samedi 30 septembre 2017 - par Robert Bibeau

Le « Kurdistan », dernière enceinte de protection de l’impérialisme au Moyent-Orient (Les Peshmergas instrumentalisés)

Pendant la phase ascendante de l’impérialisme moderne (1776-1975), la plupart des luttes de « libération nationale » ont eu un caractère progressiste. Nous ne disons pas un caractère prolétarien révolutionnaire, mais bien un caractère « progressiste bourgeois »,

 

La phase ascendante de l’impérialisme moderne.

Pendant la phase ascendante de l’impérialisme moderne (1776-1975), la plupart des luttes de « libération nationale » ont eu un caractère progressiste. Nous ne disons pas un caractère prolétarien révolutionnaire, mais bien un caractère « progressiste bourgeois », en ce sens que ces luttes d’émancipation des bourgeoisies nationales de leur tutelle politique colonialiste constituaient la plupart du temps des avancées pour ces bourgeoisies nationalistes qui, se « libérant » des reliquats des rapports de production féodaux en abolissant le servage paysan qui l’accompagne permettaient l’émergence du capitalisme commercial, parfois aussi la mécanisation de la production agricole et la prolétarisation des paysans, l’expansion urbaine, et l’industrialisation de l’exploitation des ressources naturelles au bénéfice du capital national et international dont ces bourgeoisies nationalistes ne cherchaient nullement à se libérer, même quand elles se prétendaient socialistes.

Bref, la phase des luttes politiques de soi-disant «  libération nationale » et du pseudo « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » (sic) était le passage obligé entre l’ancien mode de production féodal-agraire et le mode de production capitaliste commercial et industriel. Ces luttes permettaient aux bourgeoisies nationalistes compradores de se constituer en intermédiaires incontournables entre l’exploitation impérialiste des ressources locales nationalisées ou privatisées – socialistes ou libérales. Ces luttes mortelles établissaient le droit de la bourgeoisie nationale chauvine d’exploiter et d’exproprier le peuple national galvanisé. C’est ce que nous avons démontré dans notre plus récent ouvrage sur la question nationale (1).

 

Pas de liberté politique sans liberté économique.

La libération – l’émancipation – l’indépendance nationale repose d’abord sur l’indépendance économique sur laquelle s’appuie ensuite la souveraineté politique – jamais l’inverse, comme les révolutions sociales russe (bolchevique) et chinoise (maoïste) et toutes les autres par la suite l’ont démontré. Ainsi, le Président américain Woodrow Wilson (1918) dans ses « quatorze points » s’est porté à la défense des guerres de libération nationale « Bien que beaucoup de point soit spécifiques, les cinq premiers de Wilson étaient plus généraux, incluant le libre-échange (abolition des droits de douane, ouverture des marchés de capitaux et de marchandises), le libre accès à la mer, la démocratie, l'abolition de la diplomatie secrète, le désarmement, la restitution des souverainetés sur les terres occupées à la suite de victoires militaires, comme l'Alsace-Lorraine pour la France, le droit à l'autodétermination des peuples, etc. » ; voilà des points et assertions éminemment socialistes que ni Lénine et les bolcheviques, ni Mao, ni l'Oncle HO, ni Kim Il-Sung, ni Enver Hodja , ni Tito n'ont répudiés (2).

Cette phase ascendante de l’impérialisme moderne s’est échelonnée de 1776 à 1975 environ époque où le grand capital international s’est affranchie des contraintes monétaires dans son développement financier anarchique (3). Cette phase de croissance économique du capital industriel (quoique progressivement aliénée au capital financier) a vu naitre plus de cent luttes de libération nationalistes prenant toutes pour prétexte des particularismes raciaux, ethniques, religieux ou linguistiques, des artefacts des rapports de production sociaux issus des anciens modes de production féodaux locaux.

Depuis Marx nous savons que le développement du mode de production capitaliste se manifeste d’abord par la constitution de frontières (barrières tarifaires) nationales à l’abri desquelles l’État bourgeois capitaliste naissant structure et légalise la production et la confiscation de la plus-value par et au bénéfice de la classe dominante, jamais pour servir le peuple comme ils le prétendent. Incidemment, contrairement à la doxa communiste moderne, déjà dans les années 1900, la polémique faisait rage dans le camp révolutionnaire entre ces deux interprétations politiques comme en fait foi cet extrait : « Juillet 1903, à la veille du deuxième Congrès du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR), Lénine publie dans Iskra un article, « La Question nationale dans notre programme », avec pour enjeu la défense du droit à l’autodétermination des nations – droit à la séparation politique par rapport à un État, qui ne doit pas être confondu avec le (prétendu) droit à l’autonomie nationale culturelle au sein d’un État, auquel Lénine s’oppose avec virulence. Reconnu par le parti depuis sa fondation en 1898, le droit à l’autodétermination est un objet de controverse avec les marxistes polonais, Rosa Luxemburg en tête, qui, en conflit ouvert avec le Parti socialiste polonais, se sont opposés au nom de l’internationalisme au projet, obsolète et réactionnaire à leurs yeux, de restauration de l’indépendance de la Pologne » (4). Au milieu de cette polémique, Lénine oublie simplement que le prolétariat n’a pas de patrie – pas de nation d’appartenance – dont la Révolution prolétarienne le dépouillera des derniers rebuts – ce que Rosa Luxembourg n’a jamais oublié.

Évidemment, il était prématuré de proclamer le triomphe de l’internationalisme prolétarien mondial en l’année 1917, alors que l’impérialisme moderne – loin d’avoir « fini de se partager le monde » – avait encore une majorité de continents, de peuples paysans et des monceaux de richesses à prolétariser, à exploiter et à se partager comme en convenaient implicitement Wilson et Lénine. Les prolétaires révolutionnaires devront attendre plus d’un siècle avant que la prophétie des Spartakistes ne se matérialise.

 

La phase déclinante de l’impérialisme moderne.

Depuis le début de la phase déclinante de l’impérialisme moderne, dont nous situons l’amorce vers 1975, époque de la répudiation des accords monétaires et financiers de Bretton Woods, et de la montée de la financiarisation à outrance de l’économie capitaliste mondialisée ; les luttes de « libération nationale » ont un caractère réactionnaire et antirévolutionnaire. En effet, si l’on excepte les guerres en Afghanistan et au Népal, plus aucune guerre de soi-disant « indépendance nationale » (qui ne visaient qu’à asseoir le pouvoir du capital national sur la spoliation des ressources locales - conforter le droit à une commission sur la prévarication) ne vise plus à émanciper une bourgeoisie nationale des rapports de production féodaux ancestraux, libérer les bourgeois des aristocraties régionales archaïques soutenues par l’une ou l’autre des puissances néocoloniales. Cette problématique bourgeoise capitaliste – anti-féodale est obsolète en ces temps de mondialisation transnationale. L’intégration de ces économies nationales « émergentes » ne se fait plus par le biais de l’occupation militaire, mais par la domination commerciale, industrielle et finalement monétaire et financière. L'Intervention militaire est utilisée quand les féodaux locaux ou les bourgeoisies nationales tentent de s'accaparer une trop large part du gâteau de plus-value. 

 

Les Peshmergas, la dernière carte nationaliste de l’impérialisme au Moyen-Orient.

Un exemple pratique servira notre démonstration. La lutte des « Peshmergas » et des « peuples kurdes » (en réalité des bourgeoisies kurdes) en faveur de leur soi-disant « indépendance nationale » (sic) et visant à fragmenter la Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Iran ne peut mener qu’à prolonger la guerre des puissances impérialistes qui pèchent en eau trouble dans les marais du nationalisme kurde. Une nouvelle cause nationale en perspective au bénéfice du sionisme et de l’impérialisme au Moyen-Orient. Ainsi, l’impérialisme israélien, incapable de s’entendre avec la bourgeoisie palestinienne pour lui accorder un bantoustan national d’exploitation, soutient pourtant la lutte de « libération nationale » pour la création d’un État militaire kurde à sa solde. Évidemment que les bourgeoisies des quatre États menacés de partition vont mener une guerre farouche aux Peshmergas pour les empêcher de s’emparer des ressources locales. Que de guerres et de ventes d’armes en perspectives pour les puissances impérialistes mondiales  !

Le terme « Peshmerga » signifie « combattant qui va au-devant de la mort » ! Ce sont de vaillants combattants kurdes du nord de l’Irak, organisé en milices sous la direction de chefs de clans – chacun originaire d’un fief tribal – et menant sa milice pour la conquête d’un morceau de pouvoir qui lui assurera le contrôle sur une portion des ressources régionales, le pétrole étant évidemment le plus convoité, mais pas le seul en ces régions dévastées par l’impérialisme coalisé (5). Les Peshmergas sont des mercenaires nationalistes kurdes qui sont disposés à sacrifier leur vie pour la conquête de ce qu’ils croient être « l’autonomie nationale pour leur peuple », mais en fait, ils se battent pour le droit des riches de leur tribu respective à exploiter leurs clans tribaux. Le peuple kurde étant réparti entre l’Irak, la Syrie, la Turquie et l’Iran on imagine aisément ce que les puissances impérialistes européennes, américaine et israélienne envisagent comme potentiel de discorde et d’agression dans cette région où les anciennes malversations comme Sadam Hussein, Al-Qaïda, Al Nostra et Daesh ont tourné en queue de poisson. Cette fois, l’appât est de choix, parfaitement formater pour satisfaire la petite bourgeoisie go-gauche nationaliste occidentale, redresseur de torts et humaniste patenté. Un petit peuple trahi (30 à 40 millions d’ouailles), meurtri, exploité, torturé, à l'égale de tous les peuples de ces régions qui ne demande que le droit pour sa bourgeoisie nationale de l’exploiter sans avoir à partager les annuités avec tous les requins financiers de la contrée – mais partager uniquement avec les puissances impérialistes spoliatrices (6).

Une lutte d’indépendance nationaliste classique où la bourgeoisie « victorieuse » prélèvera sa part de plus-value nationale et livrera le reste au capital international commanditaire, tout cela sous le drapeau national chauvin garant que l’exploiteur « libérateur » partage la même langue, la même culture, la même religion et la même nationalité que l’exploité mortifié sur le plancher manufacturier, type « sweat shop », à la raffinerie, et dans les champs de blé et de pavot. Avec ces nationalistes « Peshmergas », oubliez les sanguinaires mercenaires djihadistes, le couteau entre les dents, stipendiés pour terroriser les populaces occidentales tétanisées. Du moins c’est ce que promettent les services secrets français, britannique, américain et israélien comme avant les attentats de Paris, de Londres et de Berlin. Rien n’est moins certain que les services secrets occidentaux conserveront le contrôle sur ces mercenaires surexploités et mal-aimés. Une chose est certaine cependant, cette guerre d’indépendance nationale bourgeoise n’aura jamais de fin comme le PKK le proclame, du moins tant qu’il restera un kurde vivant au Moyen-Orient, voilà une promesse d’intérêt pour les services secrets.

 

Quand un bobo de la go-gauche se présente en libérateur nationaliste.

Jusqu’ici, grâce à Bernard Henri Lévy, les Peshmergas sont présentés comme des héros tribaux, libérateurs sans rancœur, courageux et vertueux (7). Nous le connaissons ce crétin répandant son venin nationaliste chauvin contre le peuple palestinien et en faveur de l’instrumentalisation de l’État Kurde pseudo-souverain. Comme Rosa Luxembourg l’a écrit avant nous, la terre du prolétaire n’a pas de frontière et votre guerre on ne la fera pas contre nos frères révolutionnaires (8).

 

L’ARTICLE EST DISPONIBLE SUR LE WEBMAGAZINE http://www.les7duquebec.com/7-au-front/les-peshmergas-dernier-rempart-de-limperialisme/

 

NOTES

 

  1. Robert Bibeau (2017) Question nationale et révolution prolétarienne sous l’impérialisme moderne. https://www.amazon.ca/Question-nationale-r%C3%A9volution-prol%C3%A9tarienne-limp%C3%A9rialis/dp/2343114749/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1496234995&sr=8-1&keywords=Robert+Bibeau

 

  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatorze_points_de_Wilson
  2. Avant 1900 il y eut plusieurs mouvements de libération nationale dans l’Est européen et en Amérique latine notamment, mais cette période (1810-1900) est plutôt marquée par la fin de l’ère impérialiste commerciale et l’émergence de l’impérialisme moderne ou le développement industriel marque l’apogée de l’expansion capitaliste qui mènera à la financiarisation et à la mondialisation de l’économie capitaliste que nous qualifions de phase impérialiste descendante ou encore décadente.
  3. https://www.cahiersdusocialisme.org/revolution-decentree-deux-etudes-lenine/
  4. https://fr.wikipedia.org/wiki/Peshmerga
  5. https://fr.wikipedia.org/wiki/Kurdes
  6. https://www.youtube.com/watch?v=1NBkcXD6LWk
  7. Robert Bibeau (2017) Question nationale et révolution prolétarienne sous l’impérialisme moderne. L’Harmattan. Paris. http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-11474-3&utm_source=phplist&utm_campaign=message_20438&utm_medium=email&utm_content=lienTitreUne

 



58 réactions


  • titi titi 30 septembre 2017 18:15

    Les Kurdes ont droit à leur état comme d’autres ont eu le leur dans les années 60.

    Que ce soit des bourgeois, des prolos, des aristos, ils sont égaux en droits ? non ?


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 30 septembre 2017 18:51

      @titi


      Mon texte ne pose pas la question et ne s’intéresse nullement à la question des SOI-DISANT DROITS BOURGEOIS  à la création d’une nation - d’un État fantoche équivalent à ce que d’autres bourgeoisies se sont vues proposés par les colonisateurs (un État Arabie Saoudite pour les tribus saoudiennes, un État pour les capitalistes du pétrole d’Irak, du Koweit, des Émirats Unis etc.)

      Mon article adopte intentionnellement le point de vue de la classe prolétarienne de langue KURDE 

      Quel est l’intérêt pour les ouvriers kurdes vivant dans le nord de l’IRAK (Kirkouk - zone de raffineries) de s’armer et de donner leur vie pour que BARZANI le voleur agent du Mossad dirige son bantoustan personnel ???

      Les travailleurs de Kirkouk ont répondu monsieur 20% de participation = que de la petite bourgeoisie et des paysans presqu’aucun ouvrier n’est allé proposer de s’immoler pour la bourgeoisie avide de Kirkouk.

      Ce ne sont pas les travailleurs irakiens de langue arabe les ennemis des ouvriers irakiens de langue kurde mais les bourgeoisies VA-T’EN GUERRE  de langue arabe, kurde, et autres.

      Cette région a assez connue de guerres pour aspirer à la paix et j’appuie les travailleurs irakiens de langue kurde et autres de travailler à la paix en refusant la guerre israélienne que se dissimule dans le drapeau chauvin du kurdistan des riches.



    • titi titi 30 septembre 2017 21:12

      @Robert Bibeau

      Ce que pense l’ouvrier Kurde, vous êtes comme moi : vous n’en savez rien.

      Pour connaître un peu les mœurs des sociétés arabes, je suis cependant à peut près sûr cet ouvrier en tant que minorité non arabe dans un pays arabe, est placé sur sa chaine d’usine sous l’autorité d’un petit chef nécessairement arabe qui l’emmerde dès qu’il en a l’occasion.
      Si en plus cet ouvrier est une ouvrière...

      Pour ce qui est des 20%, dans un pays en guerre civile, dans un pays où les fous de dieu prétendent tuer tous ceux qui participent à la démocratie, dans un pays où les autorités de l’état ont annoncé qu’elles recourraient à la force si nécessaire, bah c’est déjà pas mal.


  • Massada Massada 30 septembre 2017 18:46

    Cela fait un siècle que les Kurdes rêvent de leur indépendance. 

    Ils n’ont jamais accepté le traité de Lausanne qui les en a privés.
     
    Israël reconnaitra l’indépendance du Kurdistan !!
     
    Vive le peuple d’ISRAEL et les Kurdes, amitié pour l’éternité.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 30 septembre 2017 18:58

      @Massada


      NON l’abstraction « les kurdes » ne rèvent pas d’indépendance - de partition - de guerre en faveur de leurs propriétaires des terres et du pétrole"  LA BOURGEOISIE KURDE rève de tout cela pas le prolétariat = la chair à canon pour une nouvelle guerre fratricide  dont les capitalistes israéliens qui attisent le feu en sous main se frottent déjà les mains de contentement 

      La prochaine proie - du moins tant qu’il restera un kurde à sacrifier - seront les iraniens de langue kurde puis les travailleurs turcs de langue kurde 

      De quoi maintenir la guerre dans cette région du monde pour encore dix ans et vendre des armes à profusion (Israel étant le premier marchand de mort)


    • Massada Massada 30 septembre 2017 19:05

      @Robert Bibeau
       

      ouais, c’est votre marotte ça : les bourgeois, le capitalisme, le prolétariat etc...
      Debout ! les damnés de la terre !
      Debout ! les forçats de la faim !.......
       
      Voilà que je découvre le dernier des dinosaures communistes smiley
       
      désolé ce n’est pas de mon époque.




    • Robert Bibeau Robert Bibeau 30 septembre 2017 19:15

      @Massada


      Il est facile de percevoir que tu ne connais rien à ces choses puisque tu m’accuse de COMMUNISTE  sans même savoir que tous les communistes de France - ou presque - sont en faveur de toutes les pseudos guerre d’indépendance nationaliste chauvine 

      Tu ferais mieux de retourner te renseigner plutôt que de déblatérer  des insanités 

      Le sionisme voilà qui est d’un autre age... même Israel ne porte plus cette écharpe de sang 




    • Massada Massada 30 septembre 2017 19:22

      @Robert Bibeau
       

      Il y a encore des communistes en France ?


    • Balamou Balamou 30 septembre 2017 21:05

      @Massada


       Y’a deux ou trois réserves.

    • steklo steklo 30 septembre 2017 21:53

      @Massada
      Oui toujours ! C’est justement parce que Mélenchon a cru le contraire que l’on tue le code du travail, que l’on brade la France en donnant Alston et que l’on sert l’overdose de caviar aux nantis .... également aussi parce que le FN est trop puissant ! lol


  • symbiosis symbiosis 30 septembre 2017 18:46

    Mais ils ne l’auront pas ! Pour cela, il faudrait qu’ils soient réellement indépendants et réfractaires aux influences et pressions coloniales qui pèsent sur eux.
    Leur projet est mort né.
    Et même s’ils avaient leur État, il serait trop mal placé géographiquement pour être libre. Pour le coup, ils iraient directement tout droit vers la mort, les peshmergas.


    • Massada Massada 30 septembre 2017 18:51

      @symbiosis
       

      Ils sont dans la meme position qu’Israel à ses débuts et nous les aiderons.

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 30 septembre 2017 19:04

      @symbiosis


      De fait, loin d’être réfractaires (la bourgeoisie de langue kurde j’entends) aux influences néo-coloniales = ILS SONT LES MARIONNETTES DES PUISSANCES IMPÉRIALISTES  occidentales (Israel - USA - France - Royaume-Uni) qui les armes - les entrainent pour les lancer dans la bataille en lieu et place de DAESH qui vient de rendre l’Ame 

      Imaginez ISRAEL reconnaitra de facto la soi-disant « INDÉPENDANCE » DE CE BANTOUSTAN DU PÉTROLE alors qu’Israel génocide les palestiniens refusant de leur accorder un État-bantoustan bien à eux...

      Y aurait-il  requin sous roche  ???

      L’emplacement du territoire  où vivent des travailleurs iraquiens de langue kurde n’a pas d’importance dans cette arnaque nationaliste chauvine.


       

    • Massada Massada 30 septembre 2017 19:08

      @Robert Bibeau
       

      Ils ont du pétrole, on achète leur pétrole, c’est le commerce mon bon monsieur !



    • symbiosis symbiosis 30 septembre 2017 20:04

      @Massada
      Rectification, ils n’ont pas le pétrole, mais ils veulent s’en emparer, les escrocs.


  • symbiosis symbiosis 30 septembre 2017 18:57

    Non, pas dans la me position, mais dans la même imposture !


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 30 septembre 2017 19:06

      @symbiosis


      La je suis totalement d’accord avec toi tu as le mot JUSTE = IMPOSTURE = YES 


    • Massada Massada 30 septembre 2017 19:09

      @Robert Bibeau
       

      peu importe, Israel à gagné et le Kurdistan gagnera car c’est le sens de l’Histoire.


    • symbiosis symbiosis 30 septembre 2017 19:39

      @Massada
      L’histoire est en train de se retourner, tu ne le vois pas encore ?


    • symbiosis symbiosis 30 septembre 2017 19:49

      @symbiosis
      C’est le sens de l’histoire des globalistes, mais plus les globalistes, la ploutocratie globalitaire s’enrichie sur le dos de l’humanité, plus elle marche sur un fil. Elle va tomber !


  • Massada Massada 30 septembre 2017 19:14
    Les « Kurdes ont été et continuent d’être des alliés fiables et pour longtemps d’Israël car ils sont, comme nous, une minorité dans la région ».
     
    Il suffit d’observer la répartition des Kurdes sur une carte pour comprendre qu’ils peuvent constituer avec nous un barrage à l’expansion de l’islam radical. 
     
    De meme Israel a aidé le Sud Soudan a obtenir son indépendance, nous avons une très bonne collaboration entre nos deux pays.


  • Massada Massada 30 septembre 2017 19:19

    Les Kurdes syriens ont aussi fait part de leur volonté d’ indépendance et du rattachement à l’Etat kurde qui est en train de voir le jour en Irak.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 30 septembre 2017 19:25

      @Massada


      Cette assertion est fausse et seul le Mossad répand cette information mensongère 

      Les travailleurs syriens de langue kurde sont membre de l’armée syrienne et ils parlent tous l’arabe et le dialecte kurde de Syrie 



    • Odin Odin 1er octobre 2017 11:55

      @Massada

      « Israel à gagné et le Kurdistan gagnera car c’est le sens de l’Histoire. »

      Le sens de l’histoire ou le sens du plan Oded Yinon pour un grand Israël allant du Nil à l’Euphrate et que Bibi suit à la lettre ?

      « Les stratèges israéliens ont vu l’Irak comme leur plus grand défi stratégique venant d’un état arabe. C’est pourquoi l’Irak a été défini comme la pièce centrale de la balkanisation du Moyen-Orient et du monde arabe. En Irak, sur la base des concepts du Plan Yinon, les stratèges israéliens ont appelé à la division de l’Irak en un état kurde et deux états arabes, l’un pour les Musulmans chiites et l’autre pour les Musulmans sunnites. Le premier pas vers sa réalisation a été une guerre entre l’Irak et l’Iran, que soulève le Plan Yinon… »

      http://www.cercledesvolontaires.fr/2015/11/13/eretz-israel-le-funeste-plan-oded-yinon/

       


  • Massada Massada 30 septembre 2017 21:58

    Pendant la tyrannie de Saddam Hussein, les Kurdes ont été gazés et abattus en grand nombre. Ils ont subi un nettoyage ethnique par les Turcs et continuent d’être opprimés par le gouvernement turc actuel. 

     
    Après le renversement de Saddam Hussein, les Kurdes ont affiché une grande sagesse politique et économique et ont lutté efficacement contre ISIS.

    La quasi-indépendance actuelle du territoire, a montré au monde une société décente où tous ses habitants, hommes et femmes, jouissent de libertés beaucoup plus grandes qu’on ne le trouve partout dans le monde arabe et musulman.

    Les dirigeants du monde libre devraient se tourner vers le Kurdistan, avec ses énormes réserves de pétrole, comme le nouvel état qui doit être créé au Moyen-Orient.



    • symbiosis symbiosis 30 septembre 2017 22:46

      @Massada
      Oui, Massada créons un nouvel état colonial.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 1er octobre 2017 06:08

      @symbiosis


      tU RÉSUMES BIEN LA SITUATION  



      Le prolétariat irakien de langue kurde ne trouvera que la misère en kurde dans cet État sous la botte des NAZI israéliens 



    • symbiosis symbiosis 1er octobre 2017 08:56

      @Robert Bibeau
      Bonjour,
      Comme il faut toujours analyser les événements à l’aune du principe de réalité, on se rend bien compte que le vent tourne et que les allégations de gens comme Masada et d’autres n’ont pas de fondements.
      Il s’agit de fantasmes qui ne reposent sur aucune analyse des faits.
      Les faits sont que le système mis en place par la ploutocratie globalitaire essuie revers sur revers et que tous les mensonges et les coups tordus deviennent de plus en plus évidents et discréditent cette frange de la population dominatrice et prédatrice.
      Le système se noie dans ses contradictions et sa mentalité discriminatoire et colonialiste.
      La manipulation des kurdes à des fins colonialistes sera le prochain revers que subira la ploutocratie globalitaire.


    • phan 2 octobre 2017 06:07
      @symbiosis
      Winston Churchill : quand il était jeune ministre des colonies et que le Royaume Uni dessinait les frontières des futurs Etats arabes libérés du joug ottoman. A coups de ciseaux sélectifs, à partir de critères incluant la richesse du sous-sol en pétrole. Mais aussi en ayant soin de faire parler la sainte devise, jamais usée, de « diviser pour régner ». Il avait de quoi faire entre sunnites et chiites, maronites et orthodoxes arméniens, druzes et nestoriens, alaouites et coptes, Arabes et Juifs. Et puis il y avait les Kurdes qui réclamaient un Etat indépendant. Hors de question. Surtout avec les potentialités en or noir de Kirkuk et Mossoul. Pour les mater, Churchill préconisait les grands moyens (lettre du 19 mai 1919 au War Office) :
      « Je ne comprends pas cette délicatesse exagérée à propos de l’utilisation du gaz...C’est pure affectation que de lacérer un homme avec les fragments pernicieux d’une explosion d’obus et d’éprouver des velléités...à l’usage de gaz empoisonné contre des tribus non civilisées. L’effet moral devrait être tel que la perte de vie humaine devrait être réduite au minimum... »


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 2 octobre 2017 14:34

      @phan


      iL FAUT S’OPPOSER FAROUCHEMENT AU RETOUR DES CISEAUX DE WINSTON CHURCHILL L’UN DES GRANDS NAZI DE L’ÈRE MODERNE 

      UN NAZI BRITANNIQUE S’ENTEND OPPOSÉ À SES FRÈRES ALLEMAND 

      LOIN DE NOUS CES ENGENCES NATIONALISTES 

  • jalin 1er octobre 2017 09:38

    Vous semblez ignorer le fort courant kurde qui se revendique de Bookchin et pas du tout de la bourgeoisie :


    « À la mort de Murray Bookchin, en 2006, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a promis de fonder la première société qui établirait un confédéralisme démocratique inspiré des réflexions du théoricien de l’écologie sociale et du municipalisme libertaire. »



    • symbiosis symbiosis 1er octobre 2017 11:12

      @jalin

      Il semblerait que le projet de municipalisme libertaire ait fait long feu, phagocyté qu’il aurait déjà été par les ONG sorossiennes.

      Lien ici


    • jalin 1er octobre 2017 12:19

      @symbiosis

      Qu’est ce que Soros vient foutre là dedans ?

      Le CD n’a pas du tout disparu au Kurdistan :


    • symbiosis symbiosis 1er octobre 2017 13:17

      @jalin

      Soros est là dedans comme dans tous les mouvements de déstabilisations, soit pour installer des califats, soit pour installer la « démocratie ». C’est ce que l’on appelle révolutions colorées entre autres sobriquets hollywoodiens.

      Le CD est peut-être encore présent, certes, mais il sera vite balayé par les maffias genre Barzani.
      Pour le moment, c’est romantique et très séduisant pour le bobo occidental, mais ça ne durera pas, à moins que cela se répande sur toute la surface de la planète, ce qui est totalement illusoire de nos jours. Mais bon, tout peut arriver !

      Le CD est utilisé pour attirer la sympathie des occidentaux et cacher la véritable entreprise qui est la mise en œuvre d’une nouvelle colonie pétrolière, toute acquise à la ploutocratie globalitaire.

      Bisous !!!


    • jalin 1er octobre 2017 15:18

      @symbiosis

      Soros à toutes les sauces, bobos idem...

      Vous me faites chier grave avec vos putain de clichés qui puent la paranoïa fétide, allez vous faire voir chez les moldaves.

    • symbiosis symbiosis 1er octobre 2017 15:40

      @jalin

      Tu es sorossien et bobo mec, pour te mettre dans un état pareil ?

      A moins que ça soit la paranoïa qui te mette hors de toi !

      À ta place, je garderais mon sang froid et j’argumenterais. Enfin, si tu as autre chose à démontrer que ce transport acrimonieux...


    • leypanou 1er octobre 2017 17:30

      @symbiosis @jalin

      Le mythe du rebelle modéré kurde vous en apprendra un peu plus à mon avis sur les Kurdes.

      Quant à l’instrumentalisation de la volonté d’indépendance de Kurdes -je dis bien de Kurdes et non des Kurdes, il y a une différence- par la « seule démocratie au Proche-Orient », vous pouvez lire un aperçu ici.


    • jalin 1er octobre 2017 18:08

      @symbiosis

      Gnagna, gros connard, tu ne fais que répéter des clichés à la con, alors tu m’emmerdes, et va te faire voir.

    • jalin 1er octobre 2017 18:10

      @leypanou

      Voltaire.net, cette merde puante, c’est tout ce que tu as comme info ?

    • leypanou 1er octobre 2017 18:21

      @jalin
      Lis l’article au lieu de te focaliser stupidement sur le site où il paraît.

      Voici un autre lien si cela peut te faire plaisir : c’est de l’histoire, pas plus.

      Quand tout ce que font les Kurdes est encensé en Occident, c’est déjà louche. Quand BHL et la seule « démocratie etc etc » soutiennent, il ne devrait y avoir aucun doute (cf commentaires de Massada plus haut).

      Ne sois pas obtus.


    • symbiosis symbiosis 1er octobre 2017 18:26

      Jalin, tu as autre chose que des insultes à proposer sur la situation ?


    • jalin 1er octobre 2017 18:36

      @leypanou

      Ben oui, c’est un complot de BHL, de Soros et des illuminatis... on connait la chanson.

      Informe toi sur les biais cognitifs au lieu de nous servir tes salades :


      Spontanément, nous n’imaginons pas qu’un fait social puisse émerger d’un grand nombre d’actions et cela sans avoir été voulu par aucun des acteurs ; nous cherchons donc à qui nous pouvons l’imputer. De là vient l’erreur commune (qui est le ressort du complotisme) consistant à personnifier des abstractions et à leur attribuer le pouvoir d’agir selon des fins qu’elles dissimulent, fins qu’une certaine sociologie se targue de savoir mettre en évidence.

      Or il se trouve que nombre de phénomènes sociaux objectivement désagréables (un embouteillage par exemple) sont les effets de décisions et d’actions individuelles non coordonnées, et on ne peut les rapporter à des intentions qu’en cédant à l’un des principaux biais du raisonnement humain. Ce « biais d’intentionnalité » a été repéré depuis assez longtemps par les psychologues.


    • jalin 1er octobre 2017 20:09

      @Self con troll

      Tant mieux !

    • symbiosis symbiosis 1er octobre 2017 20:38

      @jalin

      Quel rapport avec les guerres néocoloniales menées par le USA-OTAN-UE ?


    • phan 2 octobre 2017 06:25
      @leypanou
      Le fantôme du génocide arménien hante les Kurdes
      ....
      Le rôle du mouvement politique kurde, qui, « depuis ses débuts, remet en cause l’histoire officielle, parle du génocide et du rôle des Kurdes dans ce génocide ». Aussi enthousiaste et zélé fût-il, sans doute le Dr Resit n’aurait-il pas pu applaudir la mort de 160 000 Arméniens sans l’aide de plusieurs grandes familles de Diyarbakir, sans le concours actif de nombreux chefs de tribu kurdes. Ces hommes à qui on promettait – et qui ont souvent obtenu – tel champ ou telle maison après l’exécution du propriétaire arménien. Ces musulmans à qui on garantissait le paradis pour sept chrétiens passés au fil de l’épée.
      ....

  • phan 1er octobre 2017 14:15

    C’est bien de citer les 14 points de Wilson pour mettre fin à la Première Guerre mondiale, juste une question pourquoi Wilson est il entré dans la Première Guerre mondiale ?
    La réponse est dans ce document.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 1er octobre 2017 16:01

      @phan


      Vous réfléchissez comme les historiens bourgeois et les géopoliticiens de go-gauche.

      WILSON n’est pas entrée dans la Première guerre mondiale = les politiciens sont les fonctionnaires du grand capital (en société capitaliste évidemment) 

      Le grand capital américain est entré dans la 1ere guerre parce qu’il y a vu la possibilité d’asseoir sa domination économique - puis politique et militaire sur le monde impérialiste occidental les anciennes grandes puissances rivales s’étant sérieusement épuisé pendant que les USA accumulaient ses forces 

      La suite de l’histoire a donné raison au Grand capital US et à son majordome Wilson puis à Roosevelt par la suite 



    • phan 1er octobre 2017 20:43
      @Robert Bibeau
      Il y a pire qu’un aveugle quelqu’un qui ne veut pas voir : Prenez votre temps d’ouvrir le document de Freedman cher « feignasse » de professeur !
      ......
      En Octobre 1916 cette promesse fut faite malgré tout. Peu de temps après cela, je ne sais pas combien de vous s’en souviennent, les USA qui était presque totalement ’’pro Allemand’’, soudainement entrait en guerre aux cotés des britanniques. 
       Je répète que les USA était quasiment pro Allemand ; parce que les journaux étaient tous contrôlés par des juifs, les banquiers étaient juifs, toute l’industrie des mass-médias et de l’information dans ce pays était sous contrôle juif. Et il s’avère que les juifs étaient pro-Allemand. Parce que beaucoup d’entre eux étaient venus d’Allemagne, et ils ne rêvaient que d’une chose, voir les allemands déposer le Tsar. De tout temps les juifs n’aimaient pas le Tsar de Russie et ne voulaient pas le voir remporter la guerre. Ces banquiers juifs allemands, comme Kuhn & Loeb, et beaucoup d’autres banques américaines, simplement refusaient de financer la France ou l’Angleterre du moindre sou. Par contre, ils versèrent des sommes colossales à l’Allemagne. Ils avaient choisi leur camp depuis le début de la guerre. Ils dirent : « tant que l’Angleterre et la France sont liés avec la Russie, ils n’encaisseront pas le moindre Dollar ». 
       Ils procurèrent à l’Allemagne des fonds monétaires pour défaire la Russie. Donc, ces mêmes banquiers juifs réalisant la possibilité de décrocher la Palestine, se rendirent en Angleterre et firent ce pacte. A ce moment précis, tout changea, comme un feu rouge qui tournerait au vert. Quand bien même les journaux avaient été tous pro Allemand ; disant à l’opinion publique les difficultés qu’avaient l’Allemagne à combattre économiquement la Grande Bretagne et en d’autres secteurs. Soudainement les allemands devinrent mauvais, tout d’un coup ils étaient horribles, maintenant c’étaient des ‘‘Huns’’ qui se mettaient soit disant à tirer sur les ambulances de la croix rouge et découpaient les mains de bébé. Peu de temps après cela le président Wilson déclara la guerre à l’Allemagne. Les sionistes de Londres avaient alors envoyé un télégraphe aux USA à l’adresse du juge Brandeiss lui disant : « Occupez vous de Wilson, on a eu ce qu’on voulait de Londres. Débrouillez vous pour engager les USA dans le conflit ».
       Voila comment les USA entrèrent dans la première guerre mondiale. Nous n’y avions aucun intérêt, nous n’avions aucun droit d’être dans ce conflit que d’être par exemple ce soir sur la Lune ou tout autre lieu que dans cette salle. Il n’y avait en aucune raison que ce soit, que la première guerre mondiale soit notre guerre. On nous piégea et nous y emmena à notre insu ; on nous parachuta dans ce conflit, ou si je puis être vulgaire, on nous ’’aspira’’ dedans. Nous étions ‘‘le dindon de la farce’’, le pigeon d’une arnaque tendue par le sionisme internationale ; tout simplement pour qu’il puisse s’accaparer de la Palestine. Ceci est quelque chose dont le public américain n’a jamais entendu parler. Ils ne furent jamais informés de la cause de notre participation à la première guerre mondiale.
      ....
       
      Wilson était victime d’un chantage et l’incident du Sussex n’était qu’un false flag, comme l’incident du Golfe du Tonkin ou l’incident d’USS Liberty.
      Mettre la lutte de classe dans la politique « diviser pour régner » comme les violences inter-ethniques, c’est vraiment du n’importe quoi ! 

    • leypanou 2 octobre 2017 08:27

      @phan
      Cet article peut vous intéresser.


  • symbiosis symbiosis 1er octobre 2017 14:27

    Ce qu’il ressort de la problématique kurde est le plus souvent, pour ne pas dire tout le temps la volonté de la création d’un état kurde. Quand j’entends cela en boucle je comprends État et non pas création d’un communalisme libertaire dépourvu d’État ainsi que d’une structure capitaliste, ce qui est le ferment du communalisme libertaire.
    Sachant que, même avec la meilleure volonté le PKK syrien travaille dans le sens d’une telle structure sociale, comment peut-on croire et espérer que le communalisme libertaire a une chance de voir le jour dans un tel contexte géopolitique ?
     
     Vive le Rojava du véritable confédéralisme démocratique ! et dans le même temps : Non à la mascarade étatique pro-impérialiste du “contrat social du Rojava”, trahison dans le fond et dans la forme, sous l’égide yankee, du confédéralisme démocratique tel qu’il a été pensé et doit continuer à être mis en application pour et par le peuple constitué en assemblées populaires seules habilitées à la prise de décision depuis la base, localement, régionalement et confédérativement ! (source résistance 71)

    Le contrat social du Rojava qui vient de sortir des tiroirs du NOM n’a rien à voir avec le communalisme libertaire des origines. C’est une caricature qui cache une constitution hiérachique, autoritaire et globaliste. En fait, une colonie pétrolière. Dans un tel contexte, le communalisme libertaire n’a aucune chance et il vaudrait beaucoup mieux en rester au statu quo actuel et attendre des jours plus favorables afin que celui-ci puisse se développer sans être parasité et avalé par le NOM. 


  • Robert Bibeau Robert Bibeau 1er octobre 2017 15:49

    Patriotique ??? Quelle est la vertu de ce terme – de ce concept ??? Vous semblez comprendre le mot PATRIOTIQUE comme une vertu, une qualité indiscutable !

    Vous savez le nombre de guerres dans le monde depuis un siècle menée au nom du PATRIOTISME ???? Y compris la 1ere et la 2e guerre mondiale

    J’AFFIRME QUE les puissances impérialistes occidentales utilisent le patriotisme – chauvin – nationaliste – pour fomenter une nouvelle guerre dans cette région du monde après avoir créer DAESH et sa guerre religieuse-patriotique aujourd’hui disqualifié…

    Le peuple KURDE trahit dites-vous – savez-vous combien il existe de communautés tribales de l’IRAN à la Méditerranée (religieuses, ethniques, linguistiques) ??? De tout temps cette terre fut une enclave de passage, de brassage – et des frontières ont finalement été imposées par les puissances coloniales afin de créer des ÉTATS NATIONAUX sous la botte de potentats féodaux locaux. (L’Afrique connut le même sort)

    Les mêmes puissances impérialistes stimulent et exacerbent les convoitises des fils de ces potentats féodaux afin de les lancés les uns contre les autres (Sunnite contre chiite contre alaouite contre djihadiste contre salafiste contre kurde – contre Syriaque contre juif contre kurde iraquien contre kurde syrien contre iranien contre turcmène contre palestinien contre druze et il y a cent autres ethnies que j’oublie)

    Le prolétariat de cette région est unique = il se définit par sa place dans le procès de production et par son exploitation de classe peu importe sa langue ou sa tribut d’origine (qui tend à disparaitre au fur et à mesure que les rapports sociaux tribaux s’estompent dans les sweat shops de la misère et dans les champs pétrolifères et dans les champs de culture en voie de mécanisation = soyez patient = bientôt il n’y aura plus qu’une seule « nation » – une seule classe capitaliste régionale et un prolétariat international.

    A bas le patriotisme meurtrier ensanglanté.


  • Massada Massada 1er octobre 2017 15:53

    Erdogan promet la famine aux Kurdes.

     
    Voilà comment les pays musulmans traitent les minorités !
    Apres avoir massacré les Armeniens voici que ce dictateur s’attaque aux Kurdes
     
    L’Irak et son gouvernement n’ont pas levé le petit doigt pour empêcher le génocide des chrétiens et des yézidis par l’EI et ont même laissé faire : ces chrétiens ont trouvé refuge au Kurdistan 


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 1er octobre 2017 16:05

      @Massada


      Les kurdes furent au premier rang des massacreurs d’arméniens dont ils convoitaient les terres 

      Mais tout cela est du passé 

      Aujourd’hui les travailleurs  de la région doivent s’unir au-delà des frontières arbitraires et des appartenances ethniques en voie de disparition reliquat - artefacts  d’une époque féodale révolue 

      Idem pour le prolétariat israélien et le prolétariat palestinien contre les bourgeoisies des deux camps 




    • ETIENNE 1er octobre 2017 20:19

      @Massada
      Les Dönme (juifs convertis à l’Islam) figuraient également en bonne place parmi les instigateurs des massacres.


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