mercredi 26 février - par Olivier

Après trois ans de guerre, l’Ukraine résiste et se transforme

Depuis le 24 février 2022, l’Ukraine fait face à une invasion russe d’une violence inédite en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Plus qu’un conflit territorial, cette guerre vise à effacer l’identité ukrainienne. Pourtant, malgré les destructions et les pertes humaines, la population fait preuve d’une résilience remarquable. Cet article explore comment l’Ukraine lutte pour préserver sa culture, renforcer sa cohésion nationale et affronter ses défis internes, notamment la corruption, dans un combat pour son existence.

 

Depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, la population ukrainienne vit sous le poids d’un conflit d’une brutalité inédite en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Les bombardements constants, l’occupation de territoires et les exactions perpétrées par l’armée russe visent non seulement à s’emparer de terres, mais aussi à effacer l’identité nationale ukrainienne. Pourtant, face à cette tentative de destruction systématique, la société ukrainienne fait preuve d’une résilience remarquable, marquant ainsi sa détermination à préserver son indépendance et sa culture.

L’écrivain ukrainien Andreï Kourkov, observateur attentif de la situation, souligne que cette guerre est avant tout une lutte pour l’existence même de l’Ukraine. Il rappelle que, contrairement à la période de la guerre d’indépendance entre 1917 et 1921, l’Ukraine actuelle est plus unie que jamais et bénéficie d’un soutien international significatif. Cependant, il note également une évolution inquiétante : la fatigue et le désenchantement commencent à peser sur la population. L’enthousiasme des premières semaines a laissé place à une réalité plus sombre, où la mobilisation devient plus contrainte et la peur de l’abandon international plus prégnante.

La résistance ukrainienne ne se manifeste pas seulement sur le champ de bataille, mais aussi dans la culture et le quotidien. Malgré la guerre, la production littéraire et artistique continue, bien que profondément marquée par le conflit. Des centaines de livres ont été écrits par des soldats et des écrivains témoignant de leur expérience de la guerre. Cependant, la disparition d’écrivains et d’artistes sous les bombardements russes signifie également une perte irrémédiable pour la culture ukrainienne. Comme le souligne Kourkov, nombre d’œuvres qui auraient dû voir le jour ne seront jamais écrites.

La langue ukrainienne est également devenue un élément central de la résistance culturelle. La guerre a accéléré le rejet de la langue russe dans l’espace public, bien qu’elle demeure présente dans la sphère privée. Dans les territoires occupés, les forces russes imposent l’enseignement en russe et détruisent les livres ukrainiens, illustrant leur volonté de nier l’existence même de cette identité nationale. Ce phénomène renforce la détermination des Ukrainiens à préserver leur langue et leur culture contre l’effacement imposé par Moscou.

Sur le plan sociétal, la guerre a profondément transformé les comportements et les mentalités. La solidarité s’est renforcée, et de nombreux Ukrainiens ont réorienté leur vie pour soutenir l’effort de guerre, que ce soit en tant que volontaires, soldats ou aidants auprès des déplacés. Cependant, la militarisation de la société et l’expérience traumatique du conflit laisseront des séquelles durables. Les soldats blessés reviennent du front avec des traumatismes psychologiques profonds, et la société ukrainienne devra faire face aux défis de leur réinsertion et de leur accompagnement.

Enfin, un des aspects les plus marquants de cette guerre est la prise de conscience collective de la nécessité d’une indépendance complète, non seulement vis-à-vis de la Russie, mais aussi en matière de défense et d’économie. Le président Volodymyr Zelensky a insisté à plusieurs reprises sur la nécessité pour l’Europe de se renforcer militairement et de ne pas dépendre exclusivement des États-Unis. La survie de l’Ukraine passe par une armée forte et une société prête à faire face aux défis à venir, bien au-delà de la guerre en cours.

Un autre défi majeur pour l’Ukraine réside dans la lutte contre la corruption, un fléau qui mine la confiance des citoyens dans leurs institutions et entrave l’efficacité de l’aide internationale. Comme l’a souligné la politiste Oksana Mitrofanova, des scandales récents impliquant des fonctionnaires accusés d’enrichissement personnel révèlent l’urgence d’une réforme structurelle. La guerre a renforcé l’importance d’un État transparent et efficace, capable de gérer ses ressources avec rigueur et de garantir un soutien maximal aux soldats et aux civils touchés par le conflit. Une Ukraine débarrassée de la corruption renforcerait non seulement sa résilience interne, mais aussi la solidité de ses alliances internationales.

Si l’issue du conflit reste incertaine, une chose est sûre : malgré les tentatives de destruction orchestrées par Moscou, l’Ukraine continue d’exister, de résister et de se réinventer. La résilience de son peuple est une preuve éclatante que l’identité ukrainienne ne peut être effacée, et que la nation, bien que meurtrie, demeure debout.



47 réactions


  • beo111 beo111 26 février 17:45

    Si l’issue du conflit reste incertaine, 

    vous n’avez quand même pas l’air super-informé.





    • Astrolabe Astrolabe 26 février 17:59

      @beo111
              
      En effet, sur Agogoravox la victoire de cette guerre d’invasion de l’Ukraine par l’armée russe était déjà annoncée il y a ... 3 ans ! smiley


    • microf 26 février 18:12

      @beo111

      Je voulais lui écrire de même, il ne doit pas être bien informé ou bien il ne veut pas s´informer.
      Toutefois au point oú vont les choses, il sera bientôt très bien informé de ce qui se passe en Ukraine.


  • Gégène Gégène 26 février 17:45

    S’il n’y avait pas tous ces gars morts ou bousillés à vie,

    ce pourrait être comique . . .


    • Seth 27 février 15:00

      @Gégène

      Dans le but d’aider l’Ukraine et par pure bienfaisance, la Française des Jeux n’a plus qu’à aller relancer là bas une « Loterie des Gueules Cassées » modernisée et remise à l’ordre du jour.

      Ça devrait lui rapporter un maximum de thune.  smiley


    • JPCiron JPCiron 27 février 15:34

      @Gégène

      S’il n’y avait pas tous ces gars morts ou bousillés à vie ce pourrait être comique

       >
      Oui., très juste.
      Et s’il n’y avait pas tous ces faux-culs (élus par nos soins) on n’en serait pas là.

       Les accords de Minsk, c’était la paix, avec les régions russophones qui restaient partie intégrante de l’ Ukraine.


      Rappel des Accords de Minsk II (1 minute de lecture !!)

      https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/protocole_de_minsk_cle8daab1.pdf


      Mais les US voulaient une guerre pour ruiner la Russie et la séparer de l’Europe de l’Ouest (qui, ’’de l’Atlantique à l’Oural’’, pouvait devenir la première puissance mondiale, pour longtemps).

      Ce qui est incroyable, c’est que nos gouvernements ont marché dans la combine, contre les intérêts de l’Europe, de l’Alemagne et de la France, et pour les intérêts du monde unipolaire dominé par l’Oncle Sam.

      En effet, pour que ça marche, il fallait que France et Allemagne se bougent le col pour que les Ukrainiens mettent en place les accords. Mais ’’on’’ a trahi le peuple en Ukraine (et nous-mêmes) en se prostituant (intellectuellement) pour que ça foire  :

      https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-moscou-apres-l-interview-de-merkel-la-russie-denonce-la-tromperie-des-europeens-lors-des-accords-de-minsk


      La Paix est toujours possible (aujourd’hui, sans les parties russophones).


      On est vraiment des nouilles !!


      Jeffrey Sachs explique comment les États-Unis et l’OTAN ont provoqué la guerre en Ukraine (oct. 2024) :

      https://www.youtube.com/watch?v=9CR31Fp-IjQ

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    • JPCiron JPCiron 3 mars 15:19

      @JPCiron

      Il y a un excellent Article de janvier 2017 de @Courtois Laurent :

      < Contrairement aux allégations occidentales (...) la Russie fait pression sur la DNR pour faire appliquer les accords de Minsk. Il serait heureux qu’Angela Merkel et François Hollande fassent de même sur Petro Poroshenko.>

      https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/agonie-des-accords-de-minsk-a-qui-188897


  • microf 26 février 18:29

    Historique ! Le danger de guerre nucléaire s’éloigne

    26 février 2025

    Article que j´aimerai surtout que l´auteur lise.

  • Nowhere Man 26 février 18:31

    Article écrit par un agent de l’USAID à la recherche d’un nouveau sponsor ? Malheureusement, même LCU débauche en ce moment.. 

    Un peu de lecture pour étoffer l’article. J’avoue, je n’ai jamais lu ce document en entier, car envahi par la nausée :

    https://taistoixiao.wordpress.com/2022/12/20/monuments-aux-collaborateurs-nazis-en-ukraine/comment-page-1/#comments


  • berry 26 février 18:42

    Il suffit de voir la gueule de fouine de Zelensky pour se dire que l’invasion de l’Ukraine a déjà eu lieu, en 2014, ou plutôt l’infiltration et la subversion, puisque c’est la méthode favorite de l’Etat profond.

    En tout cas Zelensky n’a pas l’air confiant d’après la photo en haut de l’article, il doit être mieux informé que l’auteur. Faut dire, c’est pas très difficile.


  • Krokodilo Krokodilo 26 février 19:09

    Ce refus de voir la pluralité ethnique de l’Ukraine et les tensions qui existaient déjà avant le coup d’Etat font de cet article un récit de propagande pro-Kiev, simpliste. Curieusement, parmi ce peuple soi-disant uni contre l’envahisseur destructeur de culture, combien se sont réfugiés en... Russie ? Pas loin d’un million je crois, même si nos médias n’en parlent jamais. Quant à la réécriture des livres d’histoire, et la destruction culturelle, les Bandéristes sont passés maîtres dans ce domaine. Avez-vous seulement vu le sketch de Zélensky dont j’ai donné le lien plusieurs fois, justement sur le clivage ethnique et idéologique entre Ukrainiens plutôt russophiles et Bandéristes ? Ou l’épisode (3.3) de la série avec Zélensky « Serviteur du peuple », basé lui aussi sur les tensions ethniques et la fragilité de l’identité ukrainienne, pays fragile fabriqué par l’URSS. Et la volonté de Kiev de remplacer le Noël orthodoxe par le Noël occidental ? OU la répression contre l’église orthodoxe, créant un schisme ? Ukraine de l’ouest et Russie ont un passé commun, qui remonte à la Rus de Kiev, et chacun en revendique la primauté, mais il est évident que l’Ukraine n’a toujours été qu’une région (étymologiquement, Ukraine peut se traduire par « marches » d’un pays, la bordure), passant de main en main sans frontière « naturelle », et n’a jamais eu de monnaie ukrainienne avant le 20e siècle. Et l’idéologie bandériste très influente à Kiev et Lviv, qu’on peut appeler néonazie ou ultra-nationaliste, est totalement incompatible avec la russophilie de l’est ukrainien

    Et, surtout, c’est un débat d’arrière-garde ou d’historiens ; après ce conflit, le clivage a atteint des sommets, et le Donbass n’acceptera jamais autre chose que la partition déjà validée par la Douma. Si on parle des causes il faut le faire sérieusement, sans manichéisme, mais aujourd’hui, la question c’est quelle paix ?Kiev ne propose d’ailleurs jamais de référendums dans les régions d’Odessa et de Kharkov, encore susceptibles de choisir majoritairement la Russie.

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  • leypanou 26 février 19:26

    Le président Volodymyr Zelensky a insisté à plusieurs reprises sur la nécessité pour l’Europe de se renforcer militairement et de ne pas dépendre exclusivement des États-Unis  : de la part de quelqu’un qui est en train de vendre l’Ukraine petit à petit au super-impérialiste.

    Enfumé par le RU, l’accord déjà prêt à Istanbul a été déchiré et 3 ans après, aucun territoire récupéré à part l’aventurisme à Koursk qui aura coûté des milliers de morts et d’estropiés.


  • berry 26 février 22:24

    Arrestation en Roumanie du candidat Calin Georgescu, arrivé premier de l’élection présidentielle annulée sous la pression de l’UE et de l’Otan. On l’empêche de concourir normalement au prochain scrutin.

    « Calin Georgescu, figure politique et ancien candidat, s’est exprimé publiquement après sa libération sous strictes restrictions judiciaires.
    Il a été placé sous contrôle judiciaire par le procureur Marius Iacob, qui lui interdit toute apparition à la télévision, dans les médias en ligne ou sur les réseaux sociaux, réduisant ainsi considérablement sa capacité à s’exprimer publiquement.

    Devant le tribunal, où il s’est adressé brièvement à la presse, Georgescu a dénoncé ces mesures en déclarant :
    « Nous sommes retournés en 1950 », une référence aux années de répression sous le régime communiste en Roumanie.
    Ses partisans dénoncent une atteinte à la liberté d’expression, tandis que les autorités justifient ces restrictions par des motifs judiciaires encore flous.
     »


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 27 février 04:19

      @berry

      Commentaire de Radu Portocala : Călin Georgescu a été inculpé. Les procureurs mettent en marche une action pénale contre lui. Il est accusé, entre autres, d’avoir « commis les infractions d’instigation à des actions contre l’ordre constitutionnel, diffusion de fausses informations, faux dans des déclarations concernant les sources de financement de la campagne électorale et la déclaration de fortune personnelle, constitution d’une organisation à caractère fasciste, raciste ou xénophobe ».
      Si l’action va à son terme, il risque jusqu’à 25 ans de prison. Mais, de son côté, le pouvoir en place, à l’origine de cette décision mi-hystérique, mi-stupide, risque de faire face à une rébellion.

    • Seth 27 février 15:03

      @Gérard Luçon

      faux dans des déclarations concernant les sources de financement de la campagne électorale et la déclaration de fortune personnelle,

      On laisse cela passer en France à chaque élection. Ces roumains seraient bien regardants...


    • Jules Seyes Jules Seyes 28 février 16:01

      @Seth
      Pas du tout.

      Si Melenchon arrivait au second tour, la justice française saurait aussi trouver de telles annomalies.
      Quitte à les fabriquer !
      On lui a bien envoyé 100 policier perquisitionner son parti sur une simple interview d’une personne du modem qui tentait de dévier les accusations qui la visaient.
      Je me demande ce qu’aurait donné une perquisition du MODEM avec 100 policiers.

      On ne le saura jamais, mais on sait que 6 ans plus tard, l’affaire contre Mélenchon n’a toujours rien donné.
      Comme quoi, la justice roumaine n’a pas tant de choses à nous apprendre !


  • Corcovado 26 février 22:52

    Je n’en rajouterai pas sur les commentaires, ne tirons pas sur l’ambulance.

    Vive la Sainte Russie !


  • Et hop ! Et hop ! 27 février 01:04

    «  Depuis le 24 février 2022, l’Ukraine fait face à une invasion russe »


    Vous n’êtes pas au courant qu’à cette date :

    il y avait déjà une guerre civile en Ukraine avec les milices de Kiev qui bombardaient les habitants du Dombass,

    il y a avait déjà eu entre les deux camps les accords de Minsk 2 approuvés par l’Assemblée Générale de l’ONU avec une exécution garantie coté Dombass par la Russie et côté Kiev par l’Allemagne et la France.

    Vous êtes ignorant ou vous êtes un menteur ?


  • tonimarus45 27 février 10:25

     Bonjour

    comme d’habitude,certains oublient les promesses faites lors de la chute de l’urrss, ((que l’otan n’irait pas au dela de l’allemagne,)) puis le « maidan » instriumentalise , manipule , finance par les etats unis’(nuland s’en est explique)puis les accords lors de ce maidan garantis par la presence de gouvernements euroeens presents ,dont la france,, accords dechires le lendemain obligeant le president legitimement elu, craignant pour sa vie a s’enfuir , puis la demande de discussion sur la securite en europe et en russie demandee par ces derniers auquels on a repondu NON, puis les accords de minsk que l’ukraine n’a jamais voulu appliquer et au sujet desquels et hollande et merkel declarerent qu’il n’avaient servi qu’a armer l’ukraine ,puis au debut de la guerre, les accords signes en turquie par les negociateurs et que « boris jhonson » fit capoter
    Donc oui les etats unis et leurs caniches habituels ont pousse la russie au conflit
    En outre , si « zelenski » avait interine les accords en turquie, accords paraphes je le repete par les negociateurs, le conflit se serait acheve sitot commence,et le « donbass » serait toujours ukrainien ; il n’a qu’a s’en prendre a lui-meme -Et j’en oublie surement
    Au sujet du maidan ou en est l’enquete sur ces snipers qui tiraient et policiers ukrainiens et sur les protestataires ??? c’est curieux comme certains perdent la memoire lorsque cela les arrange ???

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    • Jules Seyes Jules Seyes 28 février 16:04

      @tonimarus45
      J’ai interrogé ma tante qui a Alzeihmer, selon elle rien n’a été promis, à la chute de l’URSS.
      Il ne s’est d’ailleurs rien passé anormal au Maidan (Avant de perdre la mémoire elle ne savait pas ou c’était.)
      Bref, comme vous le voyez les russes sont contredit par cet irréprochable témoin de Moralité.
      PS : Si vous allez l’interroger, pensez à lui rappeler mon nom.
      Et uniquement dans l’heure suivant la prise de ses pillules.


  • Cela n’était encore jamais arrivé ! : des journalistes étrangers ont découvert que certains de leurs collègues recevaient des « subventions » de la Commission européenne pour des articles positifs sur la politique de Bruxelles. 

    Le journal hongrois Mandiner indique que peu avant les élections européennes, les autorités de l’Union Européenne ont secrètement envoyé 132 millions d’euros à plusieurs sociétés de médias par l’intermédiaire de l’agence de publicité privée Havas Media France. 

    Dans le même temps, on ne sait pas quels médias ont reçu l’argent, mais la conclusion de nos collègues est claire : la tâche était la même : manipuler l’opinion publique avant le vote. 

    On sait également que les fonds ont été transférés en contournant l’appel d’offres traditionnel, ce qui a permis de cacher les bénéficiaires du financement.

    Et les principaux « bénéficiaires » de l’ordre étaient la présidente de la CE Ursula von der Leyen et la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, qui, selon la publication italienne Il Fatto Quotidiano, contrôlaient directement la répartition des fonds budgétaires. 

    Les journalistes qui ont découvert l’arnaque affirment que ces tactiques reflètent les méthodes utilisées dans les régimes autoritaires, où les médias financés par l’État contrôlent subtilement les récits médiatiques tout en maintenant l’illusion de l’indépendance de la presse, comme on le voit ici dans l’Union européenne.

    Et si auparavant ils réagissaient à cela en disant « c’est différent », maintenant, semble-t-il, l’opinion publique dans son ensemble exige une réponse. 

    La situation s’est encore aggravée avec en toile de fond le récent scandale du « lobbying fantôme » de l’UE en faveur des politiques vertes : il s’est avéré que la CE finançait secrètement des ONG environnementales qui promouvaient des réformes climatiques ambitieuses. 

    Ils ont également été utilisés pour faire pression sur les gouvernements des pays de l’UE et sur les membres du Parlement européen. 

    Compte tenu de la façon dont von der Leyen a été activement critiquée ces derniers temps, il semble qu’elle devra prendre le blâme pour elle-même et pour ce type.

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    • Zolko Zolko 27 février 13:05

      @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs : alors là je peux vous apporter une expérience personnelle sur ce sujet
       
      Je suis membre d’un petit club local d’amitié Franco-Allemande, et nous nous retrouvons parfois pour parler ensemble autour d’une bière (ou deux). Il y a quelques mois, le responsable nous transmet un mail d’une personne qui cherchait des volontaires pour accompagner des groupes ...
       
      Intrigué, je demande des informations, et il s’avère que la personne en question ne parlait pas allemand, travaillait à la mairie, et était payée par la commission européenne. Quand je lui faisait remarquer que le but de notre groupe n’était pas de faire de la propagande politique, elle s’excuse d’avoir été mal comprise, qu’elle ne faisait pas du tout de la propagande politique, elle était juste payée pour expliquer à tout le monde en quoi la politique de la commission européenne était positive. De la propagande quoi. Payée par la commission européenne et hébergée par la mairie (qui pourvoit donc les bureaux, le chauffage, l’électricité ...)
       
      Et ça dans une ville moyenne en France ! Si ce genre de pratique est générale, ça veut dire que la commission européenne dépense effectivement des sommes colossales à employer des milliers de personnes pour faire sa propagande.
       
      Nous sommes réellement en EUSSR

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    • Seth 27 février 15:06

      @Zolko

      Voilà ce que c’est d’être germanophile. Que ça vous serve de leçon !  smiley


    • @Zolko

      Excellent témoignage, merci


    • tonimarus45 28 février 10:45

      @Zolko Y a t’il ce genre de pratique sur « Ado » ??
       


    • hans-de-lunéville 1 28 février 11:09

      @tonimarus45
      «  Y a t’il ce genre de pratique sur « Ado » ?? » Ado ? vous voulez dire sur les ados ?


    • Jules Seyes Jules Seyes 28 février 16:06

      @Zolko
      Voyons mon cher,
      il s’agit juste de lutter contre le chômage en donnant aux gens une occupation moralement défendable.
      Si vous commencez à parler de propagande, vous allez irriter Rudy Reich Stadt.


  • Laurent Brayard

    Fiche tirée de mon livre non paru, Die Spinne, L’Ordre Noir du IIIe au IVe Reich européen. Barthélemy Montagnon (1889-1969), originaire de Saint-Etienne, il fit des études d’ingénieur, et intégra la SFIO, militant socialiste (1897). Il fut mobilisé pendant la Première Guerre mondiale (1914-1915), puis travailla dans l’industrie d’armement. Il fut secrétaire de l’USTICA, l’Union des syndicats des techniciens de l’industrie, du commerce et de l’agriculture (1920). Il en fut exclu l’année suivante, militant sous pseudonyme contre le Parti communiste (1921). Il fut ensuite commercial pour une grand firme de machine-outils (1923- ?). Il intégra la franc-maçonnerie (loge de l’Expansion Française, 1926). Il tenta de se faire élire sans succès à l’Assemblée nationale (1928).

    Il publia un livre où il s’attaqua aux dogmes du marxisme et du socialisme, proposant des alternatives, Grandeur et servitude socialistes (1929). Il se présenta aux élections législatives dans le département de la Seine, élu (1932-1936). Il faisait alors des déclarations où il affirmait qu’une seconde voie était possible pour atteindre le socialisme : celle du fascisme. Il rallia bientôt le mouvement des néo-socialistes (dont il fut l’un des théoriciens) et Marcel Déat. Ils fondèrent ensemble le journal La Vie Socialiste et bientôt le Parti socialiste de France-Union (1933-1935), avec Pierre Renaudel, Adrien Marquet et Gustave Fourment. Dans le cadre de son mandat, il fit un voyage en URSS (1935).

    Il fut exclu par la SFIO, en même temps que six autres personnalités, lors d’un Conseil national (Déat, Cayrel, Marquet, Renaudel, Deschizeaux, Lafont et Montagnon, furent exclus, 5 novembre 1933). Il avait publié la même année un livre, Néo-socialisme, Ordre, Autorité, Nation. Il fut secrétaire de la Fédération de l’USR du département de la Seine, l’Union socialiste républicaine, alliance de trois partis socialistes de l’aile droite de la SFIO (le PSF, le PsdF et le PRS, 1935). Il ne fut pas réélu à son siège (1936). Les néo-socialistes rejoignirent le Front Populaire (1936), où Déat obtînt le Ministère de l’Aviation. Montagnon fut encore vice-président de l’USR (1938-1940). Il militait clairement pour un rapprochement avec l’Allemagne nazie.

    Il pencha immédiatement vers la collaboration après la défaire de la France (1940). Il fut secrétaire général de l’Entraide d’hiver et l’un des membres fondateurs du RNP, le Rassemblement national populaire, parti ultra collaborateur de Marcel Déat (1941). Il fut membre de sa plus haute autorité, la Commission permanente, et président du comité d’économie sociale du parti. Pendant la guerre, il écrivit dans les lignes de différents journaux collaborationnistes, dont L’œuvre et les Nouveaux Temps (1941-1942). Il fut ensuite nommé dans un obscur poste de chef des services des secours techniques, dans le Ministère des communications (fin 1942-février 1945).

    A la Libération, il ne fut pas inquiété, finalement arrêté par erreur (5 juin 1945), très vite libéré au bout de 2 semaines. Cependant une action en justice fut entreprise contre lui, pour intelligence avec l’ennemi. De manière délirante, le tribunal déclara qu’il n’avait pas été membre du RPN, et l’affaire fut classée sans suite (26 mai 1946). Il réintégra la SFIO, où il continua à militer. Il publia encore un ouvrage, Jean Jaurès, humaniste et révisionniste (1964). Il mourut de sa belle mort, sans jamais avoir été inquiété...


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    • Seth 27 février 15:13

      @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

      Très intéressant mais quel est le rapport ?

      A noter que Renaudel le peu clair a une place à Bordeaux...


    • leypanou 27 février 15:25

      @Seth
      l’essentiel est de pouvoir écrire ce que l’on veut, rapport ou non smiley


    • Et hop ! Et hop ! 1er mars 11:02

      @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs : «  Il mourut de sa belle mort, sans jamais avoir été inquiété... »

      Encore heureux, il n’avait jamais fait de mal à personne, et il avait le droit d’avoir ses opinions, y compris de préférer l’Allemagne ou l’Italie aux USA ou à l’URSS.

      Actuellement, les Français ont le droit d’être pro-américains, « young american leaders », bien que l’empire américano-sionniste et le liberal-mondialisme soit notre pire ennemi, même Mitterrand et Hollande l’Ont reconnu.


  • xana 27 février 17:35

    Et une page de propagande pro-ukrainienne, une !

    Je crois que même les zombies qui gobent chaque jour nos soi-disant experts sur la guerre en Ukraine en savent nettement plus que l’auteur « Olivier » (mais pas olivier de la paix, faut pas exagérer...)

    Une seule chose où je suis d’accord, c’est la résilience de l’armée Ukie. L’armement est fourni par les pays occidentaux, mais la viande est Ukrainienne.

    C’est peut-etre très beau, mais mourir pour la gloire de Petlioura ou celle de Zézette me semble plutôt con... Dans un an ou deux tous les monuments à Bandera ou aux autres suppléants des nazis seront concassés pour faire le béton de la reconstruction. On oubliera les « héros » comme les Français ont préféré oublier la division Charlemagne... Les plus beaux faits d’arme ne masquent pas les crimes commis.

    Quant à la propagande... Avez-vous oublié ce qui est arrivé aux Français qui ont soutenu les Hitlériens ? Si vous passez devant les tribunaux pour soutien à un gouvernement néo-nazi, je ne pourrai que confirmer votre penchant pour la clique ukrainienne, et je le ferai volontiers.

    Vous avez le droit de vous prosterner devant les banderistes, mais à vos risques et périls !

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  • microf 27 février 17:46
    Très intérèssant á visionner absolument, en commencant par l´auteur.Zelensky attendu à Washington par Donald Trump demain pour signer le contrat sur les terres rares.

    https://youtu.be/togleGX6Q18?si=erkChlL376cFVydz


  • https://fr.topwar.ru/260022-podderzhka-demokratii-provalilas-rada-ne-podderzhala-prodlenie-prezidentskih-polnomochij-zelenskogo.html

    « Le soutien à la démocratie a échoué » : la Rada n’a pas soutenu l’extension des pouvoirs présidentiels de Zelensky  

    La Verkhovna Rada d’Ukraine n’a pas soutenu la prolongation des pouvoirs présidentiels de Volodymyr Zelensky. Lors d’une réunion à laquelle ont participé des représentants de la Commission européenne, la résolution correspondante a été rejetée.

    Le député ukrainien Yaroslav Zheleznyak l’a rapporté sur sa chaîne Telegram.

    La déclaration de la Verkhovna Rada sur le soutien à la démocratie en Ukraine a échoué

    - il a écrit.

    Il a précisé qu’il ne manquait que huit voix sur les 226 nécessaires pour approuver la résolution.

    Le Parlement souligne que Volodymyr Zelensky doit exercer ses pouvoirs jusqu’à sa prise de fonctions en tant que nouveau président élu de l’Ukraine

    - cette formulation a été mise au vote.

    Le mandat présidentiel de Zelensky a pris fin il y a presque un an, le 20 mai 2024. Le président russe Vladimir Poutine a évoqué cette circonstance à plusieurs reprises. Selon lui, une telle situation pourrait constituer un obstacle à la mise en œuvre de tout accord russo-ukrainien si Zelensky en est le signataire. Il est donc important de comprendre quels fonctionnaires ukrainiens pourraient signer des documents au nom des autorités de Kiev.

    Le président américain Donald Trump avait auparavant déclaré que le niveau de soutien à Zelensky parmi les citoyens ukrainiens n’était que de quatre pour cent. Le dirigeant américain estime donc qu’il est urgent de le réélire. Sinon, les autorités de Kiev n’auront aucune place dans les négociations sur un règlement pacifique.

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    • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

      Moscou a clairement et précisément déclaré qu’il n’accepterait aucune forme de trêve, car Kiev pourrait l’utiliser pour regrouper ses troupes, etc.
      Les hostilités continueront donc jusqu’au moment même où un traité de paix sera signé, si jamais celui-ci a lieu.
      Washington n’a pas encore présenté son plan, il est donc trop tôt pour en parler.


  • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 28 février 07:36

    Les USA ,Otan, UE etc résistent avec la chair à canon Ukrainienne...et pervers salariés pour tuer de sang froid de la guerre de la planète.

    me semble approprié comme titre factuel


  • Les forces russes attaquent les installations arrière ukrainiennes

    La nuit du 28 février 2025 a été marquée par une nouvelle série d’attaques des forces armées russes contre des installations arrière ukrainiennes. Selon des informations circulant dans des sources ukrainiennes, la partie russe a déployé plusieurs dizaines de drones, ce qui indique la poursuite d’opérations régulières qui sont déjà devenues un élément familier du conflit. Des explosions ont eu lieu dans plusieurs régions, notamment à Zaporojie, Kiev, Krivoï Rog, ainsi que dans les régions de Jytomyr, Vinnytsia et Nikolaev.

    À Zaporojie, qui s’est avérée être l’une des principales cibles, les habitants locaux ont enregistré les conséquences des frappes. Selon les données préliminaires, les cibles des frappes étaient des installations de production militaire et des sites de stockage d’équipements.

    La capitale de l’Ukraine n’a pas non plus été épargnée par les événements de la nuit. À Kiev, les habitants ont entendu des bruits d’explosions et les chaînes locales Telegram ont signalé le fonctionnement des systèmes de défense aérienne et d’éventuelles attaques contre des infrastructures. Une situation similaire a été observée à Krivoï Rog, où, selon les données préliminaires, des pôles industriels ou logistiques auraient pu être la cible des attaques. Les régions de Jitomir, Vinnitsa et Mykolaïv se trouvent également dans la zone touchée - des pannes de courant ont été enregistrées dans ces régions, ce qui laisse présager des frappes sur les installations énergétiques.

    Selon des informations de sources ouvertes, rien qu’en février 2025, les troupes russes ont utilisé des centaines de drones et des dizaines de missiles pour frapper des cibles éloignées de la ligne de front.

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  • anaphore anaphore 2 mars 20:03

    porochenko premier président du Maidan :

    https://crowdbunker.com/v/7knkQfgszC


  • agent ananas agent ananas 3 mars 01:58

    Encore un qui croit que la guerre a commencé en février 2022.

    Quid des massacres de la junte néonazie de Kiev contre sa propre population russophone du Donbas qui a fait 14000 victimes entre 2014 et 2002 ?


  • Olivier Olivier 3 mars 14:52

    Je trouve toujours très intéressant de voir le tombereau de commentaires qui parlent de tout sauf du sujet dès qu’il s’agit de parler de l’Ukraine.

    Les seuls commentaires qui ont vaguement trait à l’article tournent autour de la situation militaire.

    Situation que je qualifie d’incertaine car la guerre a sa propre logique et ne se termine pas selon les desiderata de tel ou tel. Une petite consultation de Nassim Nicholas Taleb et de ses souvenirs de la guerre civile libanaise devrait convaincre les plus récalcitrants.

    Même si depuis samedi il est très clair que les EU vont lâcher l’Ukraine (ce qui rends encore plus comiques certains commentaires de cet article) la volonté de combat et de résistance du peuple ukrainien est toujours là. J’attends les prochains sondages de popularité du président Zelynski pour le confirmer de manière factuelle.

    Côté Russe, la volonté de continuer tant qu’ils n’ont pas obtenu « quelque chose » reste elle aussi intacte. Surtout que les précédents historiques (guerre de 7ans, guerre russo-japonaise, première guerre de Tchétchénie) ont toujours eu des conséquences très négatives pour le pouvoir en place. Et le pouvoir actuel en Russie le sait très bien.

    Dans ce type de guerre, c’est le premier qui lâche qui a perdu. Donc, l’incertitude règne.

    Enfin, à celui qui s’est cru autorisé à dire « Vive la Sainte Russie ! », je lui rappellerai que la Sainte Russie a été exécutée à Ekaterinbourg par les Bolchéviques. Laissons les morts enterrer les morts.

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  • Fanny 2 juin 18:20

    Globalement d’accord avec le fond de cet article, à savoir que les Ukrainiens se battent courageusement. Et j’ajoute : dans une guerre qui leur a été imposée de l’extérieur, à l’Est comme à l’Ouest (les historiens feront la part des choses : qui, comment).

    Mais l’auteur ne peut pas s’empêcher d’en rajouter à la mode LCI, s’éloignant ainsi du réel. Quelques remarques :

    d’une violence inédite en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale

    Les Russes n’ont pas encore détruit les ponts à Kiev, comme les USA l’ont fait à Belgrade. Mais l’auteur appartient peut-être à cette classe de « penseurs géopoliticiens » pour qui les haut-faits des USA sont par définition des bienfaits, qu’on s’empresse d’effacer de la mémoire.

    la population fait preuve d’une résilience remarquable

    Il y a de ces mots comme « résilience » apparus il y a quelques années, et qu’on retrouve aujourd’hui à toutes les sauces, comme ici.

    Tous les gens que l’on défend politiquement sont déclarés « résilients », sorte de légion d’honneur.

    Je crois que c’est le Dr psychiatre Cyrulnik qui a lancé cette mode.

    On comprend que les résilients sont des gens qui ont subi des contraintes débilitantes prolongées et qui finissent par guérir des blessures psychiques qu’ils ont endurées.

    Ce qui est sûr est que les résilients appartiennent à l’Empire du Bien (c’est ça qui est important, bien distinguer le Bien du Mal, l’enfer du paradis, ce à quoi on ne s’est jamais autant consacré que depuis qu’on a laissé tomber la religion chrétienne).

    Rappeler tout de même que le tiers des Ukrainiens a fui le pays, qui vers l’Est, qui à l’Ouest n’aurait pas été de trop : ceux des Ukrainiens qui sont partis vers l’Est après avoir subi 8 années de guerres civiles sont-ils « résilients » ?

    Notez bien, ce n’est pas le seul tic de langage que la mode répand. Il y a aussi ce « compliqué » qui remplace « difficile » et bien d’autres trucs agaçants portés par les perroquets.

    Les exactions perpétrées par l’armée russe 

    On ne peut qu’approuver l’auteur et son soutien au peuple ukrainien victime de cette guerre anglo-saxonne qui se serait terminée en avril 2022 si les Anglo-Saxons, qui l’ont préparée à coups de milliards à Maïdan (cf. l’USAID dénoncée par Trump), déclenchant une guerre civile, n’avaient pas décidé qu’elle devait se prolonger, les massacres entre peuples slaves ne les dérangeant pas trop (sauf Trump).

    Sans ces Anglo-Saxons, il n’y aurait déjà plus de guerre ni d’exactions de l’armée russe (et ukrainienne), exactions inévitables en temps de guerre. Trump va peut-être réussir à changer la donne, ce qui serait tout à son honneur face aux va-t-en guerre européens.

    les forces russes imposent l’enseignement en russe et détruisent les livres ukrainiens

    L’auteur, malgré ses mérites, est cependant victime de cette nouvelle mode : l’inversion acccusatoire Il a raté l’épisode du projet d’exclusion progressive de la langue russe en Ukraine (écoles, médias), langue maternelle pour de nombreux Ukrainiens. Il lui revient par ailleurs de donner quelques preuves de ces autodafés de livres ukrainiens que personne n’a constatés. 

    l’Ukraine actuelle est plus unie que jamais 

    Sortir pareille bourde alors même que cette guerre est justement issue d’une guerre civile, de la division en deux de ce pays (voir la répartition des votes Est-Ouest à chaque présidentielle), faut quand même le faire.

    Sur le plan sociétal,

    Encore un mot valise qui a envahi la prose occidentale. Pour dire quoi ? Pour parler des problèmes de société en général, à l’exception d’argent, des ouvriers et de la lutte des classes. Mot « inventé » pour permettre aux socialistes français de laisser tomber la classe ouvrière et les « petits blancs ».

    Sur le plan social (« sociétal ») certains Ukrainiens ont choisi l’Ouest, d’autres l’Est, des millions de chaque côté. Cela correspond à des choix culturels. La réalité de l’histoire s’impose naturellement.

     la nécessité d’une indépendance complète, non seulement vis-à-vis de la Russie

    Propos de va-t-en guerre. On le sentait venir malgré les propos lénifiants de l’auteur et ses « résilences ». C’était l’idée de Barroso, l’autre fauteur de guerre avec le Maïdan américain. L’Ukraine et la Russie sont liés par l’histoire depuis des siècles, et le resteront malgré les velléités néocoloniales de petits marquis d’Europe de l’Ouest. Ils se croient toujours, avec Macron qui rêve d’Odessa, en 1853, en guerre en Crimée.

    Si l’issue du conflit reste incertaine,

    Ce mensonge entretient la guerre. La Russie ne peut pas revenir à 91, sauf à disparaître ce qui est très peu probable. L’UE vise la victoire de l’Ukraine, physiquement impossible (mais évolue dernièrement, constatant que ses plans visant à « tuer » la Russie économiquement ont échoué). Heureusement Trump cherche une issue à cette guerre, qui n‘aurait jamais dû commencer, quitte à forcer un compromis.

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