Le travail est dans l’ADN du coréen. Sa journée au travail se déroule
souvent entre 6 heures du matin (moment où le travailleur prend les
transports en commun) et 23 heures (moment où il met le pied chez lui le
soir). Il ne dispose en général que de 4 ou 5 jours de congé lors de
ses premières années dans l’entreprise qu’il ne prendra probablement pas
pour ne pas être mal vu par ceux qui continuent sans cesse de
travailler
Il boit de l’alcool (même s’il n’aime pas vraiment cela), car en Corée, pour s’intégrer à la société et dans une société, il faut boire et manger le soir avec les collègues. Enfin, il aimera chanter jusqu’à très tard. Voila le profil type d’un Coréen qui travaille.
Cette description peut paraître pour certain exagérée, mais nous ne sommes vraiment pas loin de la réalité. Le récent rapport de l’OCDE confirme cela :
les Coréens sont ceux qui travaillaient le plus en 2008 avec 2 256 heures sur l’année en moyenne dans l’entreprise, une tendance toujours à la hausse avec 2 316 heures l’année précédente, soit sur 2008 un chiffre bien loin de la moyenne de l’OCDE à 1 764 heures.
En local, le portail Job Korea a également mené l’enquête et dévoile que sur les 952 individus interrogés, la moyenne des congés offerts par l’entreprise est de 12.2 jours mais qu’ils ne prennent en général que 8.4 jours. Près de 66% avouent d’ailleurs que la pression des collègues, la mauvaise perception des supérieurs et la charge de travail sont les principales raisons les poussant à ne pas prendre tous leurs jours de congé. Il est d’ailleurs clair que les travailleurs du bas de l’échelle prennent beaucoup moins de repos que les cadres d’entreprises.
Nous pouvons également prendre la récente enquête d’Ipsos, le cabinet de recherche en marketing qui, après avoir interrogé 12 500 employés dans 24 pays, annonce que la France est le pays où les salariés prennent en général tous les jours de congés accordés (89%), suivi de l’Espagne (77%) et de l’Allemagne (75%). La Corée du Sud se classe 21e avec 53% des salariés qui prennent tous les congés disponibles et le Japon ferme le classement avec 33%.
Pour des Européens, il peut paraître fou de ne pas avoir 30 jours de congés par an sans compter les RTT. Pour les Asiatiques, la France est le paradis. Pas difficile à comprendre !
Il n’en reste pas moins vrai que « être au bureau » et « être productif » sont deux choses différentes. Car la présence au bureau en Corée du Sud est un phénomène « culturel ». Le salarié coréen ne part généralement qu’une fois que son supérieur à quitter le bureau. Il n’est donc pas rare de voir des Coréens surfer sur le net jusqu’à 23h dans leurs bureaux juste parce que le patron est encore présent.
Le rêve de l’UMP et du Medef enfin aboutit, l’aliénation des
masses par le travail. Bel exemple d’abrutissement servile. La quintessence de la
connerie, la consécration de l’esclavage neuronal ! L’humain jugé à sa seule
valeur commerciale et productive ou comment cracher sur toutes les valeurs
humanistes.
Espérance de vie : 80,1 ans en 2009, ce qui est 2 ans derrière la France mais devant des pays comme les USA ou l’Angleterre.
Comme dit précédemment les coréens travaillent beaucoup mais de façon moins intense que dans nos pays. Le gros problème c’est la société coréenne qui est encore fortement confucianiste. Mais les mentalités changent rapidement, surtout chez les jeunes, qui se marient de plus en plus tard, font des études et voyagent beaucoup durant leur jeunesse.
Sinon oui il y a une retraite et elle est liquidable à 60 ans, mais ça va augmenter d’un trimestre tout les ans (comme en France !) pour attendre 65 ans vers 2030 à cause du vieillissement de la population et de la faible natalité (taux de fécondité désastreux, inférieur à 1.5 depuis 20 ans).
Autre chose, les coréens commencent à travailler de plus en plus tard, vers 25 ans et Ils ont l’un des taux de participations aux d’étude supérieur les plus élevés au monde. Ce qui réduit d’autant plus la durée de la vie active.
Enfin, malgré les 2200 heures travaillées bien supérieures aux autre pays, ce chiffre diminue d’année en année. Ça reste encore beaucoup trop élevé certes, mais les japonnais sont passés par là également et ils sont aujourd’hui à un chiffre plus raisonnable d’environ 1800h/an.
Pour vous donner une idée de ce que représente ce chiffre de 2200 heures/an, c’est le nombre d’heures que travaillait un français dans les années 60.
Vous faites bien de distinguer les heures de présence au bureau des heures travaillées.
Les coréens font bien ce qu’ils veulent si ils veulent passer 14h par jour au boulot pour travailler 7 heures libre à eux.
Mais le coup de « je part après les collègues et mon boss » ca se fait aussi en France, surtout entre collègues.
Glorifier ce genre de comportement me semble hypocrite, faire des heures pour faire des heures ne rime à rien !
Je me souviens encore d’une boîte ou certains types arrivaient à 8h et étaient encore là à 22h. C’est ridicule, autant planter sa tente dans la boîte !
Je vous opposerais à cela le modèle culturel allemand. Les allemands travaillent peu, moins que les français. Parce que là bas partir tard est mal vu on considère que si vous restez tard pour faire votre travail c’est que vous êtes mal organisé. Et je suis entièrement d’accord avec ça !
Seulement voilà, en France on veut toujours le beurre et l’argent du beurre. Un cadre qui fait son travail en 7 heure, on va lui dire qu’il n’est pas assez présent pour qu’il en fasse plus.
Perso, j’en fait bien plus si je fais une journée de 7Heures qu’une de 9h ! En fait, si je sais que je peux partir dès mon travail fini, la motivation n’est pas la même que si de toute manière faut rester jusqu’à 19heures... et la qualité du travail s’en ressent (dû à la concentration).
Le pb c’est qu’en france faut pas seulement faire le travail, il faut en plus faire ses heures.
Je ne comprends pas le moinssage massif qu’a subi cet article certes un petit peu court, mais bien écrit et dont les informations étaient pertinentes et bien choisies. Je me demande s’il n’y a pas eu une confusion grossière de la part de beaucoup entre la description d’un état de fait et son approbation, ce qui ne me semblait pas être le cas de l’auteur. Deuxièmement, l’auteur explique bien que les Coréens passent beaucoup de temps en sociabilité au travail et que ceci nuance beaucoup leurs horaires apparents. Toutes choses qui m’amènent à me demander si l’on a bien fait l’effort de lire cet article sans le vieux réflexe pavlovien « je suis contre et je moinsse ».
oui, c’est le problème des « moins-plus », on a tendance à noter à la va-vite, et de façon partisane. Je m’efforce personnellement à voter de temps en temps « + » des articles ou des commentaires avec lesquels je suis en désaccord, mais qui me semblent bien construits, factuels et/ou dont l’argumentation me paraît intéressante (et « - » de la même façon dans la situation opposée). Mais c’est un peu contre-nature, et c’est évident que je plusse en priorité ce qui me plaît.
Pour cet article, l’opinion de l’auteur n’est pas facile à percevoir, on peut cependant avoir l’impression qu’il nous dit en filigrane : « vous voyez ? de quoi vous plaignez-vous, bande de fainéants ! » mais rien ne permet de l’affirmer.
Pour moi, les principaux critères pour plusser un article sont les suivantes : (tous les critères n’ont pas besoin d’être remplis) - l’exactitude et la précision des informations - la présence de sources fiables et vérifiables - l’originalité du sujet et des opinions émises, de la forme et du style - les sujets, les faits ou les opinions qui ne trouveraient pas leur place ailleurs - le rôle de contre-pouvoir, d’ouverture des esprits, d’ « autodéfense intellectuelle »... que la diffusion de l’article peut jouer
Il y a pas mal de travailleurs français déjà qui se prennent pour des Coréens. Pas sûr que ce soit une bonne chose.
D’ailleurs, une étude a montré que passer trop d’heures au bureau faisait baisser le Q.I. Je n’ai pas beaucoup de mal à le croire. Après une longue journée de travail, on se sent vidé, incapable de la moindre réflexion profonde, et, (si la journée n’a pas été trop exécrable), étrangement bien. L’imbécile heureux, en somme.
J’avoue personnellement avoir beaucoup de mal à prendre mes congés (pas que j’aime tellement mon travail pourtant), depuis quatre ans je dois être proche de la moyenne coréenne. Mais j’essaie de limiter les journées de travail trop longues. J’ai peur de finir vraiment débile sinon.
Une société qui glorifie le travail « à la coréenne » est une société malade.
Il ne faut pas croire que cette situation d’abjecte soumission durera
éternellement. Des grèves dures ont lieu en Corée du Sud, en Chine et
actuellement le Bengladesh est en proie à la répression de la révolte des ouvriers du
textile qui paralyse le pays...
Idem aux USA, comparativement à la France...peu de vacances, beaucoup de temps au boulot et une « productivité » (quel mot de me.de que celui ci ! produire quoi ?) minable en comparaison de celle du travailleur Français moyen...
ce post évidemment ne passera pas puisque l’avatar pose un problème à la prude et austère pudibonderie du comité de censure...Ah, la religion tout de même ce n’est pas rien ! Je vais tenter un avatar avec le portrait de Mussolini, ou de Staline...ça devrait le faire.
Si on fait du nivellement par le bas, on est pas sorti de l’auberge...
« Et pourquoi en France on se plaint des attaques à la liberté d’expression ? Ya des pays où on serait exécuté à trop parler... Alors faut pas se plaindre... »
Certains ne se plaignent pas parce qu’il y a pire ailleurs, d’autres préfèrent se plaindre parce que ça pourrait mieux partout...