur son point de vue sur Mayotte française et la départementalisation ne présentant que peu d’intérêt... l’image de « papa la France » infantilisant l’Africain, on ne connaît que trop...
http://www.afd.fr/webdav/site/afd/shared/L_AFD/L_AFD_s_engage/documents/rapport_public_politique_francaise_aide_publique_au_developpement.pdf

Et dans sa cabane, que peut en penser la petite française bannie, plus maltraitée que les étrangers et les bi-nationaux ? 

 

 
Lamentable après cela de pousser la radinerie à toujours serrer la vis à 200.000 Français, l’équivalent de la population rennaise. D’accord pour « l’autopsie d’une faillite politique » mais sans taire la procrastination, les errements, les manquements, les erreurs flagrantes qui ont conduit à l’impasse ! Et puis considérons la manière dont les devoirs s’imposent au plus vite alors que les droits sont remis à 2025 sinon 2036... comme ils le firent avec le département !
Que dit le reportage concernant les impôts sinon que l’assiette doit être pleine même si seulement la moitié de la population y contribue ! Et sur quel ton anodin, cette trahison du principe d’égalité devant l’impôt est énoncée ! Cela deviendrait presque normal de payer double, cela fait sourire même !
Mansour Kamardine, ancien député, a eu l’occasion de faire un parallèle révélateur d’une relative fourberie gouvernementale. Taper fort avec les impôts pourrait pousser Mayotte à faire machine arrière. Saint-Pierre-et-Miquelon (promue de force par la France contre l’avis des insulaires pour faire pression sur le Canada et immatriculée 975 en 1976) préféra revenir à son statut de Collectivité Territoriale en 1985 pour éviter une trop forte pression fiscale. (Dans ce reportage, l’ancien député pâtit certainement d’un montage mettant plutôt en avant ses maladresses : « On chasse les clandestins, on demande aux étrangers de partir... » quand il s’agit de « déloger des occupants illégaux » de terrains, de maisons... Ses interventions sur les médias locaux, nettement plus mesurées lui ont valu une dizaine de cambriolages avec incendie criminel pour le dernier en date). 

 

LA POSTE... défaillante comme bien des services de l’État... le mauvais exemple venu d’en haut autorise certains employés à en rajouter... Certaines lettres mettent des mois à arriver, de trop nombreux colis n’arrivent jamais...

NOS MONARQUES RÉPUBLICAINS... Laisser penser que c’est le président qui peut offrir ou refuser la départementalisation, c’est pousser un peu même si Giscard se permettait d’offrir 70000 nationalités aux Comores s’ils votaient pour lui.
Mitterand lui, en visite officielle, a atterri à Moroni, à Antananarivo mais bouda Pamandzi. Un désamour, sur un règne de 14 ans, qui s’est au moins marqué par le gel de toute évolution voulue pour Mayotte.
Célèbre pour les paysans de chez lui qui ne mettent pas la charrue devant les bœufs, Chirac a quand même offert (à quel titre ?) un ensemble cuisine-réfectoire à la ville de Sada... un bon augure pour la pause méridienne des rythmes scolaires que nous devons à nos sinistres crétins ! 

 

Et Jospin ? Un temps dauphin et si paternaliste pour dire qu’il aurait dû emmener son ministre des finances tant on lui en demande ! C’est encore passer sur tout ce qui est donné à l’étranger, non ?
Sarkozy, tel Louis sous son chêne, a joué la générosité... après un demi-siècle de tergiversations ! Son conseiller, par contre, a bien été le seul à se départir de la posture normalement hypocrite des politiques, évoquant un point de vue philosophique et moral, exprimant, en substance « ... doit-on être prêt quand on décide d’avoir un enfant ? »...

Paroles ô combien réconfortantes pour la petite dans sa cabane au fond du jardin !

Comme avec le trop-plein d’infos du Net où, aiguille dans la botte de foin, la vérité se cache, quelques commentaires, cependant, dévoilent la responsabilité d’un État qui « n’a pas fait les choses dans l’ordre », d’un État qui s’accommode d’une population à « 84 % sous le seuil de pauvreté » (16 % en métropole), d’un État qui après avoir toujours repoussé une départementalisation (1) l’a accordée, mais au rabais.
L’État qui fait la part belle au patronat et aux multinationales (Casino, Carrefour, Sodifram, Total, Colas, etc. ) au point, dans le BTP, par exemple, de ne pas réagir pour les malfaçons ? Comme pour les routes, est-ce payer trois fois plus cher pour trois fois moins de camelote et en prime une obsolescence programmée trois fois plus rapide ? 
L’État, puisqu’il faut l’appeler par son nom, tolérant les États dans l’État, les administrations comme autant de métastases où moins serviteurs que jamais, plus énarques que toujours, les hauts fonctionnaires se servent surtout, sûrs de faire carrière tant que leur "polit-buro" reste caressé dans le sens du poil. La combine consiste à nier les difficultés, à ne pas demander de moyens, à garroter les doléances du peuple, à dénier à la base le droit d’exprimer son désaccord, à escamoter la réalité des problèmes (2), à acquiescer à tout ce qui vient d’en haut, à surenchérir même dans les inepties (réforme des rythmes (3)), à claironner des valeurs républicaines pour eux virtuelles...
Un cercle vicieux alimentant un dévoiement oligarchique généralisé confiscatoire de la démocratie ! 


Dans un bilan à l’aune des « dysfonctionnements » relevés, le problème migratoire a été minoré sinon tu. Les étrangers sont plus nombreux que les Français et l’île pourrait compter deux fois plus de gens que ce que chante l’INSEE (4). Facile d’incriminer d’abord les Mahorais, ces pelés d’où viendrait tout le mal ! Et surtout rien sur la responsabilité des Comores ainsi que le double-jeu d’une cinquième colonne de comoro-français plus nombreux que les Mahorais (Marseille est la première ville comorienne au monde !) et dont la pression n’est pas étrangère aux occlusions affectant Mayotte. Ce n’est qu’à ce stade de l’énoncé des causes que la responsabilité des locaux peut être avancée (travail au noir, marchands de sommeil, mariages blancs, reconnaissances d’enfants, sexe...).

Est-ce la faute à la petite ? 
C’est quand qu’on n’aura plus honte de la présenter aux visiteurs, elle qui croupit dans la cabane au fond du jardin ? Un enfant reconnu doit être traité comme les autres et passer avant les étrangers ! Et entre parenthèses, sa grande sœur, La Réunion, pour ne pas la nommer, devrait l’aider et non camper sur ses privilèges, ce que, entre nous, un géniteur juste et honnête n’aurait jamais permis ! 

Nous concernant, il serait exagéré de parler de PROPAGANDE et de BOURRAGE DE CRÂNE... Nous sommes en France, voyons, pas en Afrique... Dire qu’on peut nous manipuler, relève de l’insulte. Nous si fiers de voter blanc sans être nuls, nous, soulagés, presque contents qu’on ne tienne pas plus compte, d’ailleurs d’un NON au référendum de 2005. Nous, si confiants dans un système représentatif si dévoué, si peu carriériste et pas intéressé pour trois sous... Nous, prêts à les entendre chanter des lendemains de croissance !
Et puis, parler de galeux si lointains fera oublier peut-être qu’on se gratte, tant ça démange en Hollandie !

Raison supplémentaire d’espérer en une Sixième République ! 

(1) un projet de loi pour la départementalisation fut déposé le 12 mai 1976 à l’AN puis retiré avant d’avoir été discuté. La loi fondant la Collectivité Territoriale à statut particulier et provisoire (24 déc 1976) devait être reprise puisqu’une consultation des Mahorais était prévue dans les trois ans... 
(2) Longtemps l’essentiel a été de mettre le couvercle sur la marmite... Qu’il y ait le moins de remontées possibles en haut lieu, à "Paris" !
(3) un bilan de la réforme en France continentale n’est-il pas tenu sous le coude afin que, en période électorale, sa divulgation ne compromette pas davantage les libéraux aux gouvernes ?
(4) Parmi les avantages, pour l’État, une dotation globale de fonctionnement deux fois plus faible à verser, des cartes de séjour en nombre qui rapportent, "énormément dit-on", à la préfecture et sans que nous puissions évaluer ce que la corruption peut rapporter à certains indélicats... 

PS : "Par le plus grand des hasards", la radio Kwezi livre des chiffres de l'INSEE sur la présence étrangère à Mayotte. La statistique concernerait l'année 2012 et les plus hautes valeurs flirtent exceptionnellement avec les 50 %... Qu’ils aillent donc dans les écoles où se font les prévisions pour l’an prochain avec une moyenne de 70 % d’étrangers dans les classes ! 

 



19 réactions


  • alinea alinea 9 juin 2016 10:16

    Je lis toujours vos articles sur Mayotte, mais j’ai trop de lacunes pour les comprendre parfaitement. Est-ce que vous avez un lien référence qui me raconterait un peu son Histoire, sans baratin je veux dire, sans parti pris, ou s’il y en a, qu’il soit visible ?
    Je peux toujours aller voir sur wikipedia, mais enfin, wikipedia !!


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 9 juin 2016 11:41

      @alinea

      ses articles sont à peu près aussi clairs que les vôtres, n’y voyez pas méchanceté de ma part :

      c’est très fumeux, embrouillé, alambiqué, la seule chose de clair c’est qu’il est estampillé 6e République, comme ça au moins on a pigé chez qui il veut nous embarquer.

      Il faudrait écrire des romans, pas des articles qu’on aimerait plus pédagogiques smiley smiley smiley


    • alinea alinea 9 juin 2016 12:49

      @Olivier Perriet
      je n’y vois pas de méchanceté ! mais je ne suis pas pédagogue, ne possédant aucun gène de supériorité ! je parle à mes égaux.
      Ici, je ne suis pas son égale puisque je ne sais rien ou pas grand chose de ce qu’il sait, ses textes étant plus ciblés.
       smiley


    • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 9 juin 2016 13:17

      @Olivier Perriet

      Merci et bravo pour ce soutien affirmé !

      Vu que vous n’y comprenez rien, vous n’en avez que plus de mérite !

      Dommage, je n’ai pas un troisième volet qui favoriserait vos progrès.

      PS : la personne à laquelle vous faites référence n’est pas dépositaire de la 6ème République qui viendra mettre fin à l’agonie misérable de la 5ème, que je sache, donc je ne vous ai « embarqué » que dans mes articles... Et moi qui vous croyais de bonne composition...


    • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 9 juin 2016 13:58

      @alinea
      Bonjour alinea et merci pour vos remarques.

      Je n’ai pas de référence particulière « objective » concernant l’Histoire de Mayotte. Sans parler de l’époque contemporaine (de 1974 à nos jours) il arrive même que l’Histoire ancienne de l’île (archipel dans l’archipel en réalité) soit évoquée de façon partisane, pour ou contre l’islam, pour ou contre la France.
      Ainsi on entend « l’île est musulmane depuis le Xème siècle »
      et aussi « l’islam ne s’est répandu qu’une fois Mayotte devenue française » (1841).
      Et encore « un sultan malgache a vendu Mayotte à la France » alors que d’autres précisent « ... une fois que l’Angleterre a fait savoir qu’elle n’était pas intéressée ».

      Le litige essentiel et qui continue à courir porte sur la décolonisation version onusienne mais sans que le droit pour un peuple à disposer de lui-même soit reconnu aux Mahorais.

      Si vous le souhaitez, je peux vous joindre « ma » bibliographie... mais tous les ouvrages sont connotés.

      Parmi les historiens reconnus, Jean Martin :
      http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2009/02/25/12718613.html

      PS : dernièrement vous avez écrit un article sur la famille. La « mère-patrie » ne serait-elle pas aussi marâtre, concernant Mayotte, la petite dernière ? 


    • alinea alinea 9 juin 2016 14:44

      @Jean-François Dedieu
      je vais regarder ça, merci.
      Mon a priori est d’être contre toute colonisation, mais les choses étant faites, je sais qu’on ne revient jamais en arrière.
      la colonisation n’est jamais une bonne oeuvre et on ne ménage les autochtones que par intérêt.
      Bien sûr qu’il apparaît que la Mère-Patrie peut s’avérer belle-mère dans sa connotation la plus dure !


    • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 9 juin 2016 16:47

      @alinea
      Malheureusement, les humains ne valent pas mieux que les fourmis : ils se colonisent suivant qu’ils sont puissants ou misérables.

      Pour Mayotte, on pourrait presque dire qu’ils ont choisi une colonisation plutôt qu’une autre. 


    • alinea alinea 9 juin 2016 17:32

      @Jean-François Dedieu
      Je viens de lire ça ; pas tout assimilé encore mais le différent statut des îles comoriennes me semble bien poser problème !
      L’histoire n’est pas triste non plus, des roitelets, des ventes, des esclaves... je ne suis pas sûre que les fourmis trafiquent des esclaves ni qu’une reine sorte d’un fourmilière pour aller s’imposer dans celle d’à côté !
      merci en tout cas pour cette initiation !


  • Alren Alren 9 juin 2016 19:28

    En quoi serait-il « illégal » de demander un vote du peuple souverain pour décider si Mayotte doit devenir ou non un département comme la Guadeloupe ?

    Pour d’autres régions on parlerait de « colonialisme » mais là comme il s’agit d’accueillir des clandestins des Comores qui viennent chercher en « France » non du travail mais des aides sociales gagnées par des travailleurs en métropole, c’est tout différent !


    • alinea alinea 9 juin 2016 20:38

      @Alren
      Mayotte est un département, et on ne nous a pas demandé notre avis ; du reste, avant de le donner, il nous aurait fallu nous instruire ! si je ne m’abuse, les mêmes problèmes en Guyane ! le revers du colonialisme, mais c’est pas grave, c’est le peuple qui paye !


    • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 9 juin 2016 20:50

      @Alren
      Si c’était permis, ce serait l’anarchie et la guerre civile. Le ferait-on pour les Flamands, les Alsaciens, les Corses, les Occitans, les Catalans, les basques, les Bretons ?
      Pour l’Algérie toute la France n’a été sollicitée que pour dire si elle était d’accord avec l’auto-consultation des Algériens eux-mêmes... Maintenant ne me demandez pas pourquoi la même démarche n’a pas été mise en place pour Mayotte... un spécialiste de droit constitutionnel répondrait.. peut-être.
      Enfin, il faut dire quand même que ce ne sont pas les Mahorais qui sont venus s’approprier la France en 1841 !


    • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 9 juin 2016 21:05

      @alinea
      je crois bien (mais je peux me tromper) que les Brésiliens ont gagné un différent avec la France qui voulait agrandir la Guyane jusqu’à l’Amapa (vers 1895)... Pensez aux 550 000 km2 supplémentaires alors que la surveillance des frontières concernant l’immigration et l’entrée des chercheurs d’or laisse pour le moins à désirer sur les 90 000 km2 actuels de Guyane. 


    • alinea alinea 9 juin 2016 21:12

      @Jean-François Dedieu
      C’est bien possible, je ne le sais pas non plus ! la seule chose que je vois c’est que la France veut bien « être grande » de toute contrée exotique , mais qu’elle n’assure pas !
      la pauvreté qui règne, et l’appel de l’occident auprès de tous ces peuples limitrophes qui crèvent la dalle, c’est, franchement un sac de noeuds qui ne rend heureux personne !
      Ce qui me chagrine, c’est cette contamination de l’occident par ce fait induit et, comme je l’imagine, la destruction des cultures locales, qui n’avaient pas besoin de nous !


    • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 9 juin 2016 21:39

      @alinea
      Entièrement d’accord ! Avec le mode de vie à l’occidentale renferment sur ses petits conforts, ils sont devenus égoïstes... comme nous. 


    • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 9 juin 2016 21:41

      @Jean-François Dedieu
      pardon « enfermant » et non « renferment ».


    • ouam2 (---.---.41.186) 9 juin 2016 22:37

      @Jean-François Dedieu : justement il aurait été utile de le faire.

      d’ailleurs on l’a fait avec la corse il y a peu de temps, les corses ont choisi de rester francais, un autre département aussi à été consulté.

      Cela permet justement de garder une cohésion territoriale et de coeur (cad de mode vie, ou de vivre ensemble si vous préférez avec des regles à peu pres communes)

      Pour l’algérie (et l’indo chine) on sait tous ce que cela à donné, des catastrophes géantes.

      tous les pays possedant des colonies (ou assimilés) ou des territoires avec des habitants n’allant pas dans une meme cohésion sociale, cela se termine toujours mal ou du moins s’est toujours mal terminé.


    • ouam2 (---.---.41.186) 9 juin 2016 22:37

      @alinea (et l’auteur) : Meme avis , exprimé avant d’ailleurs.

      Il y a une super émission sur europe 1 (la radio) que j’ecoutes en ce moment et qui justement en parles (tres interessant) le niveau de consommation et ses dérives, niveaux de frustrations et en parallelle l’art (la musique) avec blanc franquart, super.

      Ceux qui pourront la podcaster feront le lien sans difficultée avec l’article et les questions exprimées, je remercie entre autres l’auteur cf:Jean-François Dedieu, car il est d’un ton assez journalistique, meme si je n’approuve pas tout, j’apprécie la qualité de ses interventions en passant.

      C’est aussi une bonne projection de ce qui s’est passé en afrique du sud (ou ca c’est mal terminé recemment), la culture de l’afrique (et de ses citoyens face à l’impot), etcet...

      Le problème (grave) des européens (ou de la culture occidentale) c’est qu’ils pensent un modéle démocratique (ou de vie) comme figé (écrit et unique, gravé dans le marbre) et ce n’est pas du tout le cas.

      S’enteter dans ctte voie (de bien pensance psycho rigide) n’a toujours méné qu’a une impasse au bout cad le fachisme ou une forme de dicture y ressemblant bcp, car une forme de vie non voulue par ses peuples imposé par un autre ne peut etre que percu comme tel..


    • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 10 juin 2016 04:38

      @ouam2
      merci ouam2, non pas pour vous passer la brosse mais pour une certaine confiance réciproque pour ce que nous essayons d’apporter ici. Bien sûr que chacun doit avoir à l’idée ses limites, ses manies et défauts. Mon unique prétention est d’essayer d’informer et en ce domaine nous réalisons combien l’information « officielle » manque de sincérité et d’honnêteté.
      A une autre fois, avec plaisir.


  • Ouam2 (---.---.41.186) 13 juin 2016 23:38

    Jean-François Dedieu 10 juin 04:38

    Pareil et meme si nous ne somme ou ne serons pas d’accords sur certains points cele restera un plaisir d’echanger, car la confrontation d’idées apportent toujours richesse à l’un ou à l’autre ou aux deux .

    Bonne continuation,


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