mardi 22 mai 2012 - par NewsofMarseille

Algérie, la révolte est contenue… pour le moment

La vague révolutionnaire qui touche depuis plus d’un an les pays arabes renversant dans son sillage Ben Ali, Hosni Moubarak et Kadhafi, ne semble pas avoir atteint l’Algérie… en apparence. Emeutes, répressions et silence médiatique, la réalité est bien différente. C’est ce que nous explique Ali Bensaâd, chercheur à l’Institut d’études sur le monde arabe et musulmans.

NoM : Pourquoi l’Algérie, jusqu’à aujourd’hui, a-t-elle été épargnée par ce que l’on appelle un Printemps arabe, alors même que cela a conduit à la chute de Ben Ali en Tunisie et celle d’Hosni Moubarak en Egypte ?

Il faut savoir qu’au plus fort de ces mouvements, il y avait des contestations en Algérie. Elles ont démarré en même temps en Tunisie et en Algérie. Il y a eu 5 morts en Algérie et des centaines de blessés pendant que la Tunisie se soulevait. Ensuite, il y a eu des tentatives de manifestations.

Le régime à alors mis les moyens pour contenir ces rassemblements qui se répétaient tous les samedi. Il y avait plus de 30 000 agents de l’ordre dans Alger, et c’est sans compter l’armée qui a bloqué les accès à la capitale pour paralyser et isoler le mouvement.

A titre de comparaison, même pendant la guerre d’indépendance, il n’y a jamais eu de déploiement de forces de l’ordre si importants le même jour au même endroit. C’est un symbole très fort.
Il était vital pour le régime de casser la dynamique révolutionnaire dès le début.

NoM : Est-ce que cela signifie que l’Etat policier est plus fort en Algérie qu’il ne l’a été en Tunisie ou en Egypte ?

Oui et Non. Je pense que l’Etat Tunisien était beaucoup plus policier que l’Algérie mais avec moins de moyens et plus de sophistication. La Tunisie, comme pays touristique et très tourné vers l’exportation à destination de l’Europe, se devait de soigner son image et elle y a d’ailleurs bien réussi.

Souvenez vous des louanges qui étaient tressées par la classe politique française à la Tunisie et sa compromission avec ses dirigeants.

Plus que la répression, la raison qui a empêché une révolution en Algérie, est davantage l’épuisement de la population dans sa contestation du pouvoir ; et ce, en raison d’une histoire récente dramatique et bousculée.

NoM : Justement, on dit souvent que les Algériens ont déjà fait leur Printemps arabe en 1988…

Alors que l’appareil d’Etat était secoué par des jeux de pouvoirs internes, entre le Président Bendjedid et le parti unique FLN, la situation social s’est dégradée, entrainant des émeutes qui seront violemment réprimées par l’armée, utilisant le spectre de la menace islamique.
En 1989, une nouvelle constitution ouvre le pays au pluralisme. Le Front Islamique du Salut (FIS) va se former et sera reconnu par le gouvernement. En novembre 1991, le FIS remporte les législatives. L’armée qui refuse ce dénouement annule alors les élections en janvier 1992 et force le président Bendjedid à démissionner.
Elle le remplace par Mohamed Boudiaf, combattant de l’indépendance alors en exil. Il sera assassiné par un militaire 6 mois plus tard. C’est un coup d’Etat qui emportera l’Algérie dans une « guerre civile » pendant près de 10 ans, opposant les islamistes armés et la junte militaire.

C’est vrai qu’en 1988 il y a eu le même scénario, à la différence qu’il y avait des mouvements politiques structurés : des berbéristes, des islamistes, des démocrates, les associations de femmes, etc., Ces forces d’oppositions ont trouvé dans le mouvement de révolte spontanée, une brèche et s’y sont engouffrés.

Mais l’annulation du scrutin en 1992, le coup d’Etat puis l’assassinat du Président Boudiaf ont montré qu’il y a un pouvoir occulte qui contrôle tout en dépit d’une opposition politique et des simulacres de démocratie.

C’est à ce moment que les Algériens ont intégré inconsciemment l’impossibilité de changer de régime par la confrontation ou par les voies « démocratiques » que proposait le pouvoir lui-même. La société s’est alors construite en tournant le dos au pouvoir.

NoM : Et cette « décennie noire » qui a suivi, opposant les factions armées islamistes (GIA, MIA, AIS) et le pouvoir militaire, a t-elle renforcé la junte et sa légitimité ou au contraire l’a-t-elle affaiblie ?

Il y a eu près de 200 000 morts dans ce conflit. Il y a eu une telle libération de violence que les Algériens ont véritablement été traumatisés. Car, en plus des belligérants, il y a eu de nombreuses victimes collatérales. La répression est aveugle et le terrorisme aussi.

Ce traumatisme a donc renforcé un peu plus ce divorce entre la société civile et le pouvoir et la désaffection du politique.Cela se traduit par exemple avec des islamistes qui préfèrent abandonner l’activité politique pour se consacrer à l’activité économique. Les jeunes Algériens également, préfèrent se consacrer à l’activité associative ou la création culturelle car il y a une conviction que l’évolution du pays ne se fera pas par la voie politique.

NoM : Vous dites que le peuple Algérien a tourné le dos à la confrontation avec le pouvoir. Pourtant, il y a eu de nombreuses contestations depuis 2010, il y en a encore. Fin avril, un jeune vendeur ambulant de la ville de Jijel s’est immolé après avoir été violenté par des policiers. Il y a eu des émeutes…

Effectivement, il faut savoir qu’en 2010, il y a eu près de 9000 mouvements de contestations en Algérie, soit près d’un par heure ! Il y a donc un véritable élan protestataire mais de manière sporadique, non coordonnée. Les manifestants ne se fédèrent pas car il y a une appréhension à passer le stade de la politisation.

C’est aussi dû à l’inexistence de force capable de les fédérer. L’opposition, par la corruption, a été soumise à un travail de division, de fractionnement ou d’« encanaillement » grâce à la rente pétrolière. Il y a la capacité aussi du pouvoir à répondre au cas par cas aux situations de révoltes.

En Algérie, les préfets sont jugés à leur capacité à « éteindre les incendies ». Juste avant les élections il y a eu à Jijel, un scénario à la « Sidi Bouzid (ndlr : immolation du jeune Mohammed Bouazizi en Tunisie au début du la révolte) : un jeune, vendeur à la sauvette, s’est immolé et cela a embrasé la ville, les manifestants ont incendié le local du FLN, arrachés les panneaux électoraux, etc., La ville a immédiatement été isolée pour étouffer la révolte.

Le processus est le même à chaque fois : l’isolement, la répression chirurgicale et la récupération.

Avant les événements en Tunisie, le gouvernement s’était engagé dans une politique de vérité sur les prix. Avec les bouleversements politiques voisins, le gouvernement a fait marche arrière en subventionnant toutes les denrées de premières nécessité. Il y a également eu des augmentation de salaires, la création d’une allocation de chômage, etc.

Donc, il y a, grâce à la rente pétrolière, une capacité à acheter la paix sociale et le pouvoir a développé un vrai savoir faire pour récupérer les mécontentements. On peut même dire que cela fait partie de « l’équilibre » et du jeu politique.

Le pouvoir semble même maître du jeu politique et pas du tout inquiété par les jacqueries urbaines qui sont spontanées, atomisées, sans chance de se transformer en contestation nationale et qui sont même des sortes de « soupapes » de sécurité au trop-plein de mal vie et à l’absence d’exutoire politique.

NoM : Vous parlez du climat social, l’Algérie est un pays pétrolier, pourquoi l’économie se porte t-elle mal malgré ses rentes pétrolières ?

Il faut savoir que sur 10 ans, l’Algérie a engrangé près de 400 milliards de dollars grâce au pétrole, elle possède environ 150 milliards de devises en réserves soit 150% de son PIB.
Et dans un même temps, vous avez 40% de la population qui vit sous le seuil de pauvreté, un taux de chômage officiel de 10% que l’on pourrait multiplier par trois, 40% également des moins de trente ans qui sont au chômage.

L’Algérie possède une économie schizophrène. C’est un grand pays en chantier, où on construit beaucoup de logements et d’infrastructures de transports à coups de centaines de milliards de dollars. Mais ce n’est pas connecté à un tissu socio-économique national. Ce ne sont pas les Algériens qui construisent. On importe des entreprises, on importe des travailleurs, c’est d’ailleurs ce qui explique l’importante immigration chinoise que l’on connait.

Le BTP aurait pu trouver là une occasion formidable de se développer, de faire croitre des entreprises nationales et d’entrainer le reste du pays, d’absorber le chômage. mais le pouvoir préfère répondre de façon « distributive » à des besoins réels de la population, comme ceux en logements, en les faisant construire par des entreprises étrangères importées.

C’est une façon d’entretenir un rapport clientéliste avec sa propre population en lui redistribuant des miettes de la rente pétrolière au lieu de l’aider à construire des entreprises productives.

NoM : Le 11 avril, Ahmed Ben Bella, figure de l’indépendance, premier résident Algérien, est décédé. Abdelaziz Bouteflika a organisé une grande commémoration. Cet événement a servi le régime ou au contraire, réveillé le côté frondeur et insoumis du peuple Algérien ?


C’est à double tranchant. Bien sûr, le pouvoir veut se légitimer à tout instant par le registre de l’histoire, faire le rappel de la guerre de libération nationale, donner l’image de consensus national autour d’un personnage. Mais en même temps l’histoire est elle-même un terrain de « délégitimation » de ce régime.

Tout ceux qui sont au pouvoir, l’ont été et s’y sont maintenus ne sont pas du tout des « historiques » du mouvement national et sont arrivés au pouvoir au en combattant et réprimant des personnages historiques comme Ben Bella.

Il ne faut pas oublier que Bouteflika a fait partie du groupe dit de Oujda, qui a monté le coup d’Etat contre Ahmed Ben Bella. Et avant cela il a fait partie de l’armée des frontières qui, juste au moment de l’indépendance, a mené une guerre fratricide contre l’armée de l’intérieur qui elle avait toute la légitimité pour avoir mené le combat, sur le sol national contre l’armée française.

Tous les historiques de la guerre de libération ont été écartés voire assassinés comme Khider ou Krim Belkacem, le négociateur des accords d’Evian.

Mais Bouteflika est un habitué des paradoxes. Par exemple lorsqu’il s’est fait soigner au Val de Grâce tout en insultant la France de la non-repentance concernant la guerre d’Algérie…

NoM : La menace islamiste est souvent brandie par le pouvoir pour justifier son autoritarisme. Mais qui, en Algérie à le plus peur des islamistes radicaux. Le pouvoir ou le peuple ?

Je crois que le pouvoir a intérêt à ce que demeure une tension de basse intensité. La situation actuelle du Sahel entre dans cette logique. Le régime Algérien a rabattu les islamistes radicaux vers ce territoire où, ils sont certes incontrôlables mais isolés. C’était une façon de maintenir un danger qui soit assez loin de l’Algérie utile.

Ce cantonnement dans le Sahara depuis des années a permis à ces islamistes de tisser des réseaux et de prendre l’importance qu’ils ont aujourd’hui. Avec cette stratégie, l’Algérie a su devenir le partenaire incontournable pour les pays occidentaux, lorsqu’il y a des problèmes avec les islamistes. Plus personne ne veut entreprendre quoi que ce soit dans cette région sans les Algériens.

La tragédie du 11 septembre 2001, qui a été une aubaine pour les dictateurs des pays arabes l’a été encore plus pour l’Algérie car elle en a fait un acteur qui peut se prévaloir d’ une grande expertise.

NoM : Le 10 mai dernier, se sont tenues les élections législatives, sous le signe de l’ouverture et avec pour slogan « Notre printemps, c’est l’Algérie ». Est-ce encore un enfumage démocratique ?

Effectivement. Le pouvoir joue sur le traumatisme algérien pour dire : « nous on change, mais sans faire la rupture brutale traumatisante ».

Mais derrière ces élections, il y a une double instrumentalisation de l’instabilité des pays voisins et de leurs transitions difficiles. Le relatif chaos post-printemps arabe et la menace de l’ingérence étrangère comme en Libye.

Cela permet de réveiller à la fois la peur du chaos et du traumatisme de la guerre civile et le réflexe nationaliste. C’est ça que signifie le slogan « Notre printemps, c’est l’Algérie ».

NoM : Abdelaziz Bouteflika a évoqué dans un récent discours sa succession, avec la volonté de laisser sa place à la nouvelle génération. Est-ce là un message de démocratisation ?

Ce qu’a dit Bouteflika est très intéressant. On y voit l’effet des Printemps arabes. Le Président Algérien avait un successeur désigné avant ces événements, son frère cadet Said. C’était une succession filiale de la même manière que Hafez El-Hassad l’a fait avec Bachar, que Kadhafi devait le faire avec son fils Seif Al-Islam.

Les Printemps arabes ont stoppé ces processus dynastiques. Ce qui par ailleurs arrange certaines factions de la junte militaire qui ne souhaitaient pas de succession familiale. Ils savaient parfaitement que renvoyer cette image d’un pouvoir héréditaire serait la meilleure façon de mettre en péril le régime en lui ôtant tout habillage institutionnel.

NoM : Est-ce que cela veut dire que les Printemps arabes ont servi la junte militaire ?

Exactement, cela va lui permettre d’organiser une succession beaucoup plus consensuelle pour les clans qui détiennent le pouvoir et surtout beaucoup plus présentable aux yeux de la population et du monde extérieur. Est-ce que cela tiendra… c’est l’interrogation.

Les Printemps arabes, en imposant ces changements, ont fini par épuiser ces scénarios d’interchangeabilité. Cela a accru les tensions entre les différentes factions du régime. A la fissure entre le pouvoir et le peuple, s’est rajouté le creusement des fissures en son sein.

Je crois que le système est arrivé à ses limites et qu’il implosera suivant le même schéma que les régimes soviétiques. Il y a une citation de Lénine très à propos : « Une révolution se produit quand ceux d’en bas ne veulent plus et ceux d’en haut ne peuvent plus. ». Il y a longtemps que ceux d’en bas ne veulent plus. Maintenant c’est aussi ceux d’en haut qui ne peuvent plus.

Il y a de grandes chances que les choses changent dans un avenir proche, peut être un an ou deux.

Propos recueilli par Damien Isoard

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6 réactions


  • Al West 22 mai 2012 08:55

    Merci pour cette entrevue très instructive !


  • Analis 22 mai 2012 13:22
      Cependant, si la révolte ne s’est pas étendue après les émeutes de janvier et février 2011, restant cantonnés à la Kabylie sans déboucher sur une guerre à la syrienne, il y a une raison très simple à cela : l’Algérie n’est pas la cible d’une campagne de déstabilisation depuis l’étranger, à grands renforts de terroristes qui s’en prennent à la population. 
      Il est vrai qu’avec tous les secrets que les services algériens partagent avec leurs homologues européens et nord-américains, notamment au sujet de la sale guerre des années 90 et probablements des attentats de 1995 en France, ces derniers pays ont tout intérêt à se montrer très discrets. 

  • siryoda 22 mai 2012 18:53

    Je partage votre commentaire, mais il y a une chose que je voudrais bien soulever, quelle est le sort des gens qui sont contre le pouvoir actuel et contre les islamistes (entre l’enclume et le marteau). Et j’en connais pas mal. Non mais à force de lire des articles sur ce sujet on sent qu’il ya une certaine manipulation de pensée : on parle que du pouvoir algérien et des islamistes. Du coup on se dit que le peuple est potentiellement prêt à se sacrifier et de s’habiller en Djellaba. Si je peux me permettre de parler à mon nom, je suis pour une république laïque pour aller de l’avant. J’ai vécu des moments durs dans les années 90 (j’étais étudiant). J’ai perdu des proches et des amis. Moi-même on m’appeler communiste à cet époque par ce que j’étais laïc. Ce que je voudrais montrer ici, qu’une certaine catégorie de gens existe dans ce pays et qu’elle doit tenir notre attention.


  • Serpico Serpico 23 mai 2012 04:11

    Bensaad, tout universitaire qu’il est, a une poutre dans l’oeil : répéter comme un perroquet cette foutaise de « printemps arabe » marque bien la force de la suggestion des media.

    Arrêtons avec ces gamineries de saisons et de fleurs !

    L’Algérie a son rythme propre. Le pouvoir algérien est détestable mais diffère fondamentalement des régimes arabes.

    L’Histoire de l’Algérie est aussi particulière : c’est une suite ininterrompue de soulèvements, d’insurrections et de révoltes depuis deux siècles à peu près. En tous cas depuis 1830.

    Alors venir considérer tout ça comme une mécanique simple, comme si TOUS les pays arabes obéïssaient aux mêmes leviers, même un étudiant de première année ne ferait pas cette confusion.

    Il faut juste noter que ces « chercheurs » ont un réflexe quasi pavlovien : vous leur parlez d’un « printemps » et ils ont une diarrhée verbale de tous les diables. Sans poser la question « Mais d’où vient que vous nous parlez d’un printemps ou d’une toute autre saison à la con ? »

    Et c’est vrai : l’Algérie a fait son grand ménage en 1988, soit plus de 20 ans avant ces « primeurs » arabes. Ça a mal tourné ensuite mais rien n’indique que ce sera mieux avec les « printaniers » de cette saison-ci. Suivez mon regard...libye, Egypte, Tunisie, etc. Seul l’occident cueille les fruits en été, autre saison...


  • scavenger scavenger 23 mai 2012 12:02

    Les « printemps » arabes ne sont pas terminés, on ne peut pas encore parler de bilan.

    Les élections égyptiennes sont en cours : et le choix se porte entre un ancien du régime et un islamiste. Un bien beau choix. smiley
    Ils vont enfin comprendre ce que ça veut dire la démocratie : « cause toujours » ! (par rapport à la dictature : « ferme ta gueule »). Et si ce sont les islamistes qui passent, préparez vous à la charia ! :->

    En Tunisie la charia est en train d’être votée, ça va être gai avec les touristes de sexe féminin ! Vous mesdames, qui allez régulièrement en vacances 7 jours en all inclusive à 400€ à Jerba ou Hammamet, avez vous déjà essayé de porter un tchador ? smiley

    Quand à l’Algérie, c’est comme en Birmanie : les militaires sont au pouvoir. rien ne vous permet d’affirmer qu’il y aura du changement dans un ou 2 ans. Aucune chance je dirais même plus smiley


  • khayyem khayyem 25 mai 2012 21:34

    je partage l’avis de Mr Bensaâd sur beaucoup de point mais j’aimerais ajouter que le régime algérien a compris que les seuls dangers qui seraient susceptible de le faire chavirer sont les médias lourds c’est à dire la télévision ; Alors il s’est attelé a les museler par la corruption grâce aux pétrodollars .
    toutes les chaines de télévision françaises se taisent quand il s’agit de l’Algérie- en bien ou en mal- toute la classe politique française est aveuglée par les rentes consenties par Alger a des entreprises françaises qui ne donnent rien en contrepartie ..................
    Alors le changement on peut toujours attendre !!!!!!!!!!!!  


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