jeudi 24 mai 2012 - par metamag

Fidel Castro a la santé, Cuba de bons médecins

Dans l'île chaude, moins de foi dans l'église, plus dans l'initiative privée

 

Fidel Castro a la santé , Cuba de bons médecins - Dans l'île chaude, moins de foi dans l'église, plus dans l'initiative privée

Les éditions Michel Lafon publient le premier tome des Mémoires de Fidel Castro, intitulées "Les Chemins de la victoire 1926-1959". Dans ce livre, le dirigeant communiste cubain raconte sa jeunesse, ce qui l’a mené à la révolution et à la lutte armée. Le second tome, "De la Sierra Maestra à Santiago de Cuba", paraîtra en octobre 2012. Le livre de Fidel Castro, de plus de 800 pages en espagnol, avait été présenté par l’ancien Lider Maximo à la Havane en août 2010. L’ouvrage publié chez Lafon est agrémenté de 250 pages de photos et de documents historiques inédits. 

 
 
Né en 1926, à Biran, fils d’un riche propriétaire terrien d’origine espagnole, Fidel Castro Ruz, s’oppose à la dictature du président Fulgencio Batista dès la fin de ses études de droit à l’université de La Havane. Emprisonné de 1953 à 1955, puis exilé, il revient clandestinement à Cuba en 1956 avec 80 révolutionnaires. L’armée de Batista les attend. Seuls vingt d’entre eux survivront, dont le Che. En relation étroite avec Che Guevara, Castro organise une guérilla depuis le maquis de la Sierra Maestra. Au début de l’année 1958, Batista décide de liquider la menace révolutionnaire. Près de 10 000 hommes sont mobilisés, une artillerie lourde, des forces navales et aériennes colossales. Face à eux, 300 guérilleros. Les combats se solderont par la fuite de Batista en 1959. L’ancien président avait déjà raconté ses années de jeunesse dans un livre d’entretiens avec le journaliste Ignacio Ramonet, "Fidel Castro, biographie à deux voix", publié en espagnol en 2006. 
 
La Pâques férié de Benoît XVI et l’ouverture discrète du régime
 
Le pape, après avoir béni dans la même semaine Fidel, Raoul et Chavez –ah, face à la mort imminente, qu’elle est loin la religion comme opium du peuple !– a prêché l’unité du genre humain, lors de l’homélie prononcée place Saint-Pierre, à l’occasion du dimanche des Rameaux qui a marqué le début de la Semaine sainte. De retour d’une visite au Mexique et à Cuba, Benoit XVI venait juste d’apprendre samedi que La Havane avait accepté de faire, dès cette année, du Vendredi Saint un jour férié, comme il est de tradition dans toute l’Amérique latine. 
 
 
Dans son homélie des Rameaux, le pape a parcouru les épisodes évangéliques de la procession de Jésus vers Jérusalem quand, à quelques jours de la Pâques juive et de la Passion du Christ, une foule en liesse l’a accueilli en brandissant comme de coutume des rameaux d’olivier. « Nous pouvons découvrir ici un premier grand message qui nous arrive de la festivité d’aujourd’hui : l’invitation à avoir le juste regard sur l’humanité entière, sur les gens qui forment le monde, sur les diverses cultures et civilisations  », un ton œcuménique et consensuel qui fait bien de l’Eglise, qu’on le veuille ou non, la bonne conscience hypocrite du libéralisme et du mondialisme. 
 
Au Mexique, quelques jours avant Benoît XVI avait pourtant dénoncé les « mensonges » des trafiquants de drogue, puis il avait souhaité « aider à un dialogue constructif » avec le régime communiste de La Havane. En fait, la parole de l’Eglise s’épuise . On a oublié que le catholicisme ne représente plus à Cuba que 10% de la population, que les églises évangéliques financées par les Etats-Unis ont partout fortement supplanté le clergé catholique, accusé de trop dialoguer avec le pouvoir, de n’être pas assez rigoriste sur la question des mœurs (la prostitution masculine et féminine de la Havane comme « gagne-pain » auprès des touristes !), mais aussi ferme sur l’enjeu des libertés religieuses et des publications. Benoit XVI a beau déclaré ouvertement que « l’idéologie marxiste comme elle avait été conçue ne répond plus à la réalité » et qu’il « convient de trouver de nouveaux modèles », son dernier voyage a montré, pour les observateurs, un essoufflement réel de l’Eglise catholique de Cuba, que l’on ne voyait pas du temps de Jean-Paul II, il est vrai, plus charismatique.
 
 
En tout cas, avec ce voyage papal à La Havane, l’année 2012 paraît être, pour l’île communiste des Caraïbes, une année de changements manifestes, des changements attendus depuis si longtemps. Changements économiques d’abord avec la poursuite des réformes qui visent à élargir l’initiative privée. Depuis le 1er janvier, une nouvelle étape dans la privatisation du secteur public a commencé. Des photographes ou des charpentiers qui travaillent pour l’Etat vont pouvoir se mettre à leur propre compte. 
 
Mais cela a aussi bougé du point de vue politique puisque, après plus de cinquante ans de révolution, le Parti Communiste a voulu préparer sa réforme politique alors que, officiellement pourtant, le mot « réforme » est encore tabou. On préfère parler, en effet, d’ « actualisation du modèle socialiste ». Un modèle qu’il faut renouveler pour le préserver, estime d’ailleurs le gouvernement de Raoul Castro. Quoi qu’il en soit, les Cubains sentent déjà dans l’air un petit alizé du changement souffler sur l’île. 
 
Par exemple, depuis quelques mois, ils peuvent acheter et vendre des voitures ou des appartements. Et la logique du marché s’étend aux petits commerces. Des salariés-fonctionnaires peuvent créer leur propre entreprise. Les futurs « auto-entrepreneurs » pourront eux-mêmes fixer leurs horaires d’ouverture ainsi que les tarifs de leurs produits. Après ce virage économique, le président Castro a aussi ouvert, plus timidement, un autre chantier, celui des réformes politiques. A l’ordre du jour de la Conférence du Parti Communiste Cubain, fin janvier, la limitation du mandat des chefs d’Etat (deux fois cinq ans), l’usage de l’Internet ou encore la lutte contre la corruption.
La corruption ? C’est à une véritable croisade contre elle qu’a voulu s’atteler Raoul Castro dans son discours de clôture d’une conférence de rénovation du PCC, corruption qu’il considère comme «  l’un des principaux ennemis de la révolution  ». Et Castro d’ajouter : « Nous n’avons aucun doute que l’énorme majorité des citoyens et cadres de direction sont des gens honnêtes, mais nous savons que ce n’est pas suffisant. Il ne suffit pas d’être honnête, il faut se battre et passer de la parole à l’action ». Ce sera d’ailleurs bien le cas pour le Président lui-même : le multipartisme est toujours interdit à Cuba !
 
 
C’est en appelant le parti à «  corriger les erreurs du passé  », que Raoul Castro a, en effet, également défendu le principe du parti unique et maintenu, du coup, son refus d’une ouverture au multipartisme qui serait sans doute, à l’international, le signe d’un vrai bouleversement. Mais le vieux est toujours là. Il est né du parti unique, il mourra, même béni par le Pape, même entouré de gays ou de travestis, avec le parti unique. En effet, dans l’air du temps, ce qu’a bien su entériner, au contraire, la conférence du parti, c’est la volonté de mettre fin à toutes les discriminations raciales, religieuses ou sexuelles, avec ce signe « visible » d’une bannière gay à côté du drapeau rouge, modernisation altersexuelle de l’appareil médiatique d’Etat.
 
Une médecine d’élites mais de réelles découvertes
 
Quand on discute polémiquement sur Cuba, l’argument constant est celui d’un service de santé hors pair et d’une éducation gratuite pour tous, l’image, par exemple, de Chavez préférant suivre ses soins anticancéreux à la Havane plutôt qu’à New York. En fait, le réseau dense des dispensaires médicaux est bien installé en province mais souvent, depuis la chute de l’URSS, sans pharmacie et sans moyens modernes, il n’a pas été modernisé. On alphabétise tous les petits à Cuba, mais sur des abécédaires avec pour la lettre F, de jolis dessins sur Fusil et Fidel  ! Reste d’excellentes équipes médicales, pratiquement réservées à l’élite et, n’oublions pas, même si elle est révolutionnaire, l’élite est ethnique et surtout blanche ! 
 
Pourtant, les scientifiques cubains, compétents et courageux, s’apprêtent à tester un vaccin humain contre le sida qui a déjà été utilisé avec succès dans des expériences avec des souris et qui a même commencé à être testé chez les humains, sur des médecins volontaires de l’équipe de chercheurs et des patients séropositifs qui ne sont pas encore à un stade avancé de la maladie. Le docteur Enrique Iglesias, patron l’équipe qui a conçu le vaccin, a décrit l’avancement de ses recherches au Congrès International de Biotechnologie 2012, qui, justement, s’était tenu en mars à la Havane, au Palais des Congrès de la capitale cubaine. 
 
Le scientifique a expliqué que le vaccin TERAVAC-VIH-1, issu d’une recombinaison de protéines (par le biais de techniques de génie génétique), cherche à induire une réponse cellulaire contre le virus de l’immunodéficience humaine. Le médecin cubain a bien sûr mis en garde contre de fausses attentes, puisqu’il n’existe aucun modèle animal de l’infection du sida que reproduise la maladie telle qu’elle se produit chez les humains et que jusqu’à présent, il a été procédé à plus de 100 essais cliniques (chez l’homme) au VIH, à Cuba déjà mais aussi dans d’autres pays, en particulier en Thaïlande et en France. Tous jusqu’alors ont échoué.
 
L’équipe du docteur Iglesias fait partie du pôle scientifique de l’ouest de la Havane, composé de vingt centres de recherche, de production et de commercialisation des produits de la biotechnologie, avec des exportations de 400 millions de dollars par an. Ce secteur, producteur de médicaments souvent efficaces, spectaculaires, par exemple, en cas de turista ou de diarrhée aigue (nous les avons testés) représente la deuxième source de revenus de Cuba, après le nickel. 
 
 
Concernant le sida, selon le Ministère de la santé publique cubaine, l’île a investi plus de 200 millions de dollars par an dans son programme de promotion, de prévention et de soins aux malades du sida, qui comprend un traitement gratuit à chaque malade, certains produits étant fabriqués dans le pays. Cuba, qui, selon les rapports locaux, figure parmi les 22 pays les moins touchés par le virus du sida, connaît environ 12 000 cas d’infection VIH-sida et 2 063 morts depuis le premier cas, détecté en 1986. 
 
L’autre équipe médicale en pointe, c’est celle de l’Institut de Médecine Tropicale (IMT) de La Havane qui a également présenté deux candidats en mars pour des vaccins préventifs contre la dengue (équipe du Dr Guzman). Guzman a souligné que l’objectif est de conclure les essais en cours chez les singes et, comme il s’attend à un résultat positif, de passer ensuite à la phase une de tests chez les humains. Dans les deux cas, l’objectif est de réaliser un vaccin tétravalent (contre les quatre virus du dengue) qui offrirait une protection en un temps court, a dit le chercheur, après avoir indiqué que l’Amérique latine a signalé en 2011 plus d’un million de cas de dengue. Cuba, le Chili et l’Uruguay sont les seuls pays d’Amérique latine où la dengue n’est pas endémique, mais entre 1977 et 2002, l’île a connu quatre épidémies. Dans la plus récente épidémie, de juin 2001 à mars 2002, il y a eu 14.524 cas, 81 de dengue hémorragique, dont trois mortels, tous à la Havane, selon une étude spécialisée.
 
La santé, est-ce le monde merveilleux du communisme ? En tout cas, pour terminer ce petit voyage, nous renvoyons au lien du dernier discours de Fidel Castro, publié au moment même de la visite papale. Ce sont les réflexions d’un vieux companero qui nous décrit ironiquement "Le monde merveilleux du capitalisme" !


23 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 24 mai 2012 11:25

    Cuba est le pays qui envoie le plus d’aide, notamment des médecins lors de catastrophes naturelles. Ce sont les militaires cubains qui ont aidé le peuple Angolais contre les mercenaires sud africains, ce qui a précipité la chute de l’apartheid. La première visite de N. Mandela a d’ailleurs été pour Cuba. C’est aussi prés de 20 000 enfants ukrainiens qui furent soignés à cuba des séquelles de Tchernobyl....................
    http://2ccr.unblog.fr/2010/10/20/viva-cuba/


    • leypanou 24 mai 2012 12:09

      @Spartacus :

      Quelqu’un avait dit que Cuba est le paradis ? Est-ce aussi un enfer ? Bizarre, tous les Cubains qui peuvent partir ne sont pas partis (sur des milliers de Cubains qui ont pu obtenir un visa, combien ont décidé de ne plus revenir ?)

      Vous êtes ridicule avec votre obsession : allez demander aux étudiants Canadiens comment est le Canada actuellement par exemple. Presque 100% des images ou articles sur le Cuba actuellement en France des télés, radios et même presse écrite sont négatifs. Cet article dit tout simplement que tout n’est pas à rejeter à Cuba, mais c’est là un raisonnement trop compliqué pour un cerveau tel que le votre !


    • spartacus spartacus 24 mai 2012 12:17

      Je vais vous répondre :

      combien ont décidé de ne plus revenir ?

      20% de la population. C’est m^me une exception mondiale que 20% d’une population soit en exil.

      Pour ceux qui voudraient un Visa ?

      Très difficile a obtenir, suivre le lien :

      http://www.amnesty.fr/Presse/Communiques-de-presse/Une-blogueuse-cubaine-se-voit-refuser-un-visa-de-sortie-pour-se-rendre-la-premiere-d-un-film-au-Bres-4568 


    • Chiitedeservice subcommandante 24 mai 2012 12:25

      @Spartacuis, voila 1 article beaucoup plus intéressant que les tiens :

      Le Consensus Cubain :
      http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/il-existe-un-consensus-au-sein-de-109022

      Extrait :
      Vous évoquez la question des droits de l’homme, qui est la problématique par excellence dès lors qu’il s’agit de Cuba. Ne comptez pas sur moi pour vous dire qu’il n’existe aucune violation des droits de l’homme à Cuba. Mais si je souhaite me faire une opinion juste et vérifiable sur la situation des droits de l’homme à Cuba et voir s’il existe une spécificité dans ce domaine, par rapport au reste du monde, je n’ai qu’à consulter une source internationale qu’est l’organisation Amnistie Internationale, et qui publie chaque année un rapport détaillé sur la situation des droits de l’homme à Cuba. Le postulat des médias est le suivant : « Cuba est un pays qui viole les droits de l’homme et qui se démarque du reste du continent américain, par exemple, par ses violations des droits de l’homme ». Nous pouvons comparer ce postulat de base avec la réalité des faits en nous référant au rapport. Selon le rapport d’Amnistie International d’avril 2011, dans le continent américain, l’un des pays qui viole le moins les droits de l’homme – sans doute le moins – ou qui les respecte le mieux est Cuba. Ne croyez pas ce que je raconte, allez sur le site Internet d’Amnistie Internationale où le rapport est disponible en trois langues : français, anglais et espagnol.


    • Chiitedeservice subcommandante 24 mai 2012 12:27
      « Les sanctions économiques contre Cuba constituent le principal obstacle au développement du pays » : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-sanctions-economiques-contre-102889

    • Chiitedeservice subcommandante 24 mai 2012 12:39

      Pour d’autres articles sur Cuba :
      http://www.agoravox.fr/auteur/salim-lamrani

      En plus Sparatacus tu te fais corriger à chaque fois ,mais bon, tu te crois sans doute subversif.


    • spartacus spartacus 24 mai 2012 13:31

      J’ai encore mieux que vous pour me renseigner, un salarié exilé Cubain...devenu ami aussi.


      J’au eu droit au récit de l’exécution des ses parents, son arrestation par la « direction Géneral de contra-intelligentia », son séjour à la la prison 5,5 situé à ce kilomètre précis de l’autoroute Pinar Del Rio. Sa semaine dans la fosse d’aisance (fosse à merde). 
      Ses parent n’avaient que comme culpabilité que d’habiter les montagnes de l’Escambray. Lui simplement d’être le fils.

      Par ailleurs le lien donné vers « Lamrani sur Agoravox » est très douteux. Il a le profil type d’un personnage qui a toutes les caractéristiques de l’espion infiltré dans l’administration Française avec pour mission de sésinformer. Castro a créé un service spécifique. Ses écrits sont un peut trop « Castristes », et « nomenclatura ». Trop d’excès tue le fond...

      J’ai aussi un autre avantage, je suis très précis, donc largement plus crédible que les cocos des Caraibes contradicteurs.

      A la prison 5,5 situé à ce kilomètre précis de l’autoroute Pinar Del Rio ?

      Quel type de torture y fait on encore ?

      A la prison GII de Santiago de Cuba, de Kilo 7 à Camarguey, ou Boniato ou celle de Guanegey ?

      Des camps de travail Arco Iris de Santiago de Las Végas de Cuba, ou Nueva vida au sud est de l’ile ????

    • vivacuba vivacuba 24 mai 2012 13:36

      Asterix , vous étes plus que lamentable !


    • asterix asterix 24 mai 2012 20:57

      Vivacuba !
      Avant-hier encore, vous m’accusiez de n’avoir jamais foutu les pieds là-bas.
      Aujourd’hui, vous me traitez d’être lamentable, de gùsano dit-on sur l’île du bonheur insoutenable.
      Demain, ce sera quoi ?
      La réponse, je la laisse à Fidel lorsqu’on lui a demandé ce qu’il comptait faire des 80 pour cent de Cubains qui, dégoûtés par l’exemple de leurs bien-aimés charognards de dirigeants, ont abandonné le Parti . Je cite :
      « Je ne peux quand même pas les faire tous fusiller ! »
      Heureusement que vous n’êtes pas au pouvoir, mon cher ange !

       


  • spartacus spartacus 24 mai 2012 12:05

    La petite page des blogs des dissidents qui racontent la vie à Cuba.

    des sources...un peu plus fiables....

  • ANTIGNAC 24 mai 2012 12:50

    Combien de ceux qui critiquent Cuba, sans retenue, ont-ils l’autorité morale pour le faire ?

    Combien d’entre-eux parlent et lisent l’espagnol ?

    Combien ont séjourné suffisamment longtemps à Cuba pour en parler avec pertinence ?

    Combien lisent chaque jour la presse cubaine ?

    Cuba est comme toute société humaine, complexe et contradictoire. Parler de Cuba nécessite, pour disposer d’un tant soit peu de crédibilité, de réfléchir et commenter en conservant un mode de pensée équilibré.

    Ce n’est pas le cas de tout le monde. A l’évidence certaines et certains se contentent de répèter inlassablement les mêmes litanies inspirées par les dirigeants étasuniens.

    N’oublions jamais que le mensonge est l’arme de destruction massive du système capitaliste.


    • tf1Goupie 24 mai 2012 18:13

      Et bien y a qu’à liberaliser Internet à Cuba, comme ça on aura de vrai infos !

      Y a pas besoin de savoir parler Espagnol pour être au courant que la liberté d’expression est verrouillée à Cuba.
      Mais Antignac n’es pas au courant ... normal, on en parle pas dans la presse cubaine smiley


    • asterix asterix 24 mai 2012 20:28

      Monsieur Antignac,
      Je réponds - moi ! - aux trois premières de vos questions. Quant à la presse cubaine, ce n’est pas la peine de la lire, elle dit toujours la meme chose.
      je vous préciserai également que je suis totalement opposé à la politique US. Le malheur avec des gens comme vous, c’est que lorsque vous êttes à court d’arguments ( en avez-vous seulement développé un seul ? ) vous terminez à chaque fois en traitant ceux qui ne pensent pas comme vous de suppôt des Américains. J’ai sur cinq mibutes développé les points marquants de la vraie histoire du début de la révolution. Vous auriez pu y répondre, apporter des précisions, me contredire éventuellement.
      Vous ne l’avez pas fait. Et vous auriez eu difficile de le faire parce que c’est la vérité..
      Non, vous vous contentez de litanies, toujours les mêmes litanies, de l’exégèse, toujours la même exégèse..
      Au mépris de l’Histoire..
      N’oubliez jamais que le mensonge est l’arme de destruction massive de tout système dictatorial.
      Donc, forcément de la dixtature castriste, cqfd..
      Et cela fait 53 ans que cela dure...

      ,


  • asterix asterix 24 mai 2012 12:51

    Imhotep, je suis habitué à plus de rigueur de votre part.
    Lorsque vous parlez d’une révolution organisée par Fidel, vous faites totalement abstraction de deux faits ! le premier est que l’île connaissait un nombre considérable de soulèvements simultanés. Le génie de Tidel, génie du mal, cela va de soi, fut de procéder à l’enlèvement de Juan-Manuel Fangio à la veille du Grand Prix de La Havane. De facto devenu « le révolutionnaire dont on parle » il n’eut plus qu’à reporter cette célébrité internationale sur son peuple
    Oubli manifeste de votre part, vous ne parlez pas des révolutionnaires du Llano et leur leader Camillo Cienfuegos qui faisait partie du triumvirat qui prit les rênes du pays aptès le départ de Battista. Etant le seul révolutionnaire en âge légal de devenir Président de la République, il disparut mystérieusement dans un accident d’avion ...bienvenu pour les frères Castro qui s’empressèrent de faire nommer le pâle Dorticos avant que Fidel ne puisse prétendre à l’exercice constitutionnel du pouvoir.
    Vous oubliez également de signaler que le premier travail de Che Guevara fut de faire procéder à l’exécution à Villa Marista de TOUS les délégués syndicaux cubains qui n’étaient pas communistes.
    Vous m’excuserez mais le temps me manque pour développer avant ce soir ces différents points de lhistoire ...qu’on ne retrouvera évidemment pas dans le bouquin de ce dictateur que je comparerai à Pinochet.


    • asterix asterix 24 mai 2012 20:40

      Je m’excuse auprès d’Imhotep d’avoir associé son nom à celui de l’auteur de l’article.
      A propos, lorsque je vivais à Cuba, j’avais ( entre autres - pour habitude d’aider à coups de billets de 5 dollars un pauvre mec sans secours social, sans rien. Il avait eu les deux jambes explosées durant la guerre d’Angola et juste deux béquilles pour se traîner dans la calle et mendier du matin au soir les mains jointes devant une statiue en plâtre de Saint Lazarre.
      Dans l’indifférence de tous..
      Là, je ne résiste pas. Même les impérialistes américains traitent mieux leurs anciens combattants...


  • vivacuba vivacuba 24 mai 2012 13:34

    Spartacus et Asterix, je commençais à me poser de sérieuses questions à votre sujet devant votre acharnement anti cubain.....et puis je suis aller consulter pour la premiére fois vos profils.....Et puis j’ai commencé à comprendre....

     

    Alors , juste un truc , arrétez de polluer les fils dés qu’il s’agit de Cuba... on a même plus envie de vous répondre ni même de vous lire ! Vous répéter toujours la même chose, et franchement cela vous rend de moins en moins crédibles.

    Maintenant en ce qui concerne l’article , presque que du bon, en tout cas trés interessant. Une information solide et dénuée de tout jugement. Bravo


    • spartacus spartacus 24 mai 2012 16:00

      Plutot que du cinéma des réponses précises à ces questions :

      A la prison 5,5 situé à ce kilomètre précis de l’autoroute Pinar Del Rio ?

      Quel type de torture y fait on encore ?

      A la prison GII de Santiago de Cuba, de Kilo 7 à Camarguey, ou Boniato ou celle de Guanegey ?
      Combien de prisonniers politiques ?

      Des camps de travail Arco Iris de Santiago de Las Végas de Cuba, ou Nueva vida au sud est de l’ile ????Combien de prisonniers politiques ?

      C’est simple de répondre !!!!

    • tf1Goupie 24 mai 2012 18:18

      Ach ! VivaCuba est déjà en phase d’enquête pour essayer de choper les vilains dissidents.

      Il a fouillé Avox, passé les profils au peigne fin.

      De bons réflexes de police politique. Attention les gars vous êtes dans le collimateur !
      Si vous n’avez pas bien compris qu’il va falloir VOUS TAIRE, vous allez avoir des problèmes.

      Va fonder Agoravox.cuba, au lieu d’expliquer aux autres ce qu’il ont le droit de dire.


  • bakerstreet bakerstreet 24 mai 2012 20:15

    Si le bilan des anciens pats de l’est et de cuba est contestable, la réussite au niveau des soins et de l’éducation est évidente, et devrait, elle, nous inspirer.
    Mais pour ça, il faudrait foutre à la porte des prédateurs, tel que le scandale du mediator, en est le révélateur...Un bon malade est un malade qui ne meurt pas, mais qui ne guérit pas non plus....


    • asterix asterix 25 mai 2012 23:25

      Salut Schzeitzer,

      En cubain de la rue, le pourliche communiste, n’osons pas parler de corruption sinon Vivacuba va nous faire fusiller, s’appelle le GUANIKIKI.
      Et le brave nègre qui n’occupe forcément que des fonctions subalternes alors qu’il est aujourd’hui majoritaire au niveau population, on dit de lui que c’est un NITCHè
      Et j’te jure qu’ils sont des millions à croire que Fidel s’est sûrement déjà fait cloner pour perpétuer LA MIERDA HASTA SIEMPRE.

       


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