jeudi 11 juin 2020 - par Christophe Claudel

Ich bin ein Afrikaner, aber…

Cet article fait suite à un précédent du même auteur publié sur son blog et sur Agoravox.


Manifestation aux Etats-Unis à la mémoire de George Floyd

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Je profite de l’occasion qui m’est donnée par les commentaires laissés à la suite de ce premier article pour préciser et prolonger ma pensée sur un sujet qui à l’évidence passionne les Français. Et remercier au passage toutes les personnes qui ont pris la peine de lire et commenter.

Beaucoup l’auront compris : l’article Ich bin ein Afrikaner abordait la question du meurtre raciste de George Floyd par un policier blanc, la vague de manifestations, les indignations et débats passionnels qu’il a suscité aux Etats-Unis, sous un angle bien précis : celui de la solidarité due à une victime emblématique d’une communauté stigmatisée et longtemps persécutée.

D’où cette expression empruntée à John Kennedy venu en juin 1963 exprimer son soutien aux Berlinois de l’Ouest à l’occasion des 15 ans du blocus de Berlin : « Ich bin ein Berliner ! »

Une occasion de rappeler qu’historiquement et génétiquement nous autres humains partageons tous la même origine lointaine, l’Afrique, d’où les premiers hommes, noirs, partirent peupler le vaste monde. Que cela plaise ou non cette origine commune est un fait et on ne pourra jamais l’effacer.

Bien sûr les critères ethniques, génétiques et linguistiques développés au cours des longues migrations de populations au fil des millénaires ont segmenté notre humanité en peuples, en races, différentes sinon opposées. Certains critères différenciant très visibles, comme la couleur de la peau, noire d’ébène pour certains, blanc porcelaine pour d’autres. D’autres plus secondaires ou subtils, comme la taille, la morphologie, les traits du visage, l’adaptation physiologique à certains climats, la résistance immunologique à certaines maladies, etc.

Et bien sûr les multiples langues, dialectes, idiomes qui fragmentent nos façons de communiquer en une multitude de parlers plus ou moins proches ou éloignés des autres.

Une réalité enfouie dans l’inconscient collectif de l’humanité. Et traduite selon les cultures par des mythes comme celui de la Tour de Babel. Lequel évoque une humanité autrefois unie, dont les membres pouvaient communiquer aisément dans une même langue. Puis fragmentée en des langues, des cultures, opposées et rivales les unes des autres.

Comme l’aurait sans doute rappelé René Girard, ce mythe évoque d’un des fondements tragiques de toutes les cultures depuis la nuit des temps : les mécanismes de la violence mimétique. Cette violence s’exprime depuis l’homme de Cro-Magnon et jusqu’à notre époque postmoderne. Notamment au travers des cristallisations raciales sur la couleur de peau, l’apparence physique, l’origine réelle ou supposée des uns et des autres.

Certains commentateurs ont souligné avec justesse qu’une majorité de Brésiliens contemporains partageaient plus de caractères génétiques avec des Européens – disons les Portugais – qu’avec des peuples africains dont les fils de ces premiers esclaves arrivés sur les côtes du Brésil sont les descendants. Ceci est exact. Et prouve la prédominance des facteurs racialistes dans les préjugés racistes ou raciaux qui jouent un rôle déterminant dans les mécanismes du mimétisme dans l’un des pays les plus métissés mais aussi les plus violents au monde.

A quoi faut-il donc s’attacher ? A raviver ou pérenniser ces stigmates qui aliment des discours et des préjugés, attisent la haine et la violence entre les hommes ? A nier au contraire l’existence de critères objectifs différenciants dans une forme de cécité coupable, comme des souris qui voudraient nier l’existence du chat devant elles juste avant de se faire dévorer ?

Ou en les combattant, en les démontant, en montrant que si des différences objectives existent, ethniques, culturelles, géographiques, linguistiques sinon « raciales », elles ne sont que relatives, partielles, et constituent des points de cristallisation de discours subjectifs ? Et qu’en aucun cas elles ne peuvent justifier qu’on en fasse des absolus, des totalités, des tabous, des prétextes pour justifier des discours visant à généraliser, à catégoriser, à inférioriser, à stigmatiser, à persécuter, haïr ou tuer.

Il ne s’agit pas non plus de combattre le racisme de façon négative, mimétique. Comme certains militants de l’antiracisme qui s’en prennent aux racistes réels ou supposés en se laissant piéger dans les mêmes discours absolutistes, totalisants sur « l’homme blanc ». Et en s’enfermant dans une haine symétrique à cause de leur blessure, qui devient à son tour une nouvelle forme de racisme. Un racisme éternellement reproduit qui enferme l’Histoire dans une dialectique macabre résumée à un combat de domination entre les races, aux violences et aux erreurs liées à l’esclavage ou à la colonisation. Une façon de figer les identités collectives. Et de transformer pour toujours le Noir en une victime innocente, et le Blanc en un éternel raciste esclavagiste, colonialiste, exploiteur, dominateur.

La seule façon de sortir de ces pièges du mimétisme, c’est de mettre l’accent sur le fond commun de l’humanité. Et sur le fait, surtout à cette époque si déterminante dans notre Histoire, que l’humanité est une entité une et indivisible. A la manière dont notre République française est conçue comme une et indivisible.

Et de considérer les différences réelles entre les êtres comme des moteurs de la relation à l’autre, le fondement de l’altérité, dans un monde qui voudrait faire de nous soit des clones, soit des pierres de scandale mimétique qui nous opposeraient nécessairement les uns aux autres.

Un autre angle d’analyse, plus politique celui-là, et qui n’avait volontairement pas été abordé dans l’article original, concerne la récupération politique qui a été faite de ce tragique événement aux-Etats, puis dans le monde. Et les différences culturelles entre la France et les Etats-Unis.

Notamment ce parallèle, mensonger et odieux à bien des égards, vite brossé entre l’affaire Floyd et l’affaire Adama Traoré. Avec ce qu’il faut bien appeler une récupération sinon un rapt politique effectué par quelques associations d’extrême gauche pour instrumentaliser une affaire typiquement américaine. En faire une généralité qui concernerait tous les Noirs dans le monde, et mettre sur la table des revendications en bravant l’interdiction de manifester liée au confinement et en forçant l’opinion publique et le pouvoir politique à se prononcer sur des sujets qui ne relèvent pas franchement de la priorité nationale.

Rappelons les faits pour démonter cet amalgame grossier. Dans un cas un policier blanc américain connu pour son goût de la violence et ses propos racistes plaque au sol un citoyen noir américain, l’immobilise, et malgré ses cris manifestant son impossibilité de respirer (« I can’t breathe », repris comme slogan par les manifestants), s’entête à le maintenir durant plus de 8 minutes dans cette position dangereuse réputée létale. Jusqu’à ce que l’intéressé s’évanouisse puis décède des suites de ces violences policières durant son transport à l’hôpital.

Il ne s’agit pas d’une simple « bavure » mais bien d’un meurtre à caractère raciste commis par un policier conscient de ses actes. Et donc d’un homicide, volontaire ou involontaire, ce sera à la justice de le déterminer.

Aussi violent et révoltant ce crime puisse-t-il paraître, il ne constitue ni un cas exceptionnel, ni un cas isolé. Mais c’est justement pour cela qu’il revêt une importance capitale et constitue un symbole dans l’Amérique de 2020. Surtout en pleine campagne électorale pour la réélection d’un homme qui avait fondé une grande partie de sa campagne en 2016 sur l’exploitation de thèmes racistes, xénophobes, en flattant dans ses meetings les plus bas instincts d’une Amérique blanche, raciste, anti-intégrationniste et frustrée par deux mandats consécutifs d’un Président noir présenté comme l’aboutissement du mouvement d’émancipation d’une communauté longtemps victime de l’esclavage, de la ségrégation, de l’absence de droits égaux.

On ne peut dissocier le meurtre de George Floyd de l’Histoire des Etats-Unis. Un pays qui s’est constitué faut-il le rappeler sur une amnésie à propos du plus grand génocide de l’Histoire, celui des Amérindiens. Puis qui s’est développé économiquement grâce au commerce et à l’exploitation d’esclaves noirs venus d’Afrique. Dont les descendants n’obtiendront la reconnaissance et des droits égaux, au terme de décennies de lutte pour les droits civiques, qu’en 1964. Ce qui n’abolira pourtant pas la haine et les crimes racistes dans certains états.

Une communauté qui subit encore aujourd’hui des humiliations quotidiennes, des insultes, des violences, qui est la cible de crimes arbitraires. Et qui représente le plus fort pourcentage de détention dans les prisons américaines.

En outre les Etats-Unis se sont construits dès le début sur une conception de la démocratie très différente de la nôtre. Le communautarisme et le multiculturalisme sont indissociables de la culture américaine. Le Rêve Américain s’est constitué sur le modèle du melting pot. Un modèle de société qui agrège des communautés de migrants venus d’Europe, d’Afrique, du Moyen-Orient ou d’Asie. Mais qui prône une séparation étroite entre celles-ci. Séparation raciale : en principe les fils de colons blancs n’épousent pas des filles d’esclaves noires, et les WASP de Manhattan ne fricotent pas avec les Juifs orthodoxes de Brooklyn. Séparation géographique : à chacun son quartier sévèrement gardé et gare à celui qui s’aventure sur les terres du voisin. A ce titre la vision très baroque des bas-fonds de New York au 19e siècle dépeinte par le réalisateur Martin Scorcèse dans Gangs of New York, ou celle plus romantique du New York des années 1950 dans West Side Story, ne sont pas très éloignées de celle plus contemporaine des ghettos des banlieues pauvres de New York ou de Los Angeles tenus par des gangs de Noirs, de Portoricains ou des descendants de colons irlandais.

L’Amérique est ségrégationniste depuis l’origine et le reste, malgré tous les discours égalitaires et le mythe de l’American Dream, sans cesse dénoncés par une réalité puissamment inégalitaire, violente et chaotique.

La France n’a ni la même Histoire, ni la même culture, ni le même socle éthique. La France est un vieux pays. L’esclavage y a été définitivement aboli, y compris dans les colonies, en 1848, sans que le sang n’ait eu besoin de couler. Quant aux USA, ce n’est qu’au terme de 5 années d’une guerre civile terrible et d’une sécession entre les Etats du Nord abolitionnistes et du Sud esclavagistes que le Président Lincoln obtint du Congrès en 1865 l’abolition de l’esclavage. Ce qui ne mettra pourtant pas fins à la ségrégation dont les Afro-américains sont victimes, et qui durera encore un siècle jusqu’au vote du Civil Rights Act en 1964.

L’élection de Barack Obama en 2009 aurait dû mettre un terme définitif à 5 siècles d’ostracisme. Hélas l’Histoire démontra 8 ans plus tard qu’elle était capable de cuisants revers. Et ce sont désormais les unionistes, les suprématistes et les groupuscules néonazis qui tinrent le haut du pavé durant les 4 ans du mandat de Trump. Du moins jusqu’à ce réveil unanime de conscience politique afro-américaine et des émeutes qui suivirent le meurtre de Floyd.

Une situation radicalement différente en France. Un pays fondé sur des idéaux libertaires, égalitaires et fraternels, où tous les citoyens jouissent réellement d’un statut et de droits égaux, qu’ils soient blancs, noirs, catholiques, juifs ou athées. Et ce depuis l’instauration de la Première République en 1792.


D’autre part la France est fondé sur le principe généreux d’assimilation pour les nouveaux arrivants, qui offrent à ceux qui désirent acquérir la nationalité française les mêmes droits que ceux sont français depuis plusieurs générations. Elle refuse radicalement et combat le communautarisme et toute forme de séparatisme identitaire, ethnique ou religieux, comme dans le cas de l’islamisme.

En conséquence, vouloir assimiler le combat de la communauté noire aux Etats-Unis, dont le symbole à la suite de milliers d’autres Noirs injustement assassinés est aujourd’hui George Floyd, aux revendications des indigénistes, des anticolonialistes, des néoracialistes, des islamistes et autres intersectionnels d’extrême gauche (ou de l’extrême droite islamiste) qui voudraient faire d’Adama Traoré un symbole au même titre que Floyd est une magistrale imposture, qu’il faut démonter et dénoncer avec la plus extrême vigueur.

La France n‘est pas un pays raciste. La Police française n’est pas raciste. A ce titre les crimes commis envers les Juifs durant l’Occupation par la Police de Vichy restent dans toutes les mémoires. Et constitue un anti-modèle pour la Police de la République.

Il y a des racistes en France. Il y a des préjugés raciaux chez certains Français. Mais il est mensonger de prétendre que tous les Français seraient racistes. Que tous les Blancs seraient tous des racistes. Et que tous les Noirs français ou étrangers ou tous les immigrés seraient tous indifféremment victimes de racisme en 2020. Comme si rien n’avait changé depuis l’esclavage et la colonisation, qu’on devrait sans cesse renvoyer à la figure à la majorité blanche. Ou comme s’il était dans l’ADN du Blanc d’être raciste et violente envers les autres races.

D’ailleurs en France il n’y a pas de « majorité blanche ». Ni de communauté ceci ou cela. Il n’y a que des citoyens français. Point barre. Rien de détermine la qualité ou l’identité de qui que ce soit selon les lois et principes républicains, relativement à sa couleur de peau ou son appartenance ethnique réelle ou supposée. Ce n’est pas la République qui isole et stigmatise. Contrairement à ce que tous les discours sociologisants sur l’urbanisme des Trente glorieuse ou les discriminations à l’embauche voudraient nous faire avaler. Certains voudraient essentialiser leur mal-être et en rendre responsables la France, la République, les citoyens français ou « les Blancs ». Mensonge !

Au passage il n’y a pas plus raciste aujourd’hui que cette attitude qui consiste à réintroduire la notion de race pour déterminer les relations entre les êtres. Et d’assigner aux Noirs un statut absolu et incontestable de victimes. Et aux Blancs celui de bourreaux.

Quant à Adama Traoré, faut-il rappeler que son décès consécutif à son arrestation n’avait absolument rien de volontaire encore moins de raciste de la part du policier.

En outre, quand on regarde à la loupe le pedigree de cette famille Traoré qui aujourd’hui s’élève en chantre de la morale, de la vertu, prétend donner des leçons à la Police, à l’exécutif, à la France et aux Blancs, il y a de quoi hurler de rire.

Il y a dans cette double imposture et dans cet amalgame frauduleux entre l’affaire Floyd et l’affaire Traoré une manipulation obscène et révoltante. Et qui ne sert en définitive qu’à justifier une haine viscérale de la France sans cesse accusée de racisme (« d’Etat » !), culpabilisée, ethnicisée, racialisée et clouée au pilori.

Disons-le tout net : ces gens n’ont rien à faire ici. Soit ils sont français et doivent respecter comme n’importe quel autre citoyen les lois de la République. Soit ils sont étrangers et doivent choisir un autre pays d’accueil plus conforme à leurs exigences. Et s’ils continuent de menacer l’ordre public comme ils le font aujourd’hui ils doivent être chassés.

On l’aura compris : lutte contre le racisme suppose discernement et détermination. Pour ne surtout pas céder aux sirènes de la culpabilisation ou de l’instrumentalisation. Et se monter ferme face aux préjugés et injustices liés au racisme n’exclue pas de l’être également face à la tentation de l’irénisme, de la mauvaise conscience ou de la confusion.

Ce n’est qu’à cette condition qu’on pourra à la fois respecter les écarts et les différences, et construire un avenir pacifique fondée sur une réelle Unité.



12 réactions


  • Ces gens veulent surtout l’impunité pénale dans leurs quartiers, et pouvoir vivre de leurs trafics sans être dérangés par la police. Dans mon patelin, je connais des familles afro-antillaises honnêtes et travailleuses qui ont fui les « cités » livrées aux exactions des barbares. Le « racisme » n’est qu’un sophisme pour refuser de rétablir l’état de droit dans les banlieues.


  • Jonas Jonas 11 juin 2020 10:46

    « Une occasion de rappeler qu’historiquement et génétiquement nous autres humains partageons tous la même origine lointaine, l’Afrique, d’où les premiers hommes, noirs, partirent peupler le vaste monde. Que cela plaise ou non cette origine commune est un fait et on ne pourra jamais l’effacer. »

    Absolument pas. L’anthropologie, les sciences de la nature ne sont pas des sciences exactes.
    Beaucoup de chercheurs remettent d’ailleurs en cause l’idée que l’humanité soit née en Afrique.


    • Christophe Claudel Christophe Claudel 11 juin 2020 23:15

      @Jonas Aucun science n’est exacte ni absolue. Lisez Bachelard.
      Mais si certains chercheurs remettent en cause la théorie selon laquelle l’homme ne serait pas apparu en Afrique, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne font pas l’unanimité.
      Et après tout qu’importe. On peut tout à fait inverser le raisonnement. Et l’opposer à ceux qui, au nom d’un suprématisme noir qui voudrait contester aux Blancs leur « pouvoir », s’en prendraient à la blanchitude, ici minoritaire et là minoritaire, que nous sommes tous des Européens puisque le premier homme serait européen.
      Le but n’est pas de déterminer qui aurait plus de légitimité à être humain qu’un autre, mais d’affirmer au contraire l’universalité du genre humain. Dire que nous sommes tous des Africains est une boutade, pas un fait scientifique incontestable destiné à donner raison à des racialistes contre des racistes. En ce sens la science a raison quand elle affirme qu’il n’y a qu’une seule race : la race humaine.


  • zygzornifle zygzornifle 11 juin 2020 11:00

    Ils veulent simplement faire leurs trafics sans être dérangés par la police ….

    Quand on obtempère en cas d’arrestation les flics n’utilisent pas la violence , par contre quand on se rebiffe c’est bien souvent que l’on est pas clean et que l’on a un passé bien chargé ….

    Que faire pour lutter contre ces délinquants qui sont défendus bec et ongles par des avocats qu’ils ne payent meme pas , défendus par les partis politiques de gauche , défendus par les accoces anti-racisme et autres qui font leurs bizness grace a eux ?


  • zygzornifle zygzornifle 11 juin 2020 11:04

    Retour sur ce clan Traoré, dépeint comme angélique par une presse a vomir.

     

    Son père, Mara-Siré Traoré, chef de chantier d’origine malienne, a eu dix-sept enfants de quatre mères différentes « deux Blanches, successivement, puis deux Noires, en même temps » écrit Le Monde en 2016.

     

    Sur les 17 enfants, voici un échantillon de leur CV. Impressionnant, une famille que tout le monde voudrait avoir :

     

    Adama Traoré a fait l’objet depuis 2007 de 17 procédures pour vols, stupéfiants, et est accusé de viol par son co-détenu.

     

    Yacouba Traoré a été condamné à 18 mois de prison ferme pour avoir tabassé celui qui a accusé Adama de viol, puis à 3 ans ferme pour avoir tabassé un chauffeur et brûlé son bus.

     

    Samba Traoré a été condamné à 4 ans de prison dont 18 mois avec sursis pour violence avec arme.

     

    Bagui Traoré a été condamné à 30 mois de prison ferme pour extorsions sur femmes vulnérables.

     

    Serene Traoré a été condamné à 4 mois de prison ferme pour outrage sur le Maire de Beaumont-sur-Oise.

     

    Youssouf Traoré a été condamné à 6 mois de prison dont 3 avec sursis pour outrage et menace de mort sur policiers.

     

    Assa Traoré, l’égérie de la famille, a fait l’objet de 4 plaintes pour diffamations.


    • Aimable 11 juin 2020 16:04

      @zygzornifle
      avec de tels pédigrées , cette famille est une chance pour l’Afrique , pourquoi perd- t-elle son temps en France ?


    • zygzornifle zygzornifle 12 juin 2020 09:03

      @Aimable

       Sont pas fou , en France ils ne risque pas grand chose alors qu’en Afrique on leur aurait coupé les mains , la langue , les pieds et les burnes …. 


  • Jonas Jonas 11 juin 2020 11:06

    « Beaucoup l’auront compris : l’article Ich bin ein Afrikaner abordait la question du meurtre raciste de George Floyd par un policier blanc, la vague de manifestations, les indignations et débats passionnels qu’il a suscité aux Etats-Unis, sous un angle bien précis : celui de la solidarité due à une victime emblématique d’une communauté stigmatisée et longtemps persécutée. »

    Le foutage de gueule monumental. Aux USA, les Noirs sont persécutés et stigmatisés ?
    Je rappelle que depuis des décennies, les USA ont promulgué des lois issues du marxisme culturel, vouant un culte à la race noire, en particulier dans les universités.


  • Jonas Jonas 11 juin 2020 11:35

    « Beaucoup l’auront compris : l’article Ich bin ein Afrikaner abordait la question du meurtre raciste de George Floyd par un policier blanc, la vague de manifestations, les indignations et débats passionnels qu’il a suscité aux Etats-Unis, sous un angle bien précis : celui de la solidarité due à une victime emblématique d’une communauté stigmatisée et longtemps persécutée. »

    Il s’agit en fait d’une banale arrestation assez calme au départ, qui n’a rien de raciste à la base.
    Floyd résiste 10 bonnes minutes aux policiers, il refuse de rentrer dans le véhicule de police.
    Il a dû réussir à s’extraire violemment de la voiture, et ensuite, les choses ont dû mal tourner pour lui, car malheureusement, il est tombé sur un flic véreux.

    Mais, le motif raciste du meurtre, vu les vidéos, est difficile à prouver.

    Ce fait divers est exploité politiquement par des organisations communautaristes, non pas pour protéger les Noirs, mais pour vilipender les Blancs.
    Les communautaristes noirs racistes et leurs complices idiots utiles de l’extrême-gauche viennent de lancer une guerre raciale contre les Blancs, accusés de colonialisme, d’esclavagisme, et de racisme aux USA, et dans les grandes villes européennes.

    Ils tentent alors par tout les moyens de détruire tout ce qui rappelle la culture et l’Histoire du monde blanc : statues, oeuvres d’art, films, livres, etc...avec comme unique justification que tout ça est raciste.

    L’esclavage de masse a toujours existé dans le Monde, et dans toutes les civilisations, il n’a rien de spécifiquement occidental.
    Aujourd’hui encore, il existe plus de 40 millions d’esclaves dans le Monde, mais ça n’intéresse personne, car les esclavagistes ne sont pas des Blancs.
    Les idéologues racistes anti-Blancs aussi bien en France qu’aux USA, n’y trouvent pas leur compte. Essayez d’évoquer ce sujet auprès d’eux, ils vont immédiatement se braquer et vous insulter.
    Le Noir opprimé ne doit être protégé et défendu que s’il est attaqué par les Blancs, tous les autres peuvent crever en silence.
    C’est toute l’hypocrisie du mouvement BlackLivesMatter.

    N’oubliez pas que l’Occident est la PREMIÈRE CIVILISATION AU MONDE à avoir aboli l’esclavage.


  • John Eastwood 2 John Eastwood 2 13 juin 2020 08:51

    Un Afrikaner d’Afrique du Sud certainement.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Afrikaners


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