vendredi 4 novembre 2011 - par Dorzan

Le référendum Grec, ou le piège à gogo…

Il est super le buzz des Grecs, je dirais même stupéfiant. L’Europe veut absolument refiler des milliards d’Euros à la Grèce, mais les Grecs n’en veulent pas. Non, non, nous ne voulons pas de votre argent, on va s’en sortir seuls, on va vous monter comment les descendants d’Alexandre le Grand sont capables de réagir. 

Le déficit cumulé de la dette grecque est de 385 milliards, soit à peu près 30 000 € par habitant. Comparé à celui des Français, ce n’est pas aussi extraordinaire que ça, nous en sommes à 25 000 € par habitant.

Le buzz orchestré par les Grecs depuis plusieurs mois est fantastique, il ne se passe pas une journée sans que nous n’entendions parler de ce petit pays de 11 millions d’habitants. 

Mais peut-être certains préparaient-ils ça depuis très longtemps, et le nouveau buzz, de loin le plus assourdissant en serait la preuve. 

Le premier ministre a proposé un référendum, la question sera sans nul doute « voulez-vous rester dans la zone euro ? »

Vous pensez que c’est pour enfin donner la parole aux grecs, pour qu’enfin ils participent aux décisions, à l’avenir du pays, comme cela devrait se faire dans toutes les démocraties : grossière erreur. C’est juste pour qu’ils ne puissent pas venir se plaindre ensuite, lorsque qu’ils n’auront vraiment plus rien, mais vraiment plus rien.

Que va-t-il se passer, si les grecs répondent « non » au référendum ? La Grèce n’aura d’autre solution que de se déclarer en faillite. Les dettes seront-elles épongées pour autant ? C’est ce que beaucoup voudraient faire croire aux gogos, mais pas du tout.

Pour les dettes, un pays fonctionne comme une entreprise, ou comme une personne physique, les créanciers se servent sur la dépouille encore chaude. Chaque Euro emprunté par l’état grec, est garanti sur les biens du pays, jusqu'à épuisement du stock. La Grèce va sans doute récupérer son ancienne monnaie, la drachme, qui sera compte tenu de la dette et de la situation, très rapidement dévaluée. La dette grecque va donc se retrouver multipliée par 3, 4 ou même 5, du jour au lendemain (385 milliards d’euros X pour 4 ou 5.) 

À mon avis, demain ou même après-demain, il y aura des affaires à faire en Grèce, et le tourisme va redémarrer. Certains français font du tourisme en Espagne juste pour acheter des cigarettes, mais l’offre des grecs est bien plus alléchante. 

Le but de ce grand buzz, c’était donc ça, le business, mais qui a eu cette idée un peu…folle ? 

Je vois bien le slogan des autorités grecques : si vous venez chez nous, ce n’est pas pour acheter des olives, ou même des oranges, mais des immeubles, des monuments historiques, des œuvres d’art, on liquide tout pour repartir de zéro. Je suis même certain qu’il y aura un très grand nombre de maisons et d’appartements de particuliers à vendre, et pour pas cher. Certaines banques françaises sont parties prenantes dans la dette grecque, vous pouvez donc les contacter très rapidement pour prendre vos dispositions. Une maison de vacances en Grèce pour 3 fois rien, ça vaut quand même le coup, pensez-y, les liquidateurs feront le reste.

Les premiers servis seront les mieux servis.

Je crois que ceux qui vont se servir en premier, ce sont les grecs richissimes qui ont planqué leur argent à l’étranger, dans les paradis fiscaux. Ils vont en rapatrier « un peu » et racheter ce qui est le plus intéressant pour devenir encore plus riches. 

En quelque sorte, ce référendum est un piège à gogo, seuls les riches vont une fois de plus tirer leur épingle du jeu.

Dépenser sans compter, n’est pas une bonne idée ; et là où il n’y a pas de bonnes idées, mais encore un peu d’argent, soyez certains que les spéculateurs rodent. Après la Grèce, à qui le tour ?

PS : Vous allez peut-être penser que je suis contre les riches, c’est faux. Je suis juste contre les riches qui spéculent pour devenir encore plus riches et contre ceux qui les aident pour y parvenir.



35 réactions


  • Furax Furax 4 novembre 2011 09:16

    Vu les derniers développements, je me mande si Papaandréou n’a pas empapaouté tout le monde !
    Tout le monde va voter ce foutu plan, il va rester en place et le grand cocu, comme d’hab, sera le peuple grec !


  • Maurice Maurice 4 novembre 2011 09:32

    Je ne comprenais pas le timing de son annonce de référendum. Après avoir dépecé la Grèce et vendu son patrimoine à des hedges funds, il eut comme un sursaut démocratique. Branle-bas de combat dans les médias qui nous ont inondé avec cette information, qui finit malheureusement en queue de poisson. Pendant ce temps la société de courtage MF Global faisait faillite suite à des malversations scandaleuses. Et pas un mot plus haut dans les médias, juste quelques lignes par ci par là. Je comprend mieux ce retournement de veste de la part du traître grec, focaliser l’opinion publique sur un faux problèmes : en ces temps électriques, une couverture médiatique plus large de l’evenement MF Global aurait était comme une étincelle dans ce champ inondé d’essence.

    Notre cher Papandréou est surement un agent zunien. Son éducation :
    1970–1975 BA in Sociology
    Amherst College, USA
    1972–1973 Undergraduate studies in Sociology
    Stockholm University, Sweden
    1976–1977 M. Sc. in Sociology and Development
    London School of Economics, UK
    1992–1993 Fellow at the Center for International Affairs
    Harvard University, USA
    2002 Honorary Doctorate in Law
    Amherst College, USA

    Il y a de quoi se poser des questions.

    Le mal du siècle est la finance dérégulée, la finance folle (pas la finance en général).
    Et cela à part les promesses que nous font nos candidats nous attendons toujours les actes.
    Mais vous savez ce qu’on dit, les promesses n’engagent que ceux qui les croient.

    « Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement, qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence leur unique objectif est le gain. »
    N. Bonaparte


  • reveil reveil 4 novembre 2011 09:39

    Le territoire grec intéresse l’Europe, les Grecs eux vont se retrouver en esclavage s’ils ne reprennent pas rapidement leur indépendance.


    • Dorzan Dorzan 4 novembre 2011 10:00

      Ce n’est pas en quittant l’euro et l’Europe que les Grecs deviendront libre, bien au contraire. Pour retrouver un soupçon d’indépendance, ils doivent d’abord devenir des adultes. 


    • Maurice Maurice 4 novembre 2011 15:16

      Les grecs ne sont peut être pas des modèles de rigueur, mais on ne peut pas être tous allemands. Et oui nous sommes des peuples différents, avec des situations différentes, et vouloir imposer les mêmes règles sous une même banière européenne est une hérésie pour faire court.
      Les banquiers ont largement contribué à leur maintenir la tête sous l’eau, et ces mêmes banquiers viennent maintenant leur demander des comptes , alors qu’ils savaient pertinement que la grèce ne pourrait payer (je vous renvoi à l’article que j’ai écrit sur Mario Draghi).
      Vous vous erigez en donneur de leçon, « il faut qu’il deviennent adulte... » mais vous êtes obscène monsieur. Les retraités et de nombreux travailleurs grecs n’ont rien demander. Et nos dirigeants qui font de la dette sur de la dette en France (c’est de la cavalerie d’ailleurs, délit pénal d’escroquerie) vous pensez peut être qu’ils agissent en adulte ???
       Ils faut balayer sur notre perron monsieur.
      Quand les dominos tomberont (bientôt l’Italie qui est sous surveillance du FMI et de la BCE depuis aujourd’hui) et que ce sera notre tour, vous pourrez rajouter que en plus de devenir adulte, nous devrions peut être arreter d’etre candide ?..


    • Dorzan Dorzan 4 novembre 2011 15:49

      @ Maurice

      Obscène, donneur de leçon, et les responsables sont les banquiers, rien que ça. C’est quand même un peu facile, personne n’oblige les grecs ou même les français à vivre comme les allemands, et personne n’a obligé les grecs à emprunter, et au moment de rembourser ils se dérobent. Oui, les grecs doivent grandir, et ils ne sont pas les seuls Europe. C’est facile de faire des promesses en empruntant de l’argent, mais il arrive un moment ou sonne l’heure de vérité, pour les grecs c’est fait.


    • Maurice Maurice 4 novembre 2011 16:33

      Obscène : oui je maintiens le qualificatif. Ce n’est pas la faute du grec moyen si ses dirigeants ont préféré copiner avec les marchands d’armes, les armateurs, les banquiers apatrides et autres gens de bonnes familles, pour rester au pouvoir, et ont ainsi laisser pourrir la situation à l’intérieur du pays. Quand une équipe joue mal, on tape sur l’entraineur non ? J’ai même vu un grec qui a tenté de s’immoler façon tunisienne pour montrer sa détresse.

      Donneur de leçon : quand on voit ce que nos dirigeants français on fait avec les deniers public, je pense que l’on peut se garder de donner des leçons aux grecs.

      C’est la faute des banquiers : je ne dit pas que c’est entièrement de leur faute, je vous dit juste qu’ils se sont largement engraissé sur le dos des grecs (notamment par le mécanisme des CDS) ce qu’ils feront avec l’Italie et aussi avec nous (la courbe des CDS français ne fait qu’augmenter, à consulter sur le blog « Minuit moins une »)
      Et la ou nous nous rejoignons je pense c’est que c’est aussi la faute des politiques qui préfèrent se vendre aux élites mondialistes plutôt que de taper du poing sur la table pour s’occuper de leurs peuples. Ils préfèrent voir à court terme... C’est leur choix, mais le bommerang revient dangereusement vers eux...

      On doit devenir adulte. Je dirais plutôt on doit réapprendre l’esprit critique. Vous avez peut être du recul, mais pas les gens qui gobent tout ce que recrache TF1. Je pense que vous ne prenez pas suffisament la mesure du pouvoir propagandiste de nos élites. La PNL, et la manipulation cela fait bien longtemps qu’ils ont compris comment nous faire accepter leur décisions en douceur.
      « La propagande est à la démocratie, ce que que la violence est à la dictature ». Pas fou le Chomsky...


    • Dorzan Dorzan 4 novembre 2011 17:38

      @ Maurice

      Contrairement à ce que vous affirmez, le grec moyen à une grande part de responsabilité. La Grèce n’est pas une dictature, mais une démocratie, se sont les grecs qui décident de mettre en place tel, ou tel gouvernement. C’est facile de fermer les yeux, de croire que l’argent peut à couler à flot, et puis comme par miracle, d’un trait de plume on efface tout et on recommence. Nous sommes dans la vraie vie, pas dans un jeu de société. Les grecs doivent devenir adultes.

      De toute façon, le référendum n’aura pas lieu et les grecs poursuivront leur route dans l’Europe des 27. Le référendum, c’était bien un piège à gogo !!!


  • Fergus Fergus 4 novembre 2011 10:03

    Bonjour, Dorzan.

    Lorsque la situation est bloquée, il faut bien prendre des initiatives, et le référendum était une possibilité de déblocage passant, comme vous l’avez souligné, par la mise des Grecs au pied du mur : « Voulez-vous rester dans la zone euro en acceptant l’accord de Bruxelles ou sortir de la zone euro et renoncer aux aides européennes ? »

    Exit le référendum. On va donc :
    - soit vers un gouvernement d’union nationale qui aura bien du mal à fonctionner entre un Pasok héritier d’une situations calamiteuse et une droite qui a elle même creusé les trous et maquillé les comptes ;
    - soit vers des élections rapides qui déboucheront sur une chambre sans majorité, avec un retour à la case départ.

    Bref, les Grecs, et nous-mêmes, n’avons pas le cul sorti des ronces !

    Auitre chose : la crise terminée (dans 6 mois, 1 an, 2 ans.., il faudra impérativeement tout remettre à plat en Europe pour en terminer avec le Directoire Germano-Français et son corollaire, le mépris des peuples !


  • Jean-paul 4 novembre 2011 10:07

    75 % veulent rester dans l’Euro


    • Furax Furax 4 novembre 2011 10:19

      La bonne blague, le joli sondage !
      Eh bien faisons donc un référendum, tout de suite !


  • Dorzan Dorzan 4 novembre 2011 10:12

    C’est tout ce que je peux leur souhaiter, ou ils retournerons au Moyen-âge, avec des Seigneurs encore plus puissants qu’aujourd’hui. Mais c’est sans compter sur les Eurosceptique !!!


  • Aldous Aldous 4 novembre 2011 10:13

    Article incompétent et baignant dans une suffisance néocolonialiste...

    Renseignez vous avant de dire des énormités comme « Pour les dettes, un pays fonctionne comme une entreprise, ou comme une personne physique. »

    Il y a suffisement de précédents pour que vous puissiez comprendre la différence.


    • fwed fwed 4 novembre 2011 14:09

      Merci Aldous d’avoir relever cette énorme ineptie.
      Quelqu’un qui pense que la dette d’un etat répond aux mêmes logiques qu’une dette de particulier ou d’entreprise n’a rien compris au statut de la création monétaire et c’est très grave.


    • Dorzan Dorzan 4 novembre 2011 15:36

      @ Aldous et à Fwed

       L’ineptie c’est de croire que les Grecs peuvent s’en tirer en gommant les dettes d’un trait de plume, c’est faux. La faillite d’un état s’articule comme celle d’une entreprise ou d’une personne physique : même s’il y a des tractations (dépréciations de certaines dettes) les créanciers se payent sur la bête, essayer de faire croire le contraire c’est se moquer du monde. La Grèce l’a bien compris puisqu’elle retire leur projet de référendum.  


  • Dorzan Dorzan 4 novembre 2011 10:27

    Je crois qu’il serait bien pour vous de vous informer sur les faillites des états et surtout de bien étudier les précédents. Si vous pensez qu’il suffit de se déclarer en faillite pour effacer d’un trait de plume les dettes de la Grèce, vous vous trompez, et vous trompez tous ceux qui sont prêts à vous croire. Pensez-vous sérieusement qu’une banque puisse prêter de l’argent à un pays comme la Grèce sans aucune garantie ? Pensez-vous sérieusement que la Grèce puisse fait fi des accords de prêts qu’elle a signé ? Si la Grèce renonce à l’Euro, et l’Europe des 27, elle se retrouvera encore plus endettée qu’aujourd’hui, elle et tous les Grecs.  


    • Aldous Aldous 4 novembre 2011 10:52

      Allez voir ce qui s’est passé en Islande. Elle fait partie de l’UE l’Islande non ?

      Enfin renseignez vous sur les effets de la titrisation des dettes souveraines.

      Votre idée que le défaut c’est la liquidation c’est juste ignorer les précédents historiques récents.

      Quand l’Équateur a monté une commission pour étudier la légalité des dites détenus par ses créanciers les titres de sa dette se sont effondrés. L’etat s’est désengagé à peu de frais en rachetant ces titres à vil prix.

      Bref, la Grèce a plus intérêt à aller vers le défaut de payement qu’à accepter qu’on desserre juste un peu la corde autour de son cou.

      Votre analyse est bornée car vous partez de l’idée préconçue que les états doivent emprunter à des banques privée.

      C’est oublier que c’est une contrainte qu’elle peuvent lever si elle en ont la volonté politique et se remettre à emprunter à leur banque centrale, sans conditions et sans intérêts, comme c’était le cas avant.

      Enfin, la simple lecture des chiffres economiques de la Grèce depis qu’on lui administre ce remède de cheval montre qu’elle ne s’en sortira pas par l’austérité.

      Sa seule chance c’est de reprendre une autonomie en matière de politique monétaire pour faire une politique de dévaluation compétitive afin de relancer ses activités notemment le tourisme.


    • eratosthène 4 novembre 2011 12:48

      Aldous, t’es vraiment un ignorant. L’Islande a toujours refusé d’adhérer à l’UE. D’ailleurs, c’est justement parce qu’elle est dans la merde. Personne n’est venue à son secours et elle doit rembourser ses créanciers.


      Si tu veux un exemple de défaut de paiement et de monnaie qui s’effondre, tu as l’Argentine ; Ben c’est pas joli car le pays est revenu au troc et a connu une grande période de pauvreté.

    • Bovinus Bovinus 5 novembre 2011 01:36

      En ce qui concerne l’Islande, la question de la dette n’est pas encore définitivement tranchée. Il y a eu deux référendums pour savoir si on l’annulait ou non, dont le résultat fut oui à une écrasante majorité. Pour info, l’Islande ne fait pas partie de l’UE mais de l’AELE . Elle avait déposé une candidature à l’adhésion à l’UE en juillet 2009, mais à l’heure qu’il est, le dossier n’a pas beaucoup avancé et les chances que l’Islande adhère effectivement semblent plutôt compromises. Ici un article qui résume l’affaire et les dossiers liés : http://www.eurosduvillage.eu/Islande-l-adhesion-qui-buttait-sur,4520.html .


  • foufouille foufouille 4 novembre 2011 11:33

    les obligations grecs tomberont a presque rien
    il suffit de les racheter et plus de dettes


  • Dorzan Dorzan 4 novembre 2011 11:49

    Si la solution était aussi simple, tous les pays très endettés la choisirait. Pourquoi le premier ministre grec fait-il marche arrière sur le référendum ? 

    Si la Grèce va vers le défaut de payement, elle sera obligé de quitter la zone euro et l’Europe des 27. Et les créanciers se serviront sur les biens de l’État Grec.

    Oui les états empruntent de l’argent aux banques privées, BNP, Crédit Agricole et bien d’autres...

    L’Islande ne fait pas partie de la zone euro.

    Pour qu’un état emprunte à un banque centrale, il faudrait que cette banque centrale possèdent des fonds, que lui prêterait, qui, des banques privées et à quel taux compte tenu de la situation.  

    Non je ne suis pas borné, juste réaliste et peut-être aussi un peu informé.


  • Dorzan Dorzan 4 novembre 2011 11:54

    @Foufouille

    Mais pourquoi n’y ont-ils pas pensé plus tôt !


  • eratosthène 4 novembre 2011 12:44

    Merci à l’auteur de remettre les choses en place. Vous avez souligné un point essentiel, la crédibilité de la monnaie. Le drachme aurait une crédibilité très faible, la nouvelle monnaie grecque se déprécierait très fortement, en conséquence la dettepublique et les matières premières libellées en euro exploseraient.

    La Grèce risquerait de connaître une situation semblable à l’hyper-inflation dans les années 30.

    Le référendum grecque était une manoeuvre de Papandréou qui voulait éviter des élections anticipées pour s’accrocher au pouvoir, rien d’autre.

    L’euro n’est pas un signe de colonialisme, bien au contraire, c’est la résistance face aux USA et au BRIC. Ce n’est pas pour rien que les Américains et les Russes sont hostiles à l’euro, c’est parce que ça contrarie leur désir de suprématie.
    La fin de l’euro permettrait aux banques américaines de racheter l’Europe (sauf l’Allemagne qui verrait le mark s’apprécier) pour une bouchée de pain.

    La monnaie est une créance sur l’économie. Une dépréciation de la monnaie donnerait un pouvoir d’achat énorme aux agents extérieurs. Le franc par le passé n’a jamais eu une crédibilité forte donc il se déprécierait aussi car c’est l’Allemagne qui tire l’euro par le haut.
    Sortir de l’euro est une anerie.

    • Pyrathome Pyrathome 4 novembre 2011 18:10

      et oui, chassez la dictature, elle revient au galop...
      On appelle ça l’infamie.....
      L’europe est une dictature, rien de moins !!...


  • Robert GIL ROBERT GIL 4 novembre 2011 17:45

    Malgré toutes les mesures prises, la crise du système capitaliste continue de s’approfondir, et les classes dominantes n’ont qu’une idée, nous faire payer la crise d’un système économique au bord de l’asphyxie. Les Etats Européens et les banques vont annuler ou renégocier une partie de la dette grecque. L’objectif de cette opération est de rendre à peu près solvable la Grèce, de l’obliger à poursuivre ses mesures antisociales, et de permettre aux banques des autres pays de prendre le contrôle des banques grecques. Ces mesures sont prises car nos gouvernants souhaitent à la fois stabiliser la situation et accélérer les mesures antisociales.........

    http://2ccr.unblog.fr/2011/11/04/gestion-de-crise/


  • Pyrathome Pyrathome 4 novembre 2011 18:07

    Le déficit cumulé de la dette grecque est de 385 milliards, soit à peu près 30 000 € par habitant. Comparé à celui des Français, ce n’est pas aussi extraordinaire que ça, nous en sommes à 25 000 € par habitant.

    Et si on compte les chiens et les chats, ça fait moins ?....
    Mettez-vous au moins une chose dans la tête, cette dette est fictive, en réalité elle représente les chaines de l’esclave, pour chaque pays qui veut se libérer, une seule solution : sortir de l’euro et envoyer se faire mettre les crapules de la finance....
    Les crapules ont même réussi à faire renoncer à un référendum, elle est où la démocratie ?
    Vous croyez réellement que le peuple Grec et bientôt tous les peuples du monde vont laisser se faire mettre en esclavage , J’espère que vous plaisantez....
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20111104.OBS3871/la-grece-plonge-dans-le-chaos.html
    Que feront les escrocs de la finance, ils vont bombarder la Grèce ?....


  • Dorzan Dorzan 4 novembre 2011 21:00

    La forme moderne de la servitude, c’est l’argent que l’on dépense et que l’on a pas.


    • Pyrathome Pyrathome 5 novembre 2011 00:49

      Comme les banques centrales, la finance ? et les états qui volent au secours de leurs maitres ? l’argent fiduciaire, ce n’est que du vent.....qui finira par emporter le monstre et ses montagnes de papier d’illusions...ah ah ah !!!!


    • eratosthène 5 novembre 2011 01:25

      La dette publique est une forme de servitude consentie.

      Il ne faut pas oublier que les dépenses publiques vont financer l’éducation, la sécurité sociale, l’armée, etc..,
      Si l’État s’asservit auprès des marchés financiers, c’est parce qu’il dépense plus qu’il ne gagne.
      C’est la base de l’endettement et quand on est surendetté, on devient insolvable.

  • BA 4 novembre 2011 21:41

    Vendredi 4 novembre 2011 :

     

    Italie : taux des obligations à 10 ans : 6,370 %. Record historique battu.

     

    Les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de l’Italie à rembourser ses dettes.

     

    Le graphique des taux de l’Italie montre que le quatrième domino va bientôt tomber.

     

    Après la Grèce, après l’Irlande, après le Portugal, c’est maintenant le domino italien qui va tomber.

     

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND


Réagir