Du CLOWN au TYRAN : l’Ukraine livrée à la Bête
Comment l’Europe, aveuglée, sacre-t-elle un pantin devenu tyran, niant la vérité et semant la ruine de l’Ukraine ? Cet article, né du rêve perdu de 1989, dénonce un narratif occidental arrogant, effaçant les voix russophones. Citoyenne européenne indignée, je pleure notre complicité dans une honte que l’histoire lucide jugera.
« Je ne puis taire ce que je vois, ni trahir ce que je sais. » (Sophocle)
Acte I : Le Clown sacré
Sous les feux des projecteurs, un clown grimé de vert murmure des vœux de paix, mais son regard trahit une pantomime de guerre. Le jeu d’acteur est saisissant ! Volodymyr Zelensky, jadis humoriste de Kvartal 95, studio qu’il créa et animait, connu pour ses parodies blessantes envers les russophones du Donbass, s’est mué en une silhouette captive, enchaînée aux ultras et à l’Occident, dévorée par un narcissisme qui sème la mort. Sa série Serviteur du peuple, où il jouait un président adoré et intègre, inspira son élection triomphale en 2019 (73 %), mais la réalité dépasse la fiction dans un cauchemar : une Ukraine fracturée, un brasier fratricide attisé par Kiev et l’offensive russe, qualifiée d’opération spéciale, une nation exsangue livrée aux oligarques.
Le cœur bouleversé, je sonde cette tragédie, relayée par une presse alignée sur les dogmes atlantistes, surjouant la russophobie et disqualifiant toute voix dissonante comme complotiste. Des élites européennes, comme Ursula von der Leyen, soutiennent un régime noyauté par des ultranationalistes aux origines néonazies [1]. « L’Occident sacrifie l’Ukraine pour des délires hégémoniques », avertit Noam Chomsky. Européens, osez percer ce voile d’illusions !
Acte II : Le Feu sous les cendres
En 2019, naïve, je voulais croire en Zelensky, mais un doute m’enlaça. Maïdan (2014), orchestré par des réseaux atlantistes, comme l’admit Victoria Nuland, déversa des milliards pour un gouvernement pro-occidental [2]. Ce coup brisa l’Ukraine en éclats. Ses trente promesses de campagne électorale – paix, justice, unité – rallumèrent une flamme fragile. Mais la Bête, monstre d’idéologie atlantiste et d’oligarques voraces, consuma ces vœux, métamorphosant le clown en marionnette d’un drame cruel. Comment les puissants osent-ils célébrer un héros là où chancelle une ombre enchaînée ? « Le mensonge séduit car il flatte », murmurait Hannah Arendt. Ce théâtre d’ombres appelle une vigilance citoyenne acérée.
Acte III : Les Promesses brisées
J’espérais en Zelensky et ses trente serments. Vingt-sept s’évanouirent aussitôt, fracassés par son ambition. Trois lueurs vacillent : la marijuana médicale, une réforme symbolique ; la vente déclarée de ses actifs, entachée par les Pandora Papers ; et Diia, une application visant à rendre les services publics plus accessibles mais souillée par la surveillance. Les Pandora Papers dévoilent les comptes offshore de Zelensky, liés à son mentor Kolomoïsky, maître de la chaîne 1+1 Media [3]. Ce dernier, accusé de détourner 5,5 milliards USD, fut arrêté en 2023 pour fraude et blanchiment, et demeure détenu en Ukraine, malgré les pressions américaines.
Où est la paix promise ?
Les décrets des langues de 2019 imposent définitivement l’ukrainien dans l’administration et l’enseignement, excluant le russe (plus de 30 % des Ukrainiens) et le surzhik, langue mêlée parlée par 20 %, chant populaire de l’Est. Les langues hongroise et roumaine, voix des minorités de l’Ouest, s’effacent. Jugée « discriminatoire » par la Commission de Venise, cette exclusion déchire la nation [4].
Loin d’unir, Zelensky attise les braises d’un conflit culturel. Là où les lois linguistiques en Suisse et en Belgique tissent l’harmonie entre leurs langues, Zelensky divise, exclut, racialise. Ses parodies de Kvartal 95 attisaient un racisme endémique, jetant les russophones, particulièrement ceux du Donbass, dans un traquenard culturel qui embrasa le désastre. Jadis, ces langues dansaient ensemble ; aujourd’hui, les enfants russophones portent des regards éteints, leurs âmes arrachées.
Où est la justice ?
La corruption s’enracine. Trump, sur Fox News, dénonce un pillage : des milliards occidentaux engloutis par un régime corrompu.
Où est l’unité ?
La misère asphyxie : plus de 60 % des Ukrainiens suffoquent, une nation exsangue, sa démographie en chute libre. La démocratie s’effrite : onze partis interdits, médias russophones muselés, loi martiale scellant tout scrutin et justifiant tous ses abus. Ces trahisons peaufinent le clown devenu tyran par orgueil.
Acte IV : La Bête déchaînée
Maïdan, porté par l’espoir populaire mais capté par des réseaux atlantistes, brisa l’Ukraine [2]. L’offensive russe de 2022, réponse aux provocations de Kiev et à une Ukraine poussée dans l’orbite OTAN, s’inscrit dans un cycle de tensions, de la Crimée aux violations des accords de Minsk [5, 6]. La Rand Corporation, ce thinktank US inspirant le Pentagone, prévoit l’avenir et dès 2019, orchestre une guerre par procuration : armer l’Ukraine, imposer des sanctions massives, promouvoir le GNL américain pour épuiser et ruiner la Russie [7].
Oleksiy Arestovych, ex-conseiller de Zelensky, prophétisait un « conflit armé » pour l’OTAN. L’Ukraine devient une terre brûlée, pion d’un jeu géopolitique cruel. Les pourparlers d’Istanbul de mars 2022 seront aussitôt torpillés par Boris Johnson et l’OTAN, prolongeant la guerre [8].
Zelensky, appuyé par l’UE et la coalition des volontaires, sabote la paix, indifférent aux morts quotidiens [8]. L’UE entrave les efforts de Trump pour la paix. L’Europe livre l’Ukraine à un théâtre d’illusions.
Acte V : Le Brasier fratricide
Je pleure pour l’Ukraine, où des peuples frères s’entretuent depuis 2014. Des milliers de morts gisent, ombres d’un abîme creusé par l’aveuglement occidental. Les russophones et minorités, traqués par des milices ultranationalistes – Azov, Aidar, Dnipro, etc. – noyautant le régime, subissent une haine suprémaciste, puisée dans le collaborationnisme nazi de l’OUN-UPA [1]. À Odessa, en 2014, quarante-huit âmes prorusses périrent brûlées, victimes d’un incendie provoqué par des ultranationalistes, sans justice [12]. Les manuels scolaires exaltent Bandera, effaçant l’histoire russophone. Zelensky, glorifiant Bandera, le trouvant « cool », insulte son grand-père, héros soviétique de la Seconde Guerre mondiale [9].
À Boutcha, un voile d’opacité persiste. Le maire Anatoly Fedoruk proclame le 31 mars 2022 une « libération » sans cadavres ; trois jours plus tard, « plus de 300 morts » émergent, bilans variant de 280 à 637 [10]. Ces âmes fauchées crient justice dans le silence. La Russie, via Lavrov, exige à l’ONU l’identité des victimes et une enquête indépendante, sans réponse [9]. Des fléchettes de sous-munitions, armes soviétiques parfois attribuées au camp ukrainien, et des autopsies non publiées alimentent les questions, sans nier les victimes [10].
À Marioupol, des témoignages incriminent Azov pour usage de civils comme boucliers humains, notamment en occupant la maternité dans une explosion orchestrée pour un effet médiatique relayée sur TikTok. Toutes ces accusations, contestées, exigent une enquête impartiale. Mais ce brasier, attisé par un tyran et un noyautage néonazi, consume l’espoir des victimes, ukrainiennes, russophones, qui méritent justice.
Acte VI : Le Miroir brisé
Un souffle obscur brouille les esprits. La presse, apôtre d’un dogme, trahit la Charte de Munich (1971), code de déontologie journalistique, en désignant l’ennemi sans enquête. Reuters et BBC taisent les Pandora Papers, sanctifiant Zelensky, le comparant à Churchill face à un ennemi caricaturé. « La propagande assumée par les médias rend la pensée impossible ». Fracturée par un miroir brisé, la vérité s’effrite. Ce dogme atlantiste, exaltant Bandera, travestissant Boutcha, bannissant le russe et le surzhik, réécrit l’histoire pour servir la Bête. En UE, la censure de RT et l’omission volontaire des abus et de la nature d’Azov illustrent ce naufrage. Qui portera cette justice, sinon les voix dissonantes défiant le piège ?
Acte VII : La Silhouette captive
Le narcissisme de Zelensky (tournées mondiales) et sa peur (Azov, Kolomoïsky) le paralysent [1]. Menacé par les ultras d’Aidar et d’Azov, il joue un rôle imposé, craignant l’élimination physique. Dénaturé par le pouvoir, il s’accroche à un rêve de gloire historique, indifférent à la ruine de son peuple exsangue. Son décret anti-négociations (2022) scelle la guerre. Dans Serviteur du peuple, il incarnait l’espoir. En réalité, englouti par la corruption, Kolomoïsky et l’OTAN, il devient un tyran sans contrôle. Un pantin sanctifié et manipulé par l’aveuglement européen, tandis que l’Ukraine s’effondre, silhouette sacrifiée d’un rêve fracassé.
Acte VIII : Un Pays en cendres
L’Ukraine, un spectre au visage mutilé : son PIB réduit à peau de chagrin, au bord de la faillite avec un déficit abyssal, ne survit que par la perfusion occidentale. Après la guerre, sans ce soutien, l’effondrement irréversible guette, face à un besoin de reconstruction estimé à 524 milliards USD. Les ultranationalistes, glorifiés, noyautant le régime, risquent de devenir une mafia tentaculaire, leur trafic d’armes semant le chaos et ébranlant l’Europe. Ce désastre porte notre signature européenne.
Épilogue : L’Exigence de vérité
Comment Ursula von der Leyen et les quatre « cavaliers de l’apocalypse » – Macron, Starmer, Merz, Tusk – ne discernent-ils pas Zelensky, marionnette brisée d’un mirage ? En soutenant Zelensky et la coalition des volontaires, les élites européennes détournent les citoyens de leurs échecs : crises économiques, fractures sociales, et délitement sociétal, masquant leur impuissance par une croisade atlantiste.
Les peuples aspirent à la paix, trahis par des idéologues, de Biden à l’OTAN, qui sacrifient l’Ukraine pour déstabiliser la Russie. À Boutcha, une manipulation soupçonnée sabota les pourparlers d’Istanbul en 2022, sans nier les victimes [10]. Zelensky, clown devenu tyran, traque ses citoyens, sa quête de gloire ruinant son peuple. Tandis que Trump tend vers la paix, Zelensky, l’UE, et la coalition prolongent le carnage, sourds aux cris des mourants. L’Occident, masque fissuré, révèle son ignominie. Les élites étouffent la lumière des efforts de Trump.
Trois voies : diplomatie, abîme, sursaut. Cassandre murmure : ce Mémoirel [Note A], glorifiant Bandera et effaçant les russophones, consume les esprits. Européens, rallumez la vérité, ou l’abîme nous engloutira, comme le pressentait Léon Tolstoï : « Les chefs de guerre transforment les peuples en pions ». Pourtant, une lumière vacille, là où la vérité survit parmi les ruines. Comme le proclamait Soljenitsyne, « nous devons vivre ensemble comme des frères, sinon nous mourrons ensemble comme des idiots ».
Cassandre G
Printemps 2025
Note de l’auteur
Ce texte est un cri du cœur, né de mon indignation face à une vérité qu’on nous impose, étouffant nos intuitions et nous laissant piégés. En mêlant poésie et réflexion, il porte ce que je ressens, s’appuyant sur des sources fiables, réduites ici à l’essentiel pour préserver son souffle [1-12]. La source [9], officielle russe, est factuelle mais difficile d’accès (VPN requis hors UE), illustrant la censure des voix dissonantes, un trait du Mémoirel. À croiser avec d’autres perspectives. Pour les points non référencés, je convie les lecteurs à croiser les sources avec sens critique, en quête des réalités occultées. Les thèmes de Boutcha [10], Maïdan [2], ou des lois linguistiques [4, 11] cherchent à nommer ce qui est tu. Si ce chant émeut par sa poésie, tant qu’il soit, mais il est avant tout ma tentative de dire ce que je ne peux taire – un chant qui ne recherche pas l’équilibre, mais la vérité.
[Note A] – Mémoirel
Néologisme de « mémoire » et « immémorial », le Mémoirel désigne un autoritarisme diffus qui réécrit la mémoire collective. Contrairement au contrôle brutal de 1984, il agit insidieusement par la propagande, la censure, et le dogme dominant, se propageant comme un mème via le soft power. Il glorifie Bandera, déforme Boutcha, musèle les russophones, exploitant la paresse intellectuelle pour étouffer les voix dissonantes. Plus qu’un révisionnisme ou une propagande, ce brouillard orchestré nous rend complices et victimes, réinventant l’histoire au service des élites. Sans réflexion critique, ce Mémoirel insaisissable nous précipite vers le cataclysme.
Sources
[1] Mediapart, 2024, https://www.mediapart.fr/journal/international/220524/l-armee-francaise-entraine-des-neonazis-ukrainiens-au-combat
[2] Département d’État US, 2013, https://2009-2017.state.gov/p/eur/rls/rm/2013/dec/218804.htm
[3] OCCRP, 2021, https://www.occrp.org/en/project/the-pandora-papers/pandora-papers-reveal-offshore-holdings-of-ukrainian-president-and-his-inner-circle
[4] Commission de Venise, 2019, https://www.venice.coe.int/webforms/documents/default.aspx?pdffile=CDL-AD(2019)032-f
[5] Marianne, 2022, https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/les-accords-de-minsk-devaient-donner-du-temps-a-lukraine-angela-merkel-jette-un-pave-dans-la-mare
[6] Al Mayadeen, 2022, https://english.almayadeen.net/news/politics/minsk-agreement-under-the-microscope-intentions-exposed :-glo
[7] Rand Corporation, 2019, https://www.rand.org/pubs/research_reports/RR3063.html
[8] Le Courrier international, 2022, https://www.courrierinternational.com/article/analyse-les-negociations-de-paix-avortees-en-2022-une-occasion-manquee-pour-l-ukraine
[9] Ministère russe des AE, 2025, https://mid.ru/fr/foreign_policy/news/1994830/
[10] NewsNation, 2022, https://www.newsnationnow.com/on-balance-with-leland-vittert/journalist-says-its-too-soon-to-accuse-russia-of-war-crimes
[11] Commission de Venise, 2021, https://www.venice.coe.int/webforms/documents/default.aspx?pdffile=CDL-AD(2021)038-e
[12] Amnesty International, 2014, https://www.amnesty.org/en/documents/eur50/040/2014/en/