samedi 27 février 2016 - par JMBerniolles

Syrie aspects militaire et politique 27 f�vrier 2016

De très bons articles viennent d’être publiés sur Agoravox à propos de la Syrie.

Il ne s’agit donc pas de reprendre ce qui a été bien dit, mais de préciser les deux aspects cités, intimement liés, compte tenu de ce que le temps qui passe vient de nous révéler. L’information sur la Syrie, en France, est complètement manipulée par des journalistes, souvent très agressifs et outrepassant largement leur fonction d’informateurs, par des « experts », ainsi que par les pouvoirs en place depuis 2011. Elle est orchestrée par Reuters et l’AFP, quand cela n’est pas l’OTAN directement. Elle fait appel à des sources partisanes et approximatives comme l’auto déclaré observatoire sur la Syrie, basé à Londres.

L’information vient donc pour l’essentiel de l’étranger : Liban, Iran, Syrie et Russie principalement. Ainsi que de sites indépendants tels que South Front pour l’évolution militaire. De très bons analystes intègrent les informations qu’ils jugent fiables pour donner une vue d’ensemble de la question syrienne, très complexe, notamment à cause d’arrières pensées et de doubles jeux, et souvent rapidement évolutive. On peut citer Bassam Tahhan, Régis Chamagne pour le côté militaire, et bon nombre d’américains : Tony Cartalucci, le Professeur Michel Chossudovski, Stephen Lendman, Paul Craig Roberts…. André Vitchek particulièrement pour la question kurde. L’analyse du contexte électoral américain a aussi son importance parce qu’il permet de mesurer l’adhésion du peuple américain à la politique, notamment étrangère, des USA, marquée par l’influence majeure du complexe militaro industriel et des lobbies sioniste et pétrolier. Sur ce sujet il y a d’excellentes analyses du Professeur James Petras et d’Eric Zuesse. Et puis dans le style synthèse percutante il y a Pepe Escobar. Thierry Meyssan fait aussi partie de ces analystes et informateurs. Il a l’avantage d’habiter Damas. Il a été diabolisé en France ce qui est presque un certificat d’authenticité. On peut ne pas adhérer à tout ce qu’il dit et douter de certaines de ses sources, mais il développe souvent une analyse pertinente. Ainsi lorsqu’il avance que Hollande/Fabius avec Erdogan, ont cherché à éliminer physiquement Assad, il y a de bonnes chances que cela soit vrai. La rupture de la Syrie avec les services secrets français conforte cette affirmation.

Des analyses montrent que dans le passé les mouvements islamiques extrémistes, notamment celui des frères musulmans, ont été utilisés par les anglais et les américains pour déstabiliser les pouvoirs arabes. De longue date la Syrie particulièrement a subi ces tentatives de renversement du pouvoir en place, et toujours pour des questions de pipeline et aujourd’hui de gazoducs. Ce que nous vivons actuellement au Moyen Orient est une guerre généralisée autour du gaz naturel, qui concerne à la fois son exploitation et son transport.

L’Aspect militaire

Le contexte militaire et l’évolution des rapports de force dans ce domaine conditionnent totalement le volet politique.

En Syrie l’action militaire est immédiatement apparue dans les mouvements de contestation du pouvoir en place, basés bien évidemment sur des mécontentements, en fait limités mais qui ont pris de l’ampleur avec les échanges de tirs. La répétition des scénarii type Bengazi et Maidan, révèle sans contestations le rôle de la CIA et d’autres services secrets, français entre autres. On sait maintenant parfaitement ce veulent dire, instauration de la démocratie, un motif d’emblée douteux quand ce sont des gens armés jusqu’aux dents qui affichent cet objectif, ainsi qu’intervention humanitaire.

Dans l’évolution militaire qui a suivi rapidement, parce que des mercenaires, takfiris essentiellement, qui avaient été armés, entrainés, encadrés et payés sont immédiatement entrés en action, on peut noter trois phases. L’armée syrienne libre a existé, mais elle n’a jamais pesé.

La première phase court jusqu’à septembre 2013, qui constitue un tournant historique

Celui-ci, on le verra, déborde le simple contexte du Moyen Orient. Ce véritable point de rupture est soit inconnu, soit sous-estimé. L’action militaire, évidemment préparée à l’avance et qui a fait déferler des hordes sauvages depuis la Turquie, la Jordanie et une partie du Liban, s’est accompagnée de la mise en place d’un organe politique de direction, appelé club de Paris par Bassam Tahhan parce qu’il a été créé initialement à Paris par Juppé.

Celui-ci était sûr que Bachar Al Assad à qui l’on avait offert un exil doré qu’il a refusé courageusement mettant ainsi en jeu sa vie et celle de sa famille, serait balayé en quelques semaines. Il ne l’a pas été et c’est d’ailleurs à cela que l’on peut savoir que la grande majorité du peuple syrien le soutient. Il mène la guerre avec une armée principalement de conscrits où toutes les confessions sont représentées et qui s’est vue rejoindre par des mouvements populaires qui ont pris les armes. Avec le soutien du Hezbollah et d’un encadrement iranien, Bachar El Assad a tenu le choc militairement contre des effectifs qui ont culminé vers les 200.000 hommes à un moment, jusqu’à l’été 2013.

Il faut se souvenir de la campagne d’accusation et de haine lancée à ce moment-là par nos médias, avec notamment la manipulation du journal Le Monde, à l’encontre du régime syrien, accusé, sans preuves, d’avoir utilisé des armes chimiques contre son armée et son peuple. Il s’agissait de préparer le terrain à des frappes massives de la Syrie. Obama ayant alors proposé au congrès américain un programme, si l’on ose dire, de 72 heures de frappes continues de missiles qui auraient réduit la Syrie à l’état d’un champ de pierres, dont beaucoup appartiennent au patrimoine de l’humanité.

L’affrontement militaire Russie/USA

C’est ainsi qu’au tout début septembre 2013 est intervenu le tournant majeur. En fait on parle aujourd’hui d’une possible confrontation militaire directe entre la Russie et les USA au Moyen Orient, en occultant complètement le fait que celle-ci a déjà eu lieu à cet instant. La passe d’armes directe avait été précédée d’opérations de tests de la part de la Russie, de la capacité militaire américaine. Un porte avion américain avait été survolé par un avion russe qui avait annihilé toutes ses défenses électroniques. Les russes avaient aussi testé les anglais au large de leurs côtes. Le choc quasi frontal s’est déroulé lorsque les USA ont envoyé deux missiles tests depuis le fond de la méditerranée occidentale vers la Syrie pour régler leur campagne de frappes. Ces deux missiles ont soit été détournés, soit abattus par les russes. L’information avait filtré depuis le Liban. Régis Chamagne vient de clairement préciser les choses dans le sens décrit. Immédiatement les russes ont proposé aux américains une sortie diplomatique honorable avec le désarmement chimique du régime syrien.

On doit aussi noter la présence discrète des chinois, au moins sur la mer.

Mais il en faut beaucoup plus pour détourner les américains de leurs objectifs.

On entre donc ensuite dans la deuxième phase qui va jusqu’à la fin 2015.

L’année 2014 a été utilisée, par les USA, la France et la Grande Bretagne, à préparer la grande offensive de 2015. Avec les camps d’entrainement en Turquie et en Jordanie, la formation d’ISIS ou Daesh pour avoir un mouvement unitaire fort chez les takfiris, l’offensive en Irak, avec la complicité d’anciens de l’armée de Saddam Hussein et la défection des forces armées irakiennes à Mossoul.

Au printemps 2015 les mercenaires ont déferlé à nouveau, avec un encadrement assuré, en particulier, par des militaires français, des conseillers américains… La progression de ces forces avant tout étrangères (on parle de mercenaires venant de près de 80 pays) était montré avec complaisance par nos médias avec juste ce qu’il faut de larmes hypocrites pour la prise de Palmyre par exemple. L’offensive se concentrait vers la région de Lattaquié, absolument stratégique pour l’issue de cette guerre et vers Damas. Si le Hezbollah, l’armée syrienne et les comités populaires enregistraient quelques succès sur les frontières du Liban, partout ailleurs les reculs étaient importants et prenaient même une tournure dramatique.

L’intervention russe est alors devenue une nécessité pour sauver Assad et c’est elle qui ouvre la troisième phase en septembre 2015.

L’efficacité de cette intervention avec un matériel militaire ultra performant a stupéfié le camp occidental. Celui engagé dans l’OTAN pour des opérations d’agression au Moyen Orient.

Le premier objectif a été de couper la frontière turque, en commençant par le nettoyage de la région de Lattaquié. Pour ce faire il y a maintenant une coordination complète entre le Hezbollah, la Syrie, l’Iran, la Russie et les Kurdes. Ce rassemblement est parfois qualifié de 4+1. Il y a même un centre de supervision générale qui inclut l’Irak. Cela a rendu fou Erdogan, qui a fait abattre un avion russe à son initiative avec l’approbation américaine sûrement. A cette occasion la Russie a mis en place des sanctions contre la Turquie, mais a surtout déployé une grande activité diplomatique destinée à dénoncer l’aide de la Turquie aux takfiris salafistes, son exploitation du pétrole volé à la Syrie et à l’Irak et ses aides en armements, afin de préparer le terrain à une action militaire directe contre la Turquie si celle-ci s’avisait d’intervenir en Syrie. Avec le temps, il est clairement apparu que les américains ne soutiendraient pas Erdogan dans cette offensive. La libération complète d’Alep qui scellerait la défaite complète d’Erdogan est en route. Avec, de plus, l’unification du territoire kurde en Syrie.

Les américains doivent donc se replier sur un plan de sauvetage, formulé par John Kerry et qui est proprement stupéfiant de la part de gens qui prétendent combattre Daesh et autres.

La partie visant à la création d’un Kurdistan indépendant se conçoit, et dit bien quelle importance les américains accordent à Erdogan, mais le projet du Califat à cheval sur la Syrie et l’Irak dans la partir tenue par Daesh détruit complètement le mythe du combat contre Daesh.

Dans cette optique la conquête de Raqqa par les forces syriennes et leurs alliés est un point clé. Comme le dit bien Bassam Tahhan, il y a actuellement une course vers Raqqa. La fin de cette troisième phase et vraisemblablement l’issue de cette guerre en Syrie, se jouera là.

Visiblement à la suite d’un pacte conclut avec les russes, les israéliens se contentent pour l’instant d’être des spectateurs.

On peut aussi noter, particulièrement avec la modernisation de l’armée syrienne et la coordination des forces dites 4+1, que l’objectif des américains de générer une zone de chaos au Moyen Orient a conduit à l’émergence d’une force maintenant organisée qui correspond au croissant chiite de Bassam Tahhan.

L’aspect politique.

On l’a déjà évoqué avec la création du club de Paris, appelé le conseil national syrien au départ. En émigrant de Paris vers la Turquie, cet organisme politique est tombé entre les mains des frères musulmans, soutenus par le Qatar, et des wahhabites, créatures de l’Arabie saoudite dont la religion officielle est le wahhabisme et qui l’utilise d’ailleurs comme vecteur de conquêtes et de puissance. Genève III vient de montrer que ce conseil n’avait plus d’existence réelle ou de poids politique, puisque l’Arabie saoudite a tenté d’imposer des groupes takfiris comme représentants des opposants.

En fait, comme cette évocation succincte le montre, le niveau politique n’a jamais atteint le stade de la crédibilité. Et cela a toujours constitué un gros handicap pour les manœuvres de l’occident. Avant, lorsque le débarquement d’Assad pouvait s’envisager, la question de savoir par qui le remplacer desservait beaucoup la politique de soutien aux « rebelles », aujourd’hui ce problème est reporté sur le Califat.

Conclusion

Certainement à cause de ce contexte syrien, mais aussi du fait du tour que prend la campagne électorale aux USA avec la contestation de l’empire militaro industriel et des lobbies sionistes et pétroliers, dont la candidate est Hillary Clinton, il semble que l’information se libère là-bas sur la question syrienne. L’exemple type est constitué par un article d’un journaliste très connu, Steven Kinzer, paru récemment dans le Boston Globe, un média mainstream, intitulé « The media are misleading the public on Syria ». Une mise en cause d’emblée de l’information des médias américains. En France nous venons de voir programmer en « prime time » deux reportages à la télévision qui rompent avec le discours de propagande régulièrement tenu précédemment. Il y avait déjà eu une interview de Bachar al Assad dans un hebdomadaire français, mais ce n’était pas aussi clair.

Le pouvoir occulte qui dirige le monde ne se soucie absolument pas de la destinée des peuples. C’est vrai aussi pour le peuple américain qui souffre beaucoup de la politique imposée à la maison blanche par les neocons et autres groupes d’influence. La décrépitude de l’économie américaine, qui fait aussi partie des choses que nous cachent nos médias, fait ainsi souffler un vent de révolte sur la campagne électorale.

Aux Etats Unis, il y a aussi une certaine agitation autour de l’affaire du meurtre de Robert Kennedy. Cette affaire est revenue sur le devant de la scène avec la « parole » (audience pour la remise en liberté sous conditions d’un condamné) de Shiran Shiran le coupable désigné.

Cette audience a été manipulée par le juge au mépris de témoignages et d’enquêtes, qui jettent, à tout le moins, de sérieuses suspicions sur la version officielle. Il apparait que Robert Kennedy a été tué par un tireur placé derrière lui, alors que Shiran Shiran lui faisait face. Et que celui-ci avait été littéralement conditionné par la FBI pour commettre une agression meurtrière sur la personne de Robert Kennedy.

Par ailleurs le fils de Robert Kennedy, Robert Kennedy junior, a publié un article où il énumère et décrit tous les coups organisés par la CIA, particulièrement au Moyen Orient : Iran, Syrie (à de nombreuses reprises) Irak …. Sans aucun mystère, on retrouve systématiquement au cœur des complots le projet de pipeline entre le Qatar et la Turquie.

On peut donc s’attendre à ce qu’il y ait une clarification généralisée sur la question syrienne qui amène à un repositionnement politique. Jean-Luc Mélenchon a déjà fait ce mouvement. L’exfiltration de Fabius, vers un fauteuil sûr et confortable, si elle ne signifie pas un changement de ligne politique immédiat prépare néanmoins à une inflexion vers une position un peu plus réaliste de la France sur la question syrienne.

Ce qui se passe en Syrie est la matérialisation de la fin de l’hégémonie américaine (militaire et bientôt monétaire puisque le dollar avait été imposé au monde par la force) et la naissance d’un monde dit multi polaire. En fait c’est surtout l’émergence d’un bloc euro asiatique, le caractère vraiment multipolaire ne pourra résulter que de la prise d’indépendance des pays liés par les traités européens et l’OTAN ?

118 r�actions

Commentaires: 0 | 100

h2b1 27 février 2016 19:16

je mettrai bien 5 �toiles, � condition que vous citiez vos sources pour le meurtre de Robert Kennedy, par exemple.
Je vous en remercie

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- JMBerniolles 27 février 2016 20:48
  
  @h2b1
  
  Oui, cela m�rite d’�tre pr�cis�.
  Vers le 12 f�vrier dernier s’est donc tenue l’audience de lib�ration sous condition de Sirhan Sirhan, l’homme condamn� � perp�tuit� pour l’assassinat de Robert Kennedy qui avait de bonnes chances de remporter l’�lection pr�sidentielle am�ricaine en 1968. Les vid�os et enregistrements audios avaient �t� interdits � l’audience par le Juge.
  
  Une fois de plus � l’audience Paul Schrade, un des membres de son conseil de campagne et un ami proche, qui l’accompagnait au moment de son meurtre, a t�moign�. Lui-m�me a �t� bless� par les tirs. Il faisait face � Sirhan Sirhan et a t�moign� que celui-ci ne pouvait �tre l’auteur des tirs qui ont tu� Robert Kennedy parce qu’il a �t� victime de tirs venant de derri�re lui.
  
  Plusieurs t�moignages et les analyses d’une bande son, ont montr� qu’il y avait eu plusieurs tireurs (comme dans le cas de JFK) ce soit l�. Dont Sirhan Sirhan incontestablement, mais dont les tirs ont �t� tr�s impr�cis.
  
  Un cin�aste, Shane O’Sullivan (dont l’origine irlandaise n’est sans doute pas pour rien dans ses motivations) a �tudi� les �l�ments �tablis, ainsi que le cas sp�cifique de Shiran. Ce cin�aste a fortement soup�onn� la CIA d’avoir programm� Sirhan, un gar�on r�put� tr�s influen�able et tr�s sensible � l’hypnose. Il a d’ailleurs �t� �tabli �galement que Sirhan n’avait absolument aucun souvenir de ce soir l�.
  Il faut savoir que c’�tait aussi la grande �poque de programmes d�velopp�s la CIA pour contr�ler les gens. Ces recherches secr�tes ont donn� aussi naissance � des livres [ Masquerade par exemple en est un] et autres comme le t�l�film c�l�bre sur l’histoire de Jason Bourne.
  
  Ces faits relatifs � l’assassinat de son p�re sont notamment repris par Robert F Kennedy junior dans une lettre � l’avocat g�n�ral Eric Holder en septembre 2012.
  
  Thierry Meyssan a m�me fait un article sur une exp�rience de la CIA r�alis�e sur un village entier en France.
  
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- JMBerniolles 27 février 2016 21:56
  
  @roman_garev
  
  Vous avez raison. C’�tait juste pour �voquer le contexte am�ricain actuel. Il est symptomatique que le Juge n’ait pas voulu la pr�sence de la presse.
  
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- Fifi Brind_acier 28 février 2016 11:07
  @JMBerniolles
  Merci pour cette synth�se ! Deux autres articles peuvent �clairer la question syrienne :
  - Un article de Thierry Meyssan, qui d�nonce la recolonisation de la Syrie, d�s 2011, par la France et l’ Angleterre, par Sarkozy et Jupp� pour la France.
  On comprend que Meyssan ait �t� menac� de mort et oblig� de partir vivre � Damas, et qu’il soit vou� aux g�monies par la bienpensance hexagonale...
  Je le consid�re comme l’un des journalistes les mieux inform�s sur les USA et le Moyen Orient.
  - Un article sur Hillary Clinton, paru sur Huffington Post, d’un universitaire am�ricain Jeffrey Sachs, qui l’habille pour plusieurs saisons ....
  Hillary Clinton et le bain de sang en Syrie"
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- doctorix 28 février 2016 20:14
  @Fifi Brind_acier
  
  Il faut �galement lire la derni�re interview d’Assad � l’AFP et France 24 News, mais publi� en anglais, et pas en France, pardi !.
  Si on a envie de croire encore au boucher sanguinaire, on peut toujours, et je n’y peux rien.
  Mais on peut aussi changer d’avis.
  http://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-les-medias-occidentaux-cachent-ils-la-verite-sur-la-syrie
  Si Hollande, Fabius et Erdogan ont complot� pour assassiner Assad, comme je l’ai lu quelque part, et si �a se sait, �a va faire mal.
  http://www.voltairenet.org/article177718.html
  Le politologue et universitaire am�ricano-libanais As’ad Abu Khalil s’est amus� � faire une recension des pr�dictions d’une chute imminente du pr�sident syrien. Sa recension n’est que tr�s partielle…
  Les � jours d’Assad sont compt�s � affirme Obama
  En 2011 : � Officiels US : les jours d’Assad sont compt�s �
  En 2012 : � Le Pr�sident Obama est convaincu que les jours d’Assad sont compt�s. �
  En 2012 : � Clinton d�clare que les jours d’Assad sont compt�s �
  En 2012 : � La Ligue Arabe affirme que les jours d’Assad sont compt�s� .
  En 2013 : � Les renseignements U.S.affirment que les jours d’Assad sont compt�s. �
  
  OK. je peux continuer encore et encore mais j’ai d’autres choses � faire.
  
  J’en ai recens� quelques uns du m�me tonneau en langue fran�aise :
  
  En novembre 2011, Bernard-Botul Henri L�vy annon�ait � Les derniers jours de Bachar al-Assad. Comme en Libye… � � les jours de la dictature sont compt�s� .
  En juillet 2012, Fahad Al Masri, porte-parole de l’Arm�e syrienne libre (ASL) affirmait que � Les heures de Bachar al-Assad sont compt�es… �
  En d�cembre 2012, pour Laurent Fabius � La fin se rapproche pour Bachar el-Assad…les jours au pouvoir du leader syrien sont compt�s. �
  En mars 2015, � Pour Fran�ois Fillon, les jours de Bachar al-Assad � la t�te de la Syrie sont compt�s� .
  
  source : https://mounadil.wordpress.com/2016/02/15/les-jours-dassad-au-pouvoir-sont-comptes-et-recomptes/
  
  Les anciens se souviendront du sketch de Robert Lamoureux : (« et le Jeudi matin, le canard �tait toujours vivant »)
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- Fifi Brind_acier 28 février 2016 21:25
  
  @doctorix
  T’as pas le temps de traduire l’interview d’Assad ?
  
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- doctorix 28 février 2016 22:29
  
  @Fifi Brind_acier
  ?????
  
  C’est en Fran�ais...
  
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- Anthrax 29 février 2016 14:03
  
  @Fifi Brind_acier
  
  Thierry Meyssan, c’est bien le fondateur du r�seau Voltaire, nid de complotistes obscurs, qui nie les attentas du 11 septembre par les Saoudiens du groupe Ben Laden ? C’est bien ce type qui a pr�t� all�geance au bourreau Bachar Al Assad ? C’est vrai qu’avec de telles r�f�rences intellectuelles - et parfaitement objectives - on doit �tre mieux inform� sur le conflit !.
  
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- doctorix 29 février 2016 17:26
  
  @Anthrax
  
  Vous avez lu quoi, de Meyssan ?
  Ce qu’on en dit dans le Figaro ? Ca vous suffit pour cataloguer, ranger dans un tiroir ?
  C’est un des plus grand journalistes de notre �poque, ses articles sont rigoureux, et extr�mement document�s. Il est certainement moins partisan que nos journalistes bien pensants, qui reprennent en boucle les d�p�ches de l’AFP, le cul dans leur canap�.
  Et lui, au moins, il est sur place. Il est l�-bas parce que ses r�v�lations mettent sa vie en danger ici.
  D�cid�ment, quand vous avez dit complotiste, vous avez tout dit.
  Quel pauvre argumentaire, et quelle mis�re intellectuelle !
  Occupez-vous des complots, plut�t que des complotistes.
  C’est bien plus int�ressant.
  
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- Anthrax 29 février 2016 17:45
  
  @doctorix
  Tu devrais pas t’�nerver. Surtout pour d�fendre Meyssan.
  
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- doctorix 29 février 2016 19:22
  
  @Anthrax
  Voil� un argumentaire riche.
  
  Qui prouve que vous ne connaissez rien au sujet, et que vous vous contentez de braire avec les �nes.
  
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Laurent 47 27 février 2016 19:30

Quelle remarquable analyse de la diff�rence qui existe entre la « v�rit� » des commissaires politiques staliniens qui contr�lent nos m�dias, et la r�alit� sur le terrain en Syrie !
La Syrie est un pays musulman certes, mais �a n’est pas pour autant l’Arabie Saoudite !
A Damas, il y a un parlement compos� d’une seule Chambre, et �lu tous les quatre ans ( prochaines �lections en Avril 2016 ) et 250 d�put�s y si�gent.
Le parti Baas ( musulman alaouite mod�r� ), c’est le parti de Bachar el Assad.
Deux autres partis sont pr�sents, repr�sent�s par Hassan al-Nouri et Maher al-Hajjar.
( respectivement parti communiste musulman et parti socialiste musulman )
Aux �lections l�gislatives de 2012 ( les « troubles » ont commenc� en 2011 aux environs d’Homs ), le parti Baas a recueilli 88,7 % des voix, Hassan al-Nouri 4,3 %, et Maher al-Hajjar 3,2 %
Il y a eu 11,6 millions de votants sur 15,8 inscrit, soit un taux de participation de 73,4 % !
( apparemment la population a fait massivement bloc derri�re le chef d’�tat, devant les �v�nements )
On est tr�s loin des dictatures de la r�gion, et des d�capitations de la d�mocratie saoudienne !
C’est ce qui peut expliquer la r�sistance courageuse de ce peuple multi-confessionnel, face aux hordes fanatiques qui d�truisent le pays, aux ordres du Qatar, de la Turquie, des �mirats du Golfe, de l’Union Europ�enne ( ce machin sans cervelle ), et surtout des Etats-Unis ( comme d’habitude ).

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- Byblos 29 février 2016 02:55
  
  @Laurent 47
  Le parti Baath est un parti �MINEMMENT la�c. Ses fondateurs sont Michel Aflaq, chr�tien orthodoxe et Akram Hourani, musulman sunnite. En faire un parti alaouite est ici une erreur qui s’explique par la propagande intense dont les citoyens lambda d’Occident, comme vous-m�me, sont les premi�res victimes.
  
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- Anthrax 29 février 2016 17:53
  
  @Laurent 47
  C’est bien de savoir lire Wikipedia, mais �a n’emp�che pas un peu de recul : 88,7% des voix pour le parti en place, �a te semble un score « normal » pour une « non dictature » ? (je n’ose parler de d�mocratie !).
  
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- Pierre 29 février 2016 18:36
  
  @Anthrax
  C’est juste un peu plus que Chirac en 2002.
  
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- alinea 1er mars 2016 10:34
  
  @Anthrax
  En temps de guerre, oui !!!
  
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microf 27 février 2016 19:58

Tr�s bon article qui en quelques lignes, a tout dit.
Eh oui, l�h�g�monie Occidentale vient de prendre fin sur la route de DAMAS, et c��tait pr�visible, sauf pour les �lites Occidentales qui font m�ner cette guerre.
C�est en route vers DAMAS pour arr�ter, pers�cuter et tuer les chr�tiens que Saul futur Saint Paul, a �t� terrass� par Le Seigneur.
Saul, Saul pourquoi me pers�cutes-tu ? Lui demande Le Seigneur ?.
Saul allait se convertir, devenir Paul et l�Apotre des Nations, suscitant d�abord de la crainte pour les chr�tiens qui n�en croyaient pas leurs yeux, et la haine pour les autres.
C��tait une erreur de ces �lites de penser que Damas pouvait tomber.
C�est en Syrie que se trouve les plus anciennes Communaut�s chr�tiennes du monde, tout passera sauf l��rradication des chr�tiens.
Ils seront pourchass�s, pers�cut�s, tu�s, mais � la fin, ils ne seront pas vaincus, c�est ce qui est entrain de se passer en Syrie.
Plusieurs tels les Romains ont essay�, ils n�ont jamais pu, aujourd�hui on parle des Romains au pass�, ils sont entr�s dans l�histoire.
L�Occident a de la chance d�avoir en ce moment un Pr�sident tel Poutine qui ne veut pas la confrontation, mais appelle � un monde multipolaire.
Ceci vient de sa formation aux arts martiaux, art qui n�utilise sa force qu�en cas de besoin pour se d�fendre, art qui vous permet de vaincre l�adversaire sans l�humilier, comme il vient de vaincre l�Occident en Syrie et lui tend toujours la perche, puisse l�Occident le comprendre et s�asseoir sur la table de n�gociations sans arri�res-pens�es et faire la PAIX, le monde en a tr�s besoin.

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leypanou 27 février 2016 20:22

Excellent article : on attend la r�action de Thomas Abarnou.
Quant � moi, je rel�ve surtout ceci :
Le choc quasi frontal s’est d�roul� lorsque les USA ont envoy� deux missiles tests depuis le fond de la m�diterran�e occidentale vers la Syrie pour r�gler leur campagne de frappes. Ces deux missiles ont soit �t� d�tourn�s, soit abattus par les russes. L’information avait filtr� depuis le Liban. R�gis Chamagne vient de clairement pr�ciser les choses dans le sens d�crit : je pense que 99% des Fran�ais ne sont pas au courant de �� et n’ont pas compris pourquoi la France pr�te � aller bombarder « sans risque » a �t� prise au d�pourvue par le revirement �tats-unien.
L’auteur aurait pu aussi parler des « rebelles » « aid�s » par Isra�l pour compl�ter le tableau.

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- JMBerniolles 27 février 2016 20:51
  
  @leypanou
  
  Oui, mais le commentaires peuvent le faire.
  Je ne voulais pas faire un article trop long et beaucoup de choses ont d�j� �t� dites sur Avox.
  
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- tf1Groupie 28 février 2016 12:57
  
  @roman_garev
  
  Je note « beaucoup de classe » dans ces commentaires et une belle tendance � ne pas supporter les opinions dissidentes, dans ce temple de la v�rit� qu’est Agoravox ...
  
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- mac 28 février 2016 13:30
  
  @tf1Groupie
  Le « temple de la v�rit� » rien ne vous emp�che de ne pas le lire sachant que les agences de presse dites « officielles » avec leurs grands reporters de terrains qui passent leur temps � faire des investigations vous donnent les vrais informations...
  Alors pourquoi revenez-vous syst�matiquement ?
  Beaucoup de lecteurs ont leur petite id�e sur la question mais visiblement votre mayonnaise ne prend pas...
  Continuez mais sous trouverez toujours quelqu’un qui perdra un peu de temps � vous r�pondre car nous sommes nombreux...
  
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- tf1Groupie 28 février 2016 15:47
  
  @mac
  
  Que vous soyez nombreux � vous auto-congratuler ne m’impressionne pas.
  
  Et les proc�s de vos commissaires politiques ne donnent pas plus de valeur � ce que vous appelez la « vraie information ».
  
  Mais j’ai le droit de « revenir » selon vos propres termes.
  Votre dictature intellectuelle n’�tant pas encore suffisamment install�e, vous en �tes r�duits aux attaques personnelles.
  Pourquoi y revenez-vous syst�matiquement ? J’ai ma petite id�e sur la question.
  
  R�pondre Lien permanent
- mac 28 février 2016 19:03
  
  @tf1Groupie
  Revenez autant que vous voulez car contrairement � ce que vous sous-entendez la dictature de la pens�e n’est pas ici mais dans certains m�dias (qui pratiquent la pens�e unique atlantico-lib�rale � longueur d’antenne).
  Ceci dit ce n’est pas parce que vous �tes minoritaire ici que vous �tes un g�nie incompris et que vous avez forc�ment raison...
  Comptez sur les gens qui fr�quentent ce site pour s’opposer � vos id�es qui personnellement ne font g�n�ralement pas triper.
  Mais si vous parlez de dictature intellectuelle c’est que �a vous g�ne et �a franchement ce n’est pas plus mal...
  
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- doctorix 28 février 2016 23:02
  
  @tf1Groupie
  
  Vous et Abarnou �tes la lie de ce site, le temple de la mauvaise foi.
  Tiens, dans l’article que Clinton de Fifi, du grand soir, j’ai relev� �a :
  Nous en sommes au point o� la somme des malheurs caus�s par es op�rations secr�tes de la CIA peut litt�ralement remplir des volumes. Sera-t-on d�s lors surpris de voir Mme Clinton reconna�tre en Henry Kissinger un mentor et un guide ?
  Vous �tes aussi r�pugnants que ces personnages, et vous d�fendez des assassins.
  Pas de chance, actuellement, le monde entier en prend conscience. Vous n’�tes plus du c�t� du manche, cette fois. Les journalistes commencent � retrouver un semblant de conscience, et � se r�volter contre leurs ma�tres.
  Serez vous les derniers larbins des r�gimes corrompus, ou bien allez-vous faire comme tous les larbins qui sentent le vent tourner, et mordre vos patrons ?
  
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- Layly Victor 1er mars 2016 10:12
  
  @JMBerniolles
  Salut
  
  Je soutiens le commentaire de leypanou
  Beaucoup de choses ont �t� dites sur les motivations p�troli�res des guerres au proche orient, mais on est toujours tr�s discret sur les responsabilit�s d’Isra�l dans ce conflit.
  Pour se persuader que ces responsabilit�s existent, il suffirait d’observer l’attitude constante et d�termin�e (� entretenir l’embrasement) des agents Fabius, BHL, Lelouch, Askolovich, Toussaint, etc.
  L’attention port�e � cette question n’est pas d�nu�e d’int�r�t pour l’avenir. On parle volontiers du « bourreau » Assad sur ce site, alors qu’on s’appr�te � �lire triomphalement le pire des pires, Alain Jupp�, un criminel endurci.
  Tr�s bon article
  
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- JMBerniolles 1er mars 2016 14:15
  
  @Layly Victor
  
  Merci Victor.
  
  Oui cela m’am�ne � pr�ciser ma pens�e exprim�e maladroitement � propos d’Isra�l.
  
  Ce que je disais se limitait exclusivement au contexte militaire actuel.
  Il y a un pacte de non agression entre la Russie et Isra�l.
  Celui-ci abandonne pour un temps son soutien militaire (par des frappes a�riennes surtout) � Al Qaeda, contre le fait que la Russie emp�che l’Iran et le Hezbollah d’armer les palestiniens des zones occup�es. Mais le Mossad est tout de m�me tr�s actif.
  
  Autrement sur le fond, bien entendu le r�le d’Isra�l est fondamental dans le r�gion.
  Il n’y a pas de paix possible au Moyen Orient sans accord avec les palestiniens, non seulement pour un �tat viable, mais pour une entente sur l’exploitation de ce qui, globalement au niveau des ressources et autres, constitue un m�me pays.
  
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A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto 27 février 2016 22:13

De toutes fa�on, nous et les fran�ais avec le p�trole ce n’est pas notre tasse de th�, l’on a toujours rat�e les marches historiques.

En ce qui concerne Herrarrogante, il est visible que son destin est celer avec l’Arabie Saoudite , la prochaine erreur grave c’est la chasse d’eau.... !

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sirocco 27 février 2016 22:30

@ l’auteur

Il est pour le moins curieux que dans votre analyse des aspects militaires de la Syrie, vous ne mentionniez pas Isra�l. Comme si cet Etat n’avait jamais contribu� (directement ou indirectement) � l’�volution de la situation syrienne... Comme s’il �tait vraiment indiff�rent � la guerre qui s’y d�roule et n’�tait anim� d’aucune vis�e politique dans la r�gion...

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- JMBerniolles 27 février 2016 23:38
  
  @sirocco
  
  Oui vous avez raison, mais le r�le d’Isra�l n’est ni central, ni d�cisif.
  
  Le propos de l’article est plut�t de situer l’impact du conflit syrien dans l’�mergence d’un nouveau monde.
  
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- wesson 28 février 2016 02:31
  
  @sirocco
  m�me si Isra�l a bel et bien particip� � la cur�e en 2012 et 2013 semble avoir �t� le premier � prendre conscience du danger r�el que repr�senterait pour eux un effondrement de l’�tat Syrien. Pour le coup, ils auraient � la fois l’OEI et Al Qaeda en contact direct avec leur « territoire » (je le mets entre guillemet car le Golan n’est jusqu’� nouvel ordre pas � eux). Une pouponni�re � Djihadiste dont la m�thode de combat consiste � s’installer dans les quartiers de villes les plus peupl�es et � bombarder la population civile depuis l�, c’est un truc que les gros chars de Tsahal auraient bien du mal � g�rer.
  
  Bref, Isra�l ne fait actuellement rien qui ne puisse g�ner le gouvernement Russe ou m�me Syrien, et ne soigne m�me plus les rebelles et autres combattants, ce qui d’ailleurs est assez logique, les frappes Russes se concentrant plut�t vers la zone Nord, dans le but de couper la ligne de ravitaillement depuis la Turquie.
  
  Donc effectivement, aujourd’hui Isra�l s’est retir� du conflit, et a adopt� une position neutre prudente, y compris au niveau du Hezbollah.
  
  A noter que la Jordanie, qui a particip� �galement tr�s activement � la tentative de renversement d’Assad s’est elle aussi retir�e du jeu : ils ont d�couvert que chez eux aussi, les r�fugi�s Syriens �a d�stabilisait le pays.
  
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- Fifi Brind_acier 28 février 2016 11:16
  
  @porcinet
  Isra�l a toujours �t� opportuniste. Lors de sa cr�ation il �tait li� � l’ URSS, puis il s’est tourn� vers la France pour le nucl�aire, puis vers les USA.
  Isra�l a toujours pr�f�r� Daesh � Assad, � cause du Hezbollah libanais, qui soutient la Syrie.
  Mais il est en train de signer un accord de libre �change... avec la Russie.
  
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- sirocco 28 février 2016 12:09
  
  @wesson
  
  Contrairement � vous, je pense qu’Isra�l participe activement au d�membrement de la Syrie et fera partie des charognards qui s’octroieront un morceau du g�teau (le Golan au minimum, mais certainement beaucoup plus) si c’est ce funeste d�nouement qui doit s’imposer.
  
  .
  
  Son retrait de la guerre en Syrie est vraiment tr�s tr�s tr�s r�cent. Il y a peu, ses avions bombardaient encore les infrastructures utilis�es par l’arm�e syrienne et surtout les positions du Hezbollah, ce dont nos merdias ne parlent �videmment pas.
  
  .
  
  Isra�l soutient (avec les USA, bien s�r) la cr�ation d’un Etat kurde, car cela participe au d�pe�age de la Syrie. Quant � son trait� commercial avec la Russie, attendons de voir ce que cela deviendra mais de toute fa�on les affaires n’emp�chent pas les manoeuvres militaro-politiques.
  
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- Fifi Brind_acier 28 février 2016 12:25
  @sirocco
  Meyssan explique l’int�r�t pour Isra�l de la cr�ation d’un Kurdistan
  « Le Kurdistan, version isra�lienne »
  « L’inavouable projet d’un pseudo- Kurdistan »
  « Les USA et Isra�l d�butent la colonisation du nord de la Syrie »
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- ERIC PINZELLI 28 février 2016 20:40
  
  @sirocco
  Tout est dit, effectivement comment �viter de parler du r�le central d’Isra�l dans la crise syrienne comme dans la crise irakienne auparavant ? Assez d’auto-censure � ce sujet !
  
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- Fifi Brind_acier 28 février 2016 21:15
  
  @ERIC PINZELLI
  Isra�l est membre de fait de l’ OTAN.
  
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- Layly Victor 1er mars 2016 10:22
  
  @JMBerniolles
  Le r�le d’’Isra�l n’est ni central ni d�cisif.
  
  C’est toi qui le dis
  
  Je ne vois pas comment ce r�le ne serait pas central et d�cisif, alors que c’est le principal alli� de l’Arabie Saoudite dans la r�gion.
  
  Au contraire, aucune paix durable n’est envisageable au proche Orient tant qu’Isra�l n’adoptera pas une politique de respect de ses voisins.
  
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- Pierre 1er mars 2016 13:30
  
  @Layly Victor
  Je me permets de dire mon avis sur ce sujet. De 2001 � 2005, Isra�l a mis� sur une �viction de Bachar al-Assad de Damas et sur une prise du pouvoir par des rebelles soutenus les Saoudiens. Les Isra�liens n’avaient rien � craindre vu que l’Arabie saoudite est un alli� objectif d’Isra�l.
  
  Avec l’intervention russe, le vent a chang� de sens et le maintien de Bachar al-Assad au pouvoir devient une possibilit� voire m�me presque une certitude. Isra�l adopte une attitude en conformit� avec cette nouvelle donne et recentre son attention sur le Hezbollah. Je pense que les Russes ont assur� Isra�l qu’il n’y aura pas de cons�quences f�cheuses pour eux si Bachar al-Assad reste au pouvoir.
  
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- JMBerniolles 1er mars 2016 14:18
  
  @Pierre
  
  Pleinement d’accord avec cette analyse. Comme je l’ai pr�cis� plus haut, il y a un accord de non agression entre Isra�l et les russes.
  
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alinea 27 février 2016 22:57

C’est toujours un grand plaisir de lire l’intelligence synth�tique.
On nous a brandi le gaz comme pr�texte, oui pr�texte ; m’est soudain revenu � l’esprit que les eaux grecques regorgeaient de gaz !
Il s’agit bien d’imp�rialisme, primaire dirais-je, sans plus de raisons que r�gner.
La « neutralit� » (peut-�tre) d’Isra�l doit pouvoir se justifier � cause de ses liens avec la Russie ; nombreux juifs isra�liens sont russes ! Mais on oublie souvent de dire qu’Isra�l �tait le premier � acheter le gaz syrien vol� par DAECH. Et des bruits ont couru que leurs positions �taient excellentes pour abattre l’avion russe.( pas de nouvelles ?)
Le Moyen Orient est un artifice occidental depuis longtemps ; rien n’est �ternel, mais l’artifice est �ph�m�re, l’heure est peut-�tre venue ; bient�t quarante ann�es de guerres incessantes, normal qu’ils aient du mal � encore nous les faire gober !
J’ignorais que Jupp� �tait mouill� � ce point ! S’ils ont Clinton et que nous avons Jupp�, ma foi...

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- JMBerniolles 27 février 2016 23:33
  
  @alinea
  
  Merci beaucoup pour ce commentaire et ses pr�cisions..
  
  Effectivement je n’ai pas d�velopp� les aspects li�s au r�le d’Isra�l.
  Il est clair qu’avant l’intervention russe, les isra�liens ont soutenu Al Nostra, en soignant ses bless�s, ce qui est officiel, et en intervenant militairement avec leur aviation pour tirer les combattants d’Al Nostra de mauvais pas.
  
  Quand les russes ont con�u leur intervention militaire, Netanyahou s’est pr�cipit� � Moscou, avec un responsable militaire, s�rement pour conclure un accord de non agression. Ce que l’on constate en ce moment.
  
  Il est clair que les isra�liens sont inquiets de la possibilit� d’armement des palestiniens des zones occup�es.
  
  Comme vous le dites Moscou ne veut pas la destruction d’Isra�l.
  
  Il est �vident que la mont�e en puissance du croissant chiite avec une arm�e modernis�e et des combattants aguerris ne peut qu’inqui�ter Isra�l. T�t ou tard les syriens chercheront � r�cup�rer le Golan occup�.
  
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- Fifi Brind_acier 28 février 2016 10:53
  @alinea
  « Les eaux grecques regorgent de gaz », qui auraient largement rembours� la dette grecque.
  
  H�las, la Compagnie am�ricaine Noble Energy a mis le grappin dessus : 20% pour la Turquie, 20% pour la Gr�ce, et 60% pour elle...
  Article furieux de Marie Caroline Porteu sur ce scandale.
  PS : Un hasard s�rement, Bill Clinton est lobbyiste de Noble Energy. Comme le monde est petit dans certaines sph�res... « Tensions �nerg�tiques en Mer Eg�e »
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- JMBerniolles 28 février 2016 11:08
  
  @Fifi Brind_acier
  
  Oui, je pense que cet �t� Tsipras s’est vu menac�, y compris physiquement, par les am�ricains qui d�fendent en Gr�ce ce type d’int�r�ts et �galement un �l�ment fondamental de leur strat�gie militaire dans la r�gion.
  
  Ce sont ces menaces, plut�t que les pressions de l’UE qui lui ont fait peur. Il est incontestable qu’il a op�r� une volte face qui a pris de cours Varoufakis par exemple.
  
  Le r�sultat est une Gr�ce vendue � la d�coupe et quasi colonis�e. Mais si l’on regarde de plus pr�s la situation de la France n’est ce pas la m�me chose ?
  
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- Fifi Brind_acier 28 février 2016 11:24
  @JMBerniolles
  Les ressources �nerg�tiques ne sont pas la seule raison.
  La Gr�ce est pour l’ OTAN un porte avion en M�diterran�e...
  Base de l’ OTAN de Souda Bay
  Et les USA ont pr�vu une nouvelle base pour l’ OTAN.
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- Fifi Brind_acier 28 février 2016 11:25
  
  @JMBerniolles
  En France ce sera la m�me chose, c’est le FMI qui m�ne la danse pareillement.
  
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- alinea 28 février 2016 12:16
  
  @Fifi Brind_acier
  Ne serait-ce que l’UE doit manquer de compagnies p�troli�res ! Vous avez dit Union ?
  
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- Fifi Brind_acier 28 février 2016 12:30
  
  @alinea
  Les USA n’ont pas d’amis, ils n’ont que des vassaux...
  Pour reconqu�rir le march� iranien ( 80 millions d’habitants), et y placer leurs voitures, les USA ont pendant 2 ans vir� Peugeot & Renault du march� iranien, d’o� les probl�mes financiers rencontr�s par Peugeot apr�s cela.
  
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JC_Lavau 27 février 2016 23:09

Autres sources proches du terrain :
Al manar : http://www.almanar.com.lb/english/seccatpage.php?frid=23&seccatid=20
Al Masdar : http://www.almasdarnews.com/
Le minist�re russe de la d�fense :
http://eng.mil.ru/en/news_page/

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- JMBerniolles 27 février 2016 23:39
  
  @JC_Lavau
  
  Oui merci
  
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A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto 27 février 2016 23:19

Une formule de cl�ture de conte finie par cette formule , ; il est r�tie bouillie cuit notre cher Herr Arrogant .

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- Fifi Brind_acier 28 février 2016 21:30
  
  @A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto
  
  « Sale temps pour le Sultan ! »
  
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- franc 29 février 2016 18:52
  
  @Fifi Brind_acier
  
  bien trouv� l’expression :
  
  « sale temps pour le sultan ! »
  
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wesson 27 février 2016 23:27

M�me si je n’adh�re pas � tout votre propos, j’ai trouv� votre article tr�s int�ressant et apporte un point de vue nouveau.

En particulier, vous citez cet article du Boston Globe, dont vous ne donnez h�las pas la source, ce � quoi je me propose de rem�dier.

Le Boston Globe, ce n’est pas la feuille de chou alternative qualifi� de conspirationniste, mais bel et bien une pi�ce importante du mass m�dia Am�ricain. Et cet article est une raret�. �a fait des ann�es que je n’ai rien vu de tel dans la presse internationale.

D�s l’introduction, on est dans le lourd :

« COVERAGE OF the Syrian war will be remembered as one of the most shameful episodes in the history of the American press. Reporting about carnage in the ancient city of Aleppo is the latest reason why. »

On se rappellera de la couverture de la guerre en Syrie comme l’un des �pisode les plus honteux de l’histoire de la presse Am�ricaine. Et les r�cits sur les carnages dans l’ancienne cit� d’Alep en sont l’illustration la plus r�cente.

La suite est dans le m�me ton, avec une �tonnante lucidit� et franchise sur ce que la presse est devenue :

Under intense financial pressure, most American newspapers, magazines, and broadcast networks have drastically reduced their corps of foreign correspondents. Much important news about the world now comes from reporters based in Washington. In that environment, access and credibility depend on acceptance of official paradigms. Reporters who cover Syria check with the Pentagon, the State Department, the White House, and think tank “experts.” After a spin on that soiled carousel, they feel they have covered all sides of the story. This form of stenography produces the pabulum that passes for news about Syria.

Sous intense pression financi�re, la plupart des journaux Am�ricains, des magazines et des t�l�visions ont drastiquement r�duit le nombre de leur correspondants � l’�trangers. Les actualit�s internationales les plus importantes viennent maintenant de reporters bas�s � Washington. Dans cet environnement, l’acc�s aux informations et � la cr�dibilit� d�pendent de l’acceptation de la parole officielle. Les journalistes qui couvrent la Syrie authentifient leurs informations avec le pentagone, le d�partement d’�tat, la maison blanche et les « experts » de think tank. Apr�s avoir fait le tour de ce sale man�ge, ils ont l’impression d’avoir toutes les facettes de l’histoire. Cette forme de st�nographie produit les l�gendes qui passent pour de l’information sur la Syrie

et un petit dernier extrait pour la route :

Inevitably, this kind of disinformation has bled into the American presidential campaign. At the recent debate in Milwaukee, Hillary Clinton claimed that United Nations peace efforts in Syria were based on “an agreement I negotiated in June of 2012 in Geneva.” The precise opposite is true. In 2012 Secretary of State Clinton joined Turkey, Saudi Arabia, and Israel in a successful effort to kill Kofi Annan’s UN peace plan because it would have accommodated Iran and kept Assad in power, at least temporarily. No one on the Milwaukee stage knew enough to challenge her.

In�vitablement, cette forme de d�sinformation a d�bord� sur la campagne pr�sidentielle Am�ricaine. Au dernier d�bat dans le Milwaukee, Hillary Clinton a pr�tendu que les efforts de paix de l’ONU en Syrie �taient bas�s sur « un accord que j’ai n�goci� en Juin 2012 � Gen�ve ». C’est l’exact contraire qui est vrai. En 2012, la secr�taire d’�tait Clinton s’est joint � la Turquie, � l’Arabie Saoudite et � Isra�l dans un effort couronn� de succ�s, pour tuer le plan de paix de Kofi Annan car il m�nageait l’Iran et aurait conserv� Assad au pouvoir au moins temporairement. Pas un journaliste sur cette sc�ne du Milwaukee n’en savait assez sur le sujet pour corriger cela.

Voil�, l’article vaut vraiment le coup pour une fois. Quand j’ai lu �a, j’ai cru tomber de ma chaise.

A quoi reconnait-on que les Russes ont r�ussi une op�ration : lorsque la presse change de ton, et commence � parler d’elle m�me avec franchise. Que l’on se rassure : �a ne dure qu’un temps, et la presse redevient tr�s vite comme d’habitude, c’est � dire fonci�rement malhonn�te.

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- JMBerniolles 27 février 2016 23:51
  
  @wesson
  
  Merci pour ces pr�cisions qui sont tr�s int�ressantes.
  
  Elle montre aussi que les am�ricains sont capables d’avoir des acc�s de franchise.
  
  Robert Kennedy junior dans son article sur les m�faits de la CIA dans l’apr�s guerre (WW II) s’est appuy� sur un dossier d�classifi�. Aux USA il est possible de demander la d�classification de rapports et dossiers secrets et de l’obtenir.
  
  Vous pensez qu’en France il serait possible d’obtenir le dossier de l’utilisation par Mitterrand, par exemple, des fonds secrets de l’Elys�e ?
  
  Est ce que vous imaginez une telle autocritique dans nos m�dias ?
  
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- wesson 28 février 2016 00:28
  
  @JMBerniolles
  
  A votre premi�re question, je r�pondrait qu’il ne faut pas croire qu’il y ait quelque part plus de facilit� � obtenir des documents officiels potentiellement sensibles.
  Exemple : voici ce que l’Europe a donn� lorsque on lui a demand� de rendre compte des discussions de la commission avec le lobby du tabac. Et pourtant, la transparence, le droit � l’information et tout et tout, c’est bel et bien inscrit dans leurs r�gles. Mais quand �a les emmerdent, ils s’en foutent. C’est pareil partout, en France comme aux USA comme en Europe.
  
  A la seconde question, je r�ponds sans h�siter non.
  Je peux me baser sur l’exemple historique de la couverture m�diatique de la chute de Caucescu en Roumanie. Non seulement la presse avait �t� en dessous de tout, en annon�ant un nombre de mort ridiculement �lev� (jusqu’� 70.000 morts pour Timisoara, en r�alit� 93, et moins de 1000 pour l’ensemble du pays). Mais elle �tait all� encore plus loin dans l’immonde, pr�tant � Caucescu un comportement de vampire « se faisant changer tout le sang une fois par semaine gr�ce � du sang pr�lev� sur des opposants, pour soigner sa leuc�mie » oui oui, ils ont os� �crire �a.
  
  Ont-ils fait amende honorable apr�s ? pas vraiment.
  
  Guillaume Durand « Le bilan est satisfaisant professionnellement. Si les �ditorialistes assis dans leurs fauteuils cherchent la bagarre, ils vont l’avoir. » (L’Ev�nement du jeudi, 15/3/1990)
  
  Jacques Julliard (r�pondant � une critique sur cette couverture calamiteuse) « Nous n’avons que faire, je le dis hautement, de ces r�quisitoires de procureurs et de pions ; de ces tonitruants discours de tranche-montagnes, entrecoup�s des g�missements de tous les d��us de l’Histoire. Nous sommes de bonne volont�. Mais si l’on nous cherche, on nous trouvera. »(Le Nouvel Observateur, 20/4/2000)
  
  Entre temps, la cr�dibilit� de la presse n’as fait que s’empirer.
  
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- Pere Plexe 28 février 2016 12:02
  
  @wesson
  
  L’article du Boston Globe est effectivement sid�rant.
  Autant que le reportage de Samah Soula.
  Dans les deux cas ils marquent la fin de la propagande officielle, reprenant des informations jusque l� diffus�s par des m�dias d�daigneusement qualifi�s de complotistes.
  Si je suis d’accord avec votre « A quoi reconnait-on que les Russes ont r�ussi une op�ration : lorsque la presse change de ton, » je le suis moins avec « et commence � parler d’elle m�me avec franchise ».
  On assiste l� � une pr�paration de l’opinion publique � des revirements des politiques Fran�aises et US en Syrie.
  Revirements difficilement explicable avec l’histoire relat�e par nos m�dias.
  Il faut donc revoir la copie.
  On reste dans la propagande.Simplement ce n’est plus la meme que celle d’hier.
  
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Pierre 28 février 2016 06:51

Bonjour JMBerniolles,

C’est �videment un tr�s bon article comme on devrait en lire dans les m�dias traditionnels si leurs journalistes voulaient bien se donner la peine de faire leur m�tier de fa�on d�ontologique.
- « Un porte avion am�ricain avait �t� survol� par un avion russe qui avait annihil� toutes ses d�fenses �lectroniques. » Je ne suis pas du tout au courant de cet �pisode. Vous ne confondez avec avec les destroyers USS Donald Cook et USS Ross en Mer Noire ? (lien)
- A propos de Palmyre, il est bon de rappeler que la cit� antique patiemment reconstruite par les arch�ologues a �t� d�truite et, chose peu connue, elle a vu ses vieilles pierres vendues gr�ce au trafic des antiquit�s dont, une fois de plus, la Turquie est complice. (lien)
- Sauf erreur de ma part, le 4+1 comprend la Syrie, l’Iran, l’Irak, la Russie + le Hezbollah.

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- JMBerniolles 28 février 2016 10:58
  
  @Pierre
  
  Merci pour votre commentaire.
  
  Oui vous avez raison, les faits ont �t� largement rapport�s et sont incontestables, ce qui m’a conduit � �tre un peu approximatif. En fait � la suite de cela les USA ont red�ploy� leur flotte, pour employer une formule diplomatique.
  
  Non, les quatre sont La Russie, l’Iran, la Syrie et le Hezbollah. Cela fait allusion � un commandement militaire quasi int�gr�, des fournitures d’armes modernes, tout cela s’inscrivant dans des accords politiques au plus haut niveau. Irak est un peu � part. Il y a bien une coordination, principalement pour la mise en commun des informations, mais il n’y a pas le m�me niveau d’accords militaire et politique. Pour ce qui � trait � l’armement, l’Irak tente toujours d’obtenir des am�ricains du mat�riel op�rationnel et ach�te des armes aux russes. Il ne faut pas oublier que ce sont les am�ricains qui ont mis en place les responsables irakiens, Al Maliki d’abord, qui a fini par �tre �vinc�, et qui ont sans doute un certain contr�le sur les rempla�ants.
  Le Plus 1 est constitu�s par les Kurdes syriens. Egalement soutenus par les am�ricains.
  On touche l� une petite partie de la grande complexit� de la donne g�n�rale au Moyen Orient, ou l’on voit aussi une alliance Isra�l/Arabie saoudite, qui a une base logique mais pourrait sembler contre nature, le jeu multi cartes de l’Egypte,.... On peut faire une carte de la distribution de fonds de l"Arabie saoudite � des pays qu’ils veulent soudoyer et qui r�v�le une partie de son influence mondiale, avec ceux qui participent � sa coalition militaire.
  Il est vraisemblable que s’il s’agissait de r�ellement entrer en guerre avec la Syrie et ses alli�s, on ne retrouverait pas le m�me nombre de participants.
  
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- JMBerniolles 28 février 2016 17:38
  
  @roman_garev
  
  Comme vous le dites � Bagdad il ne s’agit que d’un centre d’informations militaires.
  
  Avec les quatre + 1 (donc les cit�s plus les kurdes int�gr�s r�cemment) il est question d’un commandement militaire int�gr� et avec les kurdes c’est sans doute une simple coordination militaire.
  
  l’Irak n’a pas demand� l’aide de la Russie, et entretient des relations ambig�es avec les USA. C’est du au fait qu’il y a une grande corruption dans l’appareil d’�tat et les repr�sentants � l’assembl�e, ainsi que des scissions religieuses dans la population.
  
  Avant l’invasion de Daesh en Irak, il faut se rappeler que l’on avait l’atroce bilan de 1000 morts par mois r�guli�rement dans des attentats qui visaient avant tout les chiites.
  
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- Fifi Brind_acier 28 février 2016 21:24
  @Pierre
  Selon les informations dont je dispose, ce sont deux faits diff�rents :
  
  - En 2013, la marine am�ricaine, au large des c�tes syriennes, qui a voulu tester les radars syriens qu’elle n’arrivait pas � localiser, elle a lanc� deux missiles, c’est la Russie qui a donn� l ’information. CF « Syrie, Echec et Obamat ».
  - Le Donald Cook d�connect�, c’est en Mer Noire et en 2014.
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- Anthrax 29 février 2016 18:36
  
  @Pierre
  M. Berniolles fait allusion � un simulacre d’approche de 2 chasseurs russes sur le porte-avion USS RONALD REAGAN le 27/10/2015 dans les eaux internationales au nord de la Cor�e du Sud. Ils ont �t� rep�r� � moins d’un mile nautique du b�timent, � 500 pieds au dessus de l’eau. La presse US a parl� de bombardier TU 142, ce qui m’�tonnerait un peu, ce sont de gros machins pas � l’aise � des altitudes aussi basses et qui se rep�rent de loin. Mais �a laisse songeur sur la capacit� de veille �lectronique de l’US Navy, surtout apr�s la claque subie par le Donald Cook en 2014 : 12 passages d’un SU 24 en mode attaque sur la corvette et toutes les �lectroniques de l’Am�ricain �teintes !
  
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devphil30 28 février 2016 07:37

Excellent article qui remet les faits dans leur contexte en pr�sentant la r�alit� des jeux de pouvoir et d’influence des occidentaux.

Philippe

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Le p’tit Charles 28 février 2016 08:17

++++++++++++

Les USA jouent la carte de la Turquie pour contrer la Russie..en esp�rant une faute de Poutine en attaquant Erdogan...le plus lamentable est chez nous avec les « Enfoir�s » du PS collabos...Les « FOUS » de dieu de l’Am�rique devront en r�pondre pour avoir mis la chaos dans la r�gion.. !

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JMDelatinne 28 février 2016 13:01

@JMBerniolles Merci pour votre article. Je colle aussi un lien pour vous. Vous devez certainement en conna�tre le contenu mais comme vous n’y faite pas r�f�rence dans votre article, je l’ajoute � ce fil d�j� tr�s riche. J’ai aussi l’une ou l’autre questions...

http://mobile.nytimes.com/2016/01/24/world/middleeast/us-relies-heavily-on-saudi-money-to-support-syrian-rebels.html?referer=&_r=0

Le 23 janvier 2016 est paru dans le NY Times un article r�v�lant le nom de code (Timber Sycamore) de la guerre secr�te d’ing�rence men�e par les US et conduite par la CIA d’abord en Iraq et puis en Syrie depuis plusieurs ann�es.

M�me si, sur ce fil, la plupart d’entre nous subodorions les US impliqu�s, chacun mesure aussi ce qu’implique � tous les niveaux l’officialisation d’une telle information aupr�s de l’opinion public...

Les US y ont-ils ete forc� ? C’est probable... � moins que, comme votre article le sugg�re, l’opinion se divise aux US et que la parution de cet article soit le fait d’un courant cherchant � infl�chir la ligne des neocons. Dans ce cas alors, et si cette explication est la bonne, on reste r�veur ici en pensant aux nombres d’accords et coups de t�l�phone secrets en janvier 2016 entre les differentes parties avant que soit intim� aux 2 journalistes am�ricains de ’’r�v�ler’’ � l’opinion une partie de la v�rit� sur la natute r�elle de la politique �trang�re d’ing�rence et de manipulation men�e par leur pays au Moyen-Orient.

Mais bref, en dehors du fait que vous auriez pu aussi vous servir de cet exemple tr�s r�cent pour appuyer votre article, notamment � propos de l’aspect ’’changement en cours de l’opinion aux US’’, un autre �l�ment li� � la diffusion du contenu de cet article du NYT le rapproche encore d’un autre point que vous abordez et qui concerne la fa�on dont sont contr�l�es les informations et leurs diffusions ici en Europe. En effet, vous citez directement l’AFP et l’agence Reuters. Vous affirmez que celles-ci jouent un r�le clef (pas toujours seules) dans la mani�re dont sont choisis et trait�s les sujets (sur la Syrie). C’est tr�s int�ressant... Pourriez-vous d�velopper en r�ponse ou dans un prochain article ce point pr�cis concernant le r�le et la fa�on de fonctiomner de ces agences ?

Pour ma part, voici quelques faits observ�s. Le 23 et 24 janvier, la r�v�lation du NYT �tait traduite en fran�ais et etait disponible (gr�ce � internet) pour le public francophone sur plusieurs sites d’information alternatifs. Le 25 janvier, elle l’�tait dailleurs sur celui-ci... Ensuite et durant une semaine, on revit, de jour en jour, l’info se diffuser et �tre reprise sur d’autres sites, mais � mesure que les jours passaient, plus faiblement. Apr�s deux semaines, l’info �tait ’’morte’’, p�rim�e et le ’’buzz’’ qu’elle aurait du faire, n’a jamais eut lieu. Pourquoi ?

L’information ne fut JAMAIS reprise par un m�di� europ�en mainstream (Presse, Radio et TV). Ceci, malgr� toutes les conditions que cette information pr�sentait objectivement pour le devenir (niveau d’int�r�t, s�ret� de la source, actualit� br�lante dans laquelle elle s’inscrivait). NB. J’affirme cela sur base d’une veille de l’information d’un mois effectu�e en recherchant les r�f�rencements de l’information sur Internet, en utilisant notamment Google, en partant du postulat que tout m�dia actuel (Presse, TV et Radio) double sur son site, dans ses pages internets, les infos clefs diffus�es).

L’Omerta de la presse europ�enne- je crois le terme adapt� - fut � ce point uniform�ment respect�e au sujet de ’’ Timber Sycamore’’, politiqiement � droite comme � gauche et dans tous les pays en Europe, que l’information n’� jamais atteint le grand public. C’est tout � fait impressionnant...

Celui-ci aurait pourtant �t� tr�s int�ress� d’apprendre qu’au moment ou des millions de r�fugi�s syriens cherchent une place d’accueil dans nos pays, les services secrets de leur plus grand alli� provoquait ce grand exode... Ainsi et visiblement, il y a des choses que nos m�dias, m�me pass�s ma�tres dans l’art de nous desinformer, ne peuvent visiblement pas faire... D’o� pour moi : le blackout de l’information en Europe ..

Son efficacite m’a surpris et m’impressionne encore. Je me demande comment quelque chose de pareil est possible tr�s pratiquement.

Cette exp�rience aboutit forc�ment � un sentiment qu’il existe un contr�le global des m�dias aujourd’hui en europe...

Mais ce genre de conclusion est � avancer avec prudence. Car d’autres explications peuvent �tre trouv�es... Par exemple, l’alignement ’’moutonnier’’ des organes de presse nationaux sur les grandes agences comme l’AFP et Reuters en est une. L’auto censure des journalistes en est une autre. La troisi�me, qui n’est pas la plus sympathique, est que nous soyons EN GUERRE et que l’on en dise rien � l’opinion publique... Dans le pass�, ce ne fut que par temps de guerre que le niveau de blackout de la presse fut tellement homog�ne et accept� sans contestation par l’opinion...

Qu’en pensez vous ?

Merci pour vos r�ponses �ventuelles.

Cordialement.

Envoy� depuis mon appareil Samsung

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- JMBerniolles 28 février 2016 17:23
  
  @JMDelatinne
  
  Merci beaucoup pour votre long commentaire et les pr�cisions et informations qu’il contient.
  
  Cela m’am�ne d’abord � pr�ciser ma philosophie personnelle d’auteur d’analyses et d’articles notamment sur ce site (j’avais aussi un Blog qui a �t� « archiv� » par l’h�bergeur � la suite de pressions sans doute de la mouvance sioniste).
  
  * Je n’�cris pas beaucoup d’articles parce que j’estime qu’il faut atteindre un certain niveau de qualit� par respect pour les lecteurs qui sont ici des gens inform�s et qui r�fl�chissent.
  
  * Je ne fais pas des articles « ferm�s », parce que je ne m’estime pas d�tenteur de la v�rit�. Et parce que les commentaires am�nent souvent d�veloppements et pr�cisions. Et corrections aussi d’ailleurs.
  
  * Sur cet article il y a �videmment �norm�ment de points � d�velopper. Mais en le faisant on risque de perdre le fil et l’essentiel. Par exemple, ici, j’ai peut-�tre eu le tort de trop d�tailler l’affaire du meurtre de Robert Kennedy qui est un peu loin du sujet.
  
  Pour essayer de r�pondre � vos questions je ferai r�f�rence � un article d’un Professeur am�ricain, le Prof Engdahl, qui a fait une analyse des �v�nements qui sont sur le devant de la sc�ne mondiale,- les guerres et les manifestations d’orientations politiques aux USA (celles-ci paraissant souvent confuses et contradictoires)- � partir de grands pr�ceptes du patrimoine intellectuel de l’humanit�.
  Avec Sun Tzu pour l’art de la guerre et Machiavel pour la politique.
  
  Je ne vais pas d�tailler, mais ce qui l’am�ne � avoir cette profondeur de r�flexion est la constatation que le monde, occidental du moins, est dirig� par une tr�s faible minorit� de personnes qui n’ont m�me pas le pouvoir direct et qui doivent aussi composer avec des lobbies et multinationales tr�s puissants. Comme pour faire pr�valoir leur puissance et leur int�r�t il leur faut faire la guerre aux peuples ou les asservir, il faut tout simplement qu’ils soient tr�s forts.
  
  Disposant du pouvoir de la finance, ils ach�tent les dirigeants, ( chez les dirigeants politiques la corruption et le carri�risme sont maintenant g�n�ralis�s) ou sont parfois directement repr�sent�s lorsqu’un ancien de Goldman Sachs devient premier ministre, dirigeant de la BCE.... Ils ont aussi cibl�s deux domaines � imp�rativement dominer, l’information et l’�ducation.
  
  Pour l’�ducation, il y a eu par exemple un sommet europ�en � Lisbonne en 2000, o� l’on a d�cid� de r�duire l’enseignement � sa plus simple expression afin de faire des gens exploitables, mais priv�s de culture et de bases personnelles pour la r�flexion.
  
  L’information est pass�e totalement dans leurs mains � travers les grands groupes de presse, la prise en main directe de grands titres comme Lib� et Le Monde, .... et l’achat de journalistes, d’experts, de philosophes ..... En France le pouvoir encadre strictement l’information.
  
  La r�f�rence � Machiavel est relative au fait que tout cela nous appara�t comme une r�alit� fluctuante, parfois contradictoire, mais derri�re il y a une pens�e et une action coh�rente.
  
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- JMDelatinne 28 février 2016 19:37
  
  @JMBerniolles
  
  Merci bcp pour votre r�ponse.
  
  Apr�s le travail qu’il vous a fallut pour pr�parer cet excellent article, j’admire votre force de travail et en particulier le temps pris pour r�pondre aux questions qui vous sont pos�es par chacun de nous. J’esp�re que demain est un jour de repos pour vous.
  
  Merci �galement d’avoir pris la peine de mettre l’accent sur l’esprit et les valeurs que vous mettez dans ce travail d’auteur. C’est important... On l’oublie parfois, mais nous �crivons tous dans un �tat d’esprit donn�, anim�s par certaines valeurs et en poursuivant des buts probablement distincts. � ce propos, je suis en accord complet avec ce que vous �crivez sous vos 3 *.
  
  Je ne vous prive pas plus longtemps du temps n�cessaire et bien m�rit� pour vous reposer un peu.
  
  Au plaisir de vous lire. Cordialement.
  
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- Fifi Brind_acier 28 février 2016 21:35
  
  @JMDelatinne
  La traduction de l’article a �t� publi�e sur le site « les Crises ».
  Et sur Agoravox, et sans doute ailleurs sur Internet, ce qui veut dire qu’il a circul� quand m�me.
  
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- JMDelatinne 28 février 2016 22:46
  
  @Fifi Brind_acier
  
  L’article � circul� bien s�r gr�ce � Internet et les sites ind�pendants, et vous conviendrez que ce n’est pas ’’normal’’ compte tenu de la nature et de l’importance de cette information....
  
  Pour me r�sumer, les deux questions qui se posent et que je garde sont : 1. Pourquoi l’info n’a pas �t� reprise par les m�dias mainstream europ�ens (elle n’a pas fait la ’une’ du 20h, pas plus la premi�re ni la derni�re du Monde ou du Figaro) ?Alors qu’ OBJECTIVEMENT cette info avait toutes les qualites pour �tre reprise, elle nest pas pass�e !
  
  2. Comment le ’’filtre’’ a-t-il si bien fonctionn� (simultan�ment partout en Europe et de mani�re aussi homog�ne) ?
  
  Ainsi, je me suis imagin� sans Internet ou de quoi me procurer le NYT dans sa version papier, dans un tel cas cette info n’existait plus pour moi...
  
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- Anthrax 29 février 2016 17:39
  
  @JMDelatinne
  L’article a fait ce matin l’objet de la revue de presse sur Europe 1 (media main stream s’il en est), chroniqu� le 27/02 sur Die Welt (200 000 de tirage), Telepolis, grand media internet allemand en a parl� la semaine derni�re, je te l’accorde, on ne trouve pas Le Parisien ni BFM TV...
  
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- JMDelatinne 2 mars 2016 17:20
  
  @Anthrax
  
  Merci pour ta r�ponse et cette pr�cision (mise a jour) que tu apportes � ce que j’�crivais ; j’en tiens compte et je requalifie dans la foul�e mon premier commentaire et parlerai, � un mois, de blackout ’presque total’ (et non complet) de la part des m�dias mainstream.
  
  Tu as raison, il y a une nuance.
  
  Et La question ainsi se d�place sensiblement... Sans pour cela r�tirer la pertinence des questions que j’ai sur le fonctionnement actuel de nos m�dias ici en Europe... En effet, on est en droit de s’�tonner et de se questionner lorsque, myst�rieusement, un alignement tel se produit entre tous les m�dias, cela, ind�pendamment du pays o� de leur orientation politique. Autrement dit, je m’�tonne de trouver de l’homog�n�it� l� o�, pr�cis�ment et normalement, on devrait trouver de la diff�rence, beaucoup de diff�rence ! ... (suite)
  
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- JMDelatinne 2 mars 2016 17:25
  
  @Anthrax
  
  (Suite) Pour l’instant, des US, d’autres r�v�lations importantes et fracassantes du m�me type proviennent du camp d�mocrate.
  
  Ainsi, les articles de Robert Kennedy Junior et de Stephen Kinzer (que hier lundi 29 mars la publication sur AV de Ta�k� Eil�e nous rapportait) montre que cette information comme les autres est � appr�hender dans le contexte pr� �lectoral de la course pour la MaisonBlanche.
  
  Cote europ�en, il est donc plausible, qu’en plus de l’embarras �vident que les m�dias europ�ens ont a pr�senter cette information � l’opinion (j’ai expliqu� pr�cis�ment pourquoi), qu’ils attendent en ce moment pour d’autres raisons :
  
  1. Car en reprenant et diffusant ces paquets d’informations, il se montreraient ’’soutien’’ du camp d�mocrate et dans ce contexte de primaire le seraient d’ailleurs de facto. De toute �vidence, soit ils ne le souhaitent pas (ou pas encore), soit, ils n’ont pas re�u ’’l’ordre’’ de se montrer comme tel. 2. ou, � l’inverse, ils ont re�u un ’feu vert’ recent, ils sont pr�ts � le faire et vont proc�der au ’’l�chage’’ de ces informations dans les prochains jours ou dans les toutes prochaines semaines (la sortie dans Die Welt est peut �tre un d�but ?).
  
  Nous le saurons de toute mani�re assez vite... (suite)
  
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- JMDelatinne 2 mars 2016 17:32
  
  @Anthrax (suite) Concernant l’article de RFK Jr, malgr� l’int�r�t �vident des infos que l’on y trouve, je garde mes r�serves compte tenu d’une s�rie de d�tails qui trahissent une ’Storytelling’ d’un nouveau genre. Le genre d’histoire que l’on adapte lorsque les ficelles pr�c�dentes ne marchent plus... En clair, ce n’est parceque cette histoire nous serait racont�e avec un peu plus ’’d’accent’’ de v�rit� ou qu’elle nous semble plus plausible, qu’elle serait plus vrai que la pr�c�dente...
  
  Le passage sur les journalistes et la mauvaise qualit� du travail que fournit la presse est un exemple de ce nouveau genre de story telling. Il trahit une repr�sentation simplifi�e et au final fausse et orient�e du monde que l’auteur a. (...)
  
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- JMDelatinne 2 mars 2016 17:34
  
  @Anthrax (... suite)
  
  Le journaliste enqu�teur y est en effet le ’’good boy’’ : l’�ternel h�ros americain, effectuant un travail de ’’super reporter’’ et traquant le vrai au 4 coins du monde. Il est l’instance supr�me du journal. Il est seul � d�cider de son(bon) sujet. Le probl�me d’argent serait l� ou cela coincerait dans la presse( selon Robert, c’est parceque l’on n’a plus suffisament d’argent pour voyager aux 4 coins du monde, que les articles seraient devenus m�diocres ou faux)... Pas un mot par contre du r�le des redacteurs en chef et des crit�res selon lesquels ils choisissent leur sujet, ni des groupes financiers ou de pression qui orientent la ligne editoriale... Merci Robert. Mais pour l’explication sur la presse..., on repassera ! (....)
  
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- JMDelatinne 2 mars 2016 17:35
  
  @Anthrax (Suite et fin)
  
  La lecture sur le fond des raisons des ing�rences US aux Moyen-Orient et l’explication sur le tout p�trole (plus pr�cis�ment le tout pipe line) est aussi une simplification et permet � Robert de rester fid�le � sa ligne de d�fenseur de l’environnement et, en passant, d’�corner la r�putation du tr�s puissant lobby p�trolier, alli� traditionnel du camp r�publicain.
  
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- JMBerniolles 2 mars 2016 20:40
  
  @JMDelatinne
  
  Tr�s bonne r�ponse, il y a en effet d’autres motivations. Parmi celle-ci, il y avait le projet d’attaquer l’Iran, tr�s bien document� par Jean-Michel Vernochet.
  
  Et en fait il faut plut�t parler maintenant de guerre du gaz naturelle (exploitation des sites notamment maritimes t transports par gazoducs)
  
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- Pierre 2 mars 2016 22:01
  
  @JMBerniolles
  
  @JMDelatinne
  C’est tr�s lent � d�marrer et je ne sais pas si cela va s’amplifier ou pas mais il commence � y avoir un son de cloche diff�rent dans les m�dias traditionnels.
  Voici ce qu’on peut lire dans Les Echos aujourd’hui. (lien)
  
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- JMBerniolles 2 mars 2016 22:29
  
  @Pierre
  
  Merci beaucoup pour ce lien.
  Qui sugg�re que cela se d�bloque au niveau des Nations Unis ?
  
  Il y a un article de Thierry Meyssan tr�s int�ressant sur le sujet. Il d�crit l’action subtile des russes (volet militaire et diplomatique) et en conclut que les russes ont r�ussi � convaincre Kerry de l�cher les faucons am�ricains et de s’entendre avec les russes. Il en d�duit que les jours d’Erdogan sont compt�s.
  
  Il est vrai que la strat�gie russe de cessation des hostilit�s � montrer qu’il n’y avait quasiment plus d’arm�e syrienne dite libre.
  
  Franchement je suis �tonn� par la diplomatie russe....
  
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- Pierre 2 mars 2016 23:06
  
  @JMBerniolles
  Je suis convaincu depuis longtemps qu’il y a une diplomatie parall�le �tasunienne men�e par la CIA et les faucons n�ocons. Je ne sais pas si Obama est impuissant � les stopper ou s’il joue au bon et au mauvais flic.
  
  L’efficience de la diplomatie russe m’�tonne autant que vous. Je ne m’y attendais pas. Je crois que cela tient � un homme, Sergue� Lavrov. Je crois que si quelqu’un m�rite un prix Nobel de la Paix, c’est bien lui. S’il le re�oit un jour, ce sera s�rement avec John Kerry qui l’aurait peut-�tre moins m�rit� mais qui semble former un tandem efficace avec Sergue� Lavrov... pour le moment en tout cas.
  
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- alinea 2 mars 2016 23:39
  
  @JMBerniolles
  Moi pas du tout !
  La diplomatie est un art qui s’appuie sur des valeurs solides et qui, d�fendant ses int�r�ts, sait qu’elle doit le faire en toute intelligence avec l’autre.
  Elle n’est pas l’�manation d’un pourvoir �gotiste pathologique qui feint et cherche � « niquer » l’autre en le flattant ou en l’achetant, mais conna�t les chemins qui m�nent � l’autre parce qu’elle s’appuie sur des donn�es r�elles et en connaissance profonde de soi, et de l’autre. C’est tout les Russes �a. Quelque chose qui fut occidental aussi avant la contagion de la m�galomanie.
  Ce qui m’�tonne, c’est que Kerry acc�de � cette intelligence et mon doute tout entier r�side en cette capacit� des occidentaux � feindre et leur incapacit� � consid�rer l’autre.
  Ma certitude cependant est que les Russes ont ce doute aussi mais qu’ils savent qu’il n’y a pas d’autre chemin.
  
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- JC_Lavau 3 mars 2016 11:33
  
  @JMBerniolles. Voici d�j� plus de cinquante ans (soixante ans ?) que feu Andr� Tunc, professeur de droit international et surtout de droit am�ricain, nous certifiait que les russes avaient des diplomates de grande valeur. J’ai oubli� depuis en quelles circonstances il leur a �t� confront�, je suis certain que que ce fut � Gen�ve (peut-�tre aussi en Autriche ? A New York ?).
  
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- knail 5 mars 2016 19:32
  
  @JMDelatinne
  
  Votre question sur le fonctionnement et la libert� des m�dia non soumis � une censure directe trouve de mon point de vue plus r�ponse dans la litt�rature, la philosophie, la psychologie, ou encore dans les travaux r�alis�s sur cette question pr�cise par Noam Chomsky dans sa � Fabrique du consentement � que dans la panoplie du marionnettiste tireur de ficelles. M�me si le r�sultat y ressemble �trangement, m�me si les d�ners du Si�cle � l’Automobile Club de France ou ceux du Cercle de Lorraine, font furieusement penser aux coulisses de notre Grand Th��tre.
  
  Ou, comment les intentions de la t�tes provoquent de proche en proche le garde-�-vous du corps entier ! Ainsi va la nature humaine.
  
  Il est bien rare dans l’histoire, constatez le, que le corps s’autonomise de la t�te. Et dans ces rares �pisodes, les mouvements d�sordonn�s sont bien souvent, sinon toujours, finalement rassembl�s par la nouvelle t�te qui pointe. Le reste du corps suit . Bon an mal an. C’est donc bien la t�te qu’il faut observer et viser, parce que c’est d’elle que le reste d�coulera presque par n�cessit�, presque par loi naturelle.
  
  Evidemment, j’en conviens aussi, le corps a une certaine influence sur la t�te. Sinon, je ne perdrais pas mon temps � lire la presse alternative et � �crire de temps � autre un commentaire. La t�te qui dirige l’essentiel est tout de m�me en interaction avec le corps, et c’est pourquoi l’information et sa circulation honn�te est essentielle. Mais une fois inform� quid… ? Je ne sais. Mais c’est une base. Peut �tre le corps contamine-t-il en quelque sorte la t�te, comme la t�te le dirige... ?
  
  Pour �tre entour� de nombreux journalistes � syst�mes � tant au niveau familial qu’amical, journalistes plut�t progressistes, sans int�r�ts partisans marqu� � d�fendre, sinon leur modeste gagne pain et leur sentiment d’œuvrer s�rieusement et m�me passionn�ment, ce type de question que vous posez, et que je me retiens rarement de leur poser tant elle est aigu� aujourd’hui, jette un tel trouble que j’ai parfois l’impression, en ces occasions, de voir rena�tre de leurs cendres les affres de l’affaire Dreyfus.Tout derni�rement faisant r�f�rence � Chomsky � l’un d’entre eux, loin d’�tre le dernier des idiots, il me r�pondit, vertement, les yeux inject�s de col�re, en perdant sa gentillesse habituelle, que tout cela lui semblait normal et la moindre des choses. Dans un milieu donn�, selon lui, cela s’appelle faire preuve � de politesse �. Ce serait donc par une certaine forme de � politesse �, forme d’�tre ensemble, que le journaliste lambda (je parle bien de ceux l� uniquement parce que ce sont les seuls que je connais) ressentirait les sujets et la fa�on dont il est correct de les traiter, en toute bonne conscience... Nous �tions donc ’’d’accord’’, et j’ai arr�t� ce que, je suis bien oblig� de le reconna�tre, est apparent� pour eux, � une certaine forme de harc�lement, de mal-politesse.
  
  Ainsi, pour vous r�pondre, ce serait par une sorte de courtoisie que des informations int�ressantes, voir essentielles, ne franchissent pas le seuil des publications de nos journaux conventionnels...
  
  Face � la gravit� de la chose, on se surprend � sourire, mais... Imaginez poser votre questions au Cercle de Lorraine ou aux d�ners du Si�cle…Certains l’ont fait, et d’autres le feront encore, � l’instar d’une Naomi Klein � l’ONU. Ils n’y seront plus jamais invit�s… parce qu’ils n’y respectent pas les r�gles de courtoisies essentielles.
  
  C’est du Prince que d�coule le bien parler.
  
  Finalement ces m�canismes sont � l’oeuvre � l’int�rieure de n’importe quel groupe ou famille. Cet ’esprit de corps’ est en bien des circonstances la condition sine qua non de la subsistance. Il faut un esprit d�viant pour �chapper � cette attirance naturelle l�.
  
  Il en r�sulte que la d�viance est une n�cessit� aussi � la subsistance d’un corps, qu’un trop de coh�rence m�nerait au gouffre.
  
  Cordialement.
  
  Laurent
  
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sofia1987 28 février 2016 13:27

Tous les probl�mes et les guerres sont dans le Moyen-Orient !!!

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exocet 28 février 2016 13:56

« Les mythes fondateurs de la politique Isra�lienne » de Roger Garaudy, livre interdit en France, et son auteur condamn� au p�nal, parution mars 1996 :

- Page 203 de ce livre, retranscription d’un article de la revue « Kivounim » n�14, f�vrier 1982, pages 49 � 59, publi� � J�rusalem par « l’Organisation Sioniste Mondiale » sur les « plans strat�giques d’Israel pour les ann�es 80 »

« Une fois l’Egypte ainsi disloqu�e et priv�e de pouvoir central, des Pays comme la Libye, le Soudan, et d’autres plus �loign�s, conna�tront la m�me dissolution.......

En d�pit des apparences, le front Ouest pr�sente moins de probl�mes que celui de l’Est........

L’�clatement de la Syrie et de l’Irak en r�gions d�termin�es sur la base de crit�res ethniques ou religieux doit �tre, � long terme, un but prioritaire pour Israel, la premi�re �tape �tant la destruction de la puissance militaire de ces �tats.... »

L’Egypte a plut�t bien r�sist� aux coups tordus....

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- Anthrax 29 février 2016 17:31
  
  @exocet
  Tu peux trouver ce bouquin poisseux au prix moyen de 20 euros sur AbeBooks. Il n’est donc pas interdit et ne l’a jamais �t�, m�me s’il est vrai que son auteur a �t� condamn� pour n�gationnisme.
  
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- exocet 1er mars 2016 18:55
  
  @Anthrax
  Bonjour,
  je citerai le site
  http://www.algeriepatriotique.com/article/quand-la-france-jugeait-roger-garaudy-pour-avoir-remis-en-cause-les-chiffres-de-l-holocauste
  
  "Roger Garaudy, un intellectuel juif et ancien communiste qui s’�tait converti � l’islam depuis plusieurs ann�es d�j�, n’avait fait que critiquer la politique isra�lienne, et, au passage, remis en question l’existence de chambres � gaz dans les camps nazis. Mais ce qui avait �t� reproch� � Garaudy, c’�tait surtout sa d�nonciation de la politique colonialiste et raciste d’Isra�l et le fait que l’entit� sioniste b�n�ficie de l’impunit� sous couvert de la Shoah. C’est cela qui est absolument interdit en France et c’est pour cela qu’il a �t� jug�. Cette position courageuse avait valu � Garaudy, � l’�poque, le soutien de l’abb� Pierre, une personnalit� qui figurait parmi les plus populaires aupr�s des Fran�ais, et qui critiquait, lui aussi, la politique isra�lienne, qu’il jugeait � suicidaire �. Roger Garaudy, qui est mort le 13 juin 2012 � l’�ge de 98 ans, �tait pourtant une personnalit� fran�aise remarquable : ancien combattant, Croix de guerre 1939-1945, r�sistant m�daill� de la d�portation et de l’internement, ancien d�put� communiste, agr�g� de philosophie, docteur �s lettres, professeur des universit�s, juif antisioniste radical, protestant, chr�tien, puis converti par d�fi � l’islam. Roger Garaudy avait d�clar� �tre la cible du lobby sioniste international. Il a montr� le lien entre l’invention de la Shoah et la cr�ation d’un Etat juif en Palestine. Il a d�mont� la th�se du g�nocide commis par les nazis contre les juifs, et a rejet� les th�ses officielles soutenues par certains historiens. Pour Roger Garaudy, � le mot � extermination � est une fausse traduction d�signant en fait l’expulsion des juifs apatrides dont aucune nation ne voulait � l’�poque, ce qui est tout � fait exact. Il a soutenu que les juifs furent d�cim�s par les maladies, dont le typhus, et que les cr�matoires servaient � br�ler les cadavres infect�s pour �viter la contamination. Il n’y aurait pas de t�moins fiables de la Shoah. En 1995, il �tait interdit en France de d�velopper cette version qualifi�e de � n�gationniste �. Ce que r�p�tait inlassablement Roger Garaudy � propos du sionisme est extraordinairement vrai aujourd’hui : � A chaque fois que l’on attaque le sionisme, vous �tes antis�mite, ce qui est d’ailleurs absurde, puisque nous sommes tous des s�mites et moi aussi ! � Un journaliste s�n�galais a fait une liste, non exhaustive, des livres interdits en France, entre autres, Les protocoles des sages de Sion, La Question (1958) d’Henri Alleg, r�v�lant les tortures pratiqu�es par l’arm�e fran�aise en Alg�rie, Les damn�s de la terre (1961) de Frantz Fanon et Le grand secret (1996) du Dr Gubler, m�decin de Fran�ois Mitterrand. Il rappelle que la France est r�guli�rement condamn�e par la Commission europ�enne des droits de l’Homme pour non-respect de la libert� d’expression."
  Houari Achouri
  
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- JMBerniolles 1er mars 2016 21:34
  
  @exocet
  
  Je ne peux pas laisser dire ici que l’extermination des juifs d’Europe et d’autres comme les tsiganes, n’ a pas �t� planifi� et organis� de mani�re industrielle, par les nazis.
  
  Il y a un remarquable t�l�film anglais qui reproduit la r�union dans une villa Wannsee, en janvier 42, pr�sid�e par Heydrich (remarquablement jou� par Kenneth Brannagh) avec les principaux responsables fonctionnaire du pouvoir nazi, qui est le point de d�part de l’organisation pratique (transport, camp, gaz..) de la solution finale. Conduisant � la Shoah terme de Claude Lanzmann et titre de son documentaire t�moignage pour la t�l�vision. Dont la vision est une �preuve en soi.
  
  La seule question qui se pose est de savoir si cela �tait connu des am�ricains et anglais et surtout � quel moment.
  
  Cela n’emp�che pas de consid�rer aussi le g�nocide arm�nien (1,5 millions de morts), celui du Rwanda et malheureusement bien d’autres. Qui sont bas�s sur des haines raciales et l’id�e de sup�riorit� de race.
  
  Ce qui est choquant pour l’humanit� c’est en premier lieu l’horreur de ce traitement d’�tres humains, mais aussi l’implication de structures compl�tes comme les chemins de fer et les fonctionnaires, les m�decins qui « diagnostiquaient » l’ascendance juive, les sp�cialistes du droit qui analysait l’effet des mariages mixtes, et nombre d’individus qui participaient � ce crime de masse dans le cadre de leur activit� professionnelle. Cette complicit� active, sous couvert d’ob�issance hi�rarchique a un caract�re de d�sesp�rance absolu. Cette r�gression dans l’histoire de l’humanit� est grave. Sur ce plan je citerai l’Odyss�e et le passage o� Priam, le roi troyen, va r�cup�rer le corps de son fils Hector. Certes cela se passe au niveau des �lites, mais il y a l� un respect de la personne humaine qui remonte � plusieurs mill�naires.
  
  Cela ne saurait ni justifier, ni excuser le sionisme.
  
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ERIC PINZELLI 28 février 2016 20:23

R�gis Chammagne ? Comme « source » c’est plus que moyen ! Entre approximations, inexactitudes et inventions pures et simples, on a d�j� vu de meilleurs sp�cialistes de la question !

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- JMBerniolles 28 février 2016 20:57
  
  @ERIC PINZELLI
  
  Chamagne avec un seul m...
  Je ne l’ai pas pris comme source en g�n�ral, mais j’ai dit qu’il avait repris une information qui avait filtr� depuis le Liban en septembre 2013 et qui n’a jamais �t� infirm�e.
  Dans la foul�e Isra�l avait tent� de noyer le poisson en faisant croire qu’il avait proc�d� � des tests de lancements de missiles vers la M�diterran�e.... De toute mani�re c’est une explication plus que vraisemblable de la volte face imm�diate d’Obama sur les missiles qui devaient �tre lanc�s sur la Syrie. Les russes avaient d�j� amen� leur S300 et on a d�couvert apr�s leurs grandes capacit�s de brouillage �lectronique.
  
  Cela me donne l’occasion de pr�ciser aussi que les iraniens avaient menac� les am�ricains de repr�sailles par lancement de missiles et peut-�tre autres moyens s’agissant de la flotte am�ricaine du Golfe persique. Parmi les cibles il y avait les champs p�troliers du Moyen Orient.... de quoi mettre � genoux l’occident en trois mois. [cette information �tait donn� par les organes d’information iraniens � l’attention de l’�tranger.]
  
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- Fifi Brind_acier 28 février 2016 21:41
  
  @JMBerniolles
  L’Iran a un moyen de r�torsion, il peut fermer le d�troit d’Ormuz.
  
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rajex 28 février 2016 21:26

Quelle face de cul ce Merdogan !

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xana 28 février 2016 21:36

Bravo et merci � JM Berniolles pour cet article !

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JMBerniolles 28 février 2016 23:13

Je viens de prendre connaissance d’une information importante qui montre que la donne a vraiment chang� en Syrie.

Des pressions �manant de l’�glise catholique, des repr�sentants r�publicains et d’une mani�re significative de quelques repr�sentants d�mocrates et surtout d’Hillary Clinton elle-m�me, sont exerc�es sur la maison blanche pour que les crimes de Daesh contre les chr�tiens en Syrie et d’autres minorit�s, soient qualifi�s de g�nocide.

John Kerry le secr�taire d’�tat � la d�fense a �t� soumis � des pressions du congr�s, ainsi qu’� d’autres niveaux de repr�sentation pour cette prise de d�cision. Et il semble que cette qualification sera bient�t formul�e.

Qu’est ce que cela signifie ? Tr�s clairement cela veut dire que les USA cherchent � se d�douaner de leur soutien � ces mercenaires sanguinaires et qu’ils vont faire porter le chapeau � Erdogan dont les jours sont maintenant compt�s.

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- Pierre 29 février 2016 06:54
  
  @JMBerniolles
  J’ai aussi lu cette information mais je vois les choses sous un autre angle.
  
  - L’Etat islamique (DAECH) est n� quand l’Etat islamique d’Irak (EII est n� sous l’occupation �tasunienne) a �tendu ses activit�s sur le sol syrien.
  -L’EII �tait form� de salafistes (sunnites) qui combattaient � la fois le gouvernement irakien domin� par des chiites et les occupants de la coalition internationale.
  - L’EII recevait le soutien de Saoudiens pour lutter contre le gouvernement Maliki qui avait exclu les sunnites des rouages de l’Etat.
  - L’EII a �t� renforc� par plusieurs dizaines de milliers de soldats et d’officiers de l’arm�e de Saddam Hussein, ceux qui se sont � un certain moment �vapor�s en 2003 et qui �taient exclus de la nouvelle arm�e irakienne.
  - L’EII commettait quasiment tous les jours des attentats terroristes meurtriers contre la communaut� chiite d’Irak.
  - Comme les Etats-Unis n’ont pas pu s’entendre avec le gouvernement irakien (chiite) pour garder une pr�sence militaire en Irak, cet EII arrangeait bien les Etats-Unis pour faire pression sur le gouvernement irakien.
  - Les populations sunnites irakiennes se sentaient frustr�s par la perte du pouvoir en Irak et ils accueillaient assez favorablement l’EII.
  - A partir de 2012, il �tend ses activit�s en Syrie. En avril 2013 : il prend le nom d’Etat islamique en Irak et au Levant. EIIL en fran�ais, ISIS en anglais ou DAECH en arabe. En juin 2014, il prend Mossoul, il proclame le califat sur tous les territoires qu’il occupe et il prend le nom d’Etat islamique.
  - Pour comprendre la d�fection de l’arm�e irakienne � Mossoul et dans les provinces sunnites d’Irak, il faut prendre en consid�ration les liens tribaux r�gionaux et interr�gionaux. C’est une dimension qui n’est jamais �valu�e dans les approches occidentales sauf tr�s r�cemment par les Etats-Unis et par la Russie.
  - Les m�tastases de l’Etat islamique se dispersent ensuite dans tout le monde musulman.
  - L’Etat islamique attire alors une partie des djihadistes syriens gr�ce � ses victoires militaires. C’est surtout le Front al-Nosra qui verra une grande partie de ses effectifs se diriger vers l’Etat islamique.
  - L’Etat islamique perd alors le soutien de l’Arabie saoudite qui voit avec le califat sa juteuse protection des lieux saints de l’islam mise en cause.
  - L’Etat islamique garde le soutien de la Turquie qui b�n�ficie de tous les trafics r�alis�s via son territoire par l’Etat islamique : p�trole, coton, antiquit�s etc.
  - Les Etats-Unis gardaient une certaine retenue contre l’Etat islamique jusqu’en septembre 2015. Une situation o� tous les bellig�rants s’entre-tuent leur convenait tr�s bien.
  - L’intervention surprise russe de septembre 2015 est venue perturber tous leurs plans. Une d�faite militaire rebelle devenait possible.
  - Une reprise de l’Est syrien et de ses champs de p�trole et de coton par l’Arm�e arabe syrienne suivra immanquablement la d�faite militaire rebelle � l’Ouest. Les Etats-Unis voudraient bien emp�cher ce sc�nario mais ils n’ont pas la main.
  - Ils ne contr�lent totalement aucun de leurs alli�s : ni la Turquie, ni l’Arabie saoudite, ni les Kurdes, ni les rebelles syriens etc.
  - Les Etats-Unis ont besoin de motifs pour intervenir directement dans le conflit. Pour le moment, le contr�le de la situation g�n�rale leur �chappe.
  - Ces gesticulations humanitaires sont destin�es � donner � Barack Obama un incitant pour une intervention plus muscl�e en Syrie. L’Etat islamique est devenu une menace pour les principaux alli�s dans la r�gion. Il est partiellement compos� de soldats de Saddam Hussein que les Etats-Unis ne veulent en aucun cas voir � la t�te d’un Sunnistan qui fait partie de leur projet de red�coupage r�gional des fronti�res.
  - Je ne pense pas que Barack Obama va engager massivement les Etats-Unis dans la r�gion. Je pense qu’il va essayer de geler la situation sur le terrain et qu’il veut laisser son successeur g�rer le dossier.
  - Les Russes sont � l’initiative en Syrie et il ne semble pas qu’ils veuillent ce gel de la situation. Ils ont besoin d’une grande victoire diplomatique (et surtout pas d’un enlisement). On voit la diplomatie russe s’activer sur tous les terrains pour obtenir une pacification de la Syrie qui serait suivie d’�lections pr�sidentielles triomphantes pour Bachar al Assad.
  - C’est pas gagn�. Les b�ton dans les roues vont se multiplier.
  - Dernier point concernant votre information. Je pense que vous �tes conscient que la d�fense des chr�tiens d’Orient est le cadet des soucis des Etats-Unis. Il s’agit tout simplement d’une op�ration psychologique destin�e � obtenir une aussi large adh�sion que possible des Am�ricains en cas d’intervention militaire plus importante dans la r�gion.
  
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- JMBerniolles 29 février 2016 09:51
  
  @Pierre
  
  Merci beaucoup pour ce long commentaire qui �claire beaucoup de points.
  Je suis dans l’ensemble d’accord avec votre analyse.
  
  * On a parl� � juste titre de sc�nario Frankenstein � propos de la cr�ation de Al Qaeda et puis derni�rement de Daesh.
  * Lorsque l’EIIL, comme vous qualifiez justement ce mouvement qui deviendra l’EI est entr� en Syrie, il disposait de mat�riel flambant neuf am�ricain. Les combattants irakiens ont, � de multiples reprises assist� � des largages d’armement par les am�ricains, destin�s � Daesh.
  * Pour que les bombardements de la coalition am�ricaine aient �t� aussi inefficaces il a fallu que Daesh soit pr�venu des cibles.
  
  * Il est aussi incontestable que sur le terrain Daesh (et les autres groupes takfiris parce que la fronti�re Daesh parmi les groupes takfiris n’est sans doute pas toujours tr�s claire) ont b�n�fici� de conseillers militaires am�ricains, fran�ais et sans doute anglais.
  
  Pour revenir � Frankenstein, il est aussi clair que Daesh �chappe maintenant � ses sponsors am�ricains et l’Arabie saoudite. Qui ne veut pas les voir revenir chez elle.
  
  Je suis d’accord avec ce que vous dites d’Obama. Mais il y a eu le rapprochement historique entre chr�tiens d’occidents et d’orient, il y a beaucoup de mouvements religieux aux USA. En France des parlementaires d’un parti li� aux catholiques ont �t� voir Al Assad et n’en sont pas revenus horrifi�s.
  
  Donc il y a de fortes pressions aux USA sur les �lus. A tel point que pour sa campagne �lectorale Hillary Clinton a �t� oblig�e de prendre partie pour ce d�claration de g�nocide. Rien ne traduit mieux la force du mouvement aux USA.
  
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- Pierre 29 février 2016 10:44
  
  @JMBerniolles
  Je suis d’accord et j’aurais d� le pr�ciser dans mon commentaire : la pr�occupation des chr�tiens occidentaux pour ceux d’Orient est bien r�elle. Je voulais dire qu’au niveau des va-t-en-guerre, c’est un motif opportun suppl�mentaire pour partir en guerre.
  
  Sur ce point, je voudrais faire remarquer qu’il y a encore une porte d’un an ou deux pour affronter militairement la Russie avec une chance de succ�s. On voit d�j� maintenant les premiers r�sultats de la restructuration de l’arm�e russe. A partir de 2018 - 2020, la Russie aura absorb� son retard et elle sera aussi une arm�e conventionnelle capable de se projeter dans son environnement proche avec une sup�riorit� mat�rielle coupl�e avec un syst�me de d�fense de conception unique dans le monde.
  Les n�o-conservateurs occidentaux le savent d’o� leurs discours bellicistes actuels visant la destruction �conomique de la Russie pour qu’elle n’ait pas les moyens mat�riels de porter sa restructuration militaire � terme.
  
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- JMBerniolles 29 février 2016 11:48
  
  @Pierre
  
  Oui ,excellente pr�cision qui ouvre sur votre futur article concernant cette guerre �conomique dans un contexte d’escarmouches militaires visant � l’affrontement.
  
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Debrief 29 février 2016 06:36

Excellent article de synth�se. En tous cas, l’�lection d’Hillary Clinton ferait planer des risques consid�rables d’escalade du conflit en Syrie et ailleurs. La s�curit� du monde d�pend de la prochaine �lection pr�sidentielle am�ricaine.

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- microf 29 février 2016 15:34
  
  @Debrief
  Ne vous en faites pas Debrief, le Pr�sident Poutine veille. Il a dit que lorsque la guerre deviendra in�vitable, il faudra �tre le premier � frapper, et il sait pourquoi il le dit, la Russie est pr�te et bien pr�par� pour la guerre, la Syrie n��tait ou n�est qu�un petit exercice, et on voit bien comment la Russie en quelques mois gr�ce � son intervention, y a chang� la donne.
  C�est pourquoi je demande aux politiciens Occidentaux de saisir cette perche que la Russie leur tend, de s�asseoir sur la table de n�gociations pour discuter de PAIX avec la Russie et trouver un « modus vivendi » le Pr�sident Poutine l�a dit, il veut un monde multipolaire, un monde o� l�Occident aura sa place, mais si l�Occident ne le comprend pas...
  
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Clojea 29 février 2016 11:10

Merci � l’auteur pour cet article. Mais il ne faut pas oublier le commanditaire principal de l’embrasement du Moyen Orient : Les Fr�res Musulmans. Depuis 1928 ils oeuvrent. Avec l’aide principalement des USA, de la France, de l’Angleterre, d’Israel, de la Turquie, de la Jordanie, de l’Arabie Saoudite et du Qatar.

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JMBerniolles 29 février 2016 13:26

Il y a une chose qui p�se de plus en plus sur la politique de l’Union europ�enne � propos du conflit syrien.

L’Union europ�enne r�alise certainement en ce moment que la seule solution pour ceux que l’on appelle � tort « migrants » (certainement volontairement) et qui sont en fait des fuyards, passe par leur retour en Syrie.

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- Anthrax 29 février 2016 14:22
  
  @JMBerniolles
  Quand tu te prend deux attaques par jour de Souko� et qu’au sol il y a les malades mentaux de l’EI, fuir me semble la solution la plus intelligente.
  
  Maintenant si tu veux nous montrer comment on r�siste, il existe des groupes paramilitaires fran�ais, belges, hollandais engag�s contre l’EI qui n’attendent que le renfort de gens courageux dont je ne doute pas que tu fasses partie.
  
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Syrie aspects militaire et politique 27 f�vrier 2016

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