samedi 10 mai - par Antoine Christian LABEL NGONGO

Colonisation et expulsions à Gaza par Netanyahou Benyamin : le poids de l’histoire

Comment peut-on qualifier ou nommer ce premier ministre cité en titre ? Le terme approprié pour désigner un tel dirigeant qui, avec son gouvernement, colonise des terres étrangères en expulsant les populations locales est colonisateur ou occupant illégal. Dans certains contextes, notamment lorsqu'il s'agit de violations graves des droits humains, des termes plus forts comme criminel de guerre ou perpétrateur de nettoyage ethnique peuvent être utilisés. La CPI a qualifié cet homme de criminel de guerre l'année dernière. Il "joue" dans la même cour qu'un certain Ariel SHARON.

 

La colonisation implique la prise de contrôle d'un territoire par une puissance étrangère, souvent accompagnée de l'expulsion ou de la subjugation des populations autochtones. Je fais allusion à Gaza où un pays est supposé exister et se nommer PALESTINE. Malheureusement pour ces habitants, les dirigeants occidentaux "blancs" de l'ONU (ce machin comme disait le Général de Gaulle) refusent de leur reconnaître ce droit d'avoir un pays, une nationalité. La pratique de la colonisation a été largement répandue entre les XVe et XXe siècles, laissant des blessures et autres traces profondes dans les sociétés concernées.

 

L'empire britannique en Amérique latine : Le tracé arbitraire des frontières par les Britanniques a laissé des tensions persistantes, comme le montre le conflit entre le Venezuela et le Guyana concernant le territoire de l'Essequibo.

La colonisation française en Nouvelle-Calédonie : Les Kanak ont subi des spoliations foncières et une exploitation intense, notamment avec l'introduction de l'exploitation du nickel, menant à des tensions qui perdurent aujourd'hui.

La colonisation allemande a causé un génocide des Héréros et des Namas en Namibie ; ces tribus ont été victimes de massacres et de déportations, reconnus aujourd'hui comme le premier génocide du XXe siècle.

 

Les conséquences pour ces dirigeants colonisateurs

Ces dirigeants impliqués dans des actes de barbarie, colonisation et d'expulsion ont souvent vu leur héritage terni :

* Condamnation morale et historique : Beaucoup sont aujourd'hui critiqués pour leurs actions, et leurs noms sont associés à des périodes sombres de l'histoire.

* Poursuites judiciaires : Certains ont été traduits en justice pour crimes contre l'humanité ou crimes de guerre.

* Réparations et excuses officielles : Des États ont présenté des excuses officielles et engagé des processus de réparation envers les populations victimes.

 

En ce mois de mai 2025, la situation actuelle horrible à Gaza, est marquée par une intensification du conflit, des souffrances humanitaires accrues et des préoccupations internationales croissantes. NETANYAHOU ne vas se cacher en permanence derrière l'assassinat odieux et horrible orchestré par le Hamas qui en fait n'en a cure de ces pauvres habitants en pitoyable état.



9 réactions


  • Boaz Boaz 11 mai 17:29
    Personnellement, je vois dans le projet Trump pour Gaza, une démarche prometteuse pour la paix, car il ambitionne de métamorphoser Gaza en une « Riviera du Moyen-Orient », remplaçant les tensions par un essor économique.
      
    Premièrement, la création d’infrastructures touristiques et hôtelières pourrait générer des emplois massifs, offrant aux habitants de nouvelles perspectives et réduisant les frustrations qui alimentent les conflits.
      
    Deuxièmement, en attirant des investissements internationaux, ce plan pourrait favoriser une coopération régionale, incitant les pays voisins à collaborer pour la stabilité. Enfin, en mettant l’accent sur le développement plutôt que sur la confrontation, cette vision audacieuse pourrait inspirer une nouvelle dynamique de dialogue et d’espoir, éloignant la région des cycles de violence.

    • Durand Durand 11 mai 20:41

      @Boaz

      Boark !

      ..


    • @Boaz
      La question morale et universelle
      La cause palestinienne n’est pas toujours défendue par des « fanatiques ». Il existe des millions de Palestiniens civils, modérés, parfois athées, souvent fatigués de la guerre et du Hamas.
      Soutenir les droits des Palestiniens ne revient pas à nier les droits d’Israël. On peut être pro-Israël et anti-colonisation, tout comme on peut être pro-Palestinien sans soutenir le Hamas.


  • Corcovado 12 mai 20:00

    Si on regarde la Bible, il n’y a pas de colonisation puisque les juifs occupaient déjà ces territoires il y a fort longtemps, non ?

    Et que diriez-vous si au sein même de votre pays une portion du territoire était occupée par des fanatiques qui ne rêvent que de vous exterminer ? Laisseriez-vous les choses en l’état ?


    • @Corcovado 

      La colonisation au sens contemporain du terme :Dans le droit international, les colonies israéliennes en Cisjordanie et Jérusalem-Est sont considérées comme illégales (résolutions de l’ONU, notamment la résolution 2334 du Conseil de sécurité).L’argument selon lequel un peuple aurait été présent « il y a très longtemps » ne peut justifier à lui seul une politique actuelle d’occupation ou de colonisation, surtout quand cela entraîne le déplacement de populations actuelles.

  • La peur israélienne et la réalité de la menace 

    C’est une inquiétude légitime. Le Hamas a commis des attentats, prône la destruction d’Israël, et le 7 octobre 2023 a été une attaque d’une violence inouïe.

    Mais, la réaction militaire doit distinguer entre groupes armés et populations civiles. Gaza est un territoire très densément peuplé : bombarder des quartiers entiers, écoles, hôpitaux, infrastructures, cause des milliers de morts civils, dont beaucoup d’enfants.

    Une guerre, même face à des ennemis violents, ne peut justifier des représailles indiscriminées ou disproportionnées. Cela sape les bases morales du droit international humanitaire. Voilà pourquoi Netanyahu et son gouvernement sont assimilés (lui en particulier) à des criminels de guerre.


  • La violence du Hamas est inacceptable. Mais les bombardements massifs de civils à Gaza ne sont ni moralement défendables ni stratégiquement efficaces à long terme. Le droit à l’autodéfense existe — mais pas à l’impunité comme le pense le criminel de guerre Benyamin NETANYAHU avec tous ces déplacements de population, le fait de les affamer de détruire tous leurs petits biens. C’est intolérable.


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