vendredi 30 mai - par Cassandre G

Du CLOWN au TYRAN : l’Ukraine livrée à la Bête

Comment l’Europe, aveuglée, sacre-t-elle un pantin devenu tyran, niant la vérité et semant la ruine de l’Ukraine ? Cet article, né du rêve perdu de 1989, dénonce un narratif occidental arrogant, effaçant les voix russophones. Citoyenne européenne indignée, je pleure notre complicité dans une honte que l’histoire lucide jugera.

 

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« Je ne puis taire ce que je vois, ni trahir ce que je sais. » (Sophocle)

 

Acte I : Le Clown sacré

Sous les feux des projecteurs, un clown grimé de vert murmure des vœux de paix, mais son regard trahit une pantomime de guerre. Le jeu d’acteur est saisissant ! Volodymyr Zelensky, jadis humoriste de Kvartal 95, studio qu’il créa et animait, connu pour ses parodies blessantes envers les russophones du Donbass, s’est mué en une silhouette captive, enchaînée aux ultras et à l’Occident, dévorée par un narcissisme qui sème la mort. Sa série Serviteur du peuple, où il jouait un président adoré et intègre, inspira son élection triomphale en 2019 (73 %), mais la réalité dépasse la fiction dans un cauchemar : une Ukraine fracturée, un brasier fratricide attisé par Kiev et l’offensive russe, qualifiée d’opération spéciale, une nation exsangue livrée aux oligarques. 

Le cœur bouleversé, je sonde cette tragédie, relayée par une presse alignée sur les dogmes atlantistes, surjouant la russophobie et disqualifiant toute voix dissonante comme complotiste. Des élites européennes, comme Ursula von der Leyen, soutiennent un régime noyauté par des ultranationalistes aux origines néonazies [1]. « L’Occident sacrifie l’Ukraine pour des délires hégémoniques », avertit Noam Chomsky. Européens, osez percer ce voile d’illusions !

 

Acte II : Le Feu sous les cendres

En 2019, naïve, je voulais croire en Zelensky, mais un doute m’enlaça. Maïdan (2014), orchestré par des réseaux atlantistes, comme l’admit Victoria Nuland, déversa des milliards pour un gouvernement pro-occidental [2]. Ce coup brisa l’Ukraine en éclats. Ses trente promesses de campagne électorale – paix, justice, unité – rallumèrent une flamme fragile. Mais la Bête, monstre d’idéologie atlantiste et d’oligarques voraces, consuma ces vœux, métamorphosant le clown en marionnette d’un drame cruel. Comment les puissants osent-ils célébrer un héros là où chancelle une ombre enchaînée ? « Le mensonge séduit car il flatte », murmurait Hannah Arendt. Ce théâtre d’ombres appelle une vigilance citoyenne acérée.

 

Acte III : Les Promesses brisées

J’espérais en Zelensky et ses trente serments. Vingt-sept s’évanouirent aussitôt, fracassés par son ambition. Trois lueurs vacillent : la marijuana médicale, une réforme symbolique ; la vente déclarée de ses actifs, entachée par les Pandora Papers ; et Diia, une application visant à rendre les services publics plus accessibles mais souillée par la surveillance. Les Pandora Papers dévoilent les comptes offshore de Zelensky, liés à son mentor Kolomoïsky, maître de la chaîne 1+1 Media [3]. Ce dernier, accusé de détourner 5,5 milliards USD, fut arrêté en 2023 pour fraude et blanchiment, et demeure détenu en Ukraine, malgré les pressions américaines.

Où est la paix promise ?

Les décrets des langues de 2019 imposent définitivement l’ukrainien dans l’administration et l’enseignement, excluant le russe (plus de 30 % des Ukrainiens) et le surzhik, langue mêlée parlée par 20 %, chant populaire de l’Est. Les langues hongroise et roumaine, voix des minorités de l’Ouest, s’effacent. Jugée « discriminatoire » par la Commission de Venise, cette exclusion déchire la nation [4]. 

Loin d’unir, Zelensky attise les braises d’un conflit culturel. Là où les lois linguistiques en Suisse et en Belgique tissent l’harmonie entre leurs langues, Zelensky divise, exclut, racialise. Ses parodies de Kvartal 95 attisaient un racisme endémique, jetant les russophones, particulièrement ceux du Donbass, dans un traquenard culturel qui embrasa le désastre. Jadis, ces langues dansaient ensemble ; aujourd’hui, les enfants russophones portent des regards éteints, leurs âmes arrachées.

Où est la justice ?

La corruption s’enracine. Trump, sur Fox News, dénonce un pillage : des milliards occidentaux engloutis par un régime corrompu.

Où est l’unité ?

La misère asphyxie : plus de 60 % des Ukrainiens suffoquent, une nation exsangue, sa démographie en chute libre. La démocratie s’effrite : onze partis interdits, médias russophones muselés, loi martiale scellant tout scrutin et justifiant tous ses abus. Ces trahisons peaufinent le clown devenu tyran par orgueil.

 

Acte IV : La Bête déchaînée

Maïdan, porté par l’espoir populaire mais capté par des réseaux atlantistes, brisa l’Ukraine [2]. L’offensive russe de 2022, réponse aux provocations de Kiev et à une Ukraine poussée dans l’orbite OTAN, s’inscrit dans un cycle de tensions, de la Crimée aux violations des accords de Minsk [5, 6]. La Rand Corporation, ce thinktank US inspirant le Pentagone, prévoit l’avenir et dès 2019, orchestre une guerre par procuration : armer l’Ukraine, imposer des sanctions massives, promouvoir le GNL américain pour épuiser et ruiner la Russie [7]. 

Oleksiy Arestovych, ex-conseiller de Zelensky, prophétisait un « conflit armé » pour l’OTAN. L’Ukraine devient une terre brûlée, pion d’un jeu géopolitique cruel. Les pourparlers d’Istanbul de mars 2022 seront aussitôt torpillés par Boris Johnson et l’OTAN, prolongeant la guerre [8]. 

Zelensky, appuyé par l’UE et la coalition des volontaires, sabote la paix, indifférent aux morts quotidiens [8]. L’UE entrave les efforts de Trump pour la paix. L’Europe livre l’Ukraine à un théâtre d’illusions.

 

Acte V : Le Brasier fratricide

Je pleure pour l’Ukraine, où des peuples frères s’entretuent depuis 2014. Des milliers de morts gisent, ombres d’un abîme creusé par l’aveuglement occidental. Les russophones et minorités, traqués par des milices ultranationalistes – Azov, Aidar, Dnipro, etc. – noyautant le régime, subissent une haine suprémaciste, puisée dans le collaborationnisme nazi de l’OUN-UPA [1]. À Odessa, en 2014, quarante-huit âmes prorusses périrent brûlées, victimes d’un incendie provoqué par des ultranationalistes, sans justice [12]. Les manuels scolaires exaltent Bandera, effaçant l’histoire russophone. Zelensky, glorifiant Bandera, le trouvant « cool », insulte son grand-père, héros soviétique de la Seconde Guerre mondiale [9].

À Boutcha, un voile d’opacité persiste. Le maire Anatoly Fedoruk proclame le 31 mars 2022 une « libération » sans cadavres ; trois jours plus tard, « plus de 300 morts » émergent, bilans variant de 280 à 637 [10]. Ces âmes fauchées crient justice dans le silence. La Russie, via Lavrov, exige à l’ONU l’identité des victimes et une enquête indépendante, sans réponse [9]. Des fléchettes de sous-munitions, armes soviétiques parfois attribuées au camp ukrainien, et des autopsies non publiées alimentent les questions, sans nier les victimes [10].

À Marioupol, des témoignages incriminent Azov pour usage de civils comme boucliers humains, notamment en occupant la maternité dans une explosion orchestrée pour un effet médiatique relayée sur TikTok. Toutes ces accusations, contestées, exigent une enquête impartiale. Mais ce brasier, attisé par un tyran et un noyautage néonazi, consume l’espoir des victimes, ukrainiennes, russophones, qui méritent justice.

 

Acte VI : Le Miroir brisé

Un souffle obscur brouille les esprits. La presse, apôtre d’un dogme, trahit la Charte de Munich (1971), code de déontologie journalistique, en désignant l’ennemi sans enquête. Reuters et BBC taisent les Pandora Papers, sanctifiant Zelensky, le comparant à Churchill face à un ennemi caricaturé. « La propagande assumée par les médias rend la pensée impossible ». Fracturée par un miroir brisé, la vérité s’effrite. Ce dogme atlantiste, exaltant Bandera, travestissant Boutcha, bannissant le russe et le surzhik, réécrit l’histoire pour servir la Bête. En UE, la censure de RT et l’omission volontaire des abus et de la nature d’Azov illustrent ce naufrage. Qui portera cette justice, sinon les voix dissonantes défiant le piège ?

 

Acte VII : La Silhouette captive

Le narcissisme de Zelensky (tournées mondiales) et sa peur (Azov, Kolomoïsky) le paralysent [1]. Menacé par les ultras d’Aidar et d’Azov, il joue un rôle imposé, craignant l’élimination physique. Dénaturé par le pouvoir, il s’accroche à un rêve de gloire historique, indifférent à la ruine de son peuple exsangue. Son décret anti-négociations (2022) scelle la guerre. Dans Serviteur du peuple, il incarnait l’espoir. En réalité, englouti par la corruption, Kolomoïsky et l’OTAN, il devient un tyran sans contrôle. Un pantin sanctifié et manipulé par l’aveuglement européen, tandis que l’Ukraine s’effondre, silhouette sacrifiée d’un rêve fracassé.

 

Acte VIII : Un Pays en cendres

L’Ukraine, un spectre au visage mutilé : son PIB réduit à peau de chagrin, au bord de la faillite avec un déficit abyssal, ne survit que par la perfusion occidentale. Après la guerre, sans ce soutien, l’effondrement irréversible guette, face à un besoin de reconstruction estimé à 524 milliards USD. Les ultranationalistes, glorifiés, noyautant le régime, risquent de devenir une mafia tentaculaire, leur trafic d’armes semant le chaos et ébranlant l’Europe. Ce désastre porte notre signature européenne.

 

Épilogue : L’Exigence de vérité

Comment Ursula von der Leyen et les quatre « cavaliers de l’apocalypse » – Macron, Starmer, Merz, Tusk – ne discernent-ils pas Zelensky, marionnette brisée d’un mirage ? En soutenant Zelensky et la coalition des volontaires, les élites européennes détournent les citoyens de leurs échecs : crises économiques, fractures sociales, et délitement sociétal, masquant leur impuissance par une croisade atlantiste.

Les peuples aspirent à la paix, trahis par des idéologues, de Biden à l’OTAN, qui sacrifient l’Ukraine pour déstabiliser la Russie. À Boutcha, une manipulation soupçonnée sabota les pourparlers d’Istanbul en 2022, sans nier les victimes [10]. Zelensky, clown devenu tyran, traque ses citoyens, sa quête de gloire ruinant son peuple. Tandis que Trump tend vers la paix, Zelensky, l’UE, et la coalition prolongent le carnage, sourds aux cris des mourants. L’Occident, masque fissuré, révèle son ignominie. Les élites étouffent la lumière des efforts de Trump.

Trois voies : diplomatie, abîme, sursaut. Cassandre murmure : ce Mémoirel [Note A], glorifiant Bandera et effaçant les russophones, consume les esprits. Européens, rallumez la vérité, ou l’abîme nous engloutira, comme le pressentait Léon Tolstoï : « Les chefs de guerre transforment les peuples en pions ». Pourtant, une lumière vacille, là où la vérité survit parmi les ruines. Comme le proclamait Soljenitsyne, « nous devons vivre ensemble comme des frères, sinon nous mourrons ensemble comme des idiots ».

Cassandre G 

Printemps 2025

 

Note de l’auteur

Ce texte est un cri du cœur, né de mon indignation face à une vérité qu’on nous impose, étouffant nos intuitions et nous laissant piégés. En mêlant poésie et réflexion, il porte ce que je ressens, s’appuyant sur des sources fiables, réduites ici à l’essentiel pour préserver son souffle [1-12]. La source [9], officielle russe, est factuelle mais difficile d’accès (VPN requis hors UE), illustrant la censure des voix dissonantes, un trait du Mémoirel. À croiser avec d’autres perspectives. Pour les points non référencés, je convie les lecteurs à croiser les sources avec sens critique, en quête des réalités occultées. Les thèmes de Boutcha [10], Maïdan [2], ou des lois linguistiques [4, 11] cherchent à nommer ce qui est tu. Si ce chant émeut par sa poésie, tant qu’il soit, mais il est avant tout ma tentative de dire ce que je ne peux taire – un chant qui ne recherche pas l’équilibre, mais la vérité.

 

[Note A] – Mémoirel

Néologisme de « mémoire » et « immémorial », le Mémoirel désigne un autoritarisme diffus qui réécrit la mémoire collective. Contrairement au contrôle brutal de 1984, il agit insidieusement par la propagande, la censure, et le dogme dominant, se propageant comme un mème via le soft power. Il glorifie Bandera, déforme Boutcha, musèle les russophones, exploitant la paresse intellectuelle pour étouffer les voix dissonantes. Plus qu’un révisionnisme ou une propagande, ce brouillard orchestré nous rend complices et victimes, réinventant l’histoire au service des élites. Sans réflexion critique, ce Mémoirel insaisissable nous précipite vers le cataclysme.

Sources

[1] Mediapart, 2024, https://www.mediapart.fr/journal/international/220524/l-armee-francaise-entraine-des-neonazis-ukrainiens-au-combat

[2] Département d’État US, 2013, https://2009-2017.state.gov/p/eur/rls/rm/2013/dec/218804.htm

[3] OCCRP, 2021, https://www.occrp.org/en/project/the-pandora-papers/pandora-papers-reveal-offshore-holdings-of-ukrainian-president-and-his-inner-circle

[4] Commission de Venise, 2019, https://www.venice.coe.int/webforms/documents/default.aspx?pdffile=CDL-AD(2019)032-f

[5] Marianne, 2022, https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/les-accords-de-minsk-devaient-donner-du-temps-a-lukraine-angela-merkel-jette-un-pave-dans-la-mare

[6] Al Mayadeen, 2022, https://english.almayadeen.net/news/politics/minsk-agreement-under-the-microscope-intentions-exposed :-glo

[7] Rand Corporation, 2019, https://www.rand.org/pubs/research_reports/RR3063.html

[8] Le Courrier international, 2022, https://www.courrierinternational.com/article/analyse-les-negociations-de-paix-avortees-en-2022-une-occasion-manquee-pour-l-ukraine

[9] Ministère russe des AE, 2025, https://mid.ru/fr/foreign_policy/news/1994830/

[10] NewsNation, 2022, https://www.newsnationnow.com/on-balance-with-leland-vittert/journalist-says-its-too-soon-to-accuse-russia-of-war-crimes

[11] Commission de Venise, 2021, https://www.venice.coe.int/webforms/documents/default.aspx?pdffile=CDL-AD(2021)038-e

[12] Amnesty International, 2014, https://www.amnesty.org/en/documents/eur50/040/2014/en/

 



33 réactions


  • Seth 30 mai 16:07

    Quand va-t-on cesser de citer Orwell comme un modèle ? Ça me fout les boules !  smiley


    • Rinbeau Rinbeau 30 mai 20:41

      @Seth

      Dans son livre 1984 l’autoritarisme pointé est parfaitement orienté.. Mais sans s’en rendre compte il a formalisé un totalitarisme universel transposable partout et en tout temps..
      https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=Da5X9YogdeA&t=0s


    • Parrhesia Parrhesia 31 mai 13:04

      @Rinbeau
      Totalitarisme universel transposable partout, Oui !

      Mais actuellement, et sous sa forme prévisionnelle essentiellement orwellienne, c’est bien sur les restes d’une France préalablement amoindrie intellectuellement que la Novlangue est bien la plus dévastatrice


  • chapoutier 30 mai 16:42

    Merci pour votre texte.


    • V_Parlier V_Parlier 30 mai 21:47

      @chapoutier
      Ca ne changera pas la doxa officielle (qui sévit maintenant même sur AV) : « Poutine le vilain a attaqué l’Ukraine démocratique libérée par l’Occident », et tout le reste, toute autre phrase, ils ne veulent pas savoir, c’est de la propagande russe.


    • Cassandre G Cassandre G 30 mai 21:47

      @chapoutier

      Merci, cher chapoutier, pour votre fidèle soutien. Si mon texte évoque une épopée fantastique, c’est pour conjurer le tragique d’une vérité occultée. Vos mots éclairent cette quête


  • Krokodilo Krokodilo 30 mai 17:42

    Les prisonniers de guerre ukrainiens récemment échangés ont découvert avec étonnement que l’histoire des hommes « bussifiés » (attrapés et emmenés au front dans des minibus) était vraie, ils croyaient à de la propagande russe !

    Et les jeunes se rebellent contre la conscription : il n’y a plus de volonté patriotique en tout cas pas autant que veulent nous le faire croire les passionarias conviées à LCI et nourries par Science-Po Paris...


    • Cassandre G Cassandre G 30 mai 21:51

      @Krokodilo

      Merci, Krokodilo, pour ces précisions saisissantes. La détresse des conscrits et l’épuisement patriotique révèlent une Ukraine fracturée, loin des récits glorifiés. Continuons à porter cette vérité.

  • xenozoid xenozoid 30 mai 17:50

    tu pauses des capsules partout ?

    le memoirel dans tes déveloopement(pun intendue) devient un peux bizzare, c’est pour tes petits enfants ?


    • xenozoid xenozoid 30 mai 17:51

      @cassandre

       mais merci,pour la discussion d’invectives et de vues d’esprit qui vont suivrent


    • Cassandre G Cassandre G 30 mai 21:53

      @xenozoid

      Merci, xenozoid, pour votre regard. Que les débats, même vifs, fassent jaillir des étincelles de vérité. Ce texte n’aspire qu’à nommer l’indicible.


    • xenozoid xenozoid 31 mai 18:29

      @Cassandre G

      pour moi ici aux pays tres bas, c’est l’affaire du mh17 ,ici cétait la fete au village contre les russes, plus odessa et ses victimes qui m’a mis la puce a l’oreille, mais avant il y avait aussi la lybie, la georgie, la serbie, l’irak,le 9/11...etc etc etc..... l’ètat,les corporations les medias,les « je suis ...blabla »....bref tout cela vu d’ici est une illusion,une distraction,qui n’avance nulle part.mais ça fait perler(pas de fautes)


  • xana 30 mai 19:13

    Merci pour cet article.

    Ca nous change de la propagande russophobe omniprésente. Merci !


    • Goldo Du 30 mai 20:23

      @xana
      En revanche ça nous change peu de la putinophilie omniprésente  Cassandre étant un autre des trolls noyautant AV patentés au FSB ou au GRU.

      Et à un moment, il faudrait que les débiles et les manipulateurs cessent de mêler russophobie et opposition à Putin.
      J’aime les Russes, je déteste Putin. 
      Ne déplaise aux menteurs et aux crétins.


    • xana 30 mai 21:40

      @Goldo Du
      « J’aime les Russes, je déteste Putin. »
      C’est ce que disent tous les russophobes, parce qu’ils sont bien conscient que détester les Russes ce n’est finalement que du racisme. Mais si vous aimez les Russes, vous devez les trouver bien CONS d’élire un type que vous détestez. A mois évidemment de croire qu’il y a toujours un policier dans l’isoloir dans la meilleure tradition de la guerre froide...
      .
      Les gens que vous qualifiez de « putinophiles » n’aiment pas particulièrement Poutine. Moi par exemple je le trouve froid, verbeux et peu communicatif. Par contre il ne se contredit pas du jour au lendemain. Je le sais parce que j’écoute ce qu’il raconte (avec sous-titrages) plutôt que des « extraits » par nos médias pas vraiment honnêtes... 
      Les « poutinophiles » Français ne s’attendent pas à des gentillesses de sa part. Il est au service des Russes, nous on a Macron pour cela. Les Russes semblent satisfaits de Poutine, les Français nettement moins de Macron. Pourquoi ?

      Il est vrai que beaucoup de « poutinophiles » disent que les Russes ont bien de la chance avec lui. En tous cas pluis que nous avec notre « loser » national. Et là il est vrai que certaine disent que s’il se présentait en France pour les Français ils seraient heureux de l’élire. Ca vous paraît impossible ?


    • xana 30 mai 21:44

      @Goldo Du
      Et puis moi j’ai des amis Russes. La plupart trouvent que Poutine n’est pas assez dur avec l’Occident.
      Vous qui dites aimer les Russes, est-ce ainsi que vous les voyez ?


    • Cassandre G Cassandre G 30 mai 22:21

      Merci, xana, pour votre soutien vibrant et votre courage face aux vents contraires. Votre lutte contre la russophobie résonne avec mon cri pour une Ukraine en paix, loin de la haine qui divise et du joug de Zelensky. Ensemble, honorons les victimes en quête de vérité. Votre lumière guide ce chemin


  • Rinbeau Rinbeau 30 mai 20:05

    Ce que nous voyons en Ukraine n’est pas nouveau.. C’est l’idéologie qui vogue de pair avec le capitalisme depuis le 18 -ème siècle..

    C’est lui qui en parle le mieux :

    https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/proudhon-pierre-joseph-les-malthusiens.html


  • Phil 30 mai 20:44

    Article nécessaire par les temps qui courent.

    Comme les précédents, bien documenté et bien écrit. 

    Merci.


    • Cassandre G Cassandre G 30 mai 21:49

      @Phil

      Merci, Phil, pour votre fidélité et vos mots généreux. Si ce texte éclaire, c’est grâce à des lecteurs comme vous, gardiens d’une vérité vacillante. À bientôt dans cette quête.


  • xana 30 mai 21:50

    Bon, il est normal que beaucoup de lecteurs qui n’ont jamais vu un Russe de leur vie (sauf dans les filns américains) continuent de croire tout ce que les merdias leur racontent.

    Moi aussi autrefois je croyais ce qu’on disait chez nous... jusqu’au jour où j’ai eu la chance d’aller voir sur place en Russie. Là j’ai compris à quel point on nous racontait des carabistouilles !


    • Cassandre G Cassandre G 30 mai 22:48

      @xana
      Merci, Xana, pour votre élan vibrant et votre regard clair, perçant les carabistouilles des merdias radotés. Votre combat contre la russophobie, nourri d’une vérité si précieuse vue en Russie, chante avec mon cri pour une Ukraine et une Russie en paix, loin de la haine, de Zelensky et des élites belliqueuses. Comme vous, mes voyages m’ont révélé un peuple russe accueillant, aimant encore la France. Bientôt, les faits démasqueront les haineux et leur Russie fantasmée par Hollywood. Votre cœur sincère guide cette quête.


  • LeMerou 31 mai 07:26

    @Cassandre G

    Bonjour, 

    Très bon article résumant la situation, notamment les origines qui sont volontairement occultées jouant sur le manque de mémoire des peuples concernant les exactions menées dans le Dombass.

    Le rôle de l’Europe est immonde, le quatuor cité est infâme, ne voyant bassement que leur gloire, leur ego en plus de satisfaire quelques intérêts au mépris de leur population. Ils sont assistés en plus par un monde médiatique d’une servilité sans borne.

    Les mesures appliquées concernant l’information relèvent de la propagande que peu ont mis en place dans l’histoire et dans leur Pays, qualifiés de dictatorial, mesures complètement à l’encontre de la véritable démocratie ou le citoyen est privé, classé comme un ignare ne pouvant se rendre compte, d’ou cette protection « bienfaitrice » de son opinion, de sa raison et j’en passe. D’un autre coté la crédulité aujourd’hui est assez effarante, l’analyse, la lucidité, la réflexion, le bon sens, ont laissé la place à l’émoi......

    M. ZELENSKI est un bon acteur, jouant son rôle à la perfection, un rôle à rebondissements multiples. Tantôt héros de la Nation, tantôt petit père du peuple, flattant ses « alliés » puis les critiquant voyant que la situation peut prendre fin. Tous les coups sont permis.

    Si sont attitude peut être « compréhensible », dans son Pays en conflit, celui de l’Europe ne l’est pas, avoir fait naître les peurs d’invasions barbares est irréel, fantasque et dangereux.

    Tout de fois avoir naître dans les « esprits » que l’Europe à un ennemi attitré, pouvant lui porter atteinte est machiavélique, aidant à faire disparaître toute justifications à fournir au peuple par la situation qui se dégrade dans bien des domaines. Comme le « shutdown » Espagnol, attribué dans les minutes qui ont suivis à une agression non pas Russe, c’est trop direct mais par des « sympathisants » hébergés des ces vils territoires, pour couvrir un problème technique depuis identifié, mais qui doit être caché.

    L’avenir est incertain, souhaitant que cela n’explose pas avant 2027, que le prochain ou la prochaine ne soit pas aussi machiavélique et idiot, qu’il/elle ait plutôt l’intérêt de leur Nation et le Peuple comme vision première.


  • Jean Keim Jean Keim 31 mai 08:02

    Les prémisses de la guerre commencent toujours dans la tête de quelqu’un ou de quelques-uns.

    La guerre ce n’est pas simplement Zelensky contre Poutine, ni même des Russes contre des Ukrainiens, plus prosaïquement ce sont des modes de penser autrement dit des égos qui s’affrontent.

    Si nous ne sommes un tant soit peu pas trop endormis par une propagande qui nous agrée, nous pouvons supputer que dans cette guerre – comme dans toutes les autres – des profits pharamineux sont et/ou seront engrangés.

    La guerre est avant tout une entreprise économique.


    • Eric F Eric F 31 mai 09:06

      @Jean Keim
      économique et géopolitique. On est ici dans un cadre très classique de clash entre impérialismes, l’un qui veut étendre sa zone d’hégémonie, l’autre de suzeraineté sur ses proches voisins.


    • Jean Keim Jean Keim 31 mai 17:03

      @Eric F

      Oui et non, ce qui est classique est le cheminement des raisonnements qui conduisent à la guerre, le prétexte importe peu, ce qui est rarement perçu est le rôle joué par les modes de penser.

      Je vais une fois de plus me répéter : la guerre est avant tout une entreprise économique qui génère beaucoup de profits, c’est ainsi qu’elle est pensée par ceux qui la mettent en œuvre.


  • xana 31 mai 09:29

    Le gros problème avec nos concitoyens c’est qu’ils ne se rendent ABSOLUMENT pas compte de la propagande dans laquelle ils baignent.

    Moi j’ai eu la chance de voyager dans ma vie et de séjourner dans des pays très différents. Ca m’a ouvert les yeux. Ce que j’ai vu a détruit chez moi la confiance que je pouvais avoir pour les contes à dormir debout au sujet de nos « ennemis » : Les Chinois, les Russes, les Arabes, et finalement tout le reste du monde...

    Mais ceux qui n’ont pas eu la chance de vivre dans ces pays, qu’en savent-ils ? Rien, en dehors de la propagande. Et comme généralement ils ne connaissent pas les langues étrangères, ils ne sont pas capables de se renseigner, alors ils restent sur les préjugés qu’ON leur a imposés.


  • Eric F Eric F 31 mai 09:36

    Tout récit manichéen relève forcément de la propagande.
    Nos chaines d’infos relaient la propagande occidentalo-ukrainienne,
    Plusieurs auteurs sur des sites alternatifs -dont le présent site- relaient la propagande antioccidentalo-russe

    Ce conflit résulte de tensions géopolitiques, et s’avère un billard à plusieurs bandes :

    • Ingérence occidentale pour attirer l’Ukraine dans son giron afin d’isoler la Russie
    • Ukraine composite sous la mainmise de nationalistes,
    • riposte annexionniste russe,
    • escalade du soutien occidental pour éviter l’effondrement ukrainien. 

    Zelensky représentait initialement une alternative de sortie de conflit en battant le président sortant nationaliste issu de Maïdan, mais il a été entrainé par l’entourage et les circonstances à devenir un chef de guerre intransigeant. Il ne demande pas des fournitures, il les exige, il ne remercie pas, il récrimine, et les dirigeants européens le courtisent.

    L’Ukraine est devenu l’alfa et l’oméga des préoccupations européennes, au détriment de l’intérêt des peuples et nations de l’Union.


    • Seth 31 mai 16:45

      @Eric F

      Et en plus ce pauvre Zezette s’est vu la possibilité de nager dans la thune et de s’offrir tout un tas de villas ailleurs.

      Serait-il vénal ce pauvre garçon patriote ?  smiley


  • jjwaDal jjwaDal 31 mai 14:53

    Vous parlez des efforts de Trump pour ramener la paix en Ukraine. Curieusement je ne vois que des déclarations vides de sens de sa part. Jamais les USA ne toléreraient une Cuba hostile sous leurs fenêtres faisant alliance avec la Russie et/ou la Chine et s’armant jusqu’aux dents et site futur de bases de missiles dirigés vers les USA comme dissuasion à toute invasion ou agression.
    La Russie exige la réciprocité. Une Ukraine tampon, démilitarisée et neutre, en aucun cas membre de l’OTAN et en aucun cas tremplin pour devenir comme la Roumanie, la Pologne, le Kosovo, etc..., une tête de pont des forces US sous leurs fenêtres, ce qui équivaudrait à imposer à la Russie une frontière commune avec les USA, la réciproque n’étant pas vraie puisque les USA sont à des milliers de km.
    Poutine et Lavrov l’ont clairement dit depuis février 2022 et l’ont répété à Trump qui semble sourd des deux oreilles.
    Il veut mettre un terme à cette guerre ? Chiche. Il suffit de dire que jamais les USA n’admettrons l’Ukraine comme état membre de l’OTAN, que désormais plus aucun renseignement aéroportée, satellitaire et autre ne sera fourni aux forces ukrainiennes, plus aucun matériel, si Kiev n’accepte pas ces conditions sine qua non de discussion sur la sécurité commune en Europe que demandent les russes.
    Le soucis est que pour Trump, la sphère dirigeante aux USA et en Europe, eux seuls ont des intérêts et les russes n’en ont aucun à défendre.
    On a affaire à une bande d’autistes qui pensent être en sécurité en s’armant jusqu’aux dents face à la Russie qui ne devrait nullement s’inquiéter de l’avancée de l’OTAN vers ses frontières et des nouvelles bases de missiles toujours plus proches de son territoire. Ce ne sont pas les russes qui ont évoqué à de multiples reprises l’idée imbécile d’une première frappe capable de décapiter toute riposte.
    Nul besoin de paranoïa pour percevoir de chez eux les USA et le clan occidental comme une menace.
    Les russes ont tout fait fin 2021, début 2022 pour ouvrir le dialogue sur la sécurité mutuelle sur le continent européen et il leur a été signifié que la sécurité des européens n’était pas négociable et la leur nullement un problème. Les occidentaux n’ont pas changé leur discours d’un iota.
    Voir Trump en homme de paix est ridicule, ce n’est que du discours. A-t’il arrêté la boucherie en Palestine, alors que l’Etat sioniste n’est rien sans l’aide massive des USA ?


    • Seth 31 mai 16:49

      @jjwaDal

      Le souci qu’a le père trompe dans son bocal un peu agité c’est qu’il change d’avis tous les 4 matins, qu’il n’a pas de position stable et que sa bonne humeur dépend sans doute de la prestation de sa pouffe.

      Une espèce de sénile à la Robinette fonctionnant différemment.


  • Rinbeau Rinbeau 31 mai 20:01

    Il me semble que ce sont les grands banquiers (toujours les mêmes) qui font la pluie et le beau temps puisqu’ils financent ce dont ils ont besoin pour conserver leurs privilèges.. Donc les peuples qu’ils sont obligés de gouverner par l’intermédiaire de marionnettes « politiciennes » pour préserver le pouvoir dont ils tirent leurs privilèges.. C’est à dire la création monétaire illimitée.. Dont nous pourrions bénéficier également sans que cela ne provoquent de catastrophes bancaires, mais bien parce qu’il faut un monde pauvre, laborieux.. Pour faire tourner la boutique.

    Ce constat induit immédiatement, concernant Trump que l’America first ne peut se réaliser qu’à la condition première de nationaliser la  FED.. C’est simple, s’il ne le fait pas.. C’est qu’il est lui aussi un pion de la Ploutocratie Atlantiste qui tente de se réadapter aux courants de pensées dans le monde, ayant pris acte qu’il vaut mieux faire rêver avec un capitalisme traditionnel que cauchemarder avec ce projet Mondialiste de contrôle et pouvoir total sur les Nations du monde entier !

    Où alors.. Il n’en a pas le pouvoir.. Même s’il le voulait !

    Autre scénario

    Une autre lecture des évènements : par exemple incohérence.. Les Russes enfoncent les lignes partout mais au lieu de se répendre en Ukraine pour gagner la guerre ils annoncent vouloir faire une pause !

    Il est une possibilité non envisagée encore (tant elle pourrait paraitre inimaginable) .. Mais qui doit se voir posée quand même tant elle a le mérite de répondre à certaines interrogations sur les évènements mondiaux actuels.. Pour cela il faut reprendre la célèbre citation d’Anatole France..

    Au début de la Première Guerre mondiale, France écrit des textes guerriers et patriotes, qu’il regrettera par la suite20. Il y dénonce la folie guerrière voulue par le système capitaliste dans le contexte de l’Union sacrée en déclarant : « on croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels »

    Imaginons que la Ploutocratie Anglo-Saxonne ait gagné la partie.. Qu’elle domine par sa corruption systémique tous les dirigeants importants des Etats mondiaux.. Alors tout ce que nous observons est le développement d’un plan de devant de scène (comme le COVID) visant à éliminer le plus de gueux possible tout en se faisant un maximum de « pognon ». Dans ce scénario, il faut que la guerre soit longue, bien conventionnelle et surtout non nucléaire.. Cette mise en scène nécessite bien entendu la complicité des élites Russes et Chinoises.. On aurait une entrée en guerre progressive des pays Européens (c’est pas gagné tant les peuples sont réfractaires.. mais devant la menace d’être fusillé si on déserte.. C’est déjà arrivé chez nous), ça peut se jouer.. Ils ont bien observé l’obéissance servile des populations face à la menace COVID. Les Anglo-Saxons hébergeant cette Ploutocratie organisatrice resterait en retrait.. Comme d’habitude en fait.. A moins qu’un imprévu comme il en arrive souvent dans ces cas là les pousse eux aussi à condamner une partie de leurs gueux..

    J’ai entendu je crois toutes les hypothèses concernant ce qu’il se passe.. Sauf celle-ci qui a au moins maintenant le mérite d’avoir été abordé..

    Dans cette version des évènements.. La ploutocratie gagne.. Les peuples meurent !


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