lundi 21 janvier 2013 - par DAUDON

Trois coups d’Etat au profit des Banquiers Internationaux

Condensé du journal "Vers Demain" N°916 - Janvier/Février 2012 - Page 10 & 11

Nous espérons une vive réaction des modérateurs et lecteurs d'Agora-vox.

.... " Ce sont de véritables coups d'Etat au profit des banquiers internationaux. Coups d'Etat qui entraîneront à coup sûr soit une guerre des plus sanglantes, soit un esclavage moderne dont nous n'avons pas encore idée.

Trois pions de la banque américaine Goldman Sachs viennent d'atteindre des positions stratégiques : Mario Draghi, Loukas Papademos et Mario Monti.

L'italien Mario Draghi est diplômé d'économie du Massachussets Institute of Technology. Il a été chargé des privatisations intaliennes de 1993 à 2001. Il est devenu gouverneur de la Banque d'Italie en 2006. De 2002 à 2006 il a été vice-président pour l'Europe de Goldman Sachs, la sulfureuse banque d'affaires américaine. Pendant cette période, la banque d'affaire a touché 300 millions pour aider la Grèce à camoufler son déficit, pour être admise dans l'Union européenne. Le 1er novembre 2011, Draghi est nommé président de la Banque centrale européenne. Il est aussi membre de la Commission trilatérale et du groupe Bilderberg.

Le Grec Loukas Papademos, lui aussi diplômé du Massachussets of Technology. Devient conseiller économique de la Bnaque de réserve fédérale de Boston. De 1994 à 2002, il a été gouverneur de la Banque de Grèce, poste qu'il occupait quand la Grèce s'est "qualifiée" pour l'euro, grâce à des comptes falsifiés par Goldan Sach. Puis il a été vice-président de la Banque centrale européenne.

Le nouveau premier ministre de Grèce Loukas Papademos.

Le 10 novembre 2011, sur pression de l'Union européenne et du G20 il est nommé premier ministre de Grèce avec le soutien des deux partis dominants. Il est membre de la Commission trilatérale.

Le premier ministre sortant, Georges Papandréou avait déclaré qu'il demanderait à la population par référendum si elle était d'accord avec les mesures d'austérité imposées par l'Union européenne et le FMI ce qui, bien qu'étant démocratique, était inacceptable par les financiers internationaux. Deux jour après l'annonce du référendum, Papandréou était forcé de démissionner (La Grèce étant le berceau de la démocratie !)

Le 16 novembre 2011, sans élection, l'Italien Mario Monti devenait le premier ministre d'Italie, en remplacement de Sivio Berlusconi.

Monti est diplômé de l'Université de Yale aux USA. Il a étudié le comportement des banques en régime de monopole. Puis il a été durant dix ans, commissaire européen de 1994 à 2004. Membre de la Trilatérale et du groupe Bilderberg. Nommé conseiller international de Goldman Sachs en 2005.

En plus du poste de premier ministre, M. Monti assume aussi la fonction de ministre de l'Economie.

Le gouvernement Monti est composé exclusivement de technocrates. Corrado Passera, patron de la banque Intesa Paolo, devient ministre du développement économique et des infrastructures. Aucun politicien n'est entré au gouvernement. Ainsi ne seront-ils pas responsables ni embarrassés devant le peuple.

Qui peut mieux faire dans le mépris de la démocratie"....... .

Pour notre modeste part, nous nous apercevons que de plus en plus de dirigeants, tant européens que nationaux ne sont plus élus, mais désignés par les banquiers.

Que la dette grecque, italienne, espagnole, française ... les autres pays sont dans le même merdier, ne pourront jamais rembourser la dette qui prend, année par année des proportions phénoménales. Voir l'intérêt sur http://depute-daudon-2012.com, rubrique économie.

Nous finirons tôt ou tard complètement ruinés et à la merci des banquiers américains. Il est impossible, même avec des résultats marchands extraordinaires de sortir de l'impasse, puisque produisant plus (est-ce possible) il faudra emprunter plus, donc devoir encore plus d'intérêts et capitaux.

Les citoyens européens, n'ont plus qu'à attendre l'heure où ces profiteurs malhonnêtes décideront de nous rendre complètement esclaves.

Nous rappelons que ce chaos vient du fait que nos gouvernements ont abandonné leur droit régalien, empruntant aux banques privées avec intérêts. Ceci ne s'était jamais vu du temps des royautés.

Tout ceci ne présage rien de bon. Nous espérons que nous saurons nous unir et refuser d'être gouvernés par des traîtres.

J. Daudon - Vice-Président de l'ADEH. 



10 réactions


  • robin 21 janvier 2013 13:21

    J’ai l’impression que vous êtes nouveaux sur Ago, car vos 3 coups d’Etat ça fait un baille que les agoravoxiens les connaissent et les dénoncent.

    Mais en vain..... puisque vous le dites vous même nous appartenons déjà corps et âmes aux banques, donc vous aurez des réactions sûrement vives mais à quoi bon ?

    Ce sont les pourris qui nous servent de députés, de politiques en général et les merdias qui auraient dû être vents debouts, mais comme précisemment ils sont pourris il ne sait rien passer CQFD.

    Reste à quelques Don Quichotte isolés le loisir de foncer à l’assaut des moulins imprenables avant de finir en tôle dans un silence merdiatique assourdissant et dans l’indifférence de la masse abrutie finalement heureuse bien qu’inconsciente d’être le cheptel corvéable à merci des premiers.


    • jeanaugustin 21 janvier 2013 16:11

      ce type de propos permet à l’auteur de se défouler mais n’apporte rien au lecteur.

      jeanaugustin

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 21 janvier 2013 17:44

      @jeanmaurice (désolé j’ai oublié)

      Vous êtes complètement dans l’erreur. Le commentaire de Robin apporte au lecteur la satisfaction de voir écrit ce qu’il pense qui est, en l’occurence assez cohérent.
      Dans le genre critique facile, votre commentaire est un modèle du genre.


  • jeanaugustin 21 janvier 2013 16:06

    Il ne suffira pas, pour relancer durablement l’activité, de proocéder à une abondante injection de liquidités. Il faudra de plus que la monnaie créée soit de nature permanente. ( page 23, une économie au service de l’homme de Pierre AUNAC. Editions l’Harmattan ) Comme actuellement avec la BCE et les banques de second rang. D’accord avec la conclusion de l’auteur :« Nous rappelons que ce chaos vient du fait que nos gouvernements ont abandonné leur droit régalien, empruntant aux banques privées avec intérêts. » Des solutions existent, pour les appliquer il faut que nos politiqiues ouvrent les yeux et ne soient plus en situation de dépendance.

    jeanaugustin

  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 21 janvier 2013 17:48

    Le constat est court, l’analyse est sommaire, mais l’ensemble est malheureusement très juste, et encore plus malheureusement très résumé par Robin.

    Bref, la question : a-t-on encore les moyens de foutre un grand coup de pied dans cette fourmilière ?


  • Stof Stof 21 janvier 2013 18:23

    Convertissez votre épargne en or. Si plus personne ne veut de leur monnaie électronique, le système de la dette s’effondrera tout seul.

     Pas besoin de révolution armée. Ce serait leur faire trop plaisir, ils les vendent, les armes.

  • Fred94 21 janvier 2013 19:11

    Si en on en est là aujourd’hui, c’est parce que cette société nous convient (cf les millions de gens qui votent UMPS) donc osef des réformes républicaines et vive la ploutocratie.


  • aliante 21 janvier 2013 20:14
    • il faut dire que les gens s’habituent à la mediocrité
    • bien sure que ces banquiers meritent une bonne révolution pour leur rappeler que sur terre rien ne leur appartient que le peuple peut tout leur reprendre

  • Ruut Ruut 22 janvier 2013 07:45

    Pourquoi ne demandons nous pas aux états unis de montrer l’exemple en ayant une dette de 0 ?


  • lionel 22 janvier 2013 08:12

    Bonjour, 


    Bienvenue à l’UPR pour y apporter le meilleurs de vous même.

    Respect

Réagir