vendredi 28 décembre 2012 - par HORCHANI Salah

Tunisie : Feuilleton du « Sheratongate »

Dans le scandale présumé du "Sheratongate" (du nom de l’hôtel Sheraton-Tunis, situé au voisinage du Ministère des Affaires Étrangères : voir, à ce sujet, les Commentaires du Lien ci-dessous), Rafik Ben Abdessalem (dit, aussi, Rafik Abdessalem ; dit, également, Rafik Bouchleka) est soupçonné de malversations et d’adultère.

Mais, tout d’abord, qui est Rafik Ben Abdessalem ?

Il s’agit du Ministre Tunisien des Affaires Étrangères, Directeur du Centre des Études Stratégiques de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera, avant sa nomination à la tête de la diplomatie tunisienne, gendre de Rached Ghannouchi, Guide Suprême-Président-Fondateur du Parti Islamiste Tunisien Ennahdha au pouvoir, origine de son portefeuille ministériel. Ce n’est pas la première fois que Rafik Ben Abdessalem fait parler de lui ; voir à ce sujet mon Article intitulé " Une Chanson @ S.E. Rafik Ben Abdessalem, Ministre Tunisien des Affaires Étrangères " paru sur le Lien :

http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/201212/une-chanson-se-rafik-ben-abdessalem-ministre-tunisien-des-affaires-e

L’Article contenu dans ce Lien est à lire avec ses Commentaires qui constituent sa mise à jour.

Dans ce contexte, il convient de rappeler que plusieurs Constituants-Cadres-Supérieurs d’Ennahdha, ainsi que sa branche salafiste, n’excluent pas la lapidation des personnes coupables d'adultère, supplice, soulignons-le, étranger au Coran.

En réponse à ces accusations, Rafik Ben Abdessalem "a souligné [entre autres] que pour des raisons professionnelles, il est contraint parfois de rester à une heure tardive au Ministère et se trouve dans l’obligation de passer la nuit dans cet hôtel vu qu’il est proche de son lieu de travail ", en reprenant sa rengaine habituelle : [cette affaire vise] "à salir le gouvernement à travers ma personne dans le cadre d’une campagne de diffamation contre les symboles de l’Etat".

Quant à la " triagénaire" de la chambre voisine dont il a réglé la facture, il a déclaré à Mosaïque FM "qu’il s’agit tout simplement d’un membre de la famille" (plus précisément, sa cousine germaine maternelle !).

En premier lieu, il semble que son domicile, se trouvant au quartier des Manar, "est proche [aussi] de son lieu de travail " ; ensuite, il a montré qu’il est capable de coucher à même le sol, comme le certifie la Photo du Lien ci-dessus ; enfin, il ne faut pas oublier que sa nuitée, à lui, au Sheraton a été facturée (au contribuable) 516 TND (soit le salaire mensuel moyen d’un fonctionnaire) ! Et pour ladite " triagénaire", je laisse la parole à "turki", un internaute, qui a écrit :"Moi, quand j'ai dit à mon épouse que j'allais dormir au Shératon avec ma cousine du coté de ma mère, elle a commencé à faire ses valises ! Allez comprendre pourquoi ? Peut-être parce qu'elle n'est pas nahdhaoui [nahdhaoui = partisan d’Ennahdha]  ? Bon ok, j'épouserai une nahdhaouyia la prochaine fois. Elles sont plus cool".

 

Salah HORCHANI



24 réactions


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 28 décembre 2012 19:19

    Tunisie-Sheraton Gate : Rafik Abdessalem dans l’œil du cyclone !

    Abdessalem, le pauvre, il est beaucoup plus à plaindre qu’à condamner. A chaque pas, il trébuche, à chaque parole il commet un impair. Il n’arrive pas à assurer ses sorties ni médiatiques ni nocturnes. Pas de veine ! La dernière affaire, la “Sheraton Gate” pour certains, toute aussi sulfureuse, montre que le bonhomme utilise mal son arme, il se tire une balle dans le pied croyant tirer un coup. Qu’il serait tenté de goûter à une autre chair ou de nourrir une relation extraconjugale, cela n’intéresse personne, c’est sa vie privée, quoique pour un ministre, homme public, qui plus est représentant d’un gouvernement d’obédience islamique, l’opinion publique est en droit d’avoir voix au chapitre.

    Pour se justifier, Rafik Abdessalem se surpasse en invectives et ressort de sa manche des farces en guise d’arguments. Dire que l’Etat ne lui a pas accordé un logement de fonction est un non sens dans la mesure il n’en a pas tout simplement le droit puisque ce privilège a été banni par Ben Ali lui-même il y a quelques années. En effet, s’il était en droit d’obtenir un logement de fonction, comment se fait-il qu’il ne l’ait pas eu depuis toute une année ?! Il serait impensable qu’il soit contraint d’arpenter les hôtels alors qu’il ait à sa disposition ce type de logement. Sinon quel ministre tunisien dispose d’un logement de fonction ? A priori personne, sous réserve de vérification bien sûr !

    Autre point : Il a précisé que son séjour à l’hôtel Sheraton était de routine s’inscrivant dans le cadre de ses activités en tant que Ministre des Affaires étrangères, là l’argument est plutôt cocasse, et ce pour deux principales raisons : D’abord, un ministre, n’importe quel ministre, passerait la nuit dans un hôtel s’il assurait quelques activités à l’intérieur de la république, c’est dans l’ordre naturel des choses, mais dès lors qu’il est à son bureau à Tunis, il est tenu de rentrer à son domicile fixe. Et Rafik Abdessalem en a bien un sinon il aurait élu domicile dans un hôtel d’une manière permanente, durant toute l’année et non sporadiquement. Ensuite, selon des informations recueillies à ce sujet, le Sheraton n’était pas le seul hôtel à avoir reçu notre chef de diplomatie, d’autres établissements hôteliers, à Gammarth et à Hammamet, ont gouté au même honneur, et ces séjours n’étaient aucunement pour des contraintes professionnelles.

    Dans le même ordre d’idées, est-ce qu’un ministre tunisien, n’importe quel ministre, est en droit de puiser dans les deniers publics pour payer ses notes d’hôtel suite à un séjour privé et non professionnel ? Le doute est permis dans la mesure où le salaire rétribué comprend une indemnité de logement. Donc, et à moins d’une rectification tranchante, Rafik Abdessalem ne serait pas habilité à s’acquitter de ce genre de facture (hôtel et blanchisserie) sur le budget de son ministère, même en usant de son propre fonds spécial (genre de caisse noire à la disposition de chaque ministre dont l’utilisation n’est pas soumise aux procédures administratives ordinaires préalables mais tout juste à un bref justificatif à postériori. C’est une sorte de facilité de dépense).

    Par ailleurs, il n’est pas exclu que le timing des révélations ne soit ni fortuit ni innocent, les considérations politiques étant vraisemblablement la toile de fond mais ce qui est vraiment habile et bien conçu dans l’affaire, une première tout compte fait pour Rafik Abdessalem, c’est qu’il s’agit de la première fois que ses liens de parenté avec Rached Ghannouci étaient visés, et bien visés, preuve à l’appui et non avec de simples supputations . Il a été attaqué là où est le plus vulnérable, l’objectif consiste à le décharger du ministère. Ses détracteurs obtiendraient-ils finalement gain de cause ? Rached Ghannouchi franchirait-il le Rubicon ? L’avenir en dira plus.

    Sinon, il est surprenant, voire incompréhensible, que Rafik Abdessalem ait choisi le support médiatique de son parti pour publier un communiqué explicatif. Aurait-il voulu se cuirasser derrière l’armure de son appareil partisan pour mieux encaisser le coup ? N’aurait-il pas commis là une bourde dans sa fuite en avant ? Il a été attaqué en tant que ministre, un homme d’Etat, il devait réagir en tant que tel et non derrière le perchoir de son parti. Il a certes rectifié le tir en écumant les ondes Radio mais les faits sont là, tangibles et têtus.

    Cette attitude d’amalgame ne manquerait pas de se retourner contre lui et contre sa quête de sauver sa peau. Le scénario à double jeu préconisé est bien perceptible si l’on juge par la précipitation du ministre à mettre tout le gouvernement dans l’affaire comme cible des révélations en question en soulignant que celles-ci visent à salir le gouvernement et qu’il s’agit d’une campagne de diffamation politique et médiatique, méthodique et organisée.

    En résumé, Rafik Abdessalem, témoignant encore une fois de son incapacité à faire face et à soutenir la confrontation, s’est barricadé derrière à la fois son parti et son gouvernement pour mieux faire passer l’orage et limiter la casse. Y arriverait-il ? A en croire certaines indiscrétions, dans la sphère médiatique, d’autres affaires, et non des moindres, impliquant directement Rafik Abdessalem, seront déterrées, à la grande liesse de ses ennemis jurés, notamment au CPR dont le porte parole, et Secrétaire d’Etat au Ministère des Affaires Etrangères, Hedi Ben Abbes, lorgne sur le poste et il ne s’en cache pas, loin s’en faut. .

    Un dernier mot à l’adresse de la bloggeuse, auteur de l’enquête d’investigation relevant le pot aux roses : Ce n’était aucunement nécessaire de multiplier les indications (son cadre professionnel, son quartier de résidence, la nature de travail de son époux) sur la femme dont Rafik Abdessalem a payé de sa poche la facture d’hôtel, on dirait que tout est fait pour qu’elle soit reconnaissable, un peu prémédité quelque part. D’un point de vue éthique, ça reste en travers de la gorge pour ne pas dire plus. Les initiales de ses prénom et nom auraient amplement suffit.

    En conclusion, dans n’importe quelle démocratie qui se respecte et respecte son peuple, un tel ministre, objet de telles casseroles, prendrait immédiatement, de sa propre initiative, la décision de démissionner. Mais le gendre de Rached Ghannouchi semble s’agripper au poste, s’accrocher aux basques de son beau-père, mêlant parti et gouvernement à sa volonté de survie. Si Rafik Abdessalem possédait le sens de l’Etat et la notion de responsabilité publique, il aurait foutu le camp pour moins que ça, mais le bonhomme ne semble pas éprouver le moindre respect ni à l’Etat ni à l’opinion publique, encore moins à sa fonction.

    Si jamais il sera évincé du gouvernement, ce ne serait aucunement sa décision mais celle de Rached Ghannouchi si ce dernier consent à franchir le fatidique pas !

    Source :

    http://www.tunisienumerique.com/tunisie-sheraton-gate-rafik-abdessalem-dans-loeil-du-cyclone/159016

    Salah HORCHANI


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 28 décembre 2012 21:52

    Appel à démission afin de défendre la crédibilité de la Tunisie au niveau de la scène internationale

    Le fondateur et secrétaire général du parti “Al Majd”, Abdelwahab El Hani, a appelé, aujourd’hui vendredi 28 décembre 2012, lors d’une interview à “express FM”, le Ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem, à “ démissionner dans les plus brefs délais” afin de défendre la crédibilité du Gouvernement et de la Tunisie au niveau de la scène internationale.

    Salah HORCHANI


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 28 décembre 2012 21:55

    Tunisie. L’affaire du Sheraton déstabilise le gouvernement

    Le ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalam a tenté de justifier, sans convaincre, la nécessité pour lui de séjourner dans le 5 étoiles.

    Le cadre de l’affaire n’est pas sans rappeler le scandale DSK, les affaires de mœurs impliquant des républicains US, ou encore le Watergate, même si Olfa Riahi n’a pas le verbe d’un Bob Woodward. En usant des ressorts de l’espionnage politique, la sulfureuse blogueuse met en difficulté l’impopulaire ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, contraint de se justifier sur d’étranges dépenses, à la veille d’un remaniement ministériel censé ne pas toucher les ministères régaliens.

    Les faits :

    Faisant la part belle aux insinuations, mais factures à l’appui, la blogueuse présente les scans de 7 factures aux montants variant entre 332dt et 516dt, pour un total de près de 3000dt.

    Toutes sont au nom de Rafik Abdessalem, et présentent chacune le règlement par un compte du ministère, au profit du ministre, de séjours d’une nuit au prestigieux hôtel se trouvant en face du siège de son ministère.

    Toutes, sauf une, réglée en espèces par le ministre, au profit d’une mystérieuse « S.N », dont Olfa Riahi choisira de taire l’identité, mais dont on sait qu’il s’agit d’une femme de 38 ans, mariée. Le ministre dira qu’il s’agit d’une parente. L’intéressée a annoncé l’intention de son époux de porter plainte pour diffamation.

    Une dernière facturation, douteuse, est signalée parce que contenant une adresse inexistante, en Ethiopie.

    Les réseaux sociaux s’enflamment. C’est que le gendre de Rached Ghannouchi est particulièrement honni, hors Ennahdha, par tous ceux qui voient en lui l’incarnation d’un arrivisme népotique, par alliance, sorte de réincarnation post révolution d’un autre enfant gâté, Sakher Materi, mais avec une épouse beaucoup plus bavarde : la virulente et partisane Soumaya Ghannouchi.

    Plusieurs problématiques éthiques

    Evacuons d’emblée la question du voyeurisme : si le ministre a éventuellement une maîtresse, cela relève de sa vie privée. C’est ce que la blogueuse reconnaît elle-même dans une interview parue aujourd’hui dans le quotidien Achourouk. Elle se défend de toute bigoterie à ce sujet.

    Cependant, il ne faut pas oublier que ce qu’elle qualifie de « forte présomption d’affaires de mœurs » porte sur un ministre conservateur, appartenant à un parti islamiste. Les affaires d’adultère présumées ont naturellement une incidence plus grande dans le cas précis où des partis faisant leur campagne notamment autour des thèmes de l’exemplarité morale et les valeurs de la famille, voient leurs dirigeants épinglés dans ce type d’affaires.

    Mais au-delà de cet aspect, ce qui choque les Tunisiens, et ce qui n’est du reste pas nié par Rafik Abdessalem, c’est le montant des nuitées passées au Sheraton. Des séjours de surcroît superflus. « 500dt, c’est le salaire mensuel moyen en Tunisie ! », s’indigne un auditeur d’une radio nationale aujourd’hui.

    Dans une réponse accordée (ci-dessus) à un média réputé proche des milieux islamistes, le ministre tente de justifier, sans convaincre, la nécessité pour lui de séjourner dans le 5 étoiles, prétextant de longues journées de travail se terminant à des heures tardives du soir, alors même qu’il dispose d’une armada de voitures avec chauffeurs et que sa résidence personnelle, à Menzah 9, se trouve à 15 minutes de route de son lieu de travail.

    On est loin de l’époque où pendant le congrès d’Ennahdha, les proches du ministre faisaient valoir son humilité, lui qui était pris en photo dormant à même le sol.

    Soupçons de règlements de compte politiques

    Si Olfa Riahi dit plancher sur son enquête depuis plus de deux mois et qu’elle se défend d’avoir sa carte au CPR, le parti présidentiel, elle ne cache pas ses activités de militante au sein de ce parti.

    Nous revenions hier sur le rejet de l’ANC du budget de la présidence de la République. Le timing opportun des révélations de l’intéressée fait dire à certains analystes qu’il alimente une guerre fratricide entre Ennahdha et le CPR, s’agissant plus précisément du convoité contrôle de la politique étrangère du pays.

    C’est une thèse aujourd’hui renforcée par une initiative de Hédi Ben Abbas, porte-parole du CPR et principal candidat officieux au poste de remplaçant de Rafik Abdessalem : il demande une enquête indépendante immédiate pour l’affaire du Sheraton.

    Moins conspirationnistes, d’autres avancent une thèse moins politique : contactée au téléphone, la journaliste Emna Ben Jemâa, ex confrère d’Olfa Riahi à Express FM, a attiré notre attention sur le fait que les factures ne pouvaient provenir que du ministère lui-même, accréditant la thèse de la fuite interne. Probablement le fait de cadres du ministère qui ont manifesté leur hostilité plus d’une fois par rapport à un ministre contesté depuis sa nomination.

    Reste la facture réglée personnellement par le ministre, dont la provenance ne peut être en revanche qu’une source dans l’hôtel, pouvant aller de la direction à un simple réceptionniste.

    Sur la page officielle de Rached Ghannouchi, un résumé vient d’être fait de son prêche d’aujourd’hui vendredi 28 décembre : il y fait indirectement mention de l’affaire éclaboussant son gendre, et rappelle « le châtiment que dieu réserve aux diffamateurs », « ici-bas et dans l’au-delà », tout en les comparant à ceux qui ont porté atteinte à Aïcha, l’épouse du Prophète…

    Olfa Riahi, un personnage haut en couleurs

    Même si cela n’enlève rien à l’authenticité des documents présentés et au bien-fondé de sa démarche, l’identité de l’auteur de la fuite est à prendre en compte et est indissociable de cette affaire.

    Olfa Riahi, qui se prévaut d’une audience de 250 000 abonnés, est connue pour son activisme alter mondialiste. Elle ne cache pas son admiration pour des figures controversées, dont Hugo Chavez.

    Le 4 décembre, elle déclarait « son soutien inconditionnel à Moncef Marzouki, Mohamed Abbou, Abderraouf Ayadi mais aussi à Abou Yadh (ndlr : leader salafiste djihadiste) et à toutes les forces anti-impérialistes nationalistes de ce pays ».

    En raison de cet exotisme idéologique rouge-brun, le mini séisme politique pourrait donc se muer en coup d’épée dans l’eau, son instigatrice souffrant d’un déficit de crédibilité lié à des prises de position publiques pour le moins extrêmes.

    Source :

    http://www.lecourrierdelatlas.com/383828122012Tunisie-L-affaire-du-Sheraton-destabilise-le-gouvernement.html

    Salah HORCHANI


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 28 décembre 2012 22:19

    Olfa Riahi persiste et signe !

    Olfa Riahi a déclaré que les accusations qu’elle a exposées, concernant Rafik Abdessalem, étaient vraies et qu’il s’agit de faits réels car elle possède des documents prouvant ce qu’elle avait écrit sur son blog et sur sa page Facebook :

    http://tobegoodagain.wordpress.com/2012/12/26/rafik-abdessalem-bouchleka-fortes-presomptions-de-malversation-et-daffaire-de-moeurs-urgence-dune-enquete-officielle/

    Elle dit qu’elle avait voulu dévoiler, surtout, l’affaire de “malversation financière ”. Elle a affirmé qu’elle n’était pas très intéressée par le scandale moral, étant donné qu’elle n’a pas l’habitude de publier les scandales des autres. Mais, elle avait décidé d’exposer l’affaire à l’opinion publique quand elle a su que le Ministre payait les factures de ses séjours à l’hôtel Sheraton avec l’argent du peuple. Elle a précisé que son enquête lui avait pris 2 mois et demi.

    Source :

    Shems FM

    Salah HORCHANI


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 28 décembre 2012 23:22

    Tunisie : Ghannouchi promet des « coups de fouet » aux journalistes colportant l’« affaire du Sheraton »

    « Les journalistes et autres qui ne vérifient pas leurs informations et relayent des rumeurs au lieu de les enterrer méritent d’être jugés selon la chariâ : 80 coups de fouet » (Dixit Rached Ghannouchi). Vidéo...

    Cet avertissement a été lancé par le président du parti islamiste Ennahdha lors de son prêche avant la grande prière du vendredi qu’il a conduit au siège de son parti, au quartier Montplaisir, au centre-ville de Tunis.

    Sans dire un mot sur l’affaire révélée par la blogueuse Olfa Riahi à propos de son gendre, Rafik Abdessalem, le mari de sa fille Soumaya, travaillant et vivant au Qatar, et accessoirement ministre des Affaires étrangères, qui a payé à sa « cousine, mariée et mère de deux enfants », la facture d’une nuit passée à l’hôtel Sheraton à Tunis, Rached Ghannouchi s’est emporté, comme toujours et à l’instar de tous ses partisans, contre les médias.

    Selon lui, les temps modernes appartiennent aux médias ; malheureusement ils sont corrompus et font la propagande à qui ils veulent.

    « J’appelle les hommes d’affaires à investir dans les médias pour les maitriser. Ces médias souillés entrent dans nos cœurs sans prévenir et ils sont capables, à travers les rumeurs qu’ils colportent, d’influencer les gens ainsi que nos enfants. Ils menacent notre paix et sèment les troubles dans la société », a-t-il lancé.

    Pour M. Ghannouchi, ces médias ainsi que les personnes qui entendent des rumeurs et qui les répètent, méritent d’être punis selon la loi islamique. Et le texte coranique est clair : 80 coups de fouet. Brrr...

    Tous les journalistes et les millions de Tunisiens qui ont relayé l’information au sujet du gendre bien aimé – le nouveau Sakher El Materi dont les Tunisiens doivent supporter les frasques – et la nouvelle affaire du Sheraton doivent donc se préparer pour recevoir... des coups de fouet.

    Qui a dit que la Tunisie est en voie de devenir une république à la fois bananière et islamique ?

    Source :

    http://kapitalis.com/63-fokus/13629-tunisie-ghannouchi-promet-des-coups-de-fouet-aux-journalistes-colportant-l-affaire-du-sheraton.html

    Salah HORCHANI


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais 29 décembre 2012 05:26

    Chez les Francais, DSQ avait payé bien plus cher sa nuit au Sofitel..


    NB : si j’avais du expliquer une nuit à ma femme, qu’est nahdahouiya, c’est avec Ofa que j’aurais voulu la passer..

    NB : le fauconnier du Cap Bon va bien ?

    • lulupipistrelle 29 décembre 2012 12:53

      Peut-être, mais Agoravox est une tribune où l’auteur peut s’exprimer sans crainte des représailles des autorités tunisiennes.. 
      Nul doute qu’en Tunisie, ses articles doivent faire leur effet. 


    • Constant danslayreur 29 décembre 2012 12:45

      D’accord avec vous,
      Ensuite il faudra excommunier, expurger, expouahpouahter, exnihilonihiler tour à tour :
      Les frères musulmans of course
      Les coranistes
      Les ahmadiya
      Les nocairites
      Les alaouites
      Plus généralement tous les shiites qui portent un cutter
      Les khawarij jusqu’aux sous-sectes inoffensives genre ibadites du M’zab
      Les qadarites
      Les muatazila
      Las Jabriya
      Les jahmiya
      Les murjia
      Les mushabiha
      Les houloulya
      Les soufis qui dansent
      Les soufis qui entrent en transe
      Les soufis qui se soufisent à eux même
      Les égarés, les mal-comprenants, les un peu bêtes, les un peu méchants, les un peu moches, les un peu barbus, les pas assez barbus, les imberbes, les barbiers, les barbants etc etc

      Au bout du compte, ne devrait plus rester qu’un village paisible d’indonésiens tout aussi paisibles, l’humanité pourra enfin respirer

      PS : Une question comme ça en passant à propos du côté pratique de cette … suggestion que vous faites aux musulmans, comment devront-ils s’y prendre au juste pour se « débarrasser » des salafistes ?


    • Constant danslayreur 29 décembre 2012 12:56

      Quelqu’un un jour a eu l’idée de lancer un pseudo hadith qui dit que les juifs se seraient divisés en 71 factions/groupes/sectes peu importe, 70 en Enfer et la 71ème seulement devant aller au paradis, les chrétiens itou 72 factions dont une seule gentille tout plein et évidemment les musulmans en 73.

      Depuis, dès qu’il y a deux chats qui « pensent » à la différence des autres que ci et pas ça, ils sont persuadés qu’ils sont les élus, la fameuse 73 ème voie, la seule qui vaille tous les autres étant promis au méchoui cosmique (copyright Babad corporation).

      Dans la foi monothéiste voulant qu’il existerait, Dieu devrait être le seul à connaitre la vraie valeur de chaque bipède inuits inclus, alors en attendant son jugement, ne comptez pas sur moi pour exclure qui que ce soit. 


    • volt volt 29 décembre 2012 14:15

      Géant - smiley.


  • volpa volpa 29 décembre 2012 11:44

    Il est temps que l’islam suivi de ses preceptes disparaisse de la surface du globe.

    On s’en porterait mieux.


    • volpa volpa 29 décembre 2012 12:52

      Quand ils te lapideront tu changeras peut être d’avis. !


    • lulupipistrelle 29 décembre 2012 13:36

      Seuls les individus peuvent prétendre au respect, pas leurs croyances.

      Chacun est libre de croire ce qu’il veut dans l’intimité de sa vie privée, mais s’il choisit de manifester publiquement ses croyances, alors il doit supporter la critique voire la caricature de ses croyances, quand elles heurtent ceux qui ne les partagent pas, au contraire. 

    • lulupipistrelle 29 décembre 2012 15:27

      S’ils veulent vivre parmi nous autres Européens du XXI ème siècle, qu’ils s’adaptent. Sinon, leur comportement étant un insulte à nos valeurs les plus sacrées qu’ils s’en aillent. 


    • lulupipistrelle 29 décembre 2012 17:54

      Ah non, c’est vous qui avez invectivez volpa qui ne vit pas en Tunisie en lui demandant de respectez la transcendance d’autrui... 


      Sinon, les musulmans de Tunisie et leur transcendance, si vous pensez qu’on peut parler de transcendance , qu’ils se démerdnet avec. 

    • lulupipistrelle 29 décembre 2012 17:56

      errata : invectivé, démerdent


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 29 décembre 2012 22:51

    Tunisie : Rafik Abdessalem va traduire en justice les journalistes ayant relayé l’« affaire du Sheraton »

    Rafik Abdessalem n’infligera pas des coups de fouets aux journalistes qui ont propagé des « rumeurs » – dans l’affaire du Sheraton –, comme l’a suggéré Rached Ghannouchi, mais il les traduira en justice. Réaction sage et légitime, et c’est de son plein droit. Vidéo.

    Le ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem, gendre du chef d’Ennahdha, parti islamique au pouvoir, est revenu sur l’affaire Sheraton lors d’un meeting populaire, vendredi 28 décembre, organisé après la prière d’Al-Îcha dans la salle Laylatou Al-ômri (littéralement : La nuit de toute une vie, sans jeu de mots déplacé), à côté de la mosquée Hedi Toumi à Al Wardia (près de Tunis).

    M. Abdessalem a promis aux partisans de son parti qu’il portera plainte contre la blogueuse, auteur des rumeurs et d’un scandale monté de toutes pièces pour souiller le gouvernement et écorner l’image de ses membres ainsi que les médias qui les ont relayées à souhait.

    Tentant de prouver son innocence et son honnêteté en tant qu’époux et ministre, le gendre de Rached Ghannouchi a plaidé son innocence en passant en revue les dates de son séjour notamment à l’hôtel et déclaré que certaines dates ne correspondant même pas aux documents publiés par la blogueuse Olfa Riahi. Selon lui, les médias cherchent par tout moyen à nuire à sa réputation par des rumeurs.

    Ceci, selon ses propres dires, « fait partie des compagnes de dénigrement que mènent des hommes politiques de la minorité qui ont perdu les élections, qui cherchent à faire avorter la révolution... et qui croient que l’Etat est leur propriété privée et que le pouvoir est légué comme un héritage. Ils nous accusent de la dictature de la majorité or nous souffrons de cette dictature de la minorité. Certains qualifient ces politiques de blessés du scrutin. C’est ça la politique, c’est comme dans une guerre. Mais parfois il y a des choses fausses et qui blessent beaucoup », a-t-il ajouté.

    Ce que les médias appelle le feuilleton « Sheraton Gate » a commencé avec la publication, par la blogueuse Olfa Riahi de factures d’hôtels du ministre des Affaires étrangères, dont une, du nom d’une femme, qui a passé une nuit au Sheraton, l’hôtel où M. Abdessalem est souvent logé et qui se trouve à une centaine de mètres du siège de son ministère... Seul problème : la facture en question est payée par M. Abdessalem. Ce dernier révèlera, par la suite, qu’il s’agit d’une cousine. Ce que celle-ci confirmera dans certains médiasen menaçant de porter plainte.

    Source :

    http://www.kapitalis.com/kanal/13631-tunisie-rafik-abdessalem-va-traduire-en-justice-les-journalistes-ayant-relaye-l-affaire-du-sheraton.html

    Salah HORCHANI


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 29 décembre 2012 22:53

    Tunisia : the ’Sheraton Affair’

    IN THE WORLD PAPERS, 28/12/12 : Tunisian papers explore a scandal involving Foreign Minister Rafik Abdessalem. He is accused of embezzling public money and having an extramarital affair.

    http://www.france24.com/en/20121228-tunisia-foreign-minister-scandal-syria-rebels-looting-benazi-bhutto-bilawal-zardari

    Salah HORCHANI


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 29 décembre 2012 23:10

    Tunisie – Olfa Riahi lance une 2ème bombe contre Rafik Abdessalem

    Lors de l’émission « Labess » sur Ettounsiya, diffusée samedi soir, 29 décembre 2012, la journaliste et blogueuse, Olfa Riahi, a lancé une deuxième bombe contre le ministre tunisien des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, en révélant l’existence d’un compte à la Société Tunisienne de Banque (STB – Agence Habib Thameur), au nom du ministère des Affaires étrangères qui a été alimenté, selon ses propres dires, par un versement d’un million de dollars, effectué directement par le ministère chinois du Commerce.

    Olfa Riahi, qui mentionne le numéro de compte et la référence du versement en question, assure avoir mené un long et profond exercice d’investigation et réclame une enquête sur ce dossier dans la mesure où il est « illégal qu’un ministère reçoive de l’argent de gré à gré d’une partie étrangère, même officielle, et qu’il en dispose sans passer par le ministère des Finances par le biais de la Trésorerie générale ». La journaliste blogueuse affirme s’être déjà bien documentée et renseignée auprès des différentes parties concernées, notamment le ministère des Finances, la Banque centrale de Tunisie et même de la partie chinoise.

    Affaire à suivre, en attendant les réactions des uns et des autres et les explications officielles du ministre des Affaires étrangères ainsi que des deux parties principales concernées…

    Source :

    http://www.businessnews.com.tn/Tunisie-%E2%80%93-Olfa-Riahi-lance-une-2%C3%A8me-bombe-contre-Rafik-Abdessalem,520,35415,3

    Salah HORCHANI


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 30 décembre 2012 12:55

    « Une Chanson @ S.E. Rafik Ben Abdessalem, Ministre Tunisien des Affaires Étrangères » :

    http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/201212/une-chanson-se-rafik-ben-abdessalem-ministre-tunisien-des-affaires-e

    N.B. Des mises à jour régulières, décrivant les épisodes successifs de ce Feuilleton, sont contenues dans les Commentaires de cet Article.

    Salah HORCHANI


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 30 décembre 2012 22:40

    À mes Ami(e)s Facebookeurs

    SOUTENONS Olfa RIAHI !

     

    Soutenons Olfa RIAHI, en nous inscrivant, nombreux, très nombreux, dans le groupe Facebook intitulé

     

    « JE SOUTIENS OLFA RIAHI » , dont le Lien est :

    https://www.facebook.com/groups/152248111557653/# !/groups/392114294213617/

     

    de crainte que son courageux combat ne se transforme en combat du Pot de terre contre le Pot de fer, compte tenu des injustices avérées de nos Ministères de l’intérieur et de la Justice !

     

    Salah HORCHANI


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 31 décembre 2012 10:19

    Pourquoi le ’Sheratongate’ fait-il si peur à Ennahdha ?

    Désormais l’affaire connue sous le nom « Sheraton Gate’ » créera surement un séisme politique en Tunisie.

    Indépendamment des informations relayées et présentées par la journaliste Olfa Riahi sur son blog et lors de l’émission Labes avec Naoufel Ouertani, l’impact sera direct sur le camp d’Ennahda.

    Pour comprendre cela il faudra revenir sur les dernières statistiques présentées par les cabinets Sigma et 3C études montrant un affaiblissement des intentions de votes pour le parti.

    Une analyse approfondie de ces chiffres couplé à une analyse socio-économique montre que la fidélité des partisans d’Ennahda n’ai nullement affectées par le rendement du gouvernement, les projets ou les décisions sur le plan économique. Par contre le point faible reste et restera toujours les rumeurs autour d’éventuelles malversations, ou de mauvais usages des ressources de l’État que ce soit sur le plan personnel ou politique.

    Dans la pensée des gens, cet argent appartient au peuple « Flouss Echaab » volé par le président déchu en attendant sa restitution et son partage équitable à toutes les classes défavorisées.

    C’est dans ce sens que toute rumeur indépendamment de sa véracité autour de malversations sera destructrice en matière d’image sur un plan, et au niveau de la confiance sur un autre plan.

    Le prêche de Rached Ghannouchi accusant les médias de colporter les fausses informations confirme tout cela en montrant une réelle peur d’informations pouvant circuler via les canaux médiatiques pour atteindre via le bouche-à-oreille toutes les classes populaires.

    Scientifiquement pour rétablir la confiance d’un individu dans une marque où concept il faudra investir 10 fois plus de moyen que ceux utilisés la première fois. Un client deçu est un client perdu.

    Source :

    http://www.tunisia-times.com/index/tuniscopecom/pourquoi-le-sheratongate-fait-il-si-peur-a-ennahdha-tunisie-actualites-politique-tuniscope

    Salah HORCHANI


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 31 décembre 2012 21:26

    Rafik Abdessalem ou la malédiction des « gendres » en politique

    De Mohamed Mzali à Wassila Bourguiba en passant par « l’évadé de Carthage », tous les gendres des hommes politiques de premier rang ont très mal fini… ou presque… à l’exception tout à fait troublante de Marwane Mabrouk ou de Slim Zarrouk.

    Etre gendre des plus puissants en Tunisie, on a pu le constater à nos dépends, peut ouvrir de belles perspectives de succès en politique comme en affaires (souvent les deux)… mais revers de la médaille (il y en a toujours une) à l’instar « des fils de… », cela expose aussi à une critique souvent assez facile du genre « Oui, il a bien réussi mais ye7rez…) etc.

    Sur les mœurs en politique, machiavel, dans son ouvrage de référence « Le Prince » a quasiment tout écrit et décrit. Nul besoin donc de rappeler que la politique est un monde particulièrement violent ou la cruauté n’est pas un vain mot ; coups bas, intrigues de sérail, calomnies, médisances sont des instruments de base pour faire vaciller un adversaire et l’atomiser…

    Alors pensez-vous, quand on est jeune, « élégant », hautement « instruit », génie de la géo… stratégie, roi de la formule qui fait « flop »… comme peut l’être notre brillantissime ministre des Affaires externes, les attaques ne peuvent qu’être d’une rare violence… Et en l’espèce elles n’ont pas tardé à venir… Des coups, il faut l’avouer, bien assenés et là ou ça fait particulièrement mal.

    Comme on pouvait s’y attendre… un an presque jour pour jour, depuis son intronisation dans un poste régalien et notre ministre a vite fait par se retrouver au centre d’un énorme scandale où les faits qui lui sont reprochés le font dangereusement rapprocher en terme d’image des ex-gendres « terribles » de l’ère Ben Ali.

    Le patron du département des Affaires étrangères, pas très diligent ou peut être un peu trop confiant dans sa bonne étoile désormais « super filante », aurait du se méfier un brin et ne pas trop exposer sa situation du gendre qui a trop vite réussi… En effet, cumuler autant de compétences en une seule et même personne auquel on ajoutera bien sûr la modestie de… récupérer ses nuits de « forçat de travail » dans une minable chambre du motel genre « le Sheraton », cela expose dangereusement son homme et surtout se paye cash…

    Effectivement, les envieux de tout bord, les pécheurs en eaux troubles, les langues bien médisantes ne se sont pas fait prier pour l’épingler à sa première « sortie de route » et se déverser ainsi en « calomnie » et en « racontars de tous genres ». Tout protégé qu’il puisse être (ou croit l’être), du fait de sa proximité avec le prince, il n’a absolument pas réussi à endiguer la déferlante des « médisants flingueurs » qui à coup de tweet et de statut facebook ont répandu « l’info » de ses « nuits réparatrices » aux frais de la princesse.

    Rien n’y fera, ni ses démentis balayant d’un revers de la main ces accusations « bien évidement sans fondements » ni le secours du cheikh (véritable monarque de l’ombre) venu « himself » défendre l’intégrité de son« filleul » n’ont semblé réparer une image bien ternie… « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose » avait coutume de dire Georges Clemenceau.

    Cette affaire, bien douloureuse pour celui qui en est la victime (l’aspect relatif à sa vie privée posant en effet un réel problème d’éthique) aurait eu le mérite de faire connaître au ministre-gendre le sens exact de l expression « effet boomerang »… Qui, en effet, peut contester le fait que dans cette société gagnée par le puritanisme et doublée d’une insupportable pudibonderie, le sort fait au ministre se présente naturellement comme la conséquence de la non observation du soi-disant « credo » nahdhaoui faisant de la vertu une obligation cardinale ?... En effet, le hic dans le cas présent, c’est que le principe ordonnant que charité bien ordonnée commence par soi-même ne fut pas du tout « respecté » et ce n’est là qu’un doux euphémisme.

    En effet, que certains se permettent de glisser des sous-entendus sur ce qui relève des oignons du ministre, ne s’inscrit-il pas dans la normalité du nouvel ordre moral que veut installer sa propre formation politique ? Rappelons-nous les déclarations de ses collègues sur les mœurs dites légères de la femme victime d’un viol collectif, les allusions sur les addictions éthyliques et autres de certains adversaires politiques…

    Globalement et pour faire bref, son excellence se trouve donc pile poil dans la situation de l’arroseur arrosé. Pour que pareille grosse « tuile » ne puisse plus concerner un imminent dirigeant nahdhaoui, le parti dit « de la vertu » aurait beaucoup moins perdu s’il avait pu afficher plus de modestie dans sa prétention à incarner à lui seul les hautes valeurs morales (aussi bien dans la vie privée de ses dirigeants ou dans l’administration des affaires publiques).

    Enfin, dans l’attente d’une hypothétique remise en cause globale des rapports famille-politique-argent et non le recours à de simples déclarations indignées criant à la calomnie et aux mensonges, nous conseillons vivement son excellence monsieur Rafik Abdessalem de méditer sur le sort des ex-gendres en politique et surtout à réfléchir à l’idée de créer un « collectif des gendres persécutés »… Structure qui pourrait bien lui être utile dans le futur…

    En effet, cette initiative nous parait être bien meilleure que celle consistant à confier sa défense à l’avocat Fethi Laâyouni, qui, il faut le constater, semble désormais bien perdu entre sa vocation de défenseur des droits et ses nouvelles fonctions à mi-chemin entre le commissaire du peuple et le procureur de la république.

    Source :

    http://www.webdo.tn/2012/12/31/rafik-abdessalem-ou-la-malediction-des-gendres-en-politique/

    Salah HORCHANI


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 3 janvier 2013 15:40

    Pour aller plus loin !

    Le lecteur intéressé, qui souhaite suivre l’évolution médiatico-juridique de ce scandale, scandale qui aura, sans aucun doute, un impact non négligeable sur la scène politique tunisienne, est invité à consulter régulièrement les Commentaires de mon Article intitulé « Une Chanson @ S.E. Rafik Ben Abdessalem, Ministre Tunisien des Affaires Étrangères  », paru sur le Lien :

    http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/201212/une-chanson-se-rafik-ben-abdessalem-ministre-tunisien-des-affaires-e

    Cet Article contient, en outre, d’autres « faits d’armes » remarquables de S.E. Rafik Ben Abdessalem (dit, aussi, Rafik Abdessalem ; dit, également, Rafik Bouchleka ou Rafik Bouchlaka), imminemment ex-Chef de la Diplomatie Tunisienne !

    Salah HORCHANI


Réagir