La Nissan LEAF à la conquête des hotels japonais
Nous avons parlé à plusieurs reprises de la Nissan LEAF, la tout-électrique du constructeur nippon. Sa stratégie de pénétration des marchés est intéressante, puisqu’après l’accord signé avec le maire de San Francisco, c’est avec une association de chaines d’hôtels que cette voiture « propre » compte s’intégrer un peu plus dans nos paysages urbains. (Gas 2.0).
Le partenariat signé avec All Japan Ryokan Association vise dans un premier temps à installer des bornes de recharge dans pas moins de 18 000 hôtels au Japon. A ceci il faudra rajouter l’inclusion de la LEAF dans des « packages » de voyages. Vous réservez par exemple sur un site de voyage votre vol vers Tokyo, avec en option la possibilité de réserver une LEAF pour vous déplacer sur place. L’opération semble a priori tout bénéfice, avec une initiation à l’électrique pour des usagers voyageurs (et donc potentiellement plus concernés par les problématiques de transport).
Le choix du Japon est également stratégique, il s’agit du pays d’origine de Toyota qui est en pointe sur les hybrides et l’électrique, à tel point que fin 2009, les hybrides ont détrôné les essences en volume de vente mensuel. C’est également un pays « compact », avec seulement 1 400km entre les deux points les plus éloignés, aussi le chiffre de 18 000 stations de recharge devrait-il suffire pour couvrir le territoire et éviter les « zones blanches ».
TechnoPropres
2 réactions
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stephanemot
18 février 2010 12:45
Renault-Nissan a egalement beaucoup avance en Israel. La densite du reseau d’echange de batteries est essentielle pour le succes de ce concept, tres coherent, de voiture-service.
L’avantage du remplacement de batterie c’est de lever un autre frein (!) en rassurant sur les risqus d’obsolescence. -
Lisa SION 2
18 février 2010 13:13
Hourra !
Renault réussit une avancée spectaculaire en matière de véhicule écologiques sur les marchés ... japonais et israéliens...nul n’est prophète en son pays !
Mais alors, c’est pour quand qu’on arrête notre guerre stupide du pétrole afghan et qu’on met en place cette politique chez nous ?
A quoi nous servent ces avancées technologiques si on ne les applique pas sur notre territoire ?
Pire encore, pourquoi promotionner chez nous les bio-carburants nuisibles, qu’il faut d’ailleurs appeler agro-carburants, plutôt que les voiture électriques dernières générations ?
Permettez moi de répéter ce lien qui explique comment nos décideurs industriels ont captés les meilleures avancées en matière de concepts et qui tardent d’autant à s’implanter partout : http://199.84.131.196/catacombes/EV1Eulogy.htm