lundi 30 janvier 2006 - par PAF 2.0 (Politique arabe de la France)

Victoire du Hamas : et maintenant, on fait quoi ?

L’élection du Hamas vient nous rappeler que la fin de l’état de guerre dans la région n’est pas pour demain. Cependant, la percée du Hamas a le mérite de briser le statu quo, et s’inscrit dans le cadre des bouleversements qui ont lieu au Proche-Orient depuis le 11 septembre.

Au niveau régional, ces résultats vont encourager la Syrie et l’Iran à persister dans leurs politiques de déstabilisation. Les conséquences vont être particulièrement lourdes sur les pays comme le Liban et l’Irak qui tentent de développer leurs fragiles démocraties. Au Liban, les tentatives du gouvernement visant à désarmer les milices palestiniennes vont être renvoyées aux calendes grecques. A moyen terme, la victoire du Hamas éloigne de manière durable toute perspective de règlement du conflit israélo-arabe.

Un vote stérile

Au niveau palestinien, la percée du Hamas confirme la perte de vitesse du Fatah sur la scène politique palestinienne. Il n’est pas clair, à ce stade, d’établir si le Fatah peut être sauvé ou pas. L’essoufflement des idéologies nationalistes dans le monde arabe et la montée en puissance de l’islamisme est une tendance de fond qui a des racines profondes. La corruption, l’autoritarisme et les fiascos économiques ont eu raison des partis dits nationalistes. Que ce soit en Syrie, en Irak, en Algérie ou en Egypte, les idéologies nationalistes issues de la décolonisation sont en train d’agoniser. L’opinion palestinienne vient donc de se mettre en phase avec celle des pays arabes, avec vingt ans de retard.

Le vote des Palestiniens est un défi lancé à Israël, mais aussi au Fatah, dont la corruption et l’incompétence ont fortement contribué à la poussée des islamistes. Le prestige d’Arafat auprès des Palestiniens avait permis de masquer le pourrissement du Fatah pendant un certain temps. Arafat mort, le Fatah implose sous le poids de sa propre corruption. La seule chance pour le Fatah de survivre est de se lancer dans une opération de nettoyage interne, mais il n’est pas certain que le mouvement ait la volonté nécessaire pour purger le parti de ses éléments les plus corrompus.

Le Fatah n’est pas le seul responsable de ce fiasco, Israël a commis une grave erreur en se retirant de Gaza avant les élections. Je ne suis pas opposé au principe des retraits unilatéraux, bien au contraire. Mais le timing et la façon dont Israël s’est retiré ont permis au Hamas de s’approprier cette "victoire". La meilleure décision aurait été de se retirer juste après les élections, en gage de bonne volonté, et de lier le retrait de Gaza au résultat des élections, en application du principe : « la terre contre la paix ».

Il reste que les résultats de cette élection n’arrangent personne, et le Hamas encore moins que les autres. Le Hamas a toujours fait partie de l’opposition, et sa popularité provient du fait qu’il n’a jamais eu à souffrir de l’usure du pouvoir. Lorsqu’on est dans l’opposition, les tentations de céder à la corruption sont rares. La non-participation des islamistes au processus politique lui a permis construire sa popularité sur des promesses creuses et démagogiques, puisque la parole du Hamas n’avait pas à passer l’épreuve de la réalité.

Le problème du Hamas est qu’il doit maintenant se montrer à la hauteur de ses promesses, sous peine de subir le sort du Fatah à plus long terme. Le Hamas est embarrassé par sa propre victoire, car ce parti ne sera pas en mesure de tenir ses propres promesses. Ils ont vendu du vent, ils vont donc récolter la tempête. Comment le Hamas pourrait-il tenir ses engagements électoraux, lorsque :

-Le Hamas ne reconnaît pas Israël et appelle à sa destruction. Il est peu probable que le Hamas change sa position sur cette question. Mais on voit mal comment le Hamas va être en mesure de gérer Gaza et la Cisjordanie sans se mettre en contact avec Israël, dans la mesure où rien ne peut se faire sans l’accord d’Israël. De plus, Olmert a déjà annoncé que son gouvernement ne coopérerait pas avec le Hamas.

-Le Hamas ne dispose pas des compétences nécessaires à l’exercice du pouvoir. C’est un parti de religieux et de jihadistes. C’est peut-être utile pour mener une guerre, mais c’est beaucoup moins pratique quand il s’agit de gérer un peuple.

-Une partie importante du budget de l’AP provient des bailleurs de fonds internationaux (notamment l’UE et les USA, qui considèrent tout deux le Hamas comme une organisation terroriste). Le reste de l’argent provient de taxes reversées par Israël à l’AP.

Les électeurs palestiniens ont donc fait un choix stérile. Le financement de l’AP va être sérieusement affecté par cette élection. Le fait que le Hamas ne puisse pas répondre aux attentes de ses électeurs, que ce soit au niveau politique ou au niveau économique, est sans doute la seule bonne nouvelle de ces élections. Avec le temps, il est donc possible que le Hamas perde une partie de son crédit auprès de l’opinion palestinienne.

Vu les circonstances, il est clair que le Hamas ne pourra pas répondre aux attentes de ses électeurs, que ce soit en matière économique, au sujet des énormes problèmes sociaux ou dans le domaine des infrastructures. Il est possible que le Hamas essaie de fuir ses responsabilités en confiant au Fatah le soin de constituer un gouvernement. A supposer que le Fatah accepte, ce nouveau gouvernement serait de toute façon trop faible et trop illégitime pour peser sur la situation.

La fin de l’internationalisation de la cause palestinienne ?

Les Palestiniens ont toujours considéré que leur principal atout face à Israël était la lutte armée, y compris à travers des actions terroristes. En réalité, leur principal atout était la sympathie qu’il attirait dans la communauté internationale. Pendant des années, la cause palestinienne a été utilisée par diverses organisations politiques de par le monde. Des non-alignés à l’extrême gauche, des nationalistes arabes à José Bové, les Palestiniens n’ont jamais manqué de porte-drapeau. L’élection du Hamas, un parti considéré comme terroriste par la plupart des pays, va fortement entamer ce "capital sympathie". Et ceci au moment où une nouvelle génération de politiciens israéliens est en train de marquer des points dans l’opinion internationale. La marge de manœuvre israélienne est en train de s’élargir, alors que celle des Palestiniens est en train de se dégrader.

J’ai aussi une pensée pour les chrétiens palestiniens. Le Hamas, qui n’avait probablement pas prévu sa victoire, s’était engagé, entre autres, à rétablir la jizya, l’impôt islamique sur les minorités religieuses. En raison de l’émigration massive des chrétiens de Gaza et de Cisjordanie, la question ne touchera pas grand monde. Mais d’un point de vue moral, l’application d’une telle mesure serait catastrophique. Les Palestiniens ont toujours dénoncé leur situation en comparant Israël à l’apartheid d’Afrique du sud, et voilà qu’ils parlent de créer un apartheid religieux à l’encontre de leurs propres compatriotes. Le Hamas va devoir trancher entre appliquer son programme -et être mettre mis au ban de la communauté internationale, ou renoncer à appliquer son programme -et apparaître comme un parti politicien aux promesses creuses.

Conclusion

Pour conclure, je voudrais reprendre un parallèle que Martin Kramer a effectué entre le Hezbollah et le Hamas. Ce sont deux milices religieuses dotées d’une aile politique, qui se sont fait une spécialité de saper des institutions légitimes mais faibles pour leur substituer un Etat parallèle. Ces organisations sont passées expertes dans l’art d’utiliser la démagogie et de dénoncer les abus des systèmes en place. Le problème est qu’on ne peut pas être dans l’opposition et dans le gouvernement, à la fois.

Au Liban, le Hezbollah s’est révélé incapable d’abandonner sa rhétorique révolutionnaire et d’intégrer le système politique. On peut donc espérer qu’il en sera de même pour le Hamas, et que ce parti ne parviendra pas à assumer ses responsabilités. Ces partis ont été conçus pour jouer à la révolution permanente, et non pas pour apporter des solutions réelles à leurs peuples.



18 réactions


  • Gio (---.---.162.36) 30 janvier 2006 19:15

    Analyse pertinente.

    Voilà une victoire dont le gagnant se serait sans doute dans l’immédiat bien passé. Ne doutons pourtant pas que le Hamas soit trés aidé par l’ensemble de la grande mouvence islamiste radicale.

    A l’évidence il s’agit là d’une des retombées, indirecte, de la stupide intervention en Irak. On a parlé de la théorie des dominos, n’oublions pas celle des ricochets imprévu au billard.


  • on attend ... (---.---.228.135) 30 janvier 2006 22:56

    et on se rappelle que dans les années 90 Israël avait aussi intérêt à voire une autre organisation émerger pour diminuer l’influence de l’OLP


  • Senatus populusque (Courouve) Courouve 30 janvier 2006 23:21

    On fait quoi ?

    On garde les fonds de l’Union européenne pour les causes qui en valent la peine, bien sûr !!


  • flamme (---.---.202.164) 31 janvier 2006 11:28

    on intime au Hamas de reconnaître l’Etat d’Israël et de renoncer au terrorisme et activités de bandes armées, sinon on coupe les subventions, et, en // on surveille l’Iran


  • eric (---.---.246.210) 31 janvier 2006 17:35

    Surprise, deception, colere ? Non, de la haine, cette haine innavoué qui se cache.

    Quand j’ai vu le titre de cet article, je me suis dis, ça doit etre interressant. Je me suis trompé, en fait je n’y ai lu que de la haine, du racisme.

    Il n’y a aucun espoir pour les palestiens a la lecture de cet article. Et que dire de cette phrase, je cite : « On peut donc espérer qu’il en sera de même pour le Hamas, et que ce parti ne parviendra pas à assumer ses responsabilités ».

    Pourquoi ne pas esperer que le hamas reussisse à liberer la palestine de l’occupation israelienne, que la palestine soit un etat reconnu au niveau international tout comme israel, que ces 2 pays puissent enfin vivre en paix.

    Je suis peut-etre utopiste, la faute à ma petite fille, mais je veux voir le bon cote des choses. Un happy end.

    Allez, dechainez-vous, insultez-moi, de toute façon j’ai l’habitude, je suis conscient que la majorite des français est tres raciste (opinion perso), mais la majorité a -t-elle toujours raison ?


    • Pascal J. (---.---.215.100) 31 janvier 2006 18:12

      Je vous trouve soudainement beaucoup moins virulent à l’égard d’Israel que vous ne l’avez été ces jours-ci. Il me semblait bien que vous vous réjouissiez de la victoire du Hamas au point de souhaiter qu’il parvienne à ses fins, c’est-à-dire notamment : la destruction de l’Etat d’Israel.

      Vous souhaitez désormais ouvertement que deux états, l’un juif, l’autre arabe cohabitent côte à côte. C’est bien ! vous faites des progrès ! Comme quoi le réalisme a du bon !

      J’éspère que les intégristes palestiniens feront preuve d’autant de pragmatisme que vous, avant que leurs attitudes hystériques et bornées n’entrainent le peuple, dont ils ont la charge, vers une catastrophe majeure.

      Cordialement.


    • eric (---.---.246.210) 31 janvier 2006 21:56

      Non. Non, je ne suis pas plus ni moins virulent qu’il y a quelques jours, car je ne me reconnais pas dans les propos que vous semblez m’attribuer, et pour cause, je n’ai jamais emis un seul commentaire sur ’agoravox’ avant aujourd’hui.

      Eric V.


    • Zoubor (---.---.195.91) 1er février 2006 10:25

      En attendant les raciste c’est le Hamas avec sa volonte de detruire l’Etat d’Israel, de debarrasser le monde entier des Juifs ! (voir sa Charte).

      Mais que faire ! Pour reussir un programme politique il faut savoir reconnaitre les faits et la realite et ne pas biaiser sa vision par l’ideologie : plus l’ideologie est extremiste et plus la myopie est grande.

      Tant que les peuples arabes n’auront pas compris que le Sionistme est le mouvement de liberation national du peuple juif, que les Juifs sont les Peaux-Rouges qui reviennent sur leur terre, que la presence arabe sur leur terre est une occupation etrangere, qui s’inscrit ds le grand dessin imperialiste musulman commence il y a 14 siecles, que le « probleme » d’Israel est un faut probleme qui est grandit par les dictateurs arabo-musulmans pour maintenir les masses proletaires arabes et musulmanes ds la fange de la societe, alors ils il n’y aura pas de liberation possible des peuples du M-O.

      Dommage que les « progressistes » europeens et americains ne le comprenne pas non plus : du coup ils sont les collaborateurs de l’Ilsamo-Fascisme - Ils devront rendre des comptes a l’Histoire


    • Zoubor (---.---.195.91) 1er février 2006 10:47

      PS : une analyse de la Charte du Hamas -un vrai petit bijou historique et literraire- allez voir : http://jcdurbant.blog.lemonde.fr/jcdurbant/2006/01/leur_plan_est_c.html


  • eric v. (---.---.223.206) 1er février 2006 18:15

    Si j’ai bien compris votre raisonnement, il serai normal que les peaux rouges demandent aux americains de quitter le sol autrefois aoccupe par leurs ancetres ?

    C’es assez interressant comme concept.

    Mais, je me demandais ...

    Le peuple juif a-t-t-il toujours vecu au meme endroit ? Au commencement, les peuples n’etaient-ils pas tous des peuples nomades ?

    Et si demain, je demandais à mon voisin, s’il a bien des origines gauloises certifiées car dans le cas contraire, hop dehors, à moi ce sol cher à mes ancetres. Et que faire si un de ses parents possede une quelconque origine gauloise. On fait la moyenne integrale ou la moyenne ponderée ? Ou bien il doit etre un pur gaulois ? ( ça sent les relents noseabonds de l’histoire cette affaire, vous ne trouvez pas ? )

    Voilà ce que m’inspirent certains commentaires plus hauts, enfin , bon, que faire quand on a des gens en face de soit qui refusent de voir les choses en pensant à l’avenir de leurs enfants.


    • Pascal J. (---.---.244.70) 1er février 2006 23:07

      Vous qui doutez des droits inaliénables que le peuple juifs à sur cette terre, je peux vous dire qu’ils sont certainement beaucoup plus anciens que ceux revendiqués par des arabes, islamisés depuis seulement 14 siècles. Des fouilles archéologiques attestent la présence d’Hébreux dans la région depuis au moins 3 ou 4 millénaires.

      Si vous en doutez encore, posez-vous cette simple question sur les origines de Jésus-Christ, qui vit le jour à bethléem il y a déjà plus de 2000 ans : il était né de parents juifs ou arabes ?

      Alors, continuez à nier les évidences historiques avec une certaine mauvaise foi si ça vous chante, et on pourra bientôt vous taxer de vouloir faire du révisionnisme !


  • Philippe (---.---.93.175) 2 février 2006 14:19

    droits inaliénables octroyés par les anglais, qui eussent été mieux inspirés de laisser les juifs se débrouiller tout seuls


    • Philippe (---.---.93.175) 2 février 2006 14:23

      hamas ou un autre quelle importance ?

      ce qui compte, c’est ce qu’ils feront.


    • Pascal J. (---.---.250.101) 2 février 2006 17:40

      Tant qu’à être de mauvaise foi, ben allons-y : tous les états arabes de la région sont également une création du colonialisme franco-britannique, suite au démantellement de l’Empire Ottaman en 1919.

      Lawrence d’Arabie aurait mieux fait de casser une jambe, le jour où ses supérieurs l’ont envoyés souveler des populations de bédouins contre les turcs. La stabilité de la région ne s’en serait probablement pas trouvée plus mal aujourd’hui !

      Vous voyez, tout le monde peut faire des racourcis historiques surout lorsque ça arrange notre petite conscience et notre petit confort personnel (Ah ! que ferions nous pas avec ces arabes pour leur pétrole !). Cependant, le problème est que l’on ne peut pas tricher avec l’histoire et qu’il est difficile dans ces cas-là de faire prendre des vessies pour des lanternes !


  • eric v. (---.---.56.212) 3 février 2006 22:20

    Je ne doute pas, je ne crois pas tout simplement. Vous parlez de droits inalienables, droit donnes par qui ou quelle autorite ?

    Dans votre raisonnement, je n’arrive pas à comprendre certaines choses. Dans tous les pays du monde, celui qui possede la terre est celui qui en est le dernier detenteur et non le premier de tous car comment determiner qui est le premier detenteur ? Car si je ne m’abuse, l’histoire de l’homme a bien plus de 4000 ans. Vous vous imaginez le bazard avec toutes les migrations humaines au cours des millenaires ?

    Enfin, vous ne me repondez pas à propos des americains.

    Et pour ce qui est de jesus christ, voyez vous je ne doute pas que ses parents etaient juifs, vous pensez que c’est un e preuve des droits inaliénables que le peuple juifs à sur cette terre ? Vous ne pensez-pas que 2000 ans dans l’histoire de l’humanité ce n’est pas grand chose ? En comparaison des dizaines, des centaines de milliers d’annes de l’histoire de l’homme.

    Vous pensez vraiment que je suis revisionniste ? Quel est selon vous ce qui peut me caracteriser de revisioniste ?

    Amicalement votre servieur,

    eric v.

    Quelques liens interressants : http://fr.wikipedia.org/wiki/Juif http://fr.wikipedia.org/wiki/Pays_de_Canaan http://fr.wikipedia.org/wiki/Canan%C3%A9ens


  • (---.---.134.74) 6 février 2006 03:01

    Eric, il ne s’agit pas ici de croire ou pas, mais de reconnaitre les faits historiquement établis scientifiquement.

    Vous me dites que la terre appartient à ceux qui en sont les derniers détenteurs, soit. Pourquoi ce droit, dans ce cas présent, est-il reconnu uniquement aux palestiniens et pas aux israeliens. Savez-vous seulement que la Palestine a été conquise militairement par les arabes en l’an 636, au dépends des juifs et des chrétiens qui y habitaient alors. Au nom de quelle auorité d’ailleurs ? Et vous prétendez vouloir faire un procès d’intention aux sionistes d’aujourd’hui que vous taxez de « belliqueux et conquérant » ?

    Quand aux indiens, je ne vois pas vraiment ce qu’il viennent faire dans ce débat, puisque selon vos principes, si les américains sont bien les derniers détenteurs de terres indiennes, les autochtones n’auraient, de ce fait aucuns droits sur elles ! Ce qui loin d’être le cas de nos jours.

    C’est bien parce que l’hitoire de l’humanité à plus 4000 ans qu’il ne faut pas vous borner, comme vous faites, à sélectionner les périodes qui vous intérresse pour étayer vos thèses. En cela, vous vous rapprocher des révionnistes qui eux, nient sciemment les évidences historiques uniquement dans ce but. Donc, n’ayez pas la mémoire sélective !

    Cordialement


  • Pascal J. (---.---.134.74) 6 février 2006 03:36

    Pour ajouter mon commantaire précédent, vous n’avez pas, vous non plus, répondu ma question concerant la légitimité sur l’existence des états arabes (dont la Palestine) qui sont nés à la suite du démantellement de l’Empire Ottoman par des accords coloniaux franco-britannique, et ceci, après la première guerre mondiale. Qu’est qu’il fait, de ce cas, que ces états ont plus de légitimité existentielle que l’Etat d’Israel ?


  • Pascal J. (---.---.189.227) 6 février 2006 17:08

    Dernière petite précision, vous faites référence, dans votre dernier commentaire, du « Pays de Canaan ». malheurement, je crains que cela n’a rien avoir avec le peuple palestinien actuel.

    Si c’était vraiment le cas, pourquoi ne désignent-ils pas eux même comme « cananéens » ? Et bien, certainement parce que terme lui-même vient probablement de l’hébreux (voir le définition de « cananéen » sur Wikipédia). D’ailleurs, selon L’Ancien Testament (donc la Torah juive), Canaan désignait l’un des descendant de Noé. Pour les Palestiniens, se désigner de la sorte ne ferait pas très sérieux, n’est-ce pas ?

    Comme quoi, la toponymie à également son importance dans l’histoire des peuples et des entités territoriales.


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