samedi 26 novembre 2016 - par Alain Roumestand

Fidel Castro le Lider Maximo est mort

La dernière star politique du 20 ème siècle est décédée. Fidel Castro encensé par les uns, détesté par les autres a une place particulière dans l'histoire contemporaine en tant que leader d'un petit pays révolutionnaire qui a eu un rôle exceptionnel hors de ses frontières et qui a transformé durablement la société cubaine avec des succès incontestables dans l'éducation, la santé. Régis Debray a caractérisé "le castrisme, une action empirique et conséquente, qui a rencontré le marxisme sur son chemin, comme sa vérité".

Les années de formation

Le père Castro, émigré espagnol pauvre à la fin du 19ème siècle, s'est constitué une finca, grosse exploitation agricole dans le Cuba dominé par les banques américaines qui possèdent 80% de la production de sucre, qui ont le monopole dans les chemins de fer, l'électricité, le téléphone.

Le fils nait avant la grande crise mondiale de 1929, reçoit une éducation au collège puis au lycée jésuite, avec l' éthique, l'anti-américanisme qui caractérisent les jésuites cubains des années 30.

Grand sportif, étudiant il obtient ses diplômes en droit et sciences sociales à l'université de la Havane à la fin de la seconde guerre mondiale.

Il adhère à la nouvelle ligue anti-impérialiste des étudiants latino-américains, il fonde le mouvement étudiant pour l'action dans les Caraïbes, il préside la fédération des étudiants de l'université.On remarque déjà ses talents d'orateur.

En 1948 il participe à l'insurrection du Bogotazo en Colombie.

Il lit Marx Engels Lénine.

En 1950 il est docteur en droit après s'être spécialisé dans la législation du travail et le droit diplomatique. Il devient avocat au bénéfice des plus pauvres.

En 1951 il se présente aux élections pour le Partido Orthodoxo et il crée en son sein l'Action radicale orthodoxe.

La lutte contre Batista

En 1952 à la suite du coup d'état de Fulgencio Batista, Castro exige l'arrestation du dictateur et entre dans la lutte clandestine et la préparation d'un projet révolutionnaire. Après l'attaque de la caserne de la Moncada et l'assaut repoussé par les troupes gouvernementales, Castro est arrêté et lors de son procès il dénonce la misère des cubains et propose un programme politique avec le partage des terres, le logement, la santé, l'éducation pour les plus pauvres, la nationalisation des trusts, la création des coopératives agricoles. La publication de "l'histoire m'absoudra" fera connaitre ce discours aux références nombreuses : Rousseau, la république romaine, St Thomas d'Aquin, Martin Luther, Montesquieu, José Marti.

Il est condamné à 15 ans de prison, sur l'île des Pins, avec 20 de ses compagnons. C'est pendant sa détention qu'une véritable école révolutionnaire sera mise en place, avec pragmatisme, formation intellectuelle et entrainement physique au programme. Une loi d'amnistie en mai 1955 le fera sortir de prison. Il crée alors le Mouvement révolutionnaire du 26 juillet. Il s'exile au Mexique, rencontre Che Guevara médecin argentin, continue à s'entrainer à la lutte avec ses compagnons, collecte des fonds au USA.

Quittant le Mexique, il va à bord du Granma, avec 81 hommes armés, débarquer à Cuba, et mener à partir de décembre 1956 la guérilla dans la Sierra Maestra. 2 années de lutte contre le régime de Batista, mais aussi 2 années de discussion programmatique pour l'après Batista et la création d'une administration civile du territoire libéré au fur et à mesure.

Nuevo Cuba

En fin 1958 les troupes castristes balayent le pays d'est en ouest, les populations se ralliant à elles. Et le 8 janvier 1959 Fidel Castro est à la Havane où il installe le nouveau pouvoir en mettant en place une vie spartiate des différents protagonistes. Le Nuevo Cuba est né. Se retrouve au pouvoir une majorité de ministres réformistes, le M-26-7, le parti de Castro apparait à peine. Très vite le gouvernement mis en place se trouve face à une double pression, celle des cubains qui cautionnent les messages politiques du M-26-7 et celle des castristes. Le Parti communiste cubain est ensuite associé au pouvoir. Le gouvernement est remanié, y restent quelques indépendants. L'effervescence révolutionnaire côtoie la justice révolutionnaire qui punit lourdement petits et grands tenants de l'ancien régime. Un million de cubains choisit l'exil. Les réformes annoncées sont appliquées : baisse des loyers, contrôle des prix, salaire minimum, réforme agraire, nationalisations des entreprises américaines, de la santé, construction de logements cédés en usufruit à chaque famille. Des comités de défense de la révolution sont créés.

Dans le pays d'anciens compagnons de Castro se rebellent contre le nouveau cours pris par la révolution ; l'église catholique manifeste et regroupe des centaines de milliers de personnes pour la liberté et la propriété. Des groupes de rebelles se forment.

Fidel Castro avait fait un voyage d'explications aux USA auprès des médias, des associations amies, mais le gouvernement américain ne peut tolérer le nouveau régime jugé trop proche des communistes et les nationalisations heurtent le business.

Le rapprochement avec l'Union Soviétique a lieu sur la base du "Cuba si, Yanquis no" alors qu'en octobre 1960 les premières mesures du "bloqueo" sont prises par les Etats-Unis qui ferment leur ambassade en janvier 1961.

En avril de la même année c'est l'invasion américaine de la Baie des cochons qui échoue avec la mobilisation de l'île contre "l'impérialisme américain". 1961 c'est aussi l'année de l'éducation cubaine avec la grande "ley de nacionalizacion general y gratuidad de la ensenanza" et l'affirmation dans le domaine artistique : " nous apprécierons toujours la création au travers du prisme du cristal révolutionnaire".

Ernesto Guevara avocat de la planification économique proclame : " l'homme socialiste doit travailler pour la société et non pour un gain personnel". L'agriculture devient la priorité des priorités pour nourrir la population, en comptant sur les propres forces de l'île.

En octobre 1962 c'est la crise des missiles au cours de laquelle le monde a bien cru au déclenchement d'un conflit nucléaire, les soviétiques ayant installé des rampes de lancement de missiles nucléaires. Grâce à l'intervention des 2 K Kennedy et Khrouchtchev, la crise s'achevera.

1962-1989 Cuba état communiste

Même si Castro a toujours jugé le modèle soviétique trop bureaucratique, l'économie et la politique cubaine s'inspirent largement des recettes de l'Union soviétique. Dans l'agriculture, le secteur d'état représente 63% des terres cultivées. En octobre 1965 Castro crée le PCC parti communiste cubain. En occident des listes de centres de détention à régime sévère pour les opposants, circulent. En août 1968 Castro approuve l'invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes du pacte de Varsovie. Ce qui n'empêche pas les 2 dirigeants européens le suédois Olof Palme et l'allemand Willy Brandt de reconnaitre en 1969 les avancées sociales de la révolution castriste notamment dans l'éducation et la santé.

En 1970 la zafra, la récolte de la canne à sucre, devait dépasser le chiffre record de 10 millions de tonnes ; elle se terminera par un chiffre inférieur de 8,5 millions.

En 1972 Cuba rejoint le Conseil d'assistance économique mutuelle qui regroupe l'URSS et les pays communistes d'Europe de l'est.

En 1976 Castro à la tête du conseil d'état cumule les fonctions de chef de gouvernement et de chef d'état. Mais contrairement à l'Union Soviétique, aucun culte de la personnalité, pas une école, pas une usine, pas une rue, pas un hôpital, ne porte son nom. Il n'y a pas de statue à son effigie, pas de portrait officiel.

A l'été 80 une crise migratoire forte touche Cuba avec les marielitos qui veulent rejoindre les Etats-Unis. Des actions terroristes sont menées par des exilés cubains enrôlés par la CIA.

En 1976 pour desserrer quelque peu une économie très corsetée, le gouvernement autorise les vendeurs ambulants et en 1980 on voit poindre une libéralisation des marchés agricoles pour l'amélioration de l'approvisionnement alimentaire des cubains.

En 1986 une campagne est menée pour rectifier "les erreurs et déficiences" du système.

En juillet 89 le général Ochoa, le colonel Tony de la Guardia sont condamnés à mort pour un trafic de drogue à grande échelle et exécutés. Fidel Castro accuse le coup, car il s'agit là de la trahison de très proches responsables.

1962-1989 Cuba leader du tiers-monde

Dans cette période qui voit Cuba se développer en tant que pays communiste, Fidel Castro fait de l'île un des leaders du tiers-monde, des pays pauvres et en voie de développement.

Des guérillas se développent en Afrique, au Congo, en Amérique latine, au Pérou, en Bolivie, en Argentine. Le rôle de Cuba et de Che Guevara (abattu en 1967) est attesté dans l'ensemble de ces mouvements.La Havane devient le siège de l'organisation tricontinentale de solidarité des peuples, de l'organisation latino-américaine de solidarité.

En 1972 Cuba ratifie la convention internationale sur l'élimination de la discrimination raciale. En 1974 Fidel Castro soutient en Angola le mouvement populaire de libération MPLA face à l'UNITA soutenu par les USA et l'Afrique du sud, le pays de l'Apartheid. Il a apporté son aide à la révolution sandiniste au Nicaragua. En 1979 à la Havane se tient le sommet du mouvement des non-alignés. En 1985 c'est la conférence internationale sur la crise de la dette du tiers-monde, toujours à la Havane.

1989-2005 la période spéciale

En 1989 Fidel Castro reçoit Mikhaïl Gorbatchev. Il est très dubitatif sur le nouveau cours donné par ce dernier à la transformation de l'URSS et de ses alliés. La chute du mur de Berlin, l'exécution de Ceaucescu en Roumanie, la fin de la révolution sandiniste, la fuite d'Ethiopie de Mengistu, l'effondrement de l'URSS, vont provoquer un véritable séisme à Cuba.

En 1990 Castro ouvre" la période spéciale en temps de paix", pour faire face à l'urgence avec la défection dramatique du bloc de l'est, de ses exportations et de ses importations.. De 1992 à 1994 le PIB cubain chute de 35%, les salaires de 25%, la consommation de 27%. Des cultures hors-sol sont pratiquées pour nourrir les villes. Les cubains ont faim, les restrictions tous azimuts touchent le pays.

En 1994 la fuite des balseros sur des embarcations de fortune montre une situation très dégradée, voire catastrophique.

Aux Etats-Unis la loi Torricelli en 92, puis la loi Helms-Burton en 96 accentuent, aggravent le bloqueo. En 97 une série d'attentats à la bombe touche l'île.

Fidel Castro trouve une nouvelle alliance économique en se tournant vers le Vénézuela de Chavez ( du pétrole contre des médecins et des enseignants) et la Chine communiste, pour remplacer l'URSS défaillante.Les énergies renouvelables sont appelées à la rescousse avec le solaire. 200 instituts scientifiques sont boostés pour la recherche biologique, pharmaceutique, le génie génétique. Une université des sciences informatiques est lancée, des produits pharmaceutiques sont créés.

Parallèlement, ces années voient par la volonté de Fidel Castro des changements politiques : en 1992 les premières élections municipales au suffrage universel direct ; en 93 les premières législatives au suffrage universel pour la moitié de l'Assemblée nationale. Au plan économique, en 93, les marchés libres paysans sont autorisés, le travail pour son propre compte est toléré.L'ouverture de l'économie aux investissements étrangers est actée. Tous ces changements pour éviter le naufrage et permettre une amélioration de la vie quotidienne des cubains, tout en maintenant le régime né de la révolution.

En janvier 1998 le pape Jean-Paul II est en visite à Cuba. En 2000 Castro rencontre le président Clinton à un sommet de l'ONU. En 2002 il invite l'ancien président Carter à la Havane mais le président G W Bush inscrit Cuba sur la liste noire des pays dangereux.

Alors que Fidel Castro a prédit une crise économique mondiale provoquée par la spéculation, les récessions, le saccage de l'environnement, en mars 2005 il annonce la fin de la période spéciale avec des résultats économiques meilleurs que prévus. Ce qui ne l'empêche pas de critiquer vertement les nouveaux riches parmi les cadres dirigeants du parti et de l'état. L'année suivante il crée avec Chavez, Evo Morales pour la Bolivie, l'ALBA Alternativa Bolivariana para las Americas.

Une succession familiale

Le 26 juillet 2006 lors de la commémoration de l'assaut de la Moncada il est pris d' "une crise intestinale aigüe avec saignements permanents". Le 31 juillet il organise une délégation de pouvoirs à son frère Raul Castro. Il va perdre jusqu'à 18 kg !

En 2008 Raul Castro devient président du Conseil d'état.

Fidel continuera à alimenter la politique de son pays avec ses "Reflexiones". Il avait dit :" nous avons besoin d'efficacité, de rentabilité. Nous avons démontré que nous ne sommes pas de bons gestionnaires". En bon praticien, pragmatique. Il a aussi écrit ses Mémoires.

"Le tacticien, le praticien" a maintenu officiellement l'essentiel du socialisme cubain. Alors que le blocus nord-américain sévissait, l'état a ouvert l'économie pour sa survie, aux investissements étrangers, en préservant l'éducation, la santé et l'armée. Fidèle à son objectif de créer et maintenir contre vents et marées un Cuba révolutionnaire et socialiste, Fidel Castro peut dire :" ce que j'ai fait personne d'autre ne l'a fait".

Il est décédé.

 



94 réactions


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 26 novembre 2016 09:14

    Mourir aura été la seule bonne action de la vie de ce dictateur sanguinaire ! ! !


    • Clocel Clocel 26 novembre 2016 09:28

      @Jean-Pierre Llabrés

      Nostalgique de Batista ?

      Le bon vieux temps où Cuba était un casino et un bordel à ciel ouvert pour les troupiers de l’oncle Sam !

      Rassurez, il reste Guantánamo comme vestige du monde libre...

      PôÔôvre type...


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 26 novembre 2016 09:35

      @Clocel

      Batista n’excuse en rien castro ! ! ! PôÔôvre type... 


    • Dany romantique 26 novembre 2016 13:45

      @Jean-Pierre Llabrés
      T’inquiète pas mec pour ta gouverne de tête de mort on regrettera toujours Fidel Castro mais pas Shimon Pérés ; on regrettera Che Guevarra pas JF Kennedy, Nelson Mandela mais pas Thatcher, on regrettera Patrick Lumumba pas son bourreau, on regrettera Allende pas Pinochet.

      Fidel Castro est LE marqueur qui divise la planète en deux camps.

      Les américainsdu Pentagone/Wall Street sont ces ordures qui trouvent un nouveau sophisme avec Trump, pouha..Aujourd’hui ’c est un Patrick Buisson qui intitule son livre :..« La cause du peuple » ou un Macron qui intitule le sien : « Révolution »..Même un Michel Onfray rejette la révolution française de Robespierre, Danton et St Juste, rejette Castro, Chavez qui ont nationalisés les majors américaines, mais ne rejette pas officiellement un Nethanyaou, un Porochenko, même un intellectuel dit de gauche (?) c est quoi cette planète rance ? 

      Viva Fidel, viva Zappata., gloire à eux.

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 novembre 2016 14:52

      @Jean-Pierre Llabrés


      LLabres,cette remarque vous classe parmi les ordures. Je souhaite que vous passiez un jour a portée d’un de mes crachats.

      Pierre JC Allard








    • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2016 15:03

      @Pierre JC Allard, bonjour,

       
       quand on sait que ce triste personnage, partisan déclaré de la peine de mort, voudrait rééditer les combats de gladiateurs, on se dit que ce sont vos crachats qui seraient salis par une telle rencontre.

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 novembre 2016 15:15

      @Clocel


      Merci d’avoir répondu à cette ordure de LLabres. Pour les nostalgiques, j’ajoute un petit rappel.... 


      PJCA







    • velosolex velosolex 26 novembre 2016 15:17

      @Pierre JC Allard
      C’est tout de suite l’invective, la plongée dans l’irrationnel ! ....Mais quelqu’un d’honnête reconnaîtrait au moins que Cuba, en dehors de toute diatribe brouillonne, a été une chance pour toute l’Amérique du sud : Les médecins cubains ont en effet été présents pour soulager les populations locales dans tous les pays du tiers monde, jusqu’en Afrique. La meilleure promotion d’un régime, et qui n’était pas destinée qu’à l’export, car les cubains ont pu bénéficié pendant des années d’une médecine gratuite, et d’une possibilité à l’éducation. Voilà pour pour moi le révélateur d’un régime, en dehors des grands effets (Fillon ce filou qui veut brader la sécu en est la marque inversée)...Sous Batista, les gamins des rues avaient le choix, sur cette ile qui n’était qu’un lupanar, que faire le tapin pour les yankees, et travailler pour la banana fruits company.....

      Maintenant c’est sûr, le régime a bouclé des opposants, régné d’une main de fer. Mais avaient ils le choix ?...Il faut se rappeler que quand Castro prend le pouvoir, il ne connait rien à Marx, et n’a pas l’intention de construire une citadelle communiste. Mais rapidement, il s’aperçoit que les américains veulent sa peau, et qu’il lui faut trouver un allié pour l’aider à construire son projet social, à l’opposé de celui corrompu jusqu’à la moelle de Batista et de la pègre américaine qui régnait alors, et ce, depuis les années de la prohibition...
      En ce début des années 60, les américains ne font pas dans la demi mesure. Ils ont liquidé Mossadegh, un progressiste iranien, qui avait nationalisé les puits de pétrole, et commencé à mettre en place une démocratie laïque, pour imposer le chah, sa savak...
      Mohammad Mossadegh — Wikipédia
      On sait ce que cela a donné....Et puis l’exemple terrible de Patrice Lumumba, au Congo..
      Patrice Lumumba — Wikipédia
      .Le che congolais....Lui aussi pensait benoîtement que les yankees allait l’aider, dans ces prémices de la décolonisation qu’il crut pouvoir prendre au sérieux. Il mourra torturé par des barbouzes....Avec ces exemples Castro savait qu’on ne lui ferait aucun cadeau, comme ils en n’ont fait aucun au che, quelques années plus tard. Il aurait été liquidé lui aussi et les gamins remis dans la rue à faire le tapin. Il arrive que l’histoire finalement n’est pas très compliquée à comprendre, et situer le juste et l’njuste, l’espoir et le désespoir, mais curieusement, c’est là que certains montrent plus les dents...

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 novembre 2016 15:42

      @JL


      Quand j’ai vu que ce type LLabres avait pour programme que les pauvres deviennent tous capitalistes par le travail et l’épargne - le plan de Guizot, sous Louis Philippe ! - j’ai cru qu’il ne s’agissait que d’un pas-tres-doué. Quand j’ai vu que son avatar était une tête de mort affublée d’un nez de clown, j’ai cru qu’il s’agissait d’un humoriste avec un ’deuxieme dégré" un peu spécial. Quand ce matin il a gagné la course pour être le premier sur ce site à insulter la mémoire de Fidel, j’ai compris qu’il était haïssable et méprisable. Son deuxieme degré est dans l’abjection.

      PJCA



    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 novembre 2016 16:10

      @velosolex


      OUI, l’invective. Il est très rare que je ne trouve AUCUN mérite à un blogueur, à ses idées ni a ses interventions et je suis donc très poli.... LLabres est l’exception... I En aout dernier, j’ai repris un article sur Castro que je voulais un viatique. Le voici.


      PJCA










    • Clocel Clocel 26 novembre 2016 20:22

      @oncle archibald

      Diable !!!

      Que doit-on conclure de ce pèlerinage mon bon Archibald  ?

      Que Cuba est un île peuplée de putes et de balances ?

      Que les allemands sont des gros porcs pédophiles ?

      Que vos amis communistes sont appareillés comme les chevaux de labour d’antan ?


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 27 novembre 2016 08:03

      @oncle archibald


      J’ai passé récemment quelques mois à Cuba. Après des décennies sans y être retourné, pour ne pas voir ce qui me semblait l’ineluctable destruction d’un petit peuple courageux par la brute son voisin. J’y ai été un peu partout, et JAMAIS je n’ai ressenti cette impression de surveillance. Bien sûr, ii y a des filles qui tapinent - le pays est pauvre - mais c’est de l’initiative personnelle, dans la tradition latinoaméricaine des zones rurales où les respectueuses sont respectées. 

      Parfois elles « oeuvrent » en « casas de citas », mais sans les proxénètes comme a Amsterdam ou Hanbourg. Rien a voir avec la Habana de Battista..  De « vieux et gros Allemands » ? Probablement..., mais ce n’est pas Manille ou la Thaïlande. Et puis, comme on sait, il y a partout des gens qui voient la prostitution avec d’autres yeux.


    • Clocel Clocel 27 novembre 2016 08:15

      @oncle archibald

      Laissons le paradis aux christicoles voulez-vous ?


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 27 novembre 2016 08:31

      @oncle archibald


      Cuba n’est pas devenu Ipsos facto l’île paradisiaque.

      En effet. Il s’en faut de beaucoup. Mais je ne connais pas de pays ’capitaliste" en Amerique latine où l’on semble vivre plus heureux






    • velosolex velosolex 27 novembre 2016 10:31

      @oncle archibald
      cuba est une ile, ce qui a tout de même permis à Castro d’organiser un peu mieux sa défense que le Nicaragua par exemple, où les contras payés par les yankees, ont commis des exactions épouvantables. Tous les gens en Amérique du sud savent ces choses, et reconnaissent aux Cubains d’avoir été un peu dans le rôle des anglais pendant la seconde guerre : L’ile qui résiste aux charx d’assaut, à la logique impérialiste, qui alimente l’espoir, pas un vain mot. 

      Vous semblez être très exigent sur le bilan comptable, passant allègrement sur la réussite sociale, éducative, en complète opposition avec les années Batista, où toute la pègre américaine avait pignon sur rue, faisait la vie locale, exotique sans doute...
      Sinon un bon auteur cubain, auteur de roman policier, : Ernesto Padura, et son meilleur bouquin à mon sens : Les brumes du passé. Un type attachant, pas réfugié à Miami. 
      L’homme qui aimait le sarcasme. Entretien avec Leonardo Padura ...

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 27 novembre 2016 11:15

      @ Clocel
      Dany romantique

      @ jl

      J’ai apprécié vos injures à leur juste valeur... La chance de Cuba : son Économie d’État !
      http://www.sincerites.org/2015/05/la-chance-de-cuba-son-economie-d-etat.html

      23 septembre 2015
      Monsieur Jorge Mario Bergoglio
      alias Pape François
      Vatican
      Fax N°+39 06 6988 5863

      Objet :El porvenir socio-económico de Cuba.

      Señor Bergoglio,

      Los politicos y los administrativos (alta administración) que gobiernan a Cuba son CRIMINALES hijos de puta quienes, si ocurre dentro de poco tiempo una Liberalización-Privatización de la Economía cubana, serán privilegiados para volverse en los oligarcas y plutocratas de la nueva economía ! ! !

      Eso sera una inmensa catástrofe para el conjunto del Pueblo Cubano.

      La Privatización de la Economía cubana, con un contexto muy similar, puede ocurrir tan mal como ocurrió en URSS y Rusia a contar de 1989-1991.

      Me quedo a su disposición para toda información complementaria.
      Agradecimientos anticipados para sus comentarios.

      Atentamente,
      Jean-Pierre Llabrés


    • velosolex velosolex 27 novembre 2016 11:17

      @oncle archibald
      Ne pas oublier tout de même, en rapport avec ces étranges élucubrations, « d’ile paradisiaque », un cliché touristique, ce qu’elle n’a jamais prétendu être, mais qui est le révélateur des reproches de certains, dont le clivage de pensée est quasi psychotique : 

      On leur reproche d’être pauvre, tout en ne critiquant pas le blocus qui ne leur permet pas de vivre autrement que dans une économie de survie....Ce qui n’est pas la moindre contradiction. Un peu comme si l’on reprochait à un type enchaîné, rationné, de ne pas être parfaitement en forme. 
      Malgré cela, Cuba est resté un modèle emmerdant pour tous nos crânes d’oeufs, qui ne supportent pas cette exception, ce contre modèle, mettant en exergue les défaillances dont ils sont en fait responsables. Un peu comme le geôlier qui reproche à son détenu de ne pas tenir son programme d’entrainement sportif, et de ne pas aller aux jeux olympiques.

    • velosolex velosolex 27 novembre 2016 11:29

      @oncle archibald
      La démocratie, au sens où on l’entend, aurait été l’arrêt de mort immédiat à Cuba, une sorte de suicide attendu par les américains, et l’aristocratie réfugiée installée à Miami, organisant tentative de putsch, sur assassinat. . 

      Cuba a été depuis un demi siècle victime du plus long blocus de l’histoire,dans un univers hostile. Les cubains ont demandé l’aide à l’urss, uniquement parce qu’ils étaient acculés, le dos au mur. La dedans,
      La responsabilité des ricains est écrasante dans ce durcissement, alors qu’ailleurs c’aurait été la révolution de velours, ou la révolution des œillets....Si le Portugal était une ile des caraïbes, ils auraient partagé le même sort que Cuba....
       l’opposition ne pouvait être traité que de la même façon qu’en France, version 1789, où la république était en danger, et où on a mis au point la Marseillaise. L’histoire parfois bégaie étrangement. 


    • Francis, agnotologue JL 27 novembre 2016 11:40

      @Jean-Pierre Llabrés
       

       la différence entre ce que peut faire Cuba et le projet que vous soutenez, c’est quel’Etat cubain possède déjà ce capital alors que vous, vous prétendez pouvoir l’acheter aux capitalistes possédants.
       
       Est-ce que vous voyez la différence ? Je ne crois pas ! Et pourtant, elle est colossale.
       
       Et c’est ce que j’ai essayé de vous expliquer par mes innombrables explications que vous avez ignorées ou raillées.

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 27 novembre 2016 12:18

      @jl

      « vous prétendez pouvoir l’acheter aux capitalistes possédants. »
      C’est ce que vous continuez et persistez à ne pas comprendre ! ! !...

      « mes innombrables explications que vous avez ignorées ou raillées ».
      Que je continuerai d’ignorer et de railler car vous êtes dans l’erreur.

      Au cas où vous ne l’auriez pas déjà lu :

      Fondation Capitaliste Virtuelle : Bilan 2001 - 2014http://www.sincerites.org/2015/02/fondation-capitaliste-virtuelle-bilan-2001-2014.html

    • Francis, agnotologue JL 27 novembre 2016 12:23

      @Jean-Pierre Llabrés
       

      Ah ? Vous proposez de nationaliser unilatéralement, sans contreparties ? Vous êtes un révolutionnaire ? Comme Castro ?

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 27 novembre 2016 12:38

      @jl


      Qui vous parle de nationalisations ?
      Décidément, vous ne comprenez pas ce que vous lisez ! ! !
      Désespérant ! ! !...

    • Francis, agnotologue JL 27 novembre 2016 12:43

      @Jean-Pierre Llabrés
       

       vous êtes donc si débile au point de ne pas pouvoir nous dire en quelques phrases comment vous comptez procéder ?
       
       Ou bien votre truc c’est comme le TAFTA, ça craint la lumière ?
       
       Pfff !
       




    • velosolex velosolex 27 novembre 2016 13:23

      @oncle archibald

      Question chronologie, il y a les faits, pas les opinions...Désolé de vous le dire, mais c’est vous qui vous prenez les pieds dans le tapis de l’histoire.
      « Il faut cependant rappeler que, quand il commence la lutte contre le dictateur Batista, Castro n’est pas communiste, et quand triomphe la Révolution cubaine et le « mouvement du 26 juillet », le 1er janvier 1959, cette dernière est reconnue par le gouvernement des Etats-Unis. Ils changeront du tout au tout leur attitude quand ils comprendront que cette révolution va se traduire par une perte de leurs intérêts dans l’île. »http://bit.ly/2fEOzwF (un lien qui n’a rien de pro castriste)....
      Non, les relations avec les states sont rompues bien avant l’épisode des fusées, qui est lui même lié la recherche d’un allié par des révolutionnaires acculés, constatant qu’ils ne pourront pas être maitres chez eux, et garants de changements. Kennedy leur demandant simplement de prendre la place de Batista, sans rien changer à l’histoire.....
      Extrait :« Castro prend la tête du gouvernement révolutionnaire en février 1959 et fait rapidement basculer Cuba dans le camp soviétique : une réforme agraire porte atteinte aux intérêts économiques nord-américains et des accords commerciaux sont conclus avec l’U.R.S.S. dès février 1960, si bien que les relations diplomatiques avec Washington sont rompues en janvier1961. » http://bit.ly/2guDoYE sources encyclopédie universalis. 
      (Bien avant donc l’épisode des fusées russes, qui n’a lieu qu’en octobre 62.).
      Le choix de Castro de se tourner vers l’URSS est celle d’un pays aux abois, qui sait que les états unis vont tenter d’organiser un putsch, semblablement à ce qu’il a toujours fait en Amérique du sud....
      Le projet des castristes au départ n’est pas d’adhérer au bloc communiste. Ils veulent garder des liens avec les états unis, mais sont résolument socialistes, réformistes.....Un peu le même projet que le pauvre Patrice Lumunda qui en 60 est arrête, torturé à mort par les mercenaires belges..
      .Le tort du leader congolais : D’avoir cru que les états unis allaient l’aider dans la lutte contre les nostalgiques de l’impérialisme colonial belge...Après un voyage à Washington et une fin de non recevoir, il va se tourner en désespoir de cause vers les soviétiques, signant ainsi son arrêt de mort, et ouvrant une des pages les plus noires de l’ONU, plongeant le congo et le kinshaha dans le chaos....Avec de tels antécédents, on comprendra la politique de Castro un peu mieux. Faut il pour ça avoir un peu de mémoire, et ne pas falsifier les faits, et leur dynamique, autant que la chronologie, pour comprendre les faits.
      Patrice Lumumba — Wikipédia

    • Francis, agnotologue JL 27 novembre 2016 13:28

      @oncle archibald
       

       c’est vous qui avez un problème de comprenette : ce n’est pas en éludant les questions qu’on les résout
       
      Vous dites : ’’ il faut que l’état soit lui même actionnaire dans les entreprises capitalistes’’
       
       J’entends bien ! Mais la question que je pose n’est pas là. 
       
       Je vous demande : comment l’Etat ferait-il pour devenir actionnaire, alors que celui qui sera peut-être le futur président, pour ne citer que lui, avait déclaré être à la tête d’un Etat en faillite, et qu’il persiste et signe dans son intention de faire le contraire de ce qui irait dans le sens souhaité ? 
       
      Et comment paierait-on des milliers de milliards d’actions (*) alors que les caisses de l’Etat sont vides ? Alors qu’il tue et sans contrepartie, la Fonction Publique qui est une entreprise dont il est actionnaire à 100% : ça ne vous interpelle pas ça ? Qui est-ce qui a des problèmes de comprenette sinon vous , !
       
      (*) il faudrait pour verser 1 000 € de dividendes à chaque Français pour un rendement à 5% , investir dans 15 mille milliards d’actions !
       
       
       

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 27 novembre 2016 14:17

      @JL & @ oncle archibald

      JL :Je n’ai jamais éludé aucune question rationnelle relative à mon projet.
      Vous êtes bien décevant : depuis tant d’années que vous me harcelez, il semble bien que vous n’ayez jamais lu ni compris intégralement mes textes sur le sujet.

      Ce ne serait pas l’État qui acquerrait la majorité du capital des entreprises mais l’ensemble des Français(es) par une épargne moyenne associative de 1 € par jour et per capita, soit 365 € par an et per capita (24 milliards d’Euros par an pour l’ensemble des Français(es)).


      D’après l’étude de feu Jacques Marseille, le capital boursier français a produit un rendement de 4 % net d’impôt et d’inflation durant le XXème siècle.
      Si l’on table sur un tel rendement pour le siècle à venir, les cinquante années d’investissements de la Société Holding généreront, en 2050, un capital cumulé de 3.691 milliards d’Euros, soit 10 % de la capitalisation boursière mondiale actuelle.
      Cinquante ans plus tard, en 2107, ce capital cumulés’élèvera à 36.866 milliards d’Euros, soit l’équivalent de la capitalisation boursière mondiale actuelle, et permettra de verser un Dividende Universel Annuel de 12.516 € (1.043 € mensuels) à chacun des 83, 326 millions de Français(es), mineurs inclus.

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 27 novembre 2016 14:25

      @oncle archibald

      L’ensemble des 51 % du capital du CAC 40 ne serait ni acquis ni géré par l’État.
      Il serait acquis, associativement, à titre privé, par l’ensemble des Français(es).
      Les entreprises seraient gérées par eux, via leurs représentants élus, de manière rationnelle et rentable.


    • velosolex velosolex 27 novembre 2016 18:29

      @oncle archibald
      Qui ne connait pas cette épiosode des fusées ?....Par contre bien peu connaissent la dynamique, et encore moins le vainqueur, ni les conséquences.

      La dynamique : C’est l’année d’après la tentative de débarquement des marines dans la baie des cochons, dans une logique impérialiste, à la mode américaine, qui est de renverser les régimes qui ignorent ou chassent leurs intérêts...Le régime Cubain en sortira grandit et auréolé d’une gloire inédite...Cela intervient après moultes tentatives d’infiltration et d’assassinats..
      Kroutchev donc fait demi tour avec ses fusées, et dit on le monde est passé à coté d’un cataclysme.

       Analyse à deux balles, car les grands vainqueurs sont en fait Cuba et l’URSS : Kennedy s’engage en effet à ne plus tenter de renverser le régime Castriste, et c’était là le but visé, en dehors de la gesticulation en trompe l’oeil...C’est l’analyse de bien des historiens....

      Le comble est d’inverser la logique de la tension, car ce sont bien l’es états unis qui en sont à l’origine de ce bras de fer, ou de poker menteur
      . Dans une partie d’échecs, un pat est parfois une victoire.....

    • Vipère Vipère 28 novembre 2016 00:04

      @oncle archibald


      Fidèl Castro de toute évidence n’a pas pu éradiquer la cupidité, présente dans tous les systèmes, qu’il soit communiste ou libéral !

      Où dans le monde n’existe-il pas la prostitution et les vices de toutes natures ? nulle part, la perfection n’est l’apanage de l’Homme, et à fortiori de la femme cubaine qui offre sa jeunesse en compensation d’argent et de confort immédiats.





    • izarn izarn 28 novembre 2016 10:29

      @Jean-Pierre Llabrés
      Voila un parfait discours Système, le meme contre Kadhafi, El Assad, Poutine, Chavez....
      Qui finalement démontre son propre fascisme de cerveau lobotomisé.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 28 novembre 2016 15:09

      @izarn
      « parfait discours Système »


      Démontrez-le, svp ! ! !


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 26 novembre 2016 09:27

    « Jusqu’à la victoire, toujours.

    La Patrie ou la Mort !

    Je t’embrasse avec toute ma ferveur révolutionnaire »

    ERNESTO CHE GUEVARA


  • Harry Stotte Harry Stotte 26 novembre 2016 09:49

    «  Fidel Castro accuse le coup, car il s’agit là de la trahison de très proches responsables. » 



    Fidel Castro fait semblant d’accuser le coup, car il s’agit là de la prétendue trahison de très proches responsables.


    « Nous avons démontré que nous ne sommes pas de bons gestionnaires »


    C’est sûrement vrai, tous les régimes communistes sont dans le même cas, mais à Cuba le problème revêtait une acuité particulière, avec une population qu’on peut qualifier d’économiquement peu performante.

    • CN46400 CN46400 26 novembre 2016 14:25

      @Harry Stotte
      « avec une population qu’on peut qualifier d’économiquement peu performante. »

       C’est quoi ce léger racisme ?


    • Pere Plexe Pere Plexe 26 novembre 2016 15:33

      @Harry Stotte
      Vous aurait il échapper que lorsque le maître du monde impose un embargo contre vous tout espoir de 

      développement est vain. 
      Avoir tenu en ces circonstances est déjà un exploit.
      Après bien malin qui saura dire ce qui est du à l’embargo et ce qui serait du à une mauvaise gestion.



    • Harry Stotte Harry Stotte 26 novembre 2016 18:35

      @CN46400

      «  C’est quoi ce léger racisme ? »



      Il y a, pour un pays, deux façons d’être riche, la première, c’est de posséder des ressources naturelles de grande valeur, la seconde, c’est d’avoir une population économiquement performante. 


      Je ne vois ce qu’il y a de « raciste » dans ce constat... Et j’attire votre attention sur le cas du Venezuela, qui ne possède « que » des richesses naturelles.

    • Harry Stotte Harry Stotte 26 novembre 2016 18:37

      @Pere Plexe



      « Après bien malin qui saura dire ce qui est du à l’embargo et ce qui serait du à une mauvaise gestion. »

      Puisque la phrase est de Fidel Castro, c’est à lui qu’il aurait fallu poser la question. Maintenant si, comme Victor Hugo, vous être un adepte du spiritisme...

    • izarn izarn 28 novembre 2016 10:32

      o@Harry Stotte
      Il y a désormais une autre méthode bien connue des capitalistes pour etre riches : Wall Street aidé par la Fed et sa planche à billet :
      Demandez à Goldman Sachs.


  • nofutur 26 novembre 2016 09:59

    Bonjour,

    Une immense personne vient de partir n’en déplaise à ceux du camp d’en face. La première nationalisation fut son domaine (la finca).

    Lui et son copain le Ché on donnés un immense espoir à l’Amérique du sud, qui malheureusement continue de subir les dictats du monde libre... enfin libre de faire ce qu’on lui dit de faire.

    Je vies d’apprendre que Monsieur le diable a donné sa démission et que Jésus a levé le poing en criant hasta siempre !


    • Harry Stotte Harry Stotte 26 novembre 2016 10:50

      @nofutur

      « Une immense personne vient de partir n’en déplaise à ceux du camp d’en face. »


      J’ai vu. sur une chaîne thématique - Histoire ou Toute l’Histoire, je reçois les deux - des heures du procès Ochoa et des frères de la Guardia. C’était un spectacle répugnant.

    • CN46400 CN46400 26 novembre 2016 12:47

      @Harry Stotte
       Vous paraissez bien connaître le dossier, vous devriez nous en faire profiter.....


    • Harry Stotte Harry Stotte 26 novembre 2016 18:39

      @CN46400

      « ....vous devriez nous en faire profiter..... »


      A quoi bon, vos préjugés pourraient vous empêcher d’y croire. On appelle cela, la dissonance cognitive.

    • izarn izarn 28 novembre 2016 10:35

      @Harry Stotte
      Ho oui ! Comme vous avez raison ! Le procès de Pétain était lui aussi répugnant !
       smiley


  • fred.foyn 26 novembre 2016 10:05
    Vraiment pas une grande perte...tirez la chasse en sortant...
    Fur reçu en France par le pésident-collabo..c’est tout dire !

  • Trelawney 26 novembre 2016 10:39

    Il y a l’homme, sa politique et Cuba.Vous dites « encensé par les uns, détesté par les autres ». En tant qu’humain, il n’était détesté par personne, car il était foncièrement bon.

    Sa politique a conduit le pays dans une impasse économique, mais qu’en serait-il si c’était Batista ? probablement un pays comme Haïti.
    Les cubains ont du pal à s’approvisionner en produit, mais ils sont correctement éduqués, ont un régime de soins plus que correct et ne demande le secourt de personne pour s’en sortir.
    Le système communiste n’est pas un système infaillible, d’ailleurs aucun système ne l’est. mais entre les mains d’hommes honnêtes ça fonctionne en partie

    • Harry Stotte Harry Stotte 26 novembre 2016 11:52

      @Trelawney



      « ...mais qu’en serait-il si c’était Batista ? probablement un pays comme Haïti. »


      Ça doit être quelque chose comme ça. Les chiffres le montrent. En 1953, le PIB/hab de Cuba, est de 1’900 dollars internationaux Geary-Khamis de 1990, celui d’Haïti. de 1’037 $ :

      — en 1958, de 2’363 $ pour Cuba, de 1’082 $ pour Haïti ; 

      — en 1998, de 2’160 $ pour Cuba et de 808 $ pour Haïti.

      En six ans, sous Batista, le PIB/hab en dollar constant a donc augmenté de 24.4 %, tandis qu’en quarante-cinq ans, le PIB/hab d’Haïti a régressé de 22.1 %

      On notera qu’au cours de la même période, l’autre moitié d’Hispaniola, la République dominicaine, a passé de 1’123 $ en 1953, à 1’320 $ en 1958 et à 3’208 $ en 1998. Votre comparaison est donc à la fois infonée et caricaturale. 

      D’autant plus qu’avec un régime non collectiviste, Cuba aurait largement profité, et beaucoup plus tôt, du développement.exponentiel du tourisme dans l’ensemble de la Caraïbe.

    • microf 26 novembre 2016 11:57

      @sarcastelle
      Entièrement d´accord avec vous.
      Le Président Castro a agit toute sa vie comme le Président Sékou Touré de Guinée répondant au général de Gaule venu proposer aux Africains une Alliance Franco-Africaine oú la France dirigerait tout, en disant « préféré la pauvreté dans la dignité, á l´esclavage dans la richesse ». Tel a été le comportement de Castro, et c´est cela que tant d´adversaires lui reprochent. Qu´il dorme en Paix.


    • capobianco 26 novembre 2016 12:33

      @Harry Stotte
      Quel impact a eu le blocus des usa ? J’imagine que vu qu’il continue toujours, le blocus, que la nuisance occasionnée à cette petite ile a due être et doit toujours être importante. Cela pourrait participer aux difficultés économiques ou pas ?

      En général ce genre de pression a des conséquences sur les populations comme pour la Russie aujourd’hui ou l’Irak hier. Je peux me tromper mais ces blocus qui sont toujours le fait du « monde libre » est quand même une forme d’ingérence pour les pays qui le subissent. Dommage qu’on ne puisse faire de même à l’amérique, ce pays qui sème le malheur et le sang partout depuis qu’il existe, pour voir les conséquences sur le peuple et l’économie américaine.

      Que représente le « dictateur sanguinaire » à coté du bilan destructeur des usa ?


    • CN46400 CN46400 26 novembre 2016 12:42

      @Harry Stotte
       Le PIB ne prend pas en compte ni l’espérance de vie, ni la mortalité infantile, ni l’analphabétisme, des détails qui font que Cuba joue dans la cour des grands. Si vous deviez renaître dans le bas peuple, que choisiriez-vous ? Cuba ou Haïti, ou Saint Domingue, ou la Jamaïque etc etc


    • alinea alinea 26 novembre 2016 13:32

      @Trelawney
      « Le système communiste n’est pas un système infaillible », surtout quand il est, non seulement isolé mais agressé sans cesse !! si tout le monde avait ce régime-là, je crois que tout irait mieux, même, « si ce n’est pas parfait » !!


    • leypanou 26 novembre 2016 14:34

      @sarcastelle
      Votre point de vue sur l’humanisme de Sekou Touré : où est ce que microf parle d’humanisme de Sekou Touré, à moins que les nombreux voyages en ulm vous donnent des hallucinations régulièrement !


    • leypanou 26 novembre 2016 14:37

      @Trelawney
      Sa politique a conduit le pays dans une impasse économique, mais qu’en serait-il si c’était Batista ? : avec l’aide involontaire de l’embargo aussi non ?


    • velosolex velosolex 26 novembre 2016 15:30

      @Trelawney
      C’est drôle. Comme d’habitude on pardonne tout aux corrompus, je suppose que certains admettent que c’est dans leur nature, et pour les idéalistes, on cherche les poux sur la tête, on dresse procès verbal....

      Ainsi pour le régime cubain, on fait tout de suite parler les opposants politiques, en faisant l’impasse sur ce qu’à réussi à faire ce régime, et d’abord dans deux domaines indiscutables : L’éducation et la médecine....Une autre chose, ils ont donné au peuple une immense fierté, comme pour nous français d’avoir réussi à mettre l’aristocratie à la porte en 89....Les parallèles sont d’ailleurs nombreux...Nos aristos en Allemagne, les leurs en Floride, complotant sans cesse......La France en 1789 va être la citadelle assiégée de l’Europe. Il faut à tout prix que l’expérience républicaine ne donne pas d’idées aux autres. L’ascension de Napoléon s’est construite d’ailleurs sur ce qui n’était au départ et pendant longtemps d’ailleurs, des batailles défensives, sur fond de résistance, aux armées européennes, nos baies des cochons en quelque sorte..... Mais notre pays était une puissance bien plus grande que Cuba, qui malgré tout a résisté, n’en déplaise à beaucoup..

    • Harry Stotte Harry Stotte 26 novembre 2016 18:40

      @microf


      « ... en disant « préféré la pauvreté dans la dignité, á l´esclavage dans la richesse ». Tel a été le comportement de Castro, et c´est cela que tant d´adversaires lui reprochent. »


      J’aimerais être sûr que la dignité n’est pas incarnée par les huiles des régimes, tandis que c’est le peuple qui assume le côté pauvreté..

    • Harry Stotte Harry Stotte 26 novembre 2016 18:40

      @capobianco

      « Quel impact a eu le blocus des usa ? J’imagine que vu qu’il continue toujours, le blocus, que la nuisance occasionnée à cette petite ile a due être et doit toujours être importante... »


      Sans doute, mais je répondais à un intervenant qui prétendait que Batista aurait ramené Cuba au niveau d’Haïti.

    • Harry Stotte Harry Stotte 26 novembre 2016 18:49

      @CN46400

      «  Le PIB ne prend pas en compte ni l’espérance de vie, ni la mortalité infantile, ni l’analphabétisme, des détails qui font que Cuba joue dans la cour des grands. »


      Je ne sais pas en quelle matière. Si je considère les Indices de développement humain, je ne constate pas que Cuba fasse réellement des étincelles dans la région, avec 0.769 en 2014, contre 0.719 à la Jamaïque, 0.715 à la République dominicaine, mais aussi 0.783 à Antigua, 0.785 à la Barbade, et 0.790 aux Bahamas.


      Je ne parle pas d’Haïti (IDH 0.483), qui est une sorte d’incarnation de l’impéritie faite pays, dès avant les catastrophes naturelles que le territoire a subi.

    • microf 27 novembre 2016 00:48

      @leypanou
      Merci leypanou de votre réponse, vous savez sur ce forum, il ya un peu de tout, il faut l´accepter, c´est cela aussi la démocratie.


    • Harry Stotte Harry Stotte 27 novembre 2016 00:54

      @microf

      « 

      ...vous savez sur ce forum, il ya un peu de tout... »


      Même des objections, auxquelles on ne sait pas trop quoi... objecter smiley

    • Trelawney 27 novembre 2016 07:01

      @leypanou
       avec l’aide involontaire de l’embargo aussi non ?


      L’embargo a servit Fidel et n’est pas la raison essentielle du problème économique de cette île.
      Lorsque dans les années 80, je faisais du tourisme dans les pays du blocs soviétiques, j’étais toujours surpris que dans des pays ou la betterave sucrière pousse comme la mauvais herbe, il n’y avait que du sucre de canne.. Et à Cuba, le blé ukrainien et le riz vietnamien ne manquait pas.
      Cuba n’a jamais été vraiment gêné par l’embargo qui n’a fait que renforcer le pouvoir de Fidel.
      Mais lorsque vous étiez à Cuba, vous n’étiez pas dans « l’enfer communiste » que s’évertuait à nous faire croire les américains. Les routes étaient correctement entretenues, Les quartiers historiques de la Havane étaient bien préservés. Il n’y a quasiment pas de bidonvilles. Les hôpitaux sont de première qualités et tous les enfants sont scolarisés. le niveaux d’études et d’ailleurs hors norme par rapport aux îles voisines (y compris les départements français) et ça se ressent quand on discute avec un cubain




    • CN46400 CN46400 27 novembre 2016 08:13

      @Harry Stotte
      Savez-vous aque le niveau de vie à Monaco est supérieur à celui des niçois ?.......


    • Harry Stotte Harry Stotte 27 novembre 2016 09:52

      @CN46400


      J’ai rarement eu le privilège de lire une réflexion aussi pertinente... Cela dit, il faut tout de même reconnaître que Monaco doit beaucoup à l’immigration choisie.

    • Trelawney 27 novembre 2016 10:15

      @Harry Stotte
       l’autre moitié d’Hispaniola, la République dominicaine, a passé de 1’123 $ en 1953, à 1’320 $ en 1958 et à 3’208 $ en 1998. Votre comparaison est donc à la fois infonée et caricaturale. 

      Puisqu’on est dans le caricatural, l’espérance de vie à Cuba est de plus de 79 ans (plus qu’aux USA), alors qu’en république dominicaine elle est de 71 ans. Si vous pensez que ça n’a aucun rapport avec le PIB, personnellement je prefére cette statistique

    • Harry Stotte Harry Stotte 27 novembre 2016 12:11

      @Trelawney

      « … l’espérance de vie à Cuba est de plus de 79 ans (plus qu’aux USA), alors qu’en république dominicaine elle est de 71 ans. »


      Je ne sais pas d’où vous tenez vos chiffres, le Programme des Nations unies pour le développement donne 79.4 ans pour Cuba, et 73.5 pour la Républicaine dominicaine. 


      Maintenant, il ne serait pas inintéressant de comparer la « diète cubaine » et la « diète dominicaine », en particulier du point de vie de la consommation de viande, la « diète états-unienne » étant ce que nous savons. 


      De ce point de vue, il n’est peut-être pas inutile de rappeler que, pendant l’Occupation et dans les années d’après-guerre, la France a connu un recul notable des affections cardio-vasculaires, attribuable aux « privations ».


      « Si vous pensez que ça n’a aucun rapport avec le PIB, personnellement je prefére cette statistique. »


      Et que pensez-vous des différences d’IDH ?


    • Trelawney 27 novembre 2016 15:49

      @Harry Stotte
      Si le niveau de vie à Cuba est si haut, c’est grâce à son système de santé qui est hors norme. Les compagnies d’assurances santé aux USA font soigner leurs malades à Cuba car moins cher et meilleurs que les hôpitaux américains.

      J’ai été soigné dans un hôpital cubain et la société d’assistance ne m’a pas rapatrié en France car ils ont dit que je serais mieux soigné là bas. Ce qui est vrai

      les américains ne meurent pas tous de maladies cardio-vasculaires, mais beaucoup d’entre eux parce qu’ils n’ont pas de quoi se payer les soins.
      Aux USA la première cause de mortalité chez les enfants est l’appendicite. 

    • velosolex velosolex 27 novembre 2016 18:52

      @Trelawney
      Je suis persuadé que le système communiste n’a été que très peu expérimenté, le régime soviétique ayant en partie dénaturé l’idée, avec Staline, un monarque d’hier pour des idées de demain..... Comme vous dites, les meilleures idées n’attendent que les honnêtes hommes, pour triompher...Et c’est là sans doute le problème ; Le pouvoir rend fou la plupart de ceux qui s’en servent, Cuba dans ce siècle n’en déplaise à certains a établi un état viable, prometteur, porteur d’espoir pour les minorités du monde entier dans ce sens qu’il a permis à des paysans acculturés, soumis, d’accéder à l’éducation, aux soins, et d’exporter son projet......Le régime cubain on l’oublie a été celui qui a fait rendre grâce au régime de l’apartheid en Afrique du sud...Ses soldats sont du même ressort que ceux de l’an deux...Il manque cruellement des régimes d’opposition maintenant du même ordre, qui brouille les cartes de la mondialisation des copains shouté aux dollars...Le fric,voilà le triste projet de société de ceux qui veulent la peau de Fidel et de tous ceux qui sont fidèles à des idées. L’homme néanderdalien n’est pas mort : Il boursicote tous les jours, autiste du reste de la planète, inconscient que le monde se lézarde, et que le prochain krach ne sera pas qu’économqiue.


    • Harry Stotte Harry Stotte 27 novembre 2016 23:30

      @Trelawney

      « Si le niveau de vie à Cuba est si haut... »



      Vous confondez joyeusement espérance de vie et niveau de vie. 


      Et, avec un salaire mensuel moyen de 19 dollars en 2014, on ne va vraiment pas loin question niveau de vie.


      « Si le niveau de vie à Cuba est si haut, c’est grâce à son système de santé qui est hors norme. »


      C’est assurément une réussite spectaculaire du régime, mais ce n’est pas avec ça qu’on crée de la richesse, donc du pouvoir d’achat.

    • izarn izarn 28 novembre 2016 10:40

      @Harry Stotte
      Si vous ajoutez la prostitution, le trafic de drogue et les casinos dans le résultat de Batista....C’est sur que la crapule disparue, cela a fait un trou « économique » géant.
      Vos chiffres sont absurdes. En plus il s’agissait d’une économie communiste qui ne commerçait pas avec l’occident en dollars.
      C’est du grand n’importe quoi.


    • microf 28 novembre 2016 12:37

      @izarn
      Bien répondu, vous savez, il ya un peu de tout dans ce forum, c´est aussi cela la démocratie qu´on est obligé d´accepter.


    • Harry Stotte Harry Stotte 28 novembre 2016 16:14

      @izarn

      « C’est sur que la crapule disparue, cela a fait un trou « économique » géant.Vos chiffres sont absurdes. »


      Je ne suis pas sûr, parce que le PIB (pas hab.) de Cuba (toujours en dollars internationaux Geary-Khamis de 1990) était de :

      — 11,836 mrds en 1950
      — 12’794 mrds en 1955¨
      — 14,419 mrds en 1960
      — 15,526 mrds en 1965

      Si ma mémoire est bonne, la prise du pouvoir a eu lieu en 1959, force est de constater qu’il n’y a pas plus de « trou noir » que de beurre au cul, selon l’expression de L.-F. Céline.

    • Harry Stotte Harry Stotte 28 novembre 2016 16:16

      @microf

      « ... il ya un peu de tout dans ce forum... »



      A qui le dites-vous smiley   smiley  smiley

  • CN46400 CN46400 26 novembre 2016 11:23

    Quelque inexactitudes dans ce portrait :
     -1 C’est en occident que fût inventé la formule « leader Maximo », et ce n’était pas pour lui faire plaisir
     2-En tant que représentant étudiant, il fût, concours de circonstances, présent à Bogota lors du « bogotazo » (répréssion sanglante suite à l’élection, et l’assassinat de Gaetan Eliser-1948 ) et le déclenchement de plus d’un demi siècle de violences en Colombie (FARC). C’est en citant cet exemple, au téléphone, qu’il obtient, des putchistes, la libération de Chavez lors dur coup d’état tenté par la droite au Vénézuela en 2002.
     3-Ils partirent 81 du Mexique mais seuls 12 réussirent à échapper au « comité d’accueil » préparé par Batista...
     4- et un coup de pied de l’âne pour Robert Hue qui le cataloguait parmi les dictateurs du 20°siècle...


  • BOBW BOBW 26 novembre 2016 12:17

     Et cette putain de CIA qui, pire quelles empereurs romains a essayé de l’assassiner plus 166 fois
     !!! smiley


    • Je Me Souviens Je Me Souviens 26 novembre 2016 16:22

      @BOBW
      638 fois,d’après le Monde,rien que pour ça,respect !


    • attis attis 26 novembre 2016 16:31

      @BOBW
      Et ils n’y sont pas parvenus une seule fois ? Ils doivent vraiment être très très nuls à la CIA...

       
      Pourtant la CIA a renversé un nombre incroyable de régimes à travers le monde, et a assassiné des pelletées de « dictateurs ». Mais la glorieuse Cuba et le grand Fidel sont arrivés à résister pendant plus de soixante ans aux volontés maléfiques du grand satan américain. Comment est-ce possible ? Personne ne se pose la question ?
      Les USA possèdent une énorme base militaire sur le sol cubain (Guantanamo). Mais ils laissent pourtant fleurir un régime communiste à quelques encablures de leurs côtes... Et personne ne s’interroge, personne ne se demande si Fidel et sa clique n’ont pas été maintenus au pouvoir par les USA, ou si les pseudo-tentatives d’assassinat ou de coup d’état (comme l’opération pathétique de la Baie des Cochons) ne sont pas juste des opérations de com’ pour maintenir l’illusion d’une opposition entre le régime cubain et les USA ?

    • maQiavel maQiavel 26 novembre 2016 20:23

      @attis
      Oui et les Usa ont aussi importé des ogives nucléaires en se servant de l’union soviétique pour l’opération de com « crise des missiles ». Et au fond la guerre froide n’était qu’une mascarade, USA et union soviétique étaient en connivence.Et si on remonte plus tôt, la seconde guerre mondiale, la première et même la révolution française, tout cela n’était que du théâtre ( on sait tous que Louis XVI et Robespierre étaient copains comme cochon et jouaient souvent à la belote en réalité, d’ailleurs une de ces parties où ils pariaient leurs têtes s’étaient mal terminée). Même le moyen âge est une manipulation, en réalité, ce sont les sénateurs romains qui contrôlent tout, ils ont même réussi à faire croire à la chute de l’empire.... smiley




    • maQiavel maQiavel 26 novembre 2016 21:02

      @attis

      Plus sérieusement (enfin , à peine ) :

      -Et ils n’y sont pas parvenus une seule fois ? Ils doivent vraiment être très très nuls à la CIA...

      ------> Ou peut être que les services de contre espionnages Cubains étaient meilleurs , non ? Ce n’est pas une explication plausible ?

      -Pourtant la CIA a renversé un nombre incroyable de régimes à travers le monde, et a assassiné des pelletées de « dictateurs ».

      ------> Et elle a aussi commit de lamentable erreurs , ce qui peut se comprendre quand on sait qu’elle est composée d’êtres humains fait de chair et de sang comme n’importe quel service et non pas de surhommes omnipotents et omniscients comme certains se l’imaginent.

      Par ailleurs, Castro est loin d’être le seul à avoir échappé aux tentatives d’assassinat de la CIA …

      -Les USA possèdent une énorme base militaire sur le sol cubain (Guantanamo). Mais ils laissent pourtant fleurir un régime communiste à quelques encablures de leurs côtes... 

      ------> Difficile d’attaquer directement Cuba à partir de cette base vu tous les problèmes diplomatique que cela aurait soulevé. Donc, les USA ont opté logiquement pour la sous traitance en armant et en finançant des opposants au régime. Cette base n’était donc d’aucune utilité dans ces opérations. Et puis il y’a eu la crise des missiles et les USA ont du renoncer à cette méthode pour se consacrer aux tentatives d’assassinats.

      Rien d’incroyable dans cette affaire. 


    • izarn izarn 28 novembre 2016 10:44

      @attis
      Mais couillon, il y avait des bases soviétiques sur l’ile !
      Et l’URSS avait les moyens de carboniser les USA.
      Ceci expliquant cela.


  • hervepasgrave hervepasgrave 26 novembre 2016 15:16

    Bonjour,
    c’est toujours a la mort des individus que nous avons un florilège de démonstrations sous divers angles et point de vue ? Quand je vois votre cv ,je dirais que vous défendez certainement des choses,mais vous n’êtes pas plus instructif et brillant que vos confrères.
    Personnellement les historiens sont vraiment des oiseaux de mauvais augures !
    Personnellement pour moi il est mort depuis longtemps,d’ailleurs comme bon nombre d’hommes et dirigeants politique de ce monde(il n’y a d’ailleurs pas loin a aller chercher).Une image que vous omettez ,ou que vous ne voulez surtout pas montrer est leur fin ou ils sont utilisé comme des marionnettes sous emprises de drogues puissantes. Et pourtant c’est imagé sur tous les supports,visible !
    Alors,oui ? peut-être que Fidel Castro est mort aujourd’hui officiellement,pas plus. Qui signe ? l’acte de décès.
    Alors ! votre article ,comme tous ceux qui vont pulluler c’est jours risque d’être du même tonneau.Relater l’histoire ! avec le maximum de détournement ? bravo !
    Vous feriez mieux de faire de l’histoire contemporaine ,sur du vif. Et la vous pouvez rester sur Cuba, Il y aura du matériel sous la main dans l’avenir,je pense. cestpasgrave ! au minimum égoïstement cela m’instruis .


  • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2016 15:21

    Réécouter Robert Charlebois : « Mon ami Fidel »


  • velosolex velosolex 26 novembre 2016 15:43

    On l’oublie un peu trop, mais Cuba ne fut pas qu’une citadelle assiégée, et l’effort que Castro fit pour exporter la révolution est considérable. On se félicite ainsi de la fin du régime honni de l’apartheid, mais on se croisait les bras, pendant que les cubains étaient sur le terrain. 


    Ce sont eux qui ont provoqué la chute du régime afrikaner.


    • izarn izarn 28 novembre 2016 10:52

      @velosolex
      Et vous oubliez que Kadhafi était l’ami de Mandela.
      Et que monsieur Fillon a défendu le bombardement parfaitement illégal de Tripoli. De fait Fillon est complice de crime de guerre. Il aurait été condamné à Nuremberg.
      Ces gens ne respectent rien, ils sont bien pire que Fidel Castro.


  • baldis30 26 novembre 2016 18:16

    Bonsoir,

    Trump vient de se ranger aux côtés de JP Llabres ... tout un programme !

    IL est certain que la Clinton va aussi venir se ranger du même côté !

    L’immense mérite de Castro c’est d’avoir sorti son peuple de la misère intellectuelle dans laquelle on voulait le maintenir, de gré ou de force. Et les méthodes utilisées pour l’empêcher de réaliser cette mission sont purement ignobles et indignes des hommes qui les ont mises en œuvre ... de la baie de cochons à Bush and C°


  • taketheeffinbus 26 novembre 2016 18:41
    Sur l’histoire, la vérité se situe souvent à mi chemin entre deux points de vue opposés !!! Faites vous même la part des choses entre cet article Agoravox et le texte qui suit :

    Un régime totalitaire dès 1959

    Dès la prise du pouvoir, Castro organise des parodies de procès faisant exécuter 600 partisans du dictateur déchu Batista. Il refuse d’organiser des « élections libres » : « Pour quoi faire ? » s’étonne-t-il ? La constitution de 1940 garantissant les droits fondamentaux, il s’empresse de la suspendre et gouverne pendant 17 ans sans constitution. En 1976, il impose un texte qui est une copie carbone de la constitution soviétique.

    Très vite les ceux qui avaient fait alliance avec lui pour renverser la dictature Batista comprennent à qui ils ont affaire. Ils démissionnent, laissant la place aux fidèles de Fidel. À l’automne 1960, les derniers opposants qui n’avaient pas pris le chemin de l’exil sont arrêtés et éventuellement exécutés. C’est le début aussi d’un exil des classes moyennes : médecins, professeurs ou avocats manqueront cruellement à leur pays.

    Les ouvriers, prétendument objets de tous les soins des communistes, ne seront pas épargnés. Les syndicats sont noyautés puis réduits à un seul, la CTC qui demande « spontanément » la suppression du droit de grève. L’église catholique perd toute liberté, les établissements scolaires religieux sont tous fermés. Fidel Castro avait pourtant fait ses études dans le collège jésuite de Belen. Quant aux artistes, Castro avait clairement défini leur place : « Dans la révolution, tout, en dehors rien !  »

    D’innombrables victimes

    Un mouvement de révolte dans les montagnes de l’Escambray est impitoyablement réprimé, les paysans déportés. Les « contre-révolutionnaires » sont trainés au poteau d’exécution sous l’œil vigilant de Che Guevara. Sous la triste dictature, les prisonniers politiques étaient dépourvus de tout droit. Un étudiant récalcitrant, Pedro Luis Boitel, condamné à dix ans de prison, fait une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements. Le régime le laisse cyniquement mourir, refusant à la mère de voir le corps de son fils. Une victime parmi tant d’autres…

    Le tendre frère de Fidel Castro, Raul Castro, fut chargé du ministère de la Défense et se montra très actif dans l’activité des tribunaux militaires si attachés à la noble tradition du poteau d’exécution. La sécurité d’État, qualifié tendrement de « Gestapo rouge » par les Cubains, avait mis en place les travaux forcés. Chargée d’espionner la population, elle visait à établir un dossier sur chaque Cubain.

    Soigneusement protégé par des milliers d’hommes, ayant à sa disposition des « goûteurs » (un empoisonnement est toujours possible) et un corps médical spécial, la vie du Lider Maximo avait donc un certain coût pour la population. Mais quand on aime, on ne compte pas…

    Les camps de concentration furent opérationnels en 1965 notamment pour les individus socialement nuisibles : prêtres catholiques comme homosexuels, témoins de Jéhovah comme proxénètes. Mais ce système trop voyant devait susciter des protestations internationales. Un système de travail forcé extrêmement violent lui fut substitué.

    La torture, plus souvent psychologique que physique, était commune dans les prisons cubaines. Qui ne connaît la Cabana avec ses « trous à rats » ?

    Les innombrables détenus ont constitué « la principale force de travail de l’île » selon les mots d’un responsable du régime en 1974. Ils ont construit notamment de nombreux établissements d’éducation qui suscitaient l’admiration d’illustres visiteurs. Les opposants étaient désignés sous le nom poétique de « vers de terre » (gusanos). La haine sociale était ainsi érigée en règle du gouvernement de Fidel Castro.

    En 1980 l’exode massif de dizaines de milliers de Cubains par le port de Mariel soulignait combien le discours du régime était mensonger : ces Cubains appartenaient aux couches les plus modestes de la société. Un cinquième des Cubains vivaient en exil à la fin du règne personnel de Fidel Castro. Plus de cent mille Cubains ont subi sous une forme ou une autre la répression communiste.

    Fidel Castro est mort ? La belle affaire…


    • CN46400 CN46400 26 novembre 2016 19:47

      @taketheeffinbus
       çà y est vous n’avez rien oublié, Manchover sur « C’est dans l’air » a raconté tout cela sauf l’aventure de ce policier de Batista qui dans les prisons « infernales » cubaine était devenu un « poête paralytique » (Armando Valladarés) que Mme Mitterand, passant outre les conseils de Fidel, fit libérer. Monté dans l’avion en chaise roulante, il en redescendit à Madrid alerte sur ses deux jambes et personne n’a jamais lu un de ses poèmes...
       Mon fils, a loué en 2007 une golf a la Havane et a circulé librement dans toute l’île pendant un mois... Tout cela pour dire que la prop de chez nous vaut largement la prop cubaine....


    • leypanou 26 novembre 2016 19:51

      @taketheeffinbus
      Ce que des crétins ne comprendront jamais c’est que la « dictature » de Fidel Castro n’a pas provoqué autant de millions de morts sur la surface de la terre que l’interventionnisme impérialiste états-unien et de ses laquais.
      Si vous arrivez à me démontrer le contraire, je suis preneur.


    • izarn izarn 28 novembre 2016 11:01

      @taketheeffinbus
      Vous avez des sources valides ?
      Vous savez ça rappelle les ukrainiens aux USA, qui avait raconté la famine de 1930 (« holodomor »), leur famille n’y ayant jamais participé, puisque migrante sous les tsars ! En utilisant des photos de la famine des années 20. Aprés la guerre de l’occident contre la nouvelle URSS....
      Sans sources, votre témoignage ne vaut rien. Au moins indiquez le bouquin, la revue, ou vous avez lu ça.
      Ce serait assez rigolo...


  • izarn izarn 26 novembre 2016 21:34

    Les enculés à l’anus dilaté doivent sauter de joie...
    Pov’cons !
    (Merci Sarko pour les droits d’auteur !)


  • Francis, agnotologue JL 27 novembre 2016 10:55

    Cuba avant la révolution

     
    ’’L’association de Batista avec la mafia satisfaisait certainement les besoins et les exigences de cette dernière, mais cela ne signifie pas que le pouvoir de la mafia à Cuba était plus important que celui de Batista et de ses forces armées. Dans le même ordre d’idées, aux Etats-Unis le pouvoir de la mafia pendant la décennie de 1920 n’était pas plus important que celui des grandes firmes, du Pentagone et des partis démocrate et républicain. ’’ (*)
     
    Cette phrase qui ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt est à lire dans la très intéressante traduction intitulée Cuba avant la révolution par Samuel Farber 
     
    Chapeau de présentation : ’’Dans cet article, publié dans le Havana Times le 26 septembre 2015, Samuel Farber déconstruit le récit colonial états-unien réduisant le Cuba pré-révolutionnaire aux casinos, à la prostitution et au gangstérisme, en somme à une forme de décadence et d’immoralité.’’
     
    (*) En un siècle, ce pouvoir s’est accru considérablement. (note perso)

  • Pere Plexe Pere Plexe 27 novembre 2016 13:47

    On peut, on doit, à l’occasion de sa disparition réfléchir au bilan de F Castro.

    C’est naturel qu’il y ait des différences d’appréciations concernant un personnage contrasté.

    Reste que trop souvent les qualificatifs utilisés sont peu judicieux et que le rappel du contexte historique est largement négligé.
    Quand on entends (ce matin encore) le refrain sur les USA gentils promoteurs de la démocratie contre un affreux dictateur on peut quand même penser que le débat commence mal !
    Ne pas voir comment sur la période (et après) les States ont soutenue nombre de dictateurs autrement féroce et meurtriers que Castro (a commencer par Batista) relève de la manipulation !
    L’argument de « la lutte pour la démocratie » ne tient pas.

    Difficile de refaire l’histoire mais quand on sait les manœuvres de l’oncle SAM pour éliminer ses adversaires on doit considérer le régime castriste et son rapport à la démocratie et à l’opposition différemment.Idem pour l’embargo imposé à l’île.

    Ensuite chacun appréciera ce qui est imputable à l’homme et ce qui l’est au contexte.
    Encore faut il être honnête sur ce contexte. 

  • ung do 28 novembre 2016 00:29

     A propos du blocus , chaque année , les USA subissent une humiliation devant l’assemblée générale , une résolution contre le blocus est adoptée à la quasi unanimité .Auparavant , les USA et Israel votaient contre , soutenus par 2 à 3 micro états .Ces dernières années , les 2 pelés se retrouvaient seuls à voter contre ; cette année , ils se sont piteusement ABSTENUS ! La honte planétaire , les aboyeurs anti - Castro devraient rentrer sous terre


  • pignier 28 novembre 2016 15:51
    juste une information
    L’ONU chaque année classe les pays du monde entier à partir de critères objectifs sur la santé , l’éducation, le logement,la nourriture...bref tout ce qui fait la qualité de vie de tout être humain.
    J’ai trouvé les résultats de 2014.
    Cuba est à la 68 éme place
    costa rica 70éme
    Mexique 75éme
    Brésil 76éme
    Jamaïque 101éme
    République dominicaine 104éme
    Salvador 119éme
    Haiti 165 éme

    Pour un pays qui a subi 50 ans d’embargo américain ce n’est pas si mal
    Peut être que le développement humain tout le monde s’en tape

    Et la France en 1995 elle était au 2éme rang aujourd’hui elle est au 22ém rang,

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