vendredi 14 novembre 2014 - par Arat

La candidature de Jean Obeid à la présidence : la nouvelle victoire d’Assad

Le Liban privé d’un président depuis maintenant plus de 150 jours, est en proie à un double danger :

  • Le premier est le retour de la mainmise de la « famille al-Assad » ;
  • Le deuxième est l’extension de l’Etat du Califat islamique au pays du Cèdre.

Dans les deux cas, les libanais risquent de voir leurs pays sombrer dans le chaos.

A présent et malgré la catastrophe annoncée, aucun des deux camps rivaux sur le terrain le « 14 mars » et le « 8 mars », ne peut imposer son candidat. Face à ce blocage, seul un candidat de compromis peut combler le vide institutionnel, freiner la désintégration de l’Etat et redonner confiance à tous les chrétiens d’Orient.

Le choix de la personnalité qui doit trôner sur la plus haute magistrature de l’Etat demeure donc, dans le contexte régional actuel, tributaire de l’avenir du régime syrien de Bachar al-Assad, du règlement du dossier nucléaire iranien, de l’écrasement de l’Etat islamique proclamé par Abou Bakr al-Bagdadi auto-consacré Calife des Musulmans.

En perspective, un blocage qui peut durer indéfiniment surtout que certains observateurs accordent peu de chance de réussite de la guerre menée par la coalition contre l’Etat islamique. D’autant plus qu’au sujet du programme nucléaire iranien, aucune avancée notable n’a été enregistrée.

Ces mêmes observateurs craignent, au bout de la ligne, que l’administration américaine ne soit obligée, par pragmatisme politique, de composer avec un régime aussi brutal que celui de Bachar al-Assad, mais qui pourrait constituer à leurs yeux le dernier rempart militaire contre la progression des djihadistes au Moyen-Orient.

Les partisans de cette thèse font circuler de plus en plus le nom de Jean Obeid comme futur Président de la République Libanaise. Un pro-syrien de premier rang. Un collaborateur de longue date avec le régime sanguinaire des Assad père et fils.

Jean Obeid, au début de sa carrière, était responsable du journal syrien Al-Baath au Liban. Il a été ensuite député de 1991 à 2005, il a été aussi ministre de l’Education nationale et des Affaires étrangères.

En se référant à un livre publié par l’ancien ministre de la défense Mohsen Dalloul, le Président Hafez El-Assad voulait l’arrivée de Jean Obeid à la présidence de la République de 1998 mais le choix s’est finalement porté sur le Général Emile Lahoud.

Jean Obeid a également joué un rôle important en faveur du régime lorsqu’il était Ministre des affaires étrangères : il a pu modifier le mot « Syrie » de la version initiale du projet de résolution 1559 qui a été remplacée par une résolution révisée demandant « le retrait des forces étrangères du Liban et sans délai ».

Monsieur Obeid a servi de courtier pour son beau père, l’ancien chef de l’armée, le général Emile el-Boustani, au début des années 70 ou un scandale va perturber fortement les relations franco-libanaises. Il s’agit du scandale des fusées « Crotale ». Ces missiles sol-air achetées aux sociétés Thompson CSF et Matrice n’ont pas été livrées au Liban pour des raisons multiples : stratégique et politiques . Ces commissions de 9 millions USD ont été versées aux intermédiaires. A l’époque le commandant en chef de l’armée, Emile Boustani, s’était réfugié à Damas pendant un certain temps pour fuir à l’audition du comité de l’enquête parlementaire. Ci-dessous un lien sur le site de l’armée libanaise :

http://www.lebarmy.gov.lb/fr/news/?1010#.VGS4JpR5Oxo

« Au niveau militaire le scandale de la Fusée "Crotale" (non livraison des missiles sol air Crotale achetées par le Liban aux sociétés françaises Thomson CSF et Matra dues aux irrégularités commises par les Libanais notamment par le commandant en chef de l'armée libanaise Emile Boustani qui, pour échapper à l'interrogatoire se réfugie à Damas) »

Avec un tel parcours du candidat potentiel à la Présidence de la République, les députés, à qui revient la charge de cautionner par un simulacre de vote la désignation d’un Président de compromis entre les grandes puissances régionales et internationales, accepteraient-ils de plonger la formation présidentielle dans la servitude au détriment de la souveraineté nationale ?



13 réactions


  • alinea alinea 14 novembre 2014 15:03

    Je n’y connais rien, mais c’est juste votre annonce d’absence de parti pris qui m’a fait rire, enfin, si je puis dire !!


  • Jacques_M 14 novembre 2014 15:34

    Bonjour,


    Comme vous êtes indépendante, experte et analyste de la région, savez-vous pourquoi :          « certains observateurs accordent peu de chance de réussite de la guerre menée par la coalition contre l’Etat islamique »  ? Avec un regard sans parti pris, bien sûr.

    « ... d’autant plus qu’au sujet du programme nucléaire iranien, aucune avancée notable n’a été enregistrée » : ce serait quoi une avancée notable ? 

  • doctorix, complotiste doctorix 14 novembre 2014 17:12

     « Un collaborateur de longue date avec le régime sanguinaire des Assad père et fils. »


    C’est sûr que c’est grand dommage que la Syrie n’ait pas pu bénéficier du même traitement que la Libye, où il n’y a eu finalement que 160.000 morts pour démolir la présidence sanguinaire de Khadafi.
    C’est sur aussi que les chrétiens syriens réclament à cor et à cris la destruction du régime d’Assad, président laïc qui les a jusqu’ici empêchés de finir en martyrs sous les lames des égorgeurs islamistes.
    Dis-donc, l’auteur, vous ne vous foutez pas de la gueule du monde ?
    Et ne faites pas semblant d’ignorer que le régime Iranien ne sera jamais en mesure d’accéder à l’armement nucléaire : c’est une chose reconnue par le Pentagone lui-même, et ce n’est plus qu’un argument comparable aux armes de destruction massive de Colin Powell : ça ne prend plus.
    Pas plus que le bombardement chimique des populations syriennes par le régime.
    Pas plus que la descente de l’avion de la malaisian airlaines par Poutine.
    Depuis qu’il y a internet, les mensonges ne passent plus, faut vous y faire.
    Et vous faites un bien vilain métier.

  • berry 14 novembre 2014 20:39

     
    Il est bien normal que le Liban ait des relations privilégiées avec la Syrie :

    Géographiquement, il fait partie de la Syrie.
    Historiquement, son histoire se confond avec celle de la Syrie, il n’est indépendant que depuis 1920.
     
    Il ne doit son existence actuelle qu’à l’état colonial français qui l’a créé de toutes pièces pour servir ses intérêts, après la défaite de l’empire ottoman.
     
    Il n’a guère plus de légitimité qu’un état des Bouches-du-Rhône ou du Var qui aurait été créé au moment de l’occupation allemande.


    • njama njama 14 novembre 2014 21:53

      tout à fait d’accord berry
      .
      La Chrétienté, fille authentique de Bilad el Cham*

      En rappelant le riche héritage culturel et les traditions de tolérance religieuse de son pays, l’intellectuelle syrienne Nadia Khost montre que la guerre qui est en train de ravager la Syrie n’est pas une guerre confessionnelle mais une utilisation de mercenaires fanatiques par Israël, l’Occident et ses alliés du Golfe pour démembrer un pays qui leur résiste.
      http://www.silviacattori.net/article4545.html

      (*) Bilad el Cham, désigne la région qui couvre le territoire des États actuels de Syrie y compris Alexandrette, (la partie annexée par la Turquie), de Jordanie, du Liban, de la Palestine occupée et d’une partie de l’Irak. Durant la plus grande partie de l’histoire du Moyen-Orient, le Bilad el-Cham a été un ensemble homogène culturellement et économiquement.


    • Passante Passante 15 novembre 2014 09:35

      Faux. l’Emirat du Liban existe et s’est imposé comme une réalité depuis des siècles.

      ces chansonnettes de « la France a tout créé » sont bonnes pour les contes de noël.

  • njama njama 14 novembre 2014 21:49

    « Un collaborateur de longue date avec le régime sanguinaire des Assad père et fils. »



    dommage votre article perd carrément en crédibilité avec ce genre d’expression seulement digne d’une coalition off-shore illégitime ... (dont la France est hélas partenaire) qui met la Syrie a feu et à sang

  • njama njama 14 novembre 2014 22:41

    Le Liban privé d’un président depuis maintenant plus de 150 jours, est en proie à un double danger :

    • Le premier est le retour de la mainmise de la « famille al-Assad » ;
    • Le deuxième est l’extension de l’Etat du Califat islamique au pays du Cèdre.

    votre article n’est pas étayé. Aucun lien, ... mainmise de la « famille al-Assad » ? nous aurions aimé avoir des arguments qui corroborent cette affirmation qui passe pour gratuite, et qui, serait qui sait, peut-être calomnieuse (?)

    .

    1973 : combats entre Palestiniens et armée libanaise.
    13 avril 1975 : Début de la guerre civile. Les milices chrétiennes s’affrontent aux forces de gauche et musulmanes, appuyées à partir de janvier 1976 par les Palestiniens.

    6 juin 1976 : Intervention de l’armée syrienne, à l’appel des formations chrétiennes en mauvaise posture face aux forces palestino-progressistes. En octobre, les sommets de Riyad et du Caire décident l’envoi d’une Force arabe de dissuasion, composée en majorité de Syriens.
    [...]
    28 décembre : Accord à Damas entre milices druzes, chiites et chrétiennes. Affrontements interchrétiens après le refus de M. Gemayel de le ratifier.

    Février 1987 : 8 000 soldats syriens sont déployés pour pacifier Beyrouth-Ouest.
    [...]
    Juin 2001 : Premier retrait partiel des troupes syriennes, suivi par plusieurs autres.
    [...]
    26 avril 2005 : Fin officielle de la présence syrienne au Liban.

    http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/proche-orient/a12323

    maintenant si vous vouliez éventuellement exprimer en filigrane que le Hezbollah est indésirable, (et même terroriste vu d’Europe), ce n’est franchement pas l’opinion des libanais, du moins dans leur majorité

    suffit de voir comment Julia Boutros est ovationnée à Beyrouth par un public majoritairement chrétien pour comprendre que le Hezbollah qui incarne plus spécifiquement la « Résistance », est garant au côté de l’armée libanaise de la protection du Liban, comme il est dans le coeur de la majorité des libanais. N’a-t-il pas protégé le Liban en arrêtant l’agression israélienne en 2006 ?

    http://www.youtube.com/watch?v=CJgnxEfmoeU


  • Passante Passante 15 novembre 2014 09:39

    votre article joue sur des fictions,

    comme quoi le liban ce sera ou assad ou daech, 
    et cela à l’heure même où les deux sont réduits à quasi-néant, 
    qu’on les écraserait comme des mouches ; 
    on dirait un texte des eighties, à l’époque de la pleine hégémonie.

    oui jean obeid est un candidat typique d’assad, comme lèche-bottes on n’a pas fait mieux, 
    mais il n’a plus aucune chance car assad n’est plus rien ; 
    le match se joue maintenant en internationnal :
    le séoudien, qui refuserait un obeid mordicus comme un suicide, 
    l’iranien qui via le hezbollah et alliés bloque aussi cette présidentielle 
    dans le but, évident, avoué, d’une constituante, tout le monde le sait, 
    alors à quoi bon faire peur aux gens avec de vieilles poupées défraîchies ?...

  • njama njama 15 novembre 2014 10:07

    Si la France ne souhaite pas interférer dans les élections présidentielles au Liban,

    Paoli : le choix du Président est du ressort des Libanais
    BEYROUTH | iloubnan.info / NNA - Le 15 novembre 2014 à 08h32 

    Le patriarche maronite Béchara Boutros Rahi a rencontré vendredi, au siège patriarcal de Bkerké, l’ambassadeur de France au Liban, Patrice Paoli, avec lequel il a évoqué la nécessité de l’élection d’un nouveau président de la République, ainsi que l’importance de redynamiser le travail des institutions constitutionnelles au Liban.

    M. Paoli a affirmé, au terme de la réunion, que la France ne désirait pas interférer dans le choix du nouveau Président, étant donné que ceci revenait uniquement aux Libanais.
    http://www.iloubnan.info/politique/84908/Paoli :-le-choix-du-President-est-du-ressort-des-Libanais

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    il n’en est pas de même des USA, qui semble-t-il, par la voix de leur ambassadeur David s’alignent sur les positions du « 14 mars » qui mettent sur le même plan Daech et le Hezbolah

    L’ambassadeur des Etats-Unis, David Hale, a estimé vendredi que « Daech (Etat Islamique) et le Hezbollah représentent les principaux dangers pour le Liban », le premier à cause de son terrorisme et le second parce qu’il détient des armes.
    http://www.iloubnan.info/politique/84906/Daech-et-le-Hezbollah-principaux-dangers-pour-le-Liban-selon-David-Hale
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    Liban : la décadence intellectuelle du parti politique 14-Mars
    3 septembre 2014 par Samer R. Zoughaib
    Une majorité de Libanais est désormais convaincue que le 14-Mars est en grande partie responsable de l’implantation et de l’éclosion au Liban et en Syrie des mouvements extrémistes tels « Daech » et le « Front al-Nosra ». Ces trois dernières années, le 14-Mars a assuré une couverture politique aux groupuscules fanatiques et aux cellules terroristes, empêchant l’armée et les services de sécurité de les traquer et de les démanteler.
    [...]
    Depuis que l’Arabie saoudite a décidé de placer « Daech » (EIIL) sur sa liste terroriste et que l’organisation est dans le collimateur de l’Occident, le 14-Mars est contraint de suivre ses mentors régionaux et internationaux dans leurs nouvelles orientations. Il a donc développé un nouveau discours, basé sur le rejet du terrorisme, mais en y ajoutant une dimension qui consiste à établir un parallèle entre « Daech » et le Hezbollah. L’ancien Premier ministre, Fouad Siniroa, a ainsi déclaré, lors de la réunion de Saydet al-Jabal, s’opposer « à la wilayat al-Fakih et au califat ».

    Dans une interview au quotidien koweitien As-Siyassa, le coordinateur du secrétariat général du 14-Mars, Farès Souhaid, a dit que « les agissements de Daech et du Hezbollah prouvent qu’ils sont les deux faces d’une même médaille ».

    Gemayel, est allé plus loin. Dans une interview accordée à la presse libanaise, il a prétendu que « le Hezbollah est plus dangereux que Daech ».Le moins que l’on puisse dire est que ces déclarations illustrent une malhonnêteté intellectuelle sans limites et constituent une insulte à l’intelligence des gens. MM. Siniora, Souhaid, Gemayel et consorts sont-ils assez naïfs pour penser que leur campagne de diabolisation de l’Iran et du Hezbollah fera oublier le soutien qu’ils ont apporté aux mouvements extrémistes au Liban et en Syrie ? Croient-ils réellement que l’opinion publique est tellement mal informée qu’ils peuvent mettre dans un même sac une organisation terroriste comme « Daech » et l’authentique mouvement de résistance et de libération nationale qu’est le Hezbollah ? Faire la comparaison entre Wilayat al-Faqih, qui régit le système politique en Iran, et le califat d’Abou Bakr al-Baghdadi, peut être considérée un mensonge digne de Joseph Goebbels.
    [...]
    Comparer le Hezbollah à « Daech » est d’une absurdité sans nom. Le Hezbollah est un grand parti politique libanais, présent au Parlement depuis 1992, et siégeant au gouvernement libanais depuis 2005. Il fait une partie intégrante du tissu sociopolitique du pays et dirige des dizaines de municipalités, remportées lors d’élections démocratiques.
    [...]
    Où sont les similitudes entre « Daech » et le Hezbollah ?

    Revenons quelques années en arrière, plus précisément en l’an 2000. Lors de la libération du Liban-Sud de l’occupation israélienne, le comportement du Hezbollah était d’une exemplarité sans précédent dans l’Histoire. Malgré 22 ans d’occupation, marquées par des souffrances, des persécutions, des humiliations, des meurtres commis par les troupes israéliennes et leurs milices supplétives libanaises, le Hezbollah a interdit tout acte de vengeance. Aucune exaction n’a été enregistrée, pas un seul collabo n’a été lynché. Les suspects ont été arrêtés et remis aux autorités libanaises compétentes. Pour mémoire, la France a connu, après la libération, la période de l’« épuration », qui s’est soldée par quelque 30000 morts. « Daech », pour sa part, procède à des exécutions massives et barbares de prisonniers, à la décapitation des otages et à la torture des détenus. En quoi le Hezbollah et « Daech » sont-ils les deux faces d’une même médaille ?

    Le discours du 14-Mars traduit le mépris que cette coalition porte à sa propre base avant celle de ses adversaires. Il illustre la décadence intellectuelle et la faillite politique de ce mouvement, qui a vu tous ses paris tomber à l’eau.

    http://arretsurinfo.ch/la-decadence-intellectuelle-du-14-mars/


  • njama njama 15 novembre 2014 11:37

    « Avec un tel parcours du candidat potentiel à la Présidence de la République, ... »

    Jean Obeid :
    de 1983 et 1987, il était l’un des principaux conseillers politiques du président Gemayel, chargé des relations avec les pays arabes.
    En 1991, il est nommé député maronite du Chouf. En 1992, c’est à Tripoli qu’il se fait élire député, un poste qu’il conservera pour trois mandats consécutifs, jusqu’à 2005.
    de1993 à 1998 ministre d’Etat dans le gouvernement de rafiq Hariri
    Entre 2003 et 2004, il devient ministre des Affaires étrangères du dernier gouvernement présidé par Rafiq Hariri lors du mandat d’Émile Lahoud.
    .
    Et vous trouvez que cette longue carrière politique est un mauvais profil pour être candidat à la présidence du Liban ?
    .
    Rafiq Hariri, nommé à la tête de cinq gouvernements entre 1992 et 2004, milliardaire proche de la famille saoudienne assez hsotile au panarabisme pouvait-il être un fervent pro-Assad ?

    Émile Lahoud président de la République du 24 novembre 1998 au 23 novembre 2007.
    « À l’issue de son mandat de six ans, en 2004, aucun consensus ne se dégageant pour lui trouver de successeur, la majorité de l’époque envisagea d’adopter une loi organique prolongeant son mandat de trois ans, comme cela avait été fait pour son prédécesseur Elias Hraoui. Les États-Unis y voyant l’assurance du maintien de la présence syrienne au Liban s’y opposèrent, menaçant d’intervenir militairement au nom du Syria Accountability and Lebanese Sovereignty Restauration Act. ...
    .
    Polémiques :
    Pour ses partisans, Émile Lahoud a reconstitué l’armée libanaise à l’issue de la guerre civile libanaise (1975-1990) en la plaçant au service de l’État et non de communautés ou de factions. Il a également articulé cette armée nationale, encore mal équipée, à la branche militaire du Hezbollah pour constituer une défense efficace.

    Pour ses détracteurs, il a laissé s’éterniser la présence militaire syrienne voulue par l’accord de Taëf [traité inter-libanais] de sorte que le Liban s’est longtemps trouvé sous la tutelle syrienne. »
    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Lahoud
    .
    Il semblerait juste que ce candidat ne convient ni aux USA et leurs alliés du Golfe, ni à Israël
    La paralysie politique au Liban est peut-être voulue en sous main par certaines factions qui espéraient un revirement politique plus coopératif du Liban contre la Syrie et mettre fin à sa neutralité  ?
    La neutralité libanaise peut résister au conflit syrien
    Publié le 21/10/2012
    Depuis le début de la révolution en Syrie, il y a un an et demi, le Liban officiel a choisi une stratégie de stricte neutralité, s’abstenant dans toutes les résolutions de la Ligue arabe.
    Le Liban réitère sa neutralité dans la guerre civile syrienne
    Publié le 17-03-2013
    Le président libanais, Michel Sleimane rappelle son attachement à la neutralité de son pays par rapport au conflit syrien. Il a donné l’ordre à l’armée libanaise d’arrêter tout homme armé ayant l’intention d’aller combattre en Syrie, qu’il appartienne à l’opposition ou pas.


    • Passante Passante 15 novembre 2014 13:44

      votre premier paragraphe a tout avoué sur le personnage,..

      on voit bien comment il fonctionne à la fois sous des patronages anti-syriens sous gemayel, 
      puis se saoudise à volonté sous hariri, 
      pour enfin se ranger à nouveau sous la vieille bannière du baas initial, 
      un politicien de carrière, une pute accomplie comme en croise aux portes de l’ENA 
      ou ailleurs - merci.

  • alinea alinea 15 novembre 2014 19:28

    jeune auteur, persévérez, ici vous apprendrez que le citoyen n’est pas un con et que, dans tous domaines, il y a des pointures !! Ainsi vous saurez qu’il ne faut jamais se prévaloir de ses diplômes fraîchement acquis et que vous avez à apprendre de tous !


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