mardi 6 mars 2012 - par Bruno de Larivière

Le peuple américain est-il sot ?

La question se pose à propos de l'utilisation - ou pas - du vote des électeurs d'origine hispanique. A chaque élection depuis une trentaine d'années, les observateurs de la vie politique américaine leur décernent le titre de 'groupe' déterminant. Ils déjouent pourtant les prévisions...

Rarement autant qu'à l'occasion d'une élection présidentielle n'apparaît aussi nettement la complexité démographique des Etats-Unis. Les candidats à la pêche aux voix se laissent séduire par des conseillers en communication. Ceux-ci les convainquent comme des industriels de conquérir des 'cœurs de cible', en l'occurrence tel ou tel groupe de population. La lecture raciale revient subrepticement à l'ordre du jour, qui a régulièrement amené les observateurs locaux à faire de fausses prédictions, elles-mêmes à la source de funestes décisions.

La guerre de Sécession, en partie déclenchée pour établir les droits des Noirs dans le Sud, a provoqué le ségrégationnisme après 1865... Puis une ou deux générations après, le départ de milliers de Noirs-Américains au Nord, dans des Etats où ils escomptaient que leurs droits seraient reconnus. Dans un autre registre, la peur du péril jaune, d'Asiatiques colonisant les Etats de la côte Pacifique (Californie en tête) a quant à elle beaucoup influencé les politiques de Roosevelt (guerre contre le Japon), Truman (guerre de Corée) ou encore Kennedy (guerre du Vietnam).

Dans le cas des Hispaniques, l'incompréhension se double d'une schizophrénie lunaire. La Constitution de 1787 représente la face éclairée, la Liberté et la Propriété des citoyens pour l'essentiel immigrés d'Europe. L'Amérique a cependant sa face cachée, un expansionnisme moins assumé. Faut-il rappeler les signes de la maladie ? L'occupation du Texas (1830), la guerre du Mexique et l'annexion conséquente (1848 / voir carte), l'incorporation de la Californie, enfin (1850). En 1898, Porto Rico et Cuba rentrent dans la sphère d'influence américaine.

Dans les cartoons de Tex Avery, le paisano est une souris. L'animal court plus vite que son prédateur mais c'est un nuisible. L'Amérique wasp méprise l'Amérique latine. La volonté de puissance et la poursuite d'intérêts économiques priment : politique du Big Stick d'un côté, United Fruit de l'autre. Seuls Hemingway et les gangsters investissant à La Havane tombent sous le charme des tropiques latines.

La Révolution mexicaine éveille des soupçons. La crainte naît dans l'après deuxième guerre mondiale, lorsque la frontière méridionale des Etats-Unis devient poreuse. Il est trop tard : l'écart des salaires, la démographie mexicaine, la prohibition de nouvelles drogues, tout concourt à remettre en cause l'existant. Les Latinos sont en passe de devenir majoritaires dans plusieurs Etats méridionaux.

La cloisonnement du monde en populations n'a finalement mené à rien : aux Etats-Unis ou ailleurs. Du point de vue d'un Européen diplômé ou d'un Américain de Manhattan, la grille de lecture raciale n'est pas seulement inopérante. Elle suscite le dégoût. Elle existe pourtant dans les esprits de très nombreux électeurs. Il faut savoir dépasser ce paradoxe... Enseigner la complexité du monde.

*

Raphael J. Sonenshein et Frédérick Douzet signent à ce titre une tribune décevante dans le Monde daté du 6 mars. Les candidats républicains seraient racistes et idiots. Ils pratiqueraient l'art de la divination comme il y a deux millénaires on auscultait les entrailles de bêtes offertes en sacrifice. Les Hispaniques envahissent les Etats-Unis au nez et à la barbe des orateurs républicains :

"" D'après le recensement de 2010, ils sont désormais plus de 50 millions (16 % de la population), soit la première minorité devant les Noirs (12 %) depuis 2000. Le terme "hispanique", selon la définition utilisée par le Bureau du recensement, est une catégorie ethnique au sens large. Il désigne les personnes qui choisissent de s'identifier comme d'origine hispanique ou latino en raison de leur héritage culturel, leur appartenance nationale, leur lieu de naissance ou celui de leurs parents ou de leurs ancêtres. Le groupe le plus important est originaire du Mexique (63 %), suivi de Porto Rico (9,2 %) et de Cuba (3,5 %).

[...] Les Blancs devraient devenir minoritaires d'ici à 2050. De plus, la montée en puissance de l'électorat hispanique (9 % de l'électorat) n'est pas près de s'arrêter. La croissance démographique des Etats-Unis entre 2000 et 2010 est due, à près de 92 %, à celle des minorités et à hauteur de 56 % à celle des Hispaniques.""

A juste titre, Sonenshein et Douzet montrent que les responsables républicains n'ont pas toujours cédé aux sirènes racistes. Après Reagan, George W. Bush a ainsi parié sur le vote de cette communauté qui n'en est pas une. Seulement voilà, ces préjugés sont partagés par un grand nombre d'Américains, comme ceux de Whittington. Ils ne se dérangent pas pour en faire état. Je l'observais déjà il y a quelques mois à propos de la puissance du Tea PartyLe peuple (américain) est-il sot ? ['Sachets de thé et infusions sans goût'].

Trop d'Américains prennent pour argent comptant ce que Fox News déverse quotidiennement sur leurs écrans de télévision ? Mais leur offre-t-on autre chose ? Ont-ils le temps, l'argent, l'énergie, la formation nécessaires pour s'extirper de la fange ? Les deux auteurs reprennent eux-mêmes paresseusement les clichés qu'ils prétendent fustiger : j'y reviendrai en conclusion.

*

En l'ignorant Rafael Jacob, de l'Université Québec de Montréal, a sapé leur démonstration : 'Le vote latino et l'exagération de son importance'. Je synthétise ses trois arguments :

  1. L'immigration latino-américaine constitue un fait majeur de l'histoire américaine des dernières décennies. Mais seuls les citoyens accèdent aux urnes. Or les Latinos se désintéressent progressivement des scrutins nationaux. 'Au final ce ne sont pas les résidents ou même les citoyens qui déterminent l'issue d'une élection - mais bien les électeurs. Et la proportion d'électeurs latinos à l'échelle nationale lors des scrutins de 2004, 2006, 2008 et 2010 est demeurée constante... à 8%.'
  2. Les Latinos restent dans le sud et l'est des Etats-Unis. Leur influence demeure locale dans des Etats à très forte culture locale : la Californie tolérante et démocrate, le Texas borné et républicain (comme l'Utah et l'Arizona). La Floride ? Cubaine, bornée et républicaine. Aux yeux de Rafael Jacob, les nouveaux arrivés risquent peu d'infléchir la tendance !
  3. Les trois Etats susceptibles de bouger sont le Colorado, le Nevada et le Nouveau-Mexique. 'Ce trio fournira un grand total de 20 grands électeurs en 2012... sur un minimum de 270 nécessaires pour l'emporter.' La Pennsylvanie (vingt grands électeurs) équilibre à elle seule les Etats hispano-compatibles. Avec l'Ohio (dix-huit), il les renvoie au stade de périphérie minoritaire.

Au bout du compte, les candidats républicains répondent aux aspirations de leurs électeurs présumés, même s'ils leur mentent.

Les Latinos vont continuer à franchir la frontière pour fuir l'insécurité régnant dans le nord du Mexique, elle-même fruit des cartels de la drogue et des migrants : Mexicains inutilesL'espagnol va continuer à se diffuser sans (peut-être ?) effacer l'anglais - Los Angeles l'illustre d'ores et déjà - et les Latinos plus féconds bousculeront les équilibres démographiques internes. Cela ne se fera pas sans heurts :

Avec des prisons débordantes mais qui fusionnent en un seul une myriade de peuples (Andins, Caribéens, Centre-Américains, Mexicains, etc.) ; avec un système éducatif paupérisé, dans l'incapacité de pousser les enfants-adolescents hors des clivages communautaires ; avec une armée US en passe de démobiliser des milliers d'hommes.

L'Etat renvoie les Américains démunis à leurs associations ? Pour les Latinos, l'Eglise catholique honnie et moquée par les wasps répond présente, comme autrefois aux côtés des Irlandais et des Italiens. Pour la middle-class anglo-saxonne frappée par le chômage et l'éclatement de la bulle immobilière, l'heure est au retour dans les Etats souffrant le moins de la crise : plutôt la vieille Amérique du nord-est. Comme Yul Brynner, et Steve McQueen, les deux derniers Mercenaires quittant le village des paysans mexicains opprimés.

Pour l'heure, le peuple latino préfère sans doute ne pas faire de vagues et laisser les Républicains surenchérir en propositions racistes ? Mais Washington doit réfléchir à de nouveaux équilibres géopolitiques internes sous peine de graves flambées de violence...

 

Voir la carte dans sa taille originale



32 réactions


    • titi titi 6 mars 2012 14:13

      Sauf que c’est faux.

      Le Parti Républicain a été créé en 1854 pour lutter contre l’esclavage.
      En 1861 le premier président Républicain est élu. La guerre éclate dans les semaines qui suivent.

      Malgré votre haine des USA soyez assuré que ce n’est pas une coincidence.


    • bo bo 6 mars 2012 18:45

      Kerjean,

      Très bien répondu

      Mais vous allez avoir beaucoup de travail à répondre calmement à beaucoup d’internautes très partisans qui ne lisent pas les articles ou les post et réagissent à un mot...en fonction de leur idéologie ...et surement pas en fonction d’un vrai travail de recherche.....sans parti pris.

      a+


  • Georges Yang 6 mars 2012 13:12

    Très bonne analyse, les minorités n’existent que lorsqu’elles votent ! Mais comme ailleurs, le communautarisme les maintient en dehors de la sphère électorale

    Pour voter, il faut se sentir citoyen, malgré les drapeaux et les hymnes cela semble pas si évident que cela aux USA, en France non plus d’ailleurs


    • goc goc 6 mars 2012 14:35

      les minorités n’existent que lorsqu’elles votent !

      exact

      sans oublier que souvent les ex-immigrants devenus citoyens, sont les pires conservateurs, voir les pires reac en faveur du pays qui les a accueilli

      et aux USA ou le mythe du « way of live » est toujours présent, chaque immigrant n’ayant qu’un but : devenir un « vrai » américain

      maintenant il est tout aussi vrai que la monté des « hispanos » va forcement amener à un choc religieux (cathos contre évangélistes), mais on n’en verra les effets que le jour ou un candidat de culture hispanique se présentera aux élections


    • bigglop bigglop 6 mars 2012 19:43


      Bonsoir à tous,

      Merci @Bruno pour cet article sur les Etats-Unis, la minorité hispanique, qui est très bien argumenté.

      Cependant, il existe aussi une minorité qui exerce une influence déterminante sur la vie économique, financière et politique des Etats-Unis.

      Il s’agit des juifs américains (5 millions), lesquels à travers l’AIPAC, reconnu en tant que lobby serait plutôt une agence de renseignement économique et politique défendant les intérêts d’Israël.

      En effet, des élections locales à l’élection présidentielle, ils font et défont les résultats.

      Pour s’en convaincre, il suffit de voir la dernière intervention d’Obama, sur fond de crise iranienne, pour nous préparer à une intervention militaire classique ou nucléaire. Même notre Président y est allé de son petit couplet à la Knesset ou au dîner du CRIF

      Et maintenant nous avons un Parlement Juif Européen à Bruxelles



    • Bruno de Larivière Bruno de Larivière 6 mars 2012 13:40

      Relisez au calme, et vous comprendrez : je suis d’accord - dans les grandes lignes - avec votre commentaire. Vous réfutez des choses que je n’ai pas écrites !!


      Les Asiatiques n’ont jamais ’envahi’ les Etats-Unis, bien sûr. En revanche, le racisme a fait des ravages parmi les immigrants venus d’Extrême-Orient hier comme aujourd’hui. Les exemples abondent. A l’époque de la construction des lignes transcontinentales, les Chinois sont accusés de faire baisser le prix de la main d’oeuvre. Plus récemment, lors des émeutes de Los Angeles, les commerçants coréens sont vandalisés. 

      Pendant la WWII, les Américains d’origine japonaise ont même été déportés en masse dans des camps d’internement : sous le seul prétexte qu’ils pouvaient se retourner contre leur pays d’accueil. Imaginez si à Washington on avait pris la même mesure à l’encontre de descendants d’Allemands...

      Mais évidemment, tout cela se surajoute au contexte de guerre froide après 1945.

      Merci en tout cas de l’attention que vous portez à ce ’post’ : quatre commentaires, je suis flatté !

    • Bruno de Larivière Bruno de Larivière 6 mars 2012 16:28

      Ma première partie vous semble évidente, parce que vous avez visiblement lu Mac Pherson (que j’utilise en cours) ! Mais l’écrasante majorité des Américains s’en tient à la version simplifiée de la guerre de Sécession : esclavagistes contre abolitionnistes. Ils devinent que c’est réducteur, mais s’en arrangent !

       
      Cela étant, les Français n’ont pas de leçons à donner : combien connaissent l’histoire du pays ?. Je fais chaque année la comparaison dans mes amphis entre Américains (guerre de Sécession) et Français (Commune de Paris). Heureusement, la minorité tire le groupe vers le haut.

       :)



    • titi titi 6 mars 2012 14:18

      Sauf que les seuls « pogroms » contre les asiatiques, ce sont bien les noirs qui en sont à l’origine.


    • Georges Yang 7 mars 2012 09:32

      Les brimades anti asiatiques étaient le fait des WASP (mais aussi contre les Irlandais et Polonais) du XIX° siècle à l’après deuxième guerre mondiale, mais depuis une bonne trentaine d’années les attaques massives contre les Asiatiques, surtout les commerçants coréens sont le fait de gangs de noirs


    • Bruno de Larivière Bruno de Larivière 7 mars 2012 12:21

      A G.Y.,

      Merci de me faire repenser aux Polonais, que j’avais oubliés. « Voyage au bout de l’enfer » est un film de Cimino qui marque à vie... http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=5121

    • Georges Yang 7 mars 2012 15:38

      Petite erreur, dans le voyage.. les héros sont des Ukrainiens uniates, si je me souviens,La pire scène est la fin, après en avoir chié pendant tout le film pour les USA, ils chantent tout de même god bless America

      Un autre très bon film de Cimino est l’année du dragon où le héros est un flic raciste d’origine polonaise, (mais le film n’est pas raciste, il montre bien les subtiltés des communautés asiatiques ) Ce film parle des Chinois du chemin de fer, montre des gangs Hakkas et des chinois normaux, le parrain est un truand mais fier de sa culture qui conspue Jacky Chan,

      Tous les acteurs asiatiques sont d’ailleurs chnois d’origine, sauf le chef de gang décapité en Thaillande qui est un acteur japonais

      Pour en revenir aux pogroms, il y en a dès le milieu du 19°siècle aux USA contre les Allemands, les Irlandais, les Polonais, et même les Suédois (d’où la révolte de Joe Hillstoem, dit Joe Hill, fusillé comme anarchiste dans les années 20, puis se fût le tour des asiatiques


    • naudin 6 mars 2012 14:15

      On est deux, au bout de ma lecture j’ai moi aussi été pris d’un doute sur ma capacité de compréhension.


  • Yvance77 6 mars 2012 14:00

    Salut,

    En fait, ce qu’il manque à ce pays c’est la culture politique au sens noble. Ils ne reçoivent aucune éducation dans ce sens. Normal, ils sont surtout sous un régime de manipulation permanente.

    Encore une fois, c’est le grand libéralisme le fautif. Tant que vous aurez des magnats qui contrôlent tous les médias, il n’y aura aucune chance pour qu’ils s’en sortent. Et, c’est sans compter que cela commence très trop, dès les libres scolaires en fait.

    A force de vivre replier sur soi-même ; on finit par vivre hors des réalités qui nous entourent. Et leur immense drame est là.

    J’ai toujours été stupéfait au fur et à mesure que je les ai côtoyés de par ma profession, de leur pauvreté des connaissances de ce monde, même chez ceux qui ont un niveau de vie plus que correct.


  • COVADONGA722 COVADONGA722 6 mars 2012 14:39

    bonjour , texte apportant nombre d’info mais dont je n’ai pas compris le sens « surement de mon fait »
    me reste une question subsidiaire mais d’importance :
    y a t il un peuple Americain ?


    Asinus


  • Serpico Serpico 6 mars 2012 15:10

    Le drame avec cette soi disant « démocratie » est qu’elle ne sert que pour le bulletin de vote. Minorités ou pas, la démocratie voudrait que les gens participent au gouvernement de leur pays sans conditions.


    • Serpico Serpico 6 mars 2012 15:59

      kerjean « Avant toute chose, la démocratie, c’est la séparation des trois pouvoirs. »

      ------------------

      Pas du tout : l’existence de ces « 3 pouvoirs » n’est qu’une conséquence de l’organisation de l’Etat.

      C’est la définition de ces 3 pouvoirs qui doit être refaite : au nom de quoi un Sarkozy ou un Hollande ou un Melenchon seraient plus aptes que n’importe qui à exercer le pouvoir ?

      Parce qu’ils font carrière dans la politique ? pourquoi la politique serait-elle réservée à une infime partie de la population ?

      Au final, la « démocratie » représentative est une arnaque : on croit qu’elle existe et on n’y « participe » que pour un choix imposé, le jour du vote.

      D’où les abstentions et les votes blancs. Cette année, je n’ai envie de voter pour aucun de ces saltimbanques. Pourquoi n’ai-je pas d’autre possibilité ? pourquoi la politique est-elle monopolisée par les mêmes ?


    • Francis, agnotologue JL1 6 mars 2012 16:20

      « Il y a six pouvoirs qui commandent le monde : les exécutifs, les législatifs, les judiciaires, le technologique ou scientifique, le financier et le médiatique. Les cinq premiers sont encadrés par des lois et des contre pouvoirs. Le système médiatique n’a pas de contre pouvoirs et ses débordements sont sans limites ». Michel Rocard


    • le castor 8 mars 2012 16:09

      J’aime bien la citation, mais il oublie un pouvoir capital : le religieux.


  • Le péripate Le péripate 6 mars 2012 15:13

    Il y a des manières de poser des questions qui sont comme des affirmations sans risques.

    C’est malin.


  • Soi Même 6 mars 2012 15:30

    Si vous voulez comprendre comment cela se déroule, il y a un très bon article de Mezssan. Il est toujours d’actualité.

    http://www.voltairenet.org/Maison-Blanche-2008-un-show-anti


  • christian pène 6 mars 2012 16:04

    certes la diplomatie américaine est débile, mais que dire de l’électorat français capable d’élire Chirac , Sarkozy, Mitterrand , Giscard , De Gaulle (Pompidou oublié parce que correct) c’est-à-dire n’importe quel voyou ou incapable ou menteur....Sarkozy c’est la majorité des vitants qui l’a fait président ; pour Chirac , pareil malgré les casseroles de la Ville de Paris ; ce sont les électeurs qui laissent vivre un conseuil général à Paris complètement stérile parce que ne servant rigoureusement à rien ; ce sont les électeurs qui se laissent museler par des apprentis dictateurs aidés par la presse servile genre LE FIGARO ......c’est la faute à l’él« cteur qui refuse de demander des comptes aux »auditeurs de messages " qui n’écoutent RIEN : Sarkozy n’a jamais entendu un message , il ne tend JA-MAIS le micro......etc , etc.....alors commençons par regarder CHEZ NOUS cette République pourrie depuis DE GAULLE l’intrigant........OK ?


    • bo bo 6 mars 2012 19:02

      Correction la diplomatie américaine est tout sauf débile... elle est parfaitement pensée et exécutée dans le seul but qui rassemble cette nation : le commerce.
      Dès le début du XIXème siècle une escadre américaine est venue en méditerranée défendre la sécurité maritime de ses bateaux de commerce.....etc...la suite est longue en passant par toute la politique déployée pour installer le dollar comme monnaie de paiement international...et en attaquant systématiquement tout gouvernement de nation qui le refuse ...
      Quand au reste de votre post....l’élection au suffrage universel du président en France est un vrai scandale associée avec le droit de dissolution...ce que n’ont pas les Etats Unis...et ce qui crée un espace de liberté et de démocratie qui manque à la France.


  • tesla_droid84 6 mars 2012 17:39

    Bonjour, vous qui enseignez donc l’histoire j’aimerai savoir pourquoi depuis des décennies l’histoire de la création monétaire a disparue des manuels d’histoire ?

    Je m’explique, j’ai toujours trouvé l’histoire assez ennuyante à l’école, c’était surement un tort. 
    Mais depuis que j’aborde l’histoire sous le prisme de la monnaie je trouve que l’histoire prend une autre saveur.

    Ainsi l’origine même des guerre n’est pas souvent racialiste comme nous pourrions le penser, le coté racial de la chose ne vient qu’en complément, il permet de diviser et qui comme chacun sais mieux régner.

    regardez bien cette video tres courte qui explique comment les dettes d’états sont crées.

    Je vous laisse un lien sur l’histoire monétaire qui pourrait vous intéresser, ça dure 3H mais c’est hyper documenté avec notamment les symboles cachés dans le livre du magicien d’Oz 





  • Nina888 6 mars 2012 18:35

    Bah il ont la montagne du destin dans leur térritoire , les cycles Maya coincide étrangement avec les cycle de Yellow Stone qui est le plus gros volcan du monde ...


  • Le péripate Le péripate 6 mars 2012 21:21

    Alors on a progressé ? Ces americains dont l’économie se redresse déjà en dépit d’Obama sont-ils vraiment ces animaux à front de taureau de l’imaginaire gaucho bureaucratique français ?

    Les Américains ont-ils une âme ? La question n’est pas nouvelle même si de bonnes réponses ont déjà été donné.

     smiley


  • herope herope 6 mars 2012 23:40

    Les USA n’ont même pas 300 ans d’existence ce qui en fait un état jeune en devenir démographique avec des successives immigrations qui vont perdurer. Dans ces conditions le communautarisme prime n’ayant peu de valeurs communes.
    Un seul lien uni tout le monde l’argent et la domination qu’il peut exercer : jusqu’à quand ?

    ps : on considère le début de la création de la France vers 470 (Clovis) la fin en 1947 (annexion de plusieurs communes italienne) pour l’instant !


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