vendredi 2 janvier 2015 - par Christ Exauce Marsala

Vers une consultation populaire pour trancher le débat sur la constitution Congolaise

Le président Denis Sassou N’Guesso vient de réitèrer sa position sur le débat qui agite la classe politique congolaise : le changement ou non de la constitution en vigueur au Congo. Dans son message de vœux de nouvel an, la voie tracée est celle d'une consultation populaire pour harmoniser tous les points de vue.

18 minutes à couper le souffle, Denis Sassou N’Guesso n’a pas dérogé à la règle, comme il est de coutume chaque le 31 décembre de l’année. Très serein, son message de vœux de nouvel an a permis à chaque congolais de trouver des réponses sur certaines questions d’intérêt vital.
 
Très attendu par le commun des congolais, le président Sassou N’Guesso n’est pas passé pied joint sur les grandes préoccupations de l’heure notamment le débat relatif au changement ou non de la constitution. Tout en mettant en garde certains pays qui s’érigent en donneur de leçons, Denis Sassou N’Guesso s’est réjoui de cette confrontation des idées permettant à toutes les sensibilités politiques de pouvoir s’exprimer en toute liberté.
 
Et pour apaiser les inquiétudes des uns et des autres, il a annoncé la tenue des présidentielles 2016 et des législatives 2017.Question sans doute de balayer d’un revers de la main certaines rumeurs qui courent dans les rues de Brazzaville ayant trait à une transposition mécanique au Congo du contexte burkinabé.
 
Tirant une fois encore sur la sonnette d’alarme, le président congolais, a rassuré les congolais qu’une nouvelle parenthèse de sang serait chaotique pour le Congo. D’où son invite à la responsabilité de tous. «  Il n’y aura en conséquence pas de place pour les querelles politiciennes et le déchirement. La seule passion qui vaille à présent est le travail. Travailler dans l’unité et la cohésion, voilà les garanties les plus sures de notre progrès. » A-t-il révélé dans son message.
 
En rapport avec la situation sociale, Denis Sassou N’Guesso, a annoncé quelques mesures salutaires. Il s’agit notamment de l’augmentation par le gouvernement de la valeur du point d’indice des salaires des agents de l’Etat de 225 à 250 et de la création d’une société publique de transport dont les activités démarreront en 2015.


5 réactions


  • La mouche du coche La mouche du coche 2 janvier 2015 13:21

    Tant que les dirigeants africains seront soumis au pouvoir des entreprises exploitant le pétrole, les peuples seront exploités et le Congo ne se lèvera pas.


  • Binitials 2 janvier 2015 19:24

    Voilà un article au contenu informatif qui donne envie d’en savoir plus, Bravo !


  • Madiata Kaloueti 4 janvier 2015 03:37

    Au Congo Brazzaville, le pouvoir est tenu par les barons du regime et leurs intellectuels alimentaires. Ces derniers, y compri ce journaliste, sont aussi qualifiés des éminences grises et théoriciens de la dictature du regime Sassou Nguesso. Ils ont d’abord feint de s’offusquer face à la rafale de critiques en se réfugiant derrière les sages des villages. En effet, ces sages n’ont pas fait l’école, mais ont été invités en debat politique pour qu’en tant que représentant des villageois, qu’ils donnent accord pour le changement de la constitution alors qu’ils ne connaissent même pas le contenu de cette constitution.


    Ces intellectuels du Part Coupeur des Têtes (PCT), parti au pouvoir connu pour ses massacres depuis 1977, veulent ensuite intervenir en le principe de la souveraineté du peuple et en promettent d’inviter ce dernier à se prononcer par la voie du référendum. Or, Mondialement reconnus pour truquer les élections, Sassou nguesso et le PCT s’imaginent n’avoir aucun mal à bourrer massivement les urnes et proclamer la victoire du OUI au changement de la constitution de 2002 .

    Une potion imbuvable qu’ils ont présentés par bravade, pour préparer le discours de fin d’année de Sassou Nguesso, qui s’est limité à proclamer de façon embrouillée, qu’il a entendu les préoccupations du peuple (c’est-à-dire ses proches et ses courtisans) sur la nécessité d’adapter les institutions de la République au contexte sociologique du Congo. Autrement dit, son maintient au pouvoir au delà de 2016, qu’il s’en remettra le moment venu au peuple souverain (pour donner l’image de quelqu’un qui ne se plie pas aux injonctions extérieures. Quand bien il doit son pouvoir à la france au prix d’une sanglante guerre civile et d’une transition de 5 ans, l’unique au monde) . Il met donc en garde ceux (dont le peuple véritable, les USA, la France, l’Angola, ect) qui veulent menacer la stabilité des institutions de la République (en réalité son regime de dictateur) et la paix des congolais (synonyme d’un pompier qui brûle sa maison et crie au secours).

    Pour plus d’infos, consulter 

  • Madiata Kaloueti 4 janvier 2015 03:54

    Les intellectuels alimentaires sont des diplômés de l’Etat qui, au lieu d’être au service de la nation et s’occuper de la situation socio-politique de la République, ils se préoccupent de leurs ventres. Ils ont un slogan : Manger, Danser et Construire au village. Pour eux, l’intérêt du ventre depasse celui de la nation. C’est pour quoi ils se permettent de tout faire (être courtisant, être franmaçon, tueur en serie, relation sexuel avec des mineurs, etc ). 


    Amadou Koné écrivait que même l’animal avait besoin de la dignité. Or, ces intellectuels préfèrent être classifiés après la bête, car la dignité n’a pas un sens pour eux.

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