jeudi 29 mars 2018 - par Viktor Renant

Le Kremlin publie l’entrevue complète entre Poutine et Megan Kelly - Analyse de ce que NBC a coupé

Comme promis lorsque j’ai traduit en français la première et la deuxième partie de cette entrevue, j’ai décidé d’analyser ce qui a été supprimé par NBC et essayé d’en déduire la ou les raisons qui ont poussé la chaîne télévisée à agir ainsi.

Après avoir regardé les six vidéos de NBC sur YouTube et comparé ces vidéos avec la totalité de l’entrevue accordée par Vladimir Poutine à Megan Kelly, la première chose qui saute aux yeux c’est la faible proportion de contenu qui a été conservée. À peine 30 % ! L’importance du nettoyage opéré par NBC est ahurissant, et il est important d’examiner de près ce qui a été enlevé pour comprendre quel message la chaîne voulait faire passer.

La première vidéo commence par un échange entre la journaliste et Vladimir Poutine, puis une voix hors champ qui dit que la démocratie américaine est attaquée. Voilà le spectateur plongé dans l’ambiance. Difficile de faire plus mélodramatique et cela permet à NBC de placer les États-Unis dès le départ comme étant dans le « camp du bien ».

Ensuite un méli-mélo de questions et réponses issues de l’entrevue est jeté en pâture aux spectateurs afin de leur donner envie de regarder la totalité des vidéos. Et là, stupeur pour ceux qui ont lu la totalité de l’entrevue, l’une des questions est couplée avec la réponse donnée à une autre question, pour faire dire à Vladimir Poutine ce qu’il n’a pas dit.

Très exactement, lorsque Megan Kelly demande « Donc vous n'avez pas pour but d'arrêter cela [c.-à-d. l’ingérence]. Qu'est-ce que cela signifie pour nos élections de 2018 et 2020 ? On peut s'attendre à plus de la même chose ?  », au lieu d’y accoler la réponse que Vladimir Poutine lui a faite (« Je n'ai pas dit que ce n'était pas un but »), le montage y met sa réponse à la question précédente qui concernait la volonté ou non des autorités russes d’arrêter les personnes désignées comme coupables par les États-Unis, à savoir : « nous n'avons pas un tel objectif ».

Mises ensemble, cette question et cette réponse donnent au spectateur l’idée que Vladimir Poutine, et donc la Russie, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, et va s’ingérer de nouveau dans les prochaines élections américaines. Ce qui n’est absolument pas ce que le président russe a dit.

Devant un tel montage grossier qui tient de la « fausse nouvelle » pour ne pas parler ouvertement de diffamation, on comprend mieux la volonté des autorités russes de publier l’intégralité de l’entrevue afin de contrecarrer ne serait-ce qu’un peu les mensonges diffusés par cette version tronquée, déformée et manipulée de l’entrevue accordée.

Il semble d’ailleurs que cette stratégie se soit avérée payante, car sous chacune des six vidéos postées sur YouTube, le nombre de pouces vers le bas est égal plus ou moins au triple du nombre de pouces vers le haut. Ce qui signifie que presque les trois quarts des personnes ayant visionné ces vidéos sont conscientes qu’il s’agit d’une œuvre de propagande et non d’un vrai reportage objectif et étayé.

Beaucoup ont d’ailleurs vivement critiqué cette version de l’entretien dans les commentaires, rappelant que Russia Insider avait publié l’intégralité de l’entrevue et que les gens feraient mieux d’aller voir cette version-là, plutôt que la version de NBC.

Une version dans laquelle les erreurs/approximations de traduction et les coupes en plein milieu de phrase se multiplient, changeant ainsi le sens précis des propos du président russe.

Avant d’aborder l’analyse à proprement parler du contenu, et de ce qui a été retiré par NBC, il est aussi bon de se pencher sur les « experts » interrogés par Megan Kelly tout au long de ces six vidéos. Car se contenter des réponses de Vladimir Poutine ne semblait pas suffisant pour faire de l’audience, alors la journaliste a invité des « experts » pour commenter les réponses du président russe.

Et ce qui interpelle c’est que l’on retrouve parmi ces « experts » John Brennan, ex-chef de la CIA, que l’on ne peut guère qualifier d’expert neutre au vu de son ancien poste, et James Stavridis, ex-commandant suprême des forces alliées (OTAN) en Europe. Là aussi on a déjà vu plus neutre, surtout lorsqu’il s’agit de donner un avis prétendument objectif sur la Russie et Vladimir Poutine.

Le biais idéologique évident de ces deux « experts » transparaît dans leurs déclarations appelant à être très accusateur envers la Russie, à la punir pour ce qu’elle aurait fait, ou qu’elle est co-responsable des nombreux morts en Syrie avec Bachar el-Assad (monsieur Brennan oubliant d’ailleurs fort à propos de mentionner que son pays est responsable d’une bonne partie de ces morts de par la déstabilisation que les États-Unis ont initiée en Syrie, ainsi que du soutien et de l’armement qu’ils ont fournis aux « rebelles »).

L’expert économique appelé à s’exprimer sur la fortune personnelle de Vladimir Poutine n’est guère mieux, lorsqu’il parle d’estimations allant de 40 à 200 milliards de dollars sans l’ombre d’une preuve avancée pour étayer ce chiffre fantaisiste qui placerait le président de la fédération de Russie entre la 1ère et la 20e place du classement mondial des hommes les plus riches sans que Forbes ne soit au courant.

Ce biais des « experts » de NBC se reflète aussi dans leur affirmation conjointe selon laquelle Vladimir Poutine contrôle tout en Russie, des médias jusqu’aux simples citoyens et que personne ne ferait rien sans son aval (en citant l’affaire Skripal, les meurtres de journalistes, celui de Nemtsov ou la prétendue ingérence dans les élections américaines). Les 146 millions de Russes ont-ils le droit d’aller aux toilettes sans avoir besoin de demander la permission à leur président ? C’est la question qui vient à l’esprit devant cette assertion ridicule.

Car de manière évidente et logique Vladimir Poutine ne peut contrôler les actes et les pensées de 146 millions de Russes (ses affirmations dans ce sens ont d’ailleurs toutes été supprimées). Dire le contraire est une absurdité totale. Il y a des criminels en Russie comme partout ailleurs dans le monde et ils ne demandent pas l’aval du président pour commettre leurs forfaits. Si tous les Russes obéissaient au doigt et à l’œil à Vladimir Poutine il n’y aurait personne en prison. La logique permet de voir combien cette affirmation « d’experts » est absurde, et tient plus de la posture idéologique que de l’affirmation factuelle.

Regardons maintenant de plus près ce qui a été supprimé par NBC. De manière assez évidente, la partie où Megan Kelly passe pour une personne dotée de peu d’intelligence a été supprimée. Il s’agit de la phrase où elle prend pour elle-même (« Il ne s’agit pas de moi  ») le « vous » que Poutine adresse à l’ensemble des Américains lors qu’il déclare « Écoutez, vous continuez à penser que le monde entier tourne autour de vous. Cela ne fonctionne pas comme ça. »

Cette suppression est logique et était hautement prévisible. Par contre de manière plus inattendue, NBC n’a pas supprimé le moment où Vladimir Poutine lui fait remarquer qu’elle est impolie lorsqu’elle l’interrompt sans cesse, mais a supprimé les excuses de la journaliste après la remarque. Megan Kelly essaye-t-elle ainsi de montrer qu’elle est courageuse au point de défier, voire affronter le président de la fédération de Russie ? Ce qui se reflète d’ailleurs dans le titre de la série de vidéos qui pourrait se traduire par « Affronter le président russe, Vladimir Poutine  ».

Devant un titre pareil on pourrait croire que la journaliste va interroger Hannibal Lecter, devoir affronter à mains nues un ours affamé ou que sais-je. Mais courage et irrespect ce n’est pas la même chose. Se comporter en personne mal élevée n’a rien d’héroïque. Et Vladimir Poutine n’est pas la personne la plus dangereuse à interroger qui soit. De nombreux journalistes ont fait des entrevues avec lui, et l’ont parfois questionné de manière franche sur des sujets sensibles et aucun n’en est mort.

Cette confusion entre irrespect et courage semble se refléter de manière générale dans la politique internationale américaine, où Washington vante sa « force », sa « puissance » ou son « courage » face à la Russie alors que les États-Unis se comportent en réalité comme des enfants mal élevés qui confondent le droit international avec un rouleau de papier toilette.

La suppression la plus radicale et massive concerne la première partie de l’entrevue consacrée aux nouvelles armes russes. L’ensemble des questions et des réponses a purement et simplement disparu ! NBC aurait-elle eu peur d’effrayer les Américains en révélant que la Russie n’est plus à genoux et qu’elle peut répondre du tac au tac à toute attaque américaine ? Il semble que la chaîne télévisée ait eu peur de susciter le doute au sein de la population américaine concernant la légendaire et mythique « supériorité militaire » des États-Unis. Et qu’elle n’ait pas eu trop envie de montrer qu’avant d’accuser la Russie de violer les traités internationaux, les États-Unis feraient mieux de balayer devant leur porte.

Les premières et seules questions gardées par NBC dans cette partie de l’entretien concernent l’image que Vladimir Poutine donne de lui et entre autre les photos de lui torse nu à cheval. Tout un symbole du niveau où se situe l’industrie médiatique américaine. Rien n’est gardé non plus de sa réponse concernant ses succès et ses échecs en tant que président de la fédération de Russie. Il ne faudrait pas que NBC montre que Vladimir Poutine a fait quelque chose de positif et que la Russie va mieux (ce qui mettrait à mal certaines affirmations péremptoires des « experts » et de la voix hors champ).

Dans la deuxième partie de l’entretien, les parties conservées commencent à partir des questions sur cette histoire d’ingérence russe dans les élections présidentielles américaines. Mais presque tous les moments où Vladimir Poutine apporte des faits, montre l’absurdité de certaines accusations, ou montre que les États-Unis font ce dont ils accusent la Russie ont été supprimés.

De même, tous les passages où Vladimir Poutine parle de la volonté de la Russie de s’asseoir à la table des négociations avec les États-Unis pour définir des règles communes de comportement sur Internet, concernant l’extradition de criminels ou sur les armes de destruction massive ont été supprimés. Il ne faudrait pas que NBC montre que la Russie est un État profondément diplomate. Cela ne colle pas avec le scénario de l’ours russe sanguinaire, alors cela a été enlevé.

Suite à la question de l’éventuelle extradition des 13 Russes mentionnés par l’accusation américaine, une bonne partie de la réponse de Vladimir Poutine, et entre autre celle où il insiste pour que ce qu’il dit soit rapporté aux auditeurs de NBC, a été supprimée. Si l’accusation d’ingérence dans les élections russes de la part des États-Unis est gardée, celle sur la « justification » de Washington (« Oui, nous intervenons, mais nous avons le droit de le faire, parce que nous répandons la démocratie, et vous non, et donc vous ne pouvez pas le faire.  ») a été enlevée.

Il faut souligner que cette phrase démontre tout le caractère hautement hypocrite de la posture des États-Unis qui se positionnent comme faisant partie du « camp du bien ». Cette phrase à elle seule résume le double standard que Washington applique dans ses relations avec les autres pays. Et il semble que NBC ne voulait pas que ses auditeurs le comprennent.

Plus loin, une autre réponse de Vladimir Poutine concernant la doctrine russe en matière de non-ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays, qu’il avait demandé avec insistance de garder a été supprimée elle aussi (« Mais j'ai également dit que la position officielle de la Russie est que nous n'interférons pas dans les processus politiques d'autres pays en tant qu'État. C'est la partie la plus importante. Je veux que cela soit consigné dans notre conversation d'aujourd'hui, pour que les Américains comprennent cela. »). Le fait que deux des réponses les plus importantes du président aient été ainsi tronquées voire supprimées explique à mon humble avis pourquoi le Kremlin a décidé de contre-attaquer.

Concernant l’importance exagérée donnée à l’influence des médias et des 13 ressortissants russes accusés d’ingérence dans les élections américaines, tous les faits énoncés par Vladimir Poutine comme les chiffres montrant que les informations postées par RT concernant l’élection américaine ne représentaient qu’une infime partie de l’ensemble du flux d’information et que cela n’a donc pas pu jouer un rôle déterminant ont été effacés.

Pareil pour toutes les réponses du président russe où il souligne que le chaos actuel aux États-Unis ne vient pas de l’ingérence imaginaire de la Russie, mais de luttes internes dues au fait que certains candidats sont de mauvais joueurs.

Il en est aussi de même à propos des accusations concernant les personnes proches ou prétendument proches de Vladimir Poutine, comme Evgueni Prigojine et Sergueï Roldouguine. Les moments où le président russe souligne l’absurdité de certaines accusations en demandant par exemple si le président des États-Unis met son nez dans toutes les démarches des petites et moyennes entreprises américaines, ou s’il n’y a pas d’artistes américains qui sont aussi des hommes d’affaires gagnant des millions, ont aussi été supprimés.

Tout ce qui contredit les affirmations faites tout au long des six vidéos publiées par NBC, (comme le fait que la Russie chercherait prétendument désespérément à faire lever les sanctions), a aussi été supprimé. La raison réelle des sanctions et le fait qu’elles ferment le marché russe aux entreprises américaines alors que les hommes d’affaires américains veulent travailler en Russie a été enlevée.

Une autre partie importante à avoir été supprimée est celle où Vladimir Poutine explique qu’échanger des insultes entre présidents serrait une catastrophe irrémédiable pour le dialogue entre la Russie et les États-Unis. Dans le contexte de l’affaire Skripal, la suppression de cette réponse montre que NBC ne veut pas que ses auditeurs comprennent combien la situation actuelle (où nous en sommes arrivés à des insultes proférées par des officiels de haut niveau) est grave.

La partie concernant Navalny (présenté comme le plus important opposant à Poutine dans les vidéos de NBC) a elle aussi été sérieusement élaguée. Tout l’argumentaire de Vladimir Poutine expliquant que l’opposition en Russie échoue car elle n’a souvent même pas de programme ni de plan d’action clair à force de ne se concentrer que sur les problèmes qu’elle dénonce et pas sur les solutions à y apporter a été enlevé. Et concernant sa « succession », ou en tout cas ce qu’il adviendra de la Russie après son dernier mandat, toute la partie où il expose les fantasmes morbides des États-Unis à ce sujet, ou le fait que qui que soit la personne qu’il désignera, en dernier ressort c’est le peuple russe qui décidera qui sera le prochain président de la fédération de Russie, a aussi été supprimée.

Enfin concernant la situation en Syrie, presque toutes les parties où Vladimir Poutine démonte les accusations d’entrave de la Russie à une enquête indépendante, et les tentatives du président russe de rappeler le fait que les États-Unis ont été les sponsors de plusieurs coups d’États dont celui en Ukraine, et que c’est à cause de cela que les relations entre la Russie et les Américains se sont dégradées, ont elles aussi été jetées aux oubliettes.

Pas de factuel, pas de logique, pas de bon sens, seulement des affirmations sans preuves. Voilà comment cette entrevue une fois éditée par NBC pourrait être grossièrement résumée. NBC a clairement voulu entretenir la narration habituelle concernant la Russie qui serait agressive, non-démocratique, non-civilisée, pauvre, et faible militairement. Tout ce qui ne rentrait pas dans ce moule prédéfini a été supprimé.

Ce type de « reportage » a pour but de façonner l’image d’un pays dangereux et donc d’un ennemi, ce qui est le propre de la propagande de guerre, ou en tout cas déjà de préparation à cette dernière. Au regard de l’hystérie collective qui frappe l’Occident suite à l’affaire Skripal, il semble malheureusement que ce soit vers cela que nous nous dirigions. Il faut donc s’attendre à de nouvelles attaques médiatiques et de nouveaux opus de propagande télévisée dans le style de cette entrevue accordée par Vladimir Poutine à la chaîne NBC.



17 réactions


  • kitty-cat kitty-cat 29 mars 2018 14:47

    Merci @ l’auteur. Effectivement, je comprends les américains qui ont peur de la Russie et de Poutine. Avec les mérdias qui font « le bon boulot » de « nettoyage », la population américaine se laisse détruire le cerveau... smiley


    • Viktor Renant Viktor Renant 29 mars 2018 17:28

      @kitty-cat
      C’est ce qui s’appelle form(at)er l’opinion


    • doctorix, complotiste doctorix 30 mars 2018 09:36

      @Viktor Renant
      Ce qui me parait extraordinaire, c’est le sang-froid, la capacité d’analyse sans faille du Président Poutine, au milieu de toute cette hostilité affichée.

      On ne peut trouver chez lui aucun mensonge, aucune mauvaise interprétation des faits, même au cours de discours qui peuvent durer plusieurs heures et qu’il débite sans notes. 
      Il faut recourir au mensonge et à l’omission pour tenter de le déconsidérer, et la NBC, comme nos media, parviennent à le faire malgré tout, sans éveiller la colère des peuples, tant ils ont le cerveau lavé depuis des décennies.
      Alors qu’à ’inverse, nos dirigeants occidentaux ont bien du mal à énoncer une seule phrase sans travestir les faits au moins une fois, avec malgré cela une grande majorité pour les croire.
      C’est très déprimant.
      Mais ne nous décourageons pas. Comme le colibri qui fait sa part en apportant sa petite goutte d’eau pour éteindre l’incendie de sa forêt, faisons nous aussi chacun notre part.

  • knail knail 29 mars 2018 19:15

    Superbe travail d’analyse. Merci ! Le constat n’est pas seulement navrant, il est affolant ! Il faut dénoncer et dénoncer sans relâche la construction et l’entretient de cette réalité virtuelle délétère, et pour cela une analyse telle que celle que vous avez réalisée méticuleusement en trois articles est indispensable. Encore merci donc pour ce travail plus qu’utile !


    • xana 29 mars 2018 19:33

      @knail
      Je ne suis pas d’accord avec votre appréciation que je juge (excusez-m’en) un tantinet « naïve ».

      Les Etats-Unis sont en guerre, non déclarée comme d’habitude, et la propagande est une arme de guerre. Il n’y a pas à être navré ou affolé. Ils utilisent la propagande mensongère contre ceux qu’ils considèrent comme l’Ennemi, tout comme ils le bombarderaient s’ils en avaient la capacité.

      Ce ne sont pas des idiots, il s’agit simplement d’un Etat voyou, un Etat criminel qui use des armes qu’il juge les plus efficaces pour détruire sans être détruit.

      En Occident beaucoup de gens ne parviennent pas à ouvrir les yeux sur cette réalité brute, parce que nous avons été conditionnés depuis des décennies à voir les USA comme un pays ami.

      S’il l’a jamais été, en tous cas il ne l’est plus. Aujourd’hui les USA sont un pays prédateur et criminel.
      Le Royaume Uni semble avoir fait le même choix. Au monde libre d’utiliser tous les moyens pour non seulement garder son indépendance, mais aussi écraser l’agresseur.

      Comme les gouvernements de nos pays sont complices, la situation va devenir de plus en plus difficile pour ceux qui refuseront la soumission. Hélas...

      Jean Xana


    • Viktor Renant Viktor Renant 29 mars 2018 20:53

      @knail
      Merci pour vos compliments. Ce fut un travail long et difficile, regarder les six vidéos de NBC ayant été une véritable corvée je dois bien dire, bien pire que le travail de traduction.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 mars 2018 09:11

      @Viktor Renant
      Félicitations pour ce travail, je l’ai déjà mis en lien dans plusieurs articles, et si vous n’y voyez pas d’inconvénient, je vais l’utiliser plus largement encore ...


    • Viktor Renant Viktor Renant 31 mars 2018 21:12

      @Fifi Brind_acier
      Allez-y, c’est avec plaisir que je vois mon travail être utile


    • knail knail 4 avril 2018 18:45

      @xana
      Pardonnez ma naïveté, mais en ce qui me concerne, mis à part ce point de détail sans importance, je suis en parfait accord avec votre analyse ! smiley Hormis peut être le ’hélas’ pour l’avenir. Je le suppute aussi, mais je ne suis pas devin.


  • Novae Novae 29 mars 2018 22:00

    Les « Interviews » de NBC sont à regarder avec une combinaison N.B.C pour éviter tout risque de contamination de propagande et de travestissement de la vérité USioniste ...


  • maQiavel maQiavel 30 mars 2018 00:49

    Aucune déontologie , NBC fait dans la vulgaire propagande de bas de gamme. 


  • maQiavel maQiavel 30 mars 2018 01:01

    « Cette confusion entre irrespect et courage semble se refléter de manière générale dans la politique internationale américaine, où Washington vante sa « force », sa « puissance » ou son « courage » face à la Russie alors que les États-Unis se comportent en réalité comme des enfants mal élevés qui confondent le droit international avec un rouleau de papier toilette ».

    ------> C’est exactement ce que j’ai pensé en lisant vos traductions. Cette culture est vraiment étrange. Même chez les gangsters ça ne se passe comme ça.


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 mars 2018 08:02

    Merci pour ce travail, mais nous avons les mêmes à la maison ! Par exemple, l’émission de Ruquier est enregistrée le jeudi et passe sur A2 le samedi soir. Entre les deux, il y a le karcher qui nettoie tout ce qui dépasse !


    Asselineau, (et probablement plein d’autres !) en a fait les frais en 2014. Il n’est resté que 40% de l’enregistrement initial, tout le reste a été censuré. Et ce qui est resté a permis de traiter Asselineau de complotiste, conspirationniste, toussa, toussa... !!

    Explication :
    Il est interdit dans les médias en France, de mettre en cause les USA dans la création de l’euro et de l’ Europe, de critiquer l’ OTAN..., et encore moins d’expliquer les avantages d’un Frexit... Circulez, ya rien à voir !

    Pourtant les journalistes ont une Charte, la Charte de Munich, qui date de 1971...

    Si vous voulez avoir un exemple de la manière dont on reçoit un politique « non conforme » à l’esprit atlantiste, ou qui prône la séparations des banques comme Cheminade, regardez comment il a été reçu !

    • Emohtaryp Emohtaryp 30 mars 2018 17:29

      @Fifi Brind_acier

      la manière dont on reçoit un politique « non conforme » à l’esprit atlantiste,

      Un tribunal inquisitoire, on appelle ça, FA a eu droit aussi à ses procès chez la doxa merdiatique....chez Aplatie par ex...sur Rance intox et ailleurs..
      On voit bien là le niveau d’abjection de la journaloperie pressetituée..... 

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 mars 2018 18:29

      @Emohtaryp
      J’ai cité Ruquier, mais il y a plein d’autres émissions... Mélenchon est tombé dans le même traquenard qu’Asselineau quand il a été invité par Léa Salamé...


  • Ruut Ruut 30 mars 2018 16:14

    De tels Mensonges dignes de pures « Fakes News » sur des chaînes officielles, c’est terrifiant, mais si commun hélas.


  • Byblos 8 avril 2018 18:53

    Jadis on avait diabolisé Staline parce qu’il était un méchant communiste. Aujourd’hui on diabolise Poutine qui est pourtant un inconditionnel du capitalisme. 

    Mais alors, si ce n’était pas l’idéologie communiste qui posait problème, qu’était-ce donc ? Qu’est-ce donc qui pose problème avec la Russie ? 
    Quand on pense aux misères que ces mêmes USA avaient faites à Charles de Gaulle (pendant la guerre en lui opposant Giraud), puis après la guerre (avec leur « dollar d’occupation » après le débarquement ; puis jusqu’à 1969, on peut se demander à juste titre si les USA ne peuvent supporter que deux sortes de partenaires :
    1- Les pays anglo-saxons comme eux.
    2- Les pays qui s’aplatissent inconditionnellement devant eux.

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