samedi 31 janvier 2015 - par Le Cri des Peuples

Discours de Vladimir Poutine à la Journée Internationale du Souvenir de l’Holocauste

Article original : http://eng.news.kremlin.ru/news/23533

Traduction : http://lesakerfrancophone.net/discours-du-president-russe-vladimir-poutine-a-la-journee-internationale-du-souvenir-de-lholocauste/


Le 27 janvier 201
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Lors de la Journée internationale du souvenir de l’Holocauste et du 70e anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz par l’armée soviétique, Vladimir Poutine a visité le Musée juif et le Centre de la tolérance à Moscou.

Le président a visité l’exposition « Homme et catastrophe » dédiée à l’extermination massive, par les nazis, des détenus dans les camps de concentration. M. Poutine était accompagné du Grand rabbin de Russie, Berel Lazar, et du président de la Fédération des communautés juives, Alexandre Boroda.

L’Assemblée générale des Nations unies a déclaré le 27 janvier, date à laquelle les troupes soviétiques ont libéré le camp de concentration d’Auschwitz en 1945, Journée internationale du souvenir de l’Holocauste.

 

Discours au Musée juif et Centre de la tolérance de Moscou

LE PRÉSIDENT DE LA RUSSIE VLADIMIR POUTINE :

Mes amis,

Il y a 70 ans, les troupes soviétiques ont libéré le camp de concentration d’Auschwitz, où les nazis ont massacré des millions de personnes. Par la décision de l’Organisation des Nations unies, ce jour, le 27 janvier, a été déclaré Journée internationale du souvenir de l’Holocauste. L’Holocauste, l’un des crimes les plus meurtriers contre l’humanité, est devenu un symbole de deuil et de douleur contre la cruauté déchaînée et le mépris de la vie humaine.

Il est difficile d’imaginer que dans ces usines de la mort, les fusillades de masse et les déportations ont été une réalité du XXe siècle ; elles furent organisées de sang-froid dans ce qui semblait alors être une Europe civilisée. Oui, elles ont été planifiées et organisées de sang-froid. Nous avons vu l’exposition – que vous avez vue aussi –, c’était prévu, une opération délibérée d’extermination.

Incroyablement simple.

Cependant, comme l’Histoire l’a montré, là où les idées de l’origine ethnique ou de la suprématie raciale sont inculquées aux individus, là où les graines de la haine inter-ethnique sont semées, là où les valeurs traditionnelles humaines sont détruites et foulées au pied, la civilisation cède inexorablement et rapidement sa place à la barbarie, et la paix cède elle-même la place à des conflits cruels, à la guerre et à l’agression.

Les nazis ont menacé de réduire en esclavage les peuples de notre État multi-ethnique. Ceux-ci devaient être assimilés par la force ou réduits au rang d’esclaves, sinon ils étaient éliminés afin de créer un espace vital pour la soi-disant race supérieure.


Selon les documents du procès de Nuremberg, six millions de juifs ont été tués en Europe durant la Shoah. L’horreur de ces chiffres est insondable. Ils ne sont pas morts au combat, mais ont été tout simplement exterminés, gazés puis brûlés dans les fours ou abattus. Parmi ces millions, il y avait des centaines de milliers de nos compatriotes.

Ces crimes ne sont pas et ne devront jamais être prescrits. Ils ne peuvent être ni pardonnés, ni oubliés. Toutes les tentatives pour faire taire ces événements, les déformer ou réécrire l’Histoire sont inacceptables et immorales.

Souvent, ces tentatives masquent le désir de dissimuler un comportement honteux -– de lâcheté, d’hypocrisie et de trahison –, afin de justifier une collusion silencieuse, directe ou indirecte, avec les nazis dans la mise en œuvre de leur politique criminelle.

Cependant, les faits historiques sont irréfutables. Ainsi, ils montrent que les Banderistes [disciples de Bandera, leader nazi en Ukraine dans les années 40, NdT] et d’autres collaborateurs et sbires d’Hitler étaient eux-mêmes impliqués dans la destruction du peuple juif, dans la destruction des juifs de Lvov, d’Odessa, de Kiev et d’autres villes et villages ukrainiens, pendant que les nazis conduisaient dans les États baltes le nettoyage ethnique de Vilnius, Riga et Tallinn [capitales des États baltes, NdT].

En cette tragique journée, nous rendons hommage à la mémoire de tous ceux qui ont été torturés par les nazis et leurs complices dans les camps de concentration et les ghettos. Nous pleurons pour les millions de personnes qui sont mortes dans les flammes de la plus sanglante des guerres de toute l’histoire de l’humanité.

Je tiens à noter que, à l’initiative d’organisations publiques et religieuses, et pas seulement d’organisations juives, la Russie effectue des recherches pour essayer de retrouver les noms des victimes dans les fosses communes de l’Holocauste. Cet effort mérite un soutien spécial et va certainement se poursuivre.

Aujourd’hui, nous rendons hommage au courage de ceux qui ont survécu aux horreurs de l’occupation, à la violence et à l’humiliation du travail forcé, ceux qui ont survécu à ces actions inhumaines et sont restés intacts.

À cet égard, je ne peux m’empêcher de rappeler une autre date : aujourd’hui, nous marquons l’anniversaire de la libération de Leningrad du blocus nazi. Ce fut encore un autre exemple des massacres organisés par les nazis, qui étaient en train de détruire de sang-froid la population civile de Leningrad par des bombardements et des tirs d’artillerie.

Nous nous inclinons devant l’exploit héroïque de l’Armée rouge, des officiers et des hommes qui ont vaincu le nazisme et ont arrêté la terrible machine d’anéantissement. Ce n’était pas seulement leur patrie qu’ils protégeaient contre les agresseurs. Leur grande mission de libération est devenue un acte d’honneur pour l’ensemble de notre peuple.

À cet égard, je voudrais dire que, comme nous venons de le rappeler, les Russes portaient le poids de la bataille contre le nazisme. Soixante-dix pour cent de tous les officiers de l’Armée rouge et de ses hommes étaient des Russes, et le peuple russe a fait le plus grand sacrifice au nom de la victoire.

Cependant, ici, dans l’enceinte du Musée juif et Centre de la tolérance, je voudrais rappeler que les citoyens juifs de l’Union Soviétique ont apporté une énorme contribution à la victoire sur notre ennemi. Plus d’un demi-million de juifs ont combattu dans l’Armée Rouge, plus de quarante mille étaient des membres des unités de partisans. Près d’un tiers d’entre eux étaient des volontaires. Près de deux cent mille ont été tués dans les batailles pour leur patrie.

L’héroïsme des représentants de tous les groupes ethniques, leur amour désintéressé pour leur patrie, leur état de préparation pour l’auto-sacrifice resteront toujours dans notre mémoire, dans la mémoire reconnaissante des peuples de la Russie.

Alors que nous célébrons cette année le 70e anniversaire de la Grande victoire, nous allons, encore et encore, adresser nos plus chaleureux remerciements à nos chers anciens combattants, y compris ceux qui sont présents ici, ceux qui ont tout donné d’eux-mêmes pour la liberté et l’indépendance de leur patrie.


Amis, alors que nous rendons hommage, nous devons regarder l’avenir. Des crimes semblables à l’Holocauste ne doivent pas être répétés. C’est notre devoir commun qui, sans exagération, est le devoir le plus important et le plus urgent pour l’ensemble de la communauté mondiale.

C’est vrai, il y a eu des changements significatifs sur la scène mondiale au cours des dernières décennies. Cependant, nous voyons que les idées inhumaines sont toujours là.

Nous continuons à faire face à des tentatives pour diviser l’humanité sur des motifs d’appartenance ethnique, raciale ou religieuse, à faire face aussi à des manifestations d’antisémitisme, de russophobie et à l’intolérance agressive des autres groupes ethniques, culturels et traditionnels.

Les nazis ont fait usage de ces instincts primitifs en leur temps, tandis que maintenant ils sont utilisés par des néo-nationalistes, des extrémistes et des terroristes dans un certain nombre de pays et de régions.

Nous devons faire face à ces menaces ensemble, pour protéger la paix et la liberté du peuple, défendre le droit des États et des peuples de choisir leur propre voie de développement.

L’Histoire a montré dans quel terrible abîme la prétention à la suprématie mondiale peut conduire l’humanité ; et quelles tragédies peuvent entraîner les tentatives visant à faire pression sur des États souverains ou le non-respect de leurs droits.

Nous savons tous à quel point sont dangereuses les attitudes du deux poids deux mesures ainsi que l’indifférence aux autres. Prenez, par exemple, la tragédie que vit actuellement le sud-est de l’Ukraine, où les populations pacifiques de Donetsk, de Lugansk et d’autres villes sont assaillies depuis des mois, et cela de sang-froid.

Je tiens à répéter que, aujourd’hui, au XXIe siècle, il est important d’améliorer l’efficacité du système de sécurité collective et de promouvoir les valeurs de l’humanisme et de la coopération, et de toujours garder à l’esprit les leçons que nous apprenons de l’Histoire.

En conclusion, chers amis, je ne peux m’empêcher de partager mes propres impressions sur le film que nous avons vu. Bien sûr, nous connaissons tous ces camps de la mort et nous avons souvent à utiliser des mots tels que inhumain et criminel, et nous savons ce qu’est l’Holocauste. Cependant, aussi cruel que cela puisse paraître, ces mots sont parfois instrumentalisés et perdent leur sens premier.

Et quand vous voyez tant de preuves documentées, elles nous envahissent avec une force renouvelée. Certains commencent alors à réaliser ce que nous avons enduré, ce à quoi l’humanité a dû faire face à l’époque. Nous rendons hommage à tous ceux qui sont morts et à tous ceux qui ont mis un terme à ce massacre.

Je vous remercie.

 

Traduit par Toma relu par jj et Diane pour le Saker Francophone



21 réactions


  • mmbbb 31 janvier 2015 11:01

    J’aime bien Poutine mais il ne se souvient plus des pogroms Je ne lui jette pas la pierre, tous les politiques ont la memoire selective L’Etat d’israel ne s’est il pas bati sur la douleur Les persecutes d’hier deviennent les persecuteurs d’aujourd hui Les israeliens ne sont pas les seuls les chretiens firent de meme C’est instrumentalisation de la Shoah me gene le plus il est desormais impossible de critiquer cet etat sans etre traite d’antisemite .alors qu’il s’agit de deux choses tres differentes Se referer au discours de Gaulle lorqu’il mit l’ambrago sur les armes Quoi qu’il en soit beaucoup de collabos et meme des hauts fonctionnaires tel Bousquet firent de belle carriere en etant patron d’une banque en n’aynat aucune inquietude demontre que cette periode trouble n’a pas su rendre justice le devoir de memoire peut etre mais il faut remttre les choses en perspectice et cessez aussi cette culpabilsation a ces generations qui n’ont aucuen responsabilite Je parle aisemment ainsi puique toute mon enfance a ete marquee par ces souvenirs imposes


    • izarn izarn 31 janvier 2015 22:34

      Les pogroms c’était sous le tsars. Il n’y en a jamais eu en URSS. Et puis Trostki était d’origine juive.
      De fait le discours dit cette chose incroyable dans l’esprit de certain (majoritaire hélas !) qui refusent de coire encore que c’est l’Armée Rouge qui à 90%, a battu l’Allemagne nazie ! C’est bien l’Armée Rouge qui a battu l’Allemagne à Berlin meme, ou Hitler c’est suicidé.
      Que les alliés n’ont eu guère que 300 000 morts contre 20 millions de russes !!!!
      Aprés la guerre les sondages disaient que 58% de français donnaient l’origine de la victoire à Staline. Désormais 58% de gens croient que ce sont les USA !
      Chez les russes, il n’y a jamais eu de Bousquet ou de Mitterrand, ancien ministre de Pétain...Les russes ont combattu. Des français on trahi leur patrie (Voir Annie Lacroix-Riz)
      C’est pourquoi on évite de regarder droit dans les yeux les vrais vainqueurs de l’horreur et qu’on se réfugie chez les pleutres et les soumis(OTAN)...


    • Doume65 1er février 2015 17:55

      « Les pogroms c’était sous le tsars. Il n’y en a jamais eu en URSS. »

      Étrange cette façon de ramener le discours à l’URSS, d’autant plus que personne n’en parle ici. Poutine parle bien de la Russie, pas de l’URSS. D’autant plus que l’URSS n’existe plus.
      Tu voudrais peut-être la recréer ?

      Maintenant, oui, la désinformation va bon train.
      Du côté de la Russie, ils font bien de ne pas faire référence à l’URSS et les 30 ou 40 millions de morts qu’elle a généré. (15 à 20 millions sous les ordres de Staline)
      Du côté occidental, ce ’est pas mieux. Dernièrement un atlantiste m’expliquait qu’Hitler avait pu faire sa guerre grâce à Staline et le pacte germano-soviétique (qui n’était avant tout une clause de non-agression). Si on regarde les choses objectivement, les USA ont plus aidé Hitler que la Russie :
      - Ils ont eu la même politique de neutralité (au mois jusque fin 1239) que la Russie. Les russes dénoncèrent le pacte le 22 juin 1941 et les USA entrèrent en guerre après l’attaque de Pearl Harbor 6 mois plus tard.
      - Les USA ont été les banquiers des nazies.

      On ne peut nier que sans la Russie, les Alliés n’auraient pas pu vaincre de sitôt les forces du 3ème Reich.


  • alinea alinea 31 janvier 2015 15:06

    Sûr que Merkel ne pourrait pas prononcer un discours comme celui-là !! Ni beaucoup d’autres non plus !!


    • tf1Groupie 31 janvier 2015 16:33

      Des discours de de compassion et de condamnation des crimes des autres tout le monde peut en prononcer.
      C’est se présenter à peu de frais comme un modèle d’humanisme.

      Bush aussi savait faire de vibrants discours sur le Bien et le Mal.

      Faire de la récupération politique, Poutine aurait pu l’éviter , mais il n’a pas pu s’en empecher


    • alinea alinea 31 janvier 2015 21:01

      Remettez-le dans son contexte, je veux dire actuel !!


    • izarn izarn 31 janvier 2015 22:46

      Vous pourriez dire la meme chose de Hollande non ? Meme que Hollande n’y va pas dans la dentelle et qu’il se baffre de récup depuis le 7/1....
      Ca fait meme grosse tache avinée...Dans le genre grotesque avec sa kippa, quand on pense que son père était pétainiste et collabo...Il a des choses familiales à se faire pardonner, c’est sur...
      Poutine, lui reste dans les limites, il sait se tenir. Et les russes n’ont RIEN à se faire pardonner à ce niveau.
      Bref on est dans la caricature véridique de l’Histoire !
      Mais « Charlie » n’osera jamais !


    • Samson Samson 1er février 2015 02:13

      Peut-être pas, mais il semble que vous lui fassiez en l’occurrence un mauvais procès.
      J’ai cru lire ailleurs que sur la question de la 2ème guerre mondiale et du IIIème Reich, leurs positions étaient bien plus proches que celles d’autres dirigeants européens.
      Ils sont de la même génération, ont été éduqués dans le même référentiel idéologique et éducatif et partagent pour souvenirs d’enfance ceux des ruines et de l’étendue des ravages laissés par la guerre sur leurs pays, Merkel en Allemagne de l’Est, Poutine à Leningrad.
      Cela - outre l’aspect économique - expliquerait la grande modération d’Angela Merkel quant aux sanctions et au regain de tension entre l’€urope et la Russie.
      Lors des cérémonies d’anniversaire de sa libération, elle a tenu à rappeler officiellement que c’est bien l’armée Rouge qui a libéré Auschwitz.


  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 31 janvier 2015 17:18

    Poutine a été dans son rôle...
    Le scandale dans l’affaire, c’est l’attitude polonaise et sa justification : ce sont des Ukrainien qui ont délivré Auchwitz, alors que ce sont majoritairement des russes de l’Armée d’Ukraine (alors république de l’URSS)qui ont fait le boulot !
    Ce qu’on pourrait reprocher à Poutine, c’est de taire les méfaits semblables du Goulag. Mais ce n’était pas à l’ordre du jour !


    • alinea alinea 31 janvier 2015 21:04

      Les méfaits du goulag sont les méfaits d’un gouvernement !
      Le peuple russe, dans l’armée, oui, Poutine se devait bien d’en chanter les louanges, et à juste titre !
      Cela n’a rien à voir !


    • Dom66 Dom66 31 janvier 2015 22:40

      Non ce ne sont pas des Ukrainiens qui ont délivré Auchwitz Mais le bataillon Ukraine ou il y avait une majorité de Russes


    • izarn izarn 31 janvier 2015 22:52

      Surtout que pendant la guerre, Staline a sorti du goulag pas mal de gens pour les enroler dans l’armée ou dans la fabrication d’armes...
      Et puis se la jouer crime contre crime, c’est un classique de l’extreme droite libérale...Plutot Hitler que Staline ?
      C’est Staline qui a eut le dernier mot...Et HEUREUSEMENT !
      Alors les capitalistes nazis au goulag, je les emmerde !


    • izarn izarn 31 janvier 2015 22:55

      ...Et détail, ce n’étaient pas des juifs !


    • tf1Groupie 1er février 2015 12:23

      « Les méfaits du goulag sont les méfaits d’un gouvernement ! »

      Et Auschwitz c’était pas les méfaits d’un gouvernement ?


    • alinea alinea 1er février 2015 12:46

      Tf1 :
      Nous ne parlons pas des mêmes « acteurs » dans des situations parallèles !
      Personne n’est allé sortir les prisonniers des goulags !! Or c’est de ce « personne » qu’il s’agit dans cet article, incarné pour le coup par les Russes !!
      Le peuple russe qui, par ailleurs, était envoyé dans les goulags... enfin, vous voyez ce que je veux dire ?


    • tf1Groupie 1er février 2015 14:50

      Pour aller sortir les « dissidents » russes du goulag il aurait fallu envahir la Russie.

      Ce qu’on dit c’est que Staline (ou Poutine) avait beau jeu de jouer le grand liberateur quand on voit ce qu’il faisait par ailleurs à son propre peuple.
      Tout comme dans la bataille de Leningrad il glorifiait les citoyens que lui-même envoyait à l’abattoir.

      ça me rappelle les belles envolées de Castro.

      ça me rappelle aussi les résistants français qui sont allés mater les résistants algériens.


    • alinea alinea 1er février 2015 19:44

      Vous voulez dire que les bons ne sont pas bons partout, que les méchants sont gentils avec leur chien, qu’on n’y retrouve pas ses petits ?
      Et si un voisin vient vous sortir d’une grosse cata de plomberie, gratos, sympa, vous lui payez un coup à boire ; mais que vous apprenez qu’il bat sa femme ou arnaque ses clients : vous faîtes quoi ?


  • christophe nicolas christophe nicolas 31 janvier 2015 22:29

    Oui c’est un bon discours avec deux bémols :


    Le NKVD n’avait pas besoin des nazis pour massacrer.

    Qu’on le veuille ou pas, nous sommes dans l’époque des apparitions mariales, il n’est pas de l’autorité des hommes et femmes de la terre de se positionner au dessus de Marie même si les chefs d’état sont dépositaires du pouvoir temporel sans ambiguïté.

    La seule personne qui a remis gentiment « Marie en place » est Jésus lui même car la femme n’a pas toutes les données en main, elle est capable de bloquer la vérité par intention de bonté, c’est à dire de refuser d’aller de l’avant ce qui ne lui nuit pas mais nuit aux hommes.

    Il est important d’avoir Marie co-rédemprice pour vaincre cette réticence des femmes qui s’opposent et refusent d’aller de l’avant alors que la Marie, malgré une réticence, ne s’y opposera pas.

  • izarn izarn 31 janvier 2015 23:05

    Ouais c’est sur il n’y pas de saints, ni à droite ni à gauche. Et alors ?
    Quel est le crétin qui se prends pour la parole de Dieu ?
    Ou sont les crétins qui ne voient que la paille dans l’oeil du voisin, sans voir la poutre chez eux ?
    NKVD, CIA-torture, oui mais encore ? Pétain, Laval ?
    Le massacre de Jean Moulin ? Oradour ? Das Reich ?
    Le massacre de Libyens par l’armée française, dommages collatéraux ? (Une erreur de précision dans le logiciel du missile, pécadille technologique holocaustique !)
    Non mais, avancez encore des exemples qu’on rigole...Jaune !
    Ha oui, jaune, Hiroshima ! Ouah ! La victoire du Bien !
    Allez, dégagez les zorros de l’Axe du Bien...
    Charlatans !


  •  Mohamed Takadoum M Takadoum alias Bouliq. 1er février 2015 12:18

     Le discours de Poutine en entier : Agora devient-il une annexe de l’agence TASS ?


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er février 2015 15:21

      Ben, c’est surtout qu’il faut en profiter avant qu’on ait plus le droit de le faire... smiley

      Et autant je suis intéressé pour lire un discours de Poutine, autant je me fiche de ce que peuvent dire Hollande ou Obama, car on le sait déjà ce qu’ils ont à dire !


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