mardi 15 avril 2008 - par N.E. Tatem

Inlassable, Jimmy Carter continue son œuvre de paix au Proche-Orient

L’ancien président américain, Jimmy Carter 84 ans, tente d’associer au processus de paix le Hamas palestinien. Malgré des levées de boucliers et là où personne n’y croit, il persiste dans ses convictions. Déjà un nobélisé, pour avoir été derrière les accords de Camp David qui ont créé la fin de guerre entre l’Egypte et Israël, il a entamé depuis dimanche un périple d’une semaine dans la région où soixante ans de conflit et de colonisation semblent être subis comme une fatalité.

En allant à la rencontre de Khaled Méchaâl, le leader du Hamas palestinien, exilé en Syrie, il garde un cap mal vu et inapprécié. Sa visite entamée par Israël, ce dimanche 13 avril, dans une ambiance présidée par une totale désapprobation des Israéliens et des Américains surtout va à l’encontre de toutes les considérations et préjugés qui ont fait baisser les bras même à l’ONU. Les Européens se gardent dans un mutisme sur lequel plane des pressions des lobbys guerriers au détriment des populations palestiniennes vivant une double catastrophe : du pouvoir islamiste du Hamas qui les isole du reste du monde et des incursions de Tsahal de plus en plus dévastatrices.

Malgré les protestations officielles et d’horizons divers horizons, très timides et handicapées côté européen (Union européenne et non distinctement des pays), mais radicales d’Israël et de la Maison-Blanche, marquées par de fortes pressions de ces deux derniers, Jimmy Carter n’a pas cédé sur son désir et le justifie dans une ambiance d’hystérie.

Il se déplace sous la bannière de la « Fondation-Carter » avec Kofi Annan, l’ancien secrétaire général de l’ONU au nom des "Sages", le groupe créé en 2007 par Nelson Mandela qui réunit d’anciens dirigeants. Ces vétérans animés par un sens certain de l’équité ont dans leur programme beaucoup de projets qu’ils n’ont pu terminer quand ils étaient en postes. Cette présence à ses côtés n’est pas citée par beaucoup de médias, à se demander à quoi rime cette omission ?

Arrivé la journée du dimanche en Israël, il a rencontré le chef d’Etat Shimon Pères et le père du soldat Gilad Shalit. Ce dernier tient désormais à un échange de prisonniers, faute que Tsahal n’ait pu délivrer son fils après moult combats et offensives au Liban, à Gaza et en Cisjordanie. Le père lui a demandé de démarcher la libération du caporal. Le chef du Hamas a indiqué le 31 mars que le soldat, fait prisonnier les armes à la main, était vivant et se porte bien.

Avant d’entamer ses pourparlers, dans un entretien accordé à la télévision ABC, l’ancien président démocrate a déclaré : "Il est très important que quelqu’un rencontre les dirigeants du Hamas pour exprimer ses vues, pour jauger s’ils peuvent faire preuve de souplesse, pour tenter de les convaincre de cesser toute attaque contre des civils innocents en Israël et de coopérer avec le Fatah en tant que groupe qui unit les Palestiniens". Et il précisa : "Je n’y vais pas en tant que médiateur ou comme négociateur... (...) Mon engagement est de soutenir pleinement l’effort de paix qui est soutenu et endossé par le président (George W.) Bush et la secrétaire (d’Etat) Condoleezza Rice, ainsi que par les Israéliens et les Palestiniens..."

Depuis longtemps M. Carter avait entretenu et suivi une conduite originale pour l’ensemble du conflit du Moyen-Orient et israélo-palestinien, qui lui valut le prix Nobel de la paix en 2002. Il est aussi l’artisan, comme président américain ayant tracé l’architecture des accords de camp David, en 1979, qui ont débouché sur la paix que beaucoup d’observateurs ont soupçonné d’irréaliste et sans avenir, entre l’Egypte et Israël. Outre qu’il a publié un livre à l’intitulé évocateur, peu complaisant et accablant qui a suscité un tollé polémiste aux Etats-Unis et en Israël alors que l’ouvrage est comme boycotté ou presque inconnu en Europe : « Palestine : la paix pas l’apartheid ».

Il est l’une des rares personnalités occidentales et même parmi les dirigeants arabes aussi, à défendre, comme et depuis le 8e forum des droits de l’homme en Irlande, la reconnaissance des résultats des élections palestiniennes de janvier 2006 donnant 42 % des voix au Hamas. Parmi aussi ses grandes œuvres « sages » son déplacement, en 2002, à Cuba pour s’entretenir avec Fidel Castro.

Avec ce nouveau périple d’une semaine, du 13 au 21 avril où il mène plus une "mission d’étude" que des négociations, l’ancien président américain visitera, outre Israël, la Cisjordanie, l’Egypte, la Syrie, l’Arabie saoudite et la Jordanie.

Il apporte un cinglant revers au large boycott dont souffre le mouvement islamiste palestinien qui a repris le flambeau de la lutte armée après que feu Yasser Arafat et son organisation le Fatah, avec d’autres factions palestiniennes, se sont remises à l’évidence du travail diplomatique et confient la création d’un Etat palestinien aux pourparlers. Comme il met en échec l’immobilisme de la communauté internationale devant la situation de confrontation exacerbée, de part et d’autre, par le lancement de roquettes ou l’envoi de kamikazes, côté Hamas, et les incursions expéditives de l’armée israélienne. La réunion d’Annapolis, fin 2007 aux Etats-Unis, suivie de la conférence des donateurs de Paris, sont désormais classées comme simples scénarii sans portée aucune.

Il a insisté mercredi dernier « Le Hamas mérite d’être reconnu par la communauté internationale, et en dépit de l’histoire militante du groupe, il existe une chance qu’il sera bientôt le socle dirigeant des Palestiniens et pourrait se détourner de la violence ». Exprimant l’espoir que « le peuple de Palestine - qui souffrent déjà... sous l’occupation israélienne - ne souffrent parce qu’ils sont privés d’un droit à payer leurs enseignants, policiers, travailleurs sociaux, travailleurs de la santé et fournissent de la nourriture pour les personnes ». M. Carter a rappelé qu’il avait rencontré le Hamas à de nombreuses reprises et pour la dernière fois juste après les élections de janvier 2006.

Selon lui, les responsables du Hamas lui avaient alors indiqué pouvoir faire preuve « d’une certaine souplesse. (...) J’ai l’intention de découvrir si c’est toujours ce qu’ils pensent... ».



32 réactions


  • miwari miwari 15 avril 2008 10:39

    Enfin une petite lueur dans cette région, à surveiller, un coup de vent peut l’éteindre si rapidement.


  • Yannick J. Yannick J. 15 avril 2008 10:49

    Merci pour ce petit billet servant de piqure de rappel...

    Bizarre on en parle pas beaucoup...

    on se demande pourquoi tiens...


  • JoëlP JoëlP 15 avril 2008 12:04

     

    Carter a écrit un livre sur la Palestine, La paix pas l’apartheid, qui est un excellent précis de ce qu’il faut savoir sur l’hitoire de la Palestine et les péripéties de ces dernières années. Le livre se termine par la vision de Carter pour sortir de ce conflit inextricable et établir une paix durable.

    http://www.amazon.fr/Palestine-paix-lapartheid-Jimmy-Carter/dp/2841879763


  • gaiaol 15 avril 2008 12:14

    oui on se demande pourquoi...

    "Dans une lettre adressée aux citoyens juifs américains, l’ancien président Jimmy Carter attribue le « parti pris pro-israélien » des médias pour partie à une puissante organisation de lobbying qui n’est confrontée à « aucune voix divergente de quelque importance ». Mais il rejette le blâme principalement sur des « chrétiens comme je le suis moi-même ».

    L’ouvrage récemment publié de Carter, Palestine - La paix, pas l’apartheid ! - a suscité des « remous », d’origine pour partie « intentionnelle », a indiqué l’ancien président des Etats-Unis à Newsweek.

    « Un des objets du livre, c’était de susciter un débat que l’on n’entend qu’extrêmement rarement dans notre pays, et aussi d’ouvrir quelque possibilité de régénérer ou de reprendre les conversations de paix en Israël, inexistantes depuis six ans désormais - voilà : c’est pour ça que j’ai écrit ce livre », a déclaré Carter à Eleanor Clift, de Newsweek.

    Carter a dit aussi à cet hebdomadaire que la grande « efficacité » et l’ « énorme influence » de l’AIPAC [American Israel Public Affairs Committee] avaient entraîné une « inhibition » des débats bien plus prégnante aux Etats-Unis que n’importe où ailleurs dans le monde."

    http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=336

     

     

    et on se demande toujours pourquoi au vu de cette vidéo

     

    http://palestine.over-blog.net/article-3400534-6.html
     

    kessinger en 1973 :
    "nous ne voulions pas que l’armement soviétiques triomphe de l’armement américain."
     

    que les menteurs et les traitres dès le début ne sont pas ceux que l’on croit...
     

    que la mort "providentielle" du roi fayçall, laisse un doute...
     

    que l’appropriation du pétrole a toujours été l’objectif supérieur des américains, mais qu’elle se précisa à partir de mossadagh...



    "en 1967, aprpès la guerre des 6 jours,menahem begin, croyant que les puissances occidentales ne lui laisseraient jamais controler les territoires acquis, decida brusquement de changer de politique et de libérer les territoires egyptiens et syriens. ne voulant absolument pas traiter avec l’olp, il transmit sa décision aux états-unis dont il attendait qu’il joue son rôle de médiateur.
    les états unis ne transmirent jamais le message parce qu’ils ne voyaient pas l’intérêt de rouvrir le canal de suez et d’avantager l’urss." kimmerling
     à khartoum, les états arabes, suite à la conquête de territoires souverains de l’égypte et de la syrie, dirent non à la reconnaissance d’israel . qui crût que c’était la réponse à son message.et qui enterra sa proposition à jamais. les arabes n’eurent jamais le message israelien.c’est le chercheur dan babli qui l’établit bien après". c’était déjà trop tard... puisque peu après sharon recommença à démolir les maisons, à arracher les plantations seule culture de s palestiniens, à abattre sans sommation tout suspect , à pratiquer les chatiments collectifs à l’encontre des populations civiles, passant pour des assassinats ciblés, enfin à assassiner plus d’un millier de personnes à gaza, en quelques jours, sans que personne ne s’en émeuve"...

     

    trop d’intérêts qui s’en vont grandissant pour une paix entre les peuples... et qui laissent un trou de souris trop étroit à l’espoir. qui, tout de meem, ne meurt jamais...


    • N.E. Tatem N.E. Tatem 15 avril 2008 13:43

      Salut !

      Je souhaite que le lien suivant fonctionne -comment est traité Jimmy Carter par ceux ne croivent pas à la paix—


    • Jean 27 avril 2008 16:53

      Quel dommage ! Sans les combines des américains, les arabes auraient dit 3 fois OUI a khartoum et la paix régnerait aujourd’hui dans la région. Mais c’était oublier la volonté cachée américaine de conquerir les puits de petrole arabes ; c’était oublier leur volonté de soutenir leur industrie de l’armement en déclenchant des guerres ou en les entretenant dans toutes les parties du monde. C’était aussi oublier la soif de conquete et la volonté expansionniste des sionistes qui, ne l’oublions pas, ont deja conquis 20 000 km2 en 3500 ans, et qui, a ce rythme, auront conquis la moitié du monde arabe en à peine 1.225.000 années. Le danger est donc bien réel et imminent, et l’auteur fait bien de nous admnistrer cette piqure de rappel car le temps pas si vite...

       

       


  • ZEN ZEN 15 avril 2008 12:35

    "...Carter a dit aussi à cet hebdomadaire que la grande « efficacité » et l’ « énorme influence » de l’AIPAC [American Israel Public Affairs Committee] avaient entraîné une « inhibition » des débats bien plus prégnante aux Etats-Unis que n’importe où ailleurs dans le monde."

    Là-dessus, Carter n’est pas un naïf...Il remonte dans mon estime.


    • Nobody knows me Nobody knows me 15 avril 2008 16:41

      C’est d’ailleurs franchement hallucinant de voir le sort de 2 pays se régler à des milliers de km de leur position sur le globe, uniquement avec une partie infime des concernés...


    • Nobody knows me Nobody knows me 15 avril 2008 16:43

      ... voire par des gens qui n’ont jamais foutu les pieds ou ne les foutront jamais dans aucuns de ces 2 pays.


  • gaiaol 15 avril 2008 17:51

    richard fask

     

     "A supposer que l’éthos d’un « devoir de protection », récemment adopté par le Conseil de sécurité de l’Onu comme fondement des « interventions humanitaires » ait une applicabilité, il consisterait à agir immédiatement afin de commencer à protéger la population de Gaza contre de nouvelles douleurs et de nouvelles souffrances. Mais il serait irréaliste d’attendre de l’Onu qu’elle remue le petit doigt devant cette crise, étant donné le soutien inconditionnel des Etats-Unis à Israël, surtout si l’on prend en ligne de compte l’énergie avec laquelle les gouvernements européens ont prêté main-forte aux récents efforts illicites visant à écraser le Hamas, en tant que force politique palestinienne."

     

     

    hélas la paix n’est pas à l’ordre du jour, ni de celui de demain. l’onu est aux pieds des puissants et abbas est complètement discrédité en palestine car prêt a accepter un territoire de 18% de la palestine mandataire. ce qui semble inacceptable pour tout palestinien qui ne verrait de fait jamais un état viable, mais un bantoustant fait de minuscules ilots épars...

     

     

     


  • N.E. Tatem N.E. Tatem 15 avril 2008 20:45

    Salut.

    Pour un tiers (1/3) oui la continuité de l’oeuvre de paix de Mr. Jimmy Carter peut-être considérée capitale pour l’avenir de cette région qui, si elle ne renoue pas avec la paix, continuera d’être le stade des grandes confrontations dans l’avenir.

    Pour 2/3, 1/3 côté Hamas Palestinien et l’autre 1/3 côté israélien, ces 2 acteurs semblent se distancer de toute entente. Les gens et mouvements qui militent pour la paix de ces 2 versants, sont bien minoritaires, hélas !

    Le Hamas est majoritaire parmi les palestiniens qui ont un réel sentiment que la colonisation les spolie de leur terre et les soumet à bien d’autres jougs que Mr. Carter a osé désigner en Apartheïd dans son bouquin. La paix que leur montrée feu Mr. Yasser Arafat, pourtant un combattant de lutte armée, n’est pas prise en compte par l’humanité et les institutions comme les Etats et l’ONU.

    Les israéliens qui tiennent à un sionisme, qui au départ était fondé sur la création d’un Etat où les juifs seront sécurisés face aux persécutions qui les ont suivies pendant des siècles (depuis leur départ d’Egypte - voir l’illustration faite par le film avec Charleton Heston- Les 10 commandements), se sont trouvés à accaparer des sols déjà habités, en l’occurence par les Palestiniens. L’oeuvre de paix, j’aime la nommer ainsi, a ses partisans et sont bien minoritaires. Voici un lien pour des louangeurs de la paix... Et cette vidéo montre la faiblesse de leurs actions, pourtout d’une valeur incalculable. http://www.youtube.com/watch?v=iJ9HUgsesVE 

    La recherche paix... C’est aussi la vérité contre le mensonge... La première a de grandes difficultés de s’imposer face aux affabulations.

    Cordialement.


  • Proto Proto 17 avril 2008 11:03

    Je suis content que J. Carter travaille dans cette voie, il est bien évident que la stratégie d’écarter les interlocuteurs de premier plan (Arafat, Hamas ... ) n’est pas celle qui conduit à un processus de paix.

    Je dis ça parce que s’il y a bien un président US qui était le pantin de certaines élites, c’était bien J Carter.


  • alceste 18 avril 2008 11:02

    le moins que l’on puisse dire, c’est que l’action courageuse de M. Carter est soutenue avec beaucoup de circonspection - autrement dit pas du tout - M.Obama , contrairement à ceux qui traînent M. Carter dans la boue, ne s’est pas ouvertement prononcé contre , mais il a souligné qu’il n’envisagerait pas une telle rencontre lui-même.

    Le Président Carter est sans doute l’un des présidents les plus matraités par la presse des Etats-Unis, et son projet lui vaut des articles qui tiennent plus du "bashing" que de l’analyse politique. Il semble aujourd’hui que les postures menaçantes et les déclarations de guerre soient mieux appréciées que les tentatives de dialogue, si naïves qu’elles puissent paraître : certains considèrent M. Carter comme un bouffon assez comique, sans doute leurs préférences vont elles aux bouffons sinistres comme M.GW Bush.


  • Jean 18 avril 2008 13:46

    Le 1er paragraphe m’a suffit . Les palestiniens sont les victimes du hamas et des incursions israeliennes !!

    Victimes des incursions insraeliennes, je veux bien a la rigueur, et on pourrait largement en débattre. Mais du hamas ?! Je croyais naivement que lorsqu’on déposait un bulletin de vote dans les urnes, on avait une part de responsabilité dans le résultat des élections et de la politique qui allait en résulter. Mais je dois me tromper ou alors ce ’peuple palestinien’ déja bien bizarre, s’avere particulierement particulier. Il porte au pouvoir le hamas, mais il n’aurait aucune responsabilité dans l’action du hamas ; il soutient largement l’action des islamistes, mais serait la victime de ces actions de leurs idoles.

    Si l’auteur a voulu expliquer que le résultat des urnes ne reflétait pas les aspirations des peuples et que de toutes façons les peuples n’avaient aucune responsabilité sur les conséquences de leur choix, eh bien bravo, c’est parfaitement réussi.

    Je tiens a dire que ce que j’ai écrit, je l’ai fait tout a fait librement. J’approuve mes écrits et je les défends. Mais si mes propos devaient me créer des ennuis, je tiens à dire que je continuerais néanmoins a les défendre mais que je ne serais alors qu’une malheureuse victime de l’avocat qui me défendrait et de celui de mon adversaire qui me chercherait noises.

     


    • N.E. Tatem N.E. Tatem 18 avril 2008 17:46

      Salut. Et pas d’ennuis, place au dialogue.

      Hitler est passé par la voie des urnes.

      L’ex parti islamiste FIS algérien est passé par le vote, il jurait de mettre ses voisins, la méditerannée et la Terre entière à feu et sang. Même quand il a été interdit et privé de pouvoir, Ici en France et la Gauche PS, comme de pays donneurs de leçons de démocratisme le croient encore légitime parce qu’élu. Je cite ce cas parce que : à ce jour l’arméee algérienne est insultée, LES GENERAUX ! dit-on, pour avoir démonté l’un des partis politiques qui allait disposer d’un pays, qui fait 5 fois la France et avec des ressources appréciables, pour faire du mal à son PEUPLE D’ABORD les algériens et ensuite...

      Le Hamas est élu, mais est nocif à son peuple... 1- Il a pris en vol le fruit des années de combat de l’OLP, c’est-à-dire recruté les franges radicales que Mr. Arafat voulait ramener à la négociation. Il en fait sa chaire à canon actuellement..

      Cordialement. 

       


    • N.E. Tatem N.E. Tatem 18 avril 2008 17:50

      Pour le HAMAS...

      Telle la démarche de Mr. J. Carter, de mon modeste sujet... 


  • Jean 18 avril 2008 15:21

    Le hamas est sorti vainqueur des legislatives 2006. Ce qui signifie qu’une majorité ’palestinienne’ soutient le hamas. Soutenir le hamas, ca ne veut pas seulement dire apprécier la couleur de son drapeau, ca veut aussi dire adhérer à une politique. Si cette politique s’est révèlée à vos yeux à l’occasion de la prise de pouvoir à gaza, il n’en reste pas moins qu’elle était celle du hamas bien avant les elections. Les electeurs ’palestiniens’ savent donc parfaitement ce que reprétente le hamas et connaissent bien mieux que les occidentaux son programme politique notamment vis a vis d’Israel. Les ’palestiniens’ ont voté a quasiment 50% pour le hamas. En quoi le fait que le hamas a pris par la force un pouvoir qui lui revenait, exonère-t-il les ’palestiniens’ de leurs responsabilités ? Pourquoi deviendraient-ils des victimes de ceux qui appliquent une politique qu’une majorité a plebiscitée ? A gaza, le hamas ne fait qu’appliquer sa politique vis a vis d’israel et c’est bien pour cette politique que les ’palestiniens’ ont voté. Ils ne sont donc victimes que de leur choix et n’ont que ce qu’ils ont cherché. Si cette politique ne leur convient plus, alors il ne leur reste qu’a mettre autant d’énergie et de sauvagerie a lutter contre l’usurpateur hamassien, qu’ils en mettent a lutter contre ’l’usurpateur sioniste’. Les journalistes doivent nous abreuver de reportages mettant en évidence l’opposition populaire à la politique du hamas afin que le monde sache enfin que le hamas ne représente rien. Impossible a faire évidemment puisque ce n’est pas le cas. Quant aux différents commentateurs de la situation dans la région sur agoravox, je leur suggère d’user de leur plume a semer la révolte contre le hamas pour le bien du ’peuple palestinien’ auquel ils semblent si sensibles, au lieu de la planter dans le dos d’une vraie victime du hamas celle-la : ISRAEL


  • Proto Proto 18 avril 2008 16:55

     

    « Les electeurs ’palestiniens’ savent donc parfaitement ce que reprétente(sic) le hamas et connaissent bien mieux que les occidentaux son programme politique notamment vis a vis d’Israel. »

     

    Pardonnez-moi mais votre réflexion est bien pauvre.

    Commencez peut-être par lire l’article wiki sur le Hamas.

    Vous y apprendrez que, bien que créé en 1967, les premières actions armées du Hamas commencent avec le début de la première Intifada, donc en réaction à une agression israélienne.

    Il est bien évident par ailleurs que ce peuple meurtri par le sionisme depuis 1945 a fini par voter en 2006 pour le seul mouvement qui la défendu envers et contre tout.

    Evidemment la presse internationale s’est empressée de qualifier le Hamas d’infréquentable, et le gouvernement israélien de ne pas y voir un interlocuteur viable, poursuite de la stratégie contre Arafat en fait, ceci qui confirme ce que je disais juste au-dessus.

    Ceci dit, vous avez parfaitement raison d’insister sur le fait que les palestiniens ont voté en parfaite connaissance de cause, ainsi en va-t-il aussi pour ceux qui ont voté Bush ou Sarkozy.


  • galilée 18 avril 2008 19:46

    Manifestement Jimmy Carter a besoin d’ argent ... Et comme l’ avait dit Vespasien à Titus , l’ argent n’ a pas d’ odeur ..

    Comprenez ,brave gens ! Vespasien et Titus ont vaincu les Juifs d’ Israel , detruit le Temple de Jerusalem au mois d’ Aout de l’ année 70 AC .

    Ils ont chassé les Juifs de leur terre , que ce peuple n’ a cessé de revendiquer comme sienne ..

    Vespasien par ailleurs , a crrée les pissotières de Rome et revendait l’ urine aux teinturiers , d’ ou l’ explication de la formule "pecunia non olet " dont Jimmy Carter a fait sa devise ..

    Vespasien a détruit le temple de Jerusalem et donné son nom aux Vespasiennes , temples Parisiens de la Sodomie ..

    Jimmy Carter marche sur les traces de Vespasien , l’ odeur de la m.... , ne le gène pas du tout  !! Il adore ! 


  • frédéric lyon 20 avril 2008 04:11

    Il n’y a strictement aucun problème en Palestine.

    En 1948, les Nation-Unis ont voté la résolution 181 qui autorise la création d’un état juif et d’un état arabe en Palestine.

    Les juifs (Ben Gourion) ont proclamé leur état (Israël) en application de cette résolution.

    Il ne reste plus aux arabes qu’à proclamer leur propre état.

    Pourquoi ne le font-ils pas ? Personne n’en sait rien. Ils ne le savent pas eux-mêmes. Les israëliens ne sont plus concernés par cette affaire et ne s’en occuperaient plus depuis longtemps si on ne balançait pas de temps en temps des roquettes par dessus le mur qu’ils ont érigé pour être tranquille et pour qu’on ne vienne pas les emmerder pendant qu’ils s’occupent pacifiquement chez eux de leurs oignons.

    Comme des idiots s’obstinent à leur tirer dessus sans raison, ils doivent aller de temps en temps faire le ménage de l’autre côté de la frontière, et distribuer des paires de claques et quelques coup de pied au cul.

    Et cela dure depuis soixante ans et cela pourra durer plus longtemps encore. Ce n’est pas grave, il suffit d’en être conscient et de penser à briquer son fusil et son revolver, à bichonner ses tanks et à bien entretenir ses canons pour que tous le matériel soit en ordre de marche.

    Les arabes proclameront leur état quand ils voudront, ou bien il ne le proclameront pas. C’est leur affaire et c’est sans importance.

     


    • N.E. Tatem N.E. Tatem 20 avril 2008 10:30

      Bonjour.

      L’Etat palestinien existe. Il a été déclaré par les réprésentants, de ce peuple spolié de son sol, en exil.

      La notion d’Etat sur le plan juridique et en droit international, puisque vous citez les Nations-Unis, se résume en : 1- Un peuple. 2- Un territoire et 3- PPP (Perspective de Puissance Publique) c’est-àdire des institutions opérationnelles (gouvernement, armée, représentations diplomatiques etc...) Maintenant son territoire est défalqué et est constamment grignoté par les colonies créées par des occupants illégaux puisque l’ONU, que vous avez cité, condamne. Et son peuple subi, comme le dit bien le titre du livre de Mr. J. Carter ... l’apartheid !

      La croyance en un pouvoir quelconque de l’ONU sur l’avenir du monde ou bien sur les décisions négatives ou positives que prondront les pays, est un leurre. Le cas de l’agression de l’Irak sur la base de mensonges de la CIA parmi l’ensemble des institutions américaines dont celles de la Maison Blanche (Présidence de ce grand pays)... montre que l’ONU n’est pas crédible puisqu’elle s’est opposée à cette invasion mais la sourde oreille des Business de l’armement et du pétrole des States ont voulu chasser un dictateur sanguinaire -Saddam-... pour faire main-basse sur des richesses (le pétrole) et vendre des arsenaux... Sur ce cas de l’Irak, qui n’est guère le seul (-voire l’agression du Viet-Nam où 4millions de victimes et l’utilisation des armes à destructions massives et inhumaines et le Boycoot de Cuba ou bien l’affaire de la Baie du Cochon etc...- l’ONU s’est prononcée), la France et par la voie du son chef du gouvernement Mr. Dominique de Villepin a frappé sur la table de l’ONU... La suite, elle été traitée de trahison, les produits français ont été boycottés aux Etats-Unis... L’affaire de la Chine et des jeux olympiques où la position l’Etat français n’est pas celle de RSF (Reporters Sans Frontières) où l’ONU a dit clairement son opposition à RSF montre les valets des Etats-Unis sont puissants et l’ONU n’est pas écoutée, même par des associations pas du tout comparables à des organisations politique et paramilitaires comme le Hamas. C’est le cas de la non-reconnaissance d’Israël par le Hamas palestinien et certains pays arabes. 

      L’ONU reconnaît des Etats comme Israël et la Palestine en leur donnant le siège de représentation dans l’assemblée générale ou bien en les faisant participer aux appreils comme le conseil de sécurité, UNESCO... et autres départements.

      Pour le cas des roquettes du Hamas balancées sur Israël, nous vivons une époque (comme par le passé des guerres de décolonisations, ce qui est le cas aussi pour la Palestine) où on traite les combattants de terroristes. El-Qaida est terroriste, je le crois fermement at sans concessions. Mais quelqu’un qui aspire à libérer son pays, à voir ? Je tiens à vous demander de suivre les articles de presse (télé, journaux etc.) concernant les 30 à 40% de victimes des incursions de Tsahal en territoires palestiniens. Ils sont des enfants... Je vous donne ce lien des enfants palestiniens massacrés EN IMAGES

      Je vous remercie d’avoir soulevé la méconnaissance de l’existence de l’Etat palestinien... Dont la question de sa consolidation est fondamentale. Le Hamas fragilise cet Etat. La démarche de J. Carter a le désire d’aider cet Etat palestinien fragile par l’intérieur, à partir du pôle extrémiste des combattants. J’ai personnellement souhaité que cet ancien président du pays qui soutient le plus l’occupation israélienne de la palestine, ait été rencontrer le visage de proue de la lutte du peuple palestinien Mérouan Berghouti que je vous invite à découvrir son rang et sa stature avec ce lien.

      Cordialement à Frédéric Lyon.


    • Cadmos 20 avril 2008 12:16

      "Il n’y a strictement aucun problème en Palestine.…Les israëliens ne sont plus concernés par cette affaire et ne s’en occuperaient plus depuis longtemps si on ne balançait pas de temps en temps des roquettes par dessus le mur qu’ils ont érigé pour être tranquille et pour qu’on ne vienne pas les emmerder pendant qu’ils s’occupent pacifiquement chez eux de leurs oignons. "

      Sauf que…les Israéliens vont « emmerder  » les autres chez eux. La colonisation s’est intensifiée…
      C’est fou ça, les Palestiniens tranquillement installés chez eux, voient arriver des soldats qui détruisent leurs maisons, leurs champs, et il faudrait qu’ils disent merci...
       
      Désolé, mais les Israéliens sont particulièrement concernés par ce qui se passe en Palestine...

  • armand armand 20 avril 2008 12:03

    Il semble échapper à certains posteurs ici que si les Palestiniens (ou si vous préférez, leurs dirigeants, leurs milices, et leurs ’frères’ arabes) étaient parvenus à leurs fins en 1948 ce n’est pas simplement la spoliation, mais le massacre qui auraient frappé les Juifs de Palestine. Et ne racontez pas de sornettes sur une prétendue nation laïque arabo-juive qui auraient été dans les cartons à l’époque !

    A l’origine il y a deux peuples, à la légitimité indiscutable, sur la même terre. Ils n’arrivent pas à vivre ensemble, l’ONU vote la partition - comme elle l’a fait dans bien d’autres secteurs du monde à la même période - cette partition est refusée par l’un des peuples, qui déclenche une guerre.

    On semble oublier qu’à l’origine Israël a accepté l’existence d’un état palestinien.

    Donc les Juifs se sont défendus, et bien défendus, et ont pris des gages territoriaux à chaque guerre qui leur a été imposée. On peut discuter de la justesse d’une telle tactique, on peut plaindre de tout coeur les Palestiniens, victimes de leurs propres dirigeants et de leurs frères arabes qui, après les avoir manipulés en leur faisant croire qu’ils récupereraient TOUTE la Palestine les ont maintenus dans des camps en un abcès de fixation depuis.

    On peut déplorer aussi que l’histoire de ces soixante dernières années aient conduit de nombreux Israëliens à ne faire confiance qu’en leurs propres forces et à nourrir des attitudes brutales et méprisantes envers leurs voisins. Mais à qui la faute ?

    Les rapportsd de cause et d’effet sont sans appel. De même, à l’heure actuelle, c’est le Hamas qui lance de véritables opérations de guerre contre un état souverain, qui n’occupe plus Gaza, quitte à crier au massacre et à l’injustice quand cet état, se comportant comme n’importe quel Etat digne de ce nom, riposte et lance des représailles.

    Maintenant si le Hamas, se confiant à une personnalité comme Carter, signifie qu’il est prêt à négocier sérieusement (et par sérieusement, cela veut dire la recponnaissance de l’état d’Israël) tout peut se débloquer. L’illogisme de nombreux commentateurs réside dans le fait que s’étant persuadés qu’Israël n’est pas, fondamentalement, légitime (alors qu’ils ne se posent pas cette question pour x nombre d’états fondés sur des injustices bien plus flagrantes), ils voudraient appliquer à cet état un modèele de comportement qu’on n’exigerait d’aucun autre. 


    • Cadmos 20 avril 2008 13:46

      Vous semblez oublier que si les Arabes de Palestine ont refusé la partition de leur pays, c’est qu’il n’avait pas été invité à donner leur avis. Et que la « légitimité » des uns est un peu plus légitime que celle des autres : les Juifs sionistes du début du XXième siècle n’avaient aucune légitimité sur le sol de la Palestine ; le titre de propriété que représente une bible n’a jamais été reconnu comme un document valide par qui que ce soit.

      Mais l’histoire est passée et on ne peut y revenir…néanmoins lorsque les plans de colonisation intensive de la Cisjordanie montrent la tendance à « éradiquer » les Palestiniens (cf. transfert) de chez eux, que lorsqu’ils votent en masse (démocratiquement) pour le Hamas, mais que le couple Israël/USA n’est pas satisfait du résultat et tente par tous les moyens de discréditer ce vote, il est légitime que ces Palestiniens se révoltent. La politique suivie par tous les gouvernements israéliens montre bien que la création de l’état palestinien n’est pas pour demain.

       


    • N.E. Tatem N.E. Tatem 20 avril 2008 14:22

      Salut.

      Les juifs dans le monde, ce qui est la dispora ayant cette origine, se répartissent dans le moindre recoin du globe. Un dicton arabe dit : "Un pays sans des juifs est voué à la mort", pourtant l’antisémitisme le plus virulant est dans les pays arabes, à cause du conflit qui mobilise Mr. J. Carter. Cette éparpillement date de très loin dans le passé... J’ai parlé du début de la dispersion des juifs depuis l’histoire = le pharaon et Moïse, dans l’un de mes post dans ce forum.

      Leur déferlement par vagues considérables dans cette région du monde date du début du XIX (19)ème siècle. La montée de l’antisémitisme surtout en Europe a poussé beaucoup de juifs à quitter les pays où ils vivaient. Je tiens à dire que le mot ANTISEMITE concernait les sémites (les orientaux)... Et les traditions occidentales qu’on trouve en israël maintenant sont un héritage de la civilisation dont la population est issue. Certaines familles juives d’Europe ont préféré se cacher (dans les profondes forêts comme la famille de l’actuel président israélien Shimon Pérès qui s’est cachée dans une forêt polonaise), se convertir ou partir.

      Les terres d’accueil prisées étaient d’abord les USA, depuis la découverte de Christophe Colomb des amériques car le peuple juif est grand peuple nomade et voyageur. Mais il a vécu aussi de graves problèmes qui ne sont arrêtés que pendant les années 50 avec le macarthysme qui chassait les gens de gauche et incitait les juifs à trouver en URSS et les pays socialistes des persécutés. Dernièrement Hugo Chavez a été désigné, avec la pire des affabulations, par les services secrets américains et les juifs qui collaborent dans cette ligne comme un antisémite. A la veille du débarquement des armées alliés avec les GI’s en fin de la seconde guerre, Izenhower déclara aux radios et journaux qu’il ne faut croire que nos militaires vont en Europe pour sauver les juifs.

      L’accueil le moins pénible des juifs, contrairement à la propagande actuelle et avec ce conflit d’occupation de la Terre dite promise par les fanatiques, était d’abord le sud... depuis l’Andaloulousie jusqu’à la terre de feu en amérique latine, l’Afrique du sud et les colonies anglosaxone dont et surtout les pays arabes. Les arabes voyaient un peuple frère, eux déjà colonisés. Mais surtout les peuples arabes avaient une communauté juive arabe qui y vivait dans ces pays bien avant le christianisme : Enrico Macias s’appelle Genaïzia, de même que l’opticien Aflelou ont des patronymes berbères et non arabes du fait de l’ancienneté de leurs origines berbère. Le romancier marocain, Driss Cheraïbi, illustre merveilleusement bien cette présence pré-islamique des juifs au maghreb dans son bouquin "Oum R’Biaâ" -LA MERE DU PRINTEMPS- D’ailleurs toutes les colonies -françaises aussi- étaient des refouloirs pour prisonniers et autres indésirables. (Australie, les guyanes etc.)

      L’arrivée en terre des philistins leur a été la plus ouverte. Ils s’installèrent en masse. A l’orée de la pensée sioniste qui consistait à créer un Etat confessionnel comme un refuge, il a été question d’installer ce pays juif dans les îles Malouines, à l’est de l’argentine, qui sont toujours une colonie anglaise. L’éloignement et l’option Palestine a été vite admise...

      Comme vous avez soulévé 1948, je devais apporter ces données historiques. Maintenant c’est un fait-accompli, quelques 5 millions de juifs vivent en Israël. La terre est occupée au moindre km². Que faire, sauf la paix ? 

      Cordialement.


  • Jean 20 avril 2008 20:07

    Il est bien évident par ailleurs que ce peuple meurtri par le sionisme depuis 1945 a fini par voter en 2006 pour le seul mouvement qui la défendu envers et contre tout.

    Proto,

    Si le hamas est le seul mouvement qui défend les ’palestiniens’ envers et contre tout, il faudra alors m’expliquer comment ces malheureux ’palestiniens’ peuvent en etre les victimes comme l’écrit mécaniquement l’auteur. Ma pauvre reflexion ne portait que sur ce point de l’article puisque ce point est un classique, une sorte de mistigri que chaque auteur se passe d’article en article en s’imaginant en être l’heureux papa. C’est juste du blabla sans consistance.

    Par ailleurs, si les ’palestiniens’ peuvent faire valoir un acte de propriété sur la terre d’Israel , eh bien il serait temps qu’ils le présentent. Nous acceptons meme un écrit biblique.


    • Jean 20 avril 2008 21:13

      Les Malouines pour les sionistes ? tiens donc ! J’ai du rater un congrés sioniste surement.

      Mais puisque ces iles sont toujours disponibles, pourquoi ne pas y envoyer les ’palestiniens’ ?

      D’autre part, je ne saisis pas bien cette histoire de pharaon et de Moise. C’est tiré de la bible, non ?

       


    • N.E. Tatem N.E. Tatem 21 avril 2008 09:58

      Salut Jean.

      1-Je persiste à savoir que le sionisme consistait seulement à créer un Etat religieux et à l’origine, il n’était pas question de la région qui couve le conflit. 

      2- Les iles malouines ne sont disponibles, ils ont fait l’objet d’un conflit (mini-guerre) pendant les années 70 entre l’Argentine qui les a revdiquées et le Royaune-Uni.

      3- 60% du peuple palestinien vit déjà en exil, éparpillés dans les pays du moyen-orient. Lescamps au Liban sont les plus grosses concentrations. Sur la question du retour des exilés, Israël exige leur non-retour même si un Etat palestinien existerait dans une totale autonomie.

      4- Pour le Pharaon et Moïse : Charleston Heston vient de quitter des vivants, le film culte où il tient le rôle principal "Les 10 commandements" retrace le commencement de l’errance du peuple juif.

       Voici un lien intéressant en ce qui concerne le scientifique Albert Einstein qui était vu comme le président en cas de la création d’un Etat sioniste—>  http://www.qumsiyeh.org/ et qui a justement refusé pour cause de la Palestine. 

      Et une vidéo intéressante pour le mouvement de paix, côté juif américain.

      <HTML><object width="425" height="355"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/iJ9HUgsesVE&hl=en"></param><param name="wmode" value="transparent"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/iJ9HUgsesVE&hl=en" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" width="425" height="355"></embed></object></HTML>

      Dans le cas où elle ne s’affiche pas cliquez ce lien —> http://www.youtube.com/v/iJ9HUgsesVE&hl=en

      Dans une lettre adressée aux citoyens juifs américains, l’ancien président Jimmy Carter attribue le "parti pris pro-israélien" des médias pour partie à une puissante organisation de lobbying qui n’est confrontée à "aucune voix divergente de quelque importance".
      Mais il rejette le blâme principalement sur des "chrétiens comme je le suis moi-même".

      Par Jimmy Carter



      L’ouvrage récemment publié de Carter, Palestine – La paix, pas l’apartheid ! – a suscité des "remous", d’origine pour partie "intentionnelle", a indiqué l’ancien président des Etats-Unis à Newsweek.

      Cordialement.


  • Jean 21 avril 2008 13:18

    Salut Tatem

    Tu persistes dans l’erreur. Le courant largement majoritaire dans le sionisme était un courant laic. Herzl lui meme était issu d’une famille quasiment assimilée et à des années lumière de la religion. Alors dire que les fondateurs voulaient créer un Etat religieux, c’est de la pure fantaisie. D’ailleurs, pourquoi ne l’auraient-ils pas fait s’ils l’avaient voulu ainsi ? En ce qui concerne l’ouganda, c’est une proposition qui avait été faite par les anglais et que Herzl était pret a accepter provisoirement dans le but de permettre aux juifs victimes des pogroms qui se multipliaient, de trouver un refuge. Mais l’idée finale d’un foyer juif en palestine demeurait. Le sionisme, c’est le retour a Sion et Sion n’est pas en Ouganda. Le congrès sioniste a donc fort justement rejeté la propostion anglaise. Et heureusement ! imagine un peu un Etat juif en Ouganda aujourd’hui ! 5 millions de Juifs blancs au milieu d’un océan de Noirs. Et meme pas la bible et l’histoire ancienne pour justifier cette présence. Bien que nous soyons chez nous aujourd’hui ici en Israel, que notre pays est reconnu par Dieu et les hommes, on nous conteste toute légitimité sur cette terre. Alors que n’aurait-on pas dit si Israel s’était trouvé en Ouganda ? Votre comique dieudonné serait devenu un Khaled Meschal.

    Les malouines sont britanniques depuis pres de 2 siecles et la courte guerre contre l’argentine n’a strictement rien changé aux données. Donc invoquer cette guerre pour expliquer que cette terre ne serait pas disponible pour les ’palestiniens’ n’a pas de sens. Trouve autre chose.

    En ce qui concerne les ’réfugiés, il faut dire que nous assistons a un phenomène unique. Alors que tous les réfugiés du monde sont pris en charge sans aucune distinction par le HCR, seuls les ’réfugiés palestiniens’ ont droit a un service spécial URNWA. Alors que tous les autres réfugiés de par le monde ont vocation naturelle a diminuer et a disparaitre, seuls les ’réfugiés palestiniens’ croissent et embellissent, puisqu’ils sont les seuls a transmettre le statut de réfugiés à leur conjoint et à leurs enfants. Ainsi un ’palestinien’ qui vit en france depuis sa naissance et qui se marie avec une belle bonne normande, fera de sa normande et des enfants qu’il aura avec elle, des réfugiés palestiniens aux yeux de l’URNWA. Malgré les ’massacres’ et ’génocides’ que commet tous les jours l’entité sioniste contre ces malheureux, eh bien le nombre de réfugiés ne diminue pas, au contraire, il a été multiplié par 6, 7, 8...on ne sait meme plus. A la limite, c’est sans importance. Sans importance si ces réfugiés prétendaient vouloir vivre dans le pays qu’ils disent vouloir construire a coté d’Israel. Mais non. Ils veulent un Etat palestinien, mais exigent de vivre chez le voisin, Israel. Le beurre, l’argent du beurre et la crémière.

    En ce qui concerne Moise et pharaon, j’espère pour toi que tes connaissances ne se limitent pas à ce film si jamais tu avais l’idée d’aborder le sujet en spécialiste.

    Tu veux prouver quoi avec tes liens ?


    • N.E. Tatem N.E. Tatem 6 mai 2008 16:00

      Salut.

      Désolé pour le retard. Je ne suis pas revenu sur AGORA...

      Désolé aussi en ce concerne l’Etat Laïc d’Israël. Je crois savoir que le fameux Albert Einstein a refusé la presidence d’Israël du fait du caractère religieux de l’Etat que nous fêtons aujourd’hui le 06.05. le 60ème anniversaire.

      En ce qui concerne Herzl, à ma connaissance il était un conquêrant contrairement aux penseurs du sionisme. Les précurseurs ont bien voulu Etat religieux. D’ailleurs c’est même un problème pour les laïques israéliens actuellement qui contestent cette caractéristique bien connue.

      Si vous croyez que la bible justifie cette colonisation, je ne partagerai pas ce point de vue qui fait de l’irrationnel un justificatif. L’histoire commune des grandes révélations (pratiquées en mosquée, église et Synagogue) est ancrée dans cette région. Je ne vois pas pourquoi il y aurait une exclusivité...

      La seconde guerre mondiale a valu plus de 50 millions de morts, la Choah occupe les devants. Le peuple gitan qui n’a de barricades pour se faire entendre des dieux a, pour cette année 2008, bénéficié d’un peu d’égard pour ces millions (impossible à chiffrer) de victimes du fascisme. Telles sont les 2 poids et 2 mesures. 

      Pour mes connaissances, je ne prétend point. Aussi mes liens sont à consulter d’abord, dans le cas où vous ne l’aurez fait.

      POUR LA PAIX, je pense que certains défenseurs du peuple juifs ne font que l’enfoncer. Aussi les défenseurs d’Israël qui se détournent de la paix, ils n’apporte aucune chose de bien, je n’ai besoin d’expliquer ce qui est clair ! La paix se fera contre ceux qui ne l’aiment pas.

      Cordialement, tatem. 

       


  • Weinstein 27 avril 2008 17:04

    Prendre Carter comme référence en matière du proche-orient c’est un peu promouvoir Dieudonné en chantre de l’humour juif !

    Plus ridicule que cet article qui fait sienne les diatribes de Nasrallah contre l’état hébreu serait comique si en fait nous ne parlions pas de la vie de plus de six millions de juifs.

     

    ps

    Au fait qu’en est-il du million de réfugiés juifs expulsés des pays arabo-musulmans !

    Uun poids deux mesures...


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