lundi 16 juin 2008 - par Monserrat33

Frédéric Ferney : « c’est cela le service public »

« Le Bateau livre » animé par Frédéric Ferney a vécu ses derniers instants télévisuels. La direction de la chaîne a en effet décidé que, faute d’audience suffisante, la grille de la rentrée 2008 se ferait sans cette émission considérée par les financiers comme trop élitiste.

Malheureusement, la mise à mort de l’une des dernières émissions littéraires était annoncée depuis longue date. Changement de nom, d’horaire, ce qui fut autrefois Droit d’auteur, l’un des programmes les plus stimulants devint progressivement un talk-show sans âme, diffusé à 8 h 30 pour que plus personne ne le regarde.

Sabordée par les dirigeants de la chaîne et une partie de la presse française, cette émission réalisée avec très peu de moyens offrait aux écrivains, chercheurs, sociologues, médecins, philosophes, romanciers, poètes, le droit d’exposer leurs idées, de débattre dans une délicate atmosphère d’intelligence cordiale et non de promotion.

Il faut se souvenir de cet entretien avec Pascal Quignard au milieu des plâtres d’Auguste Rodin, de l’interview dans un anglais parfait de James Ellroy ou bien en Italien d’Erri De Luca ou d’Umberto Eco, pour se rappeler « que le service public, c’est avant tout cela », comme s’exclamait l’animateur pour mettre un terme aux critiques.

De même, Frédéric Ferney fut l’un des premiers à consacrer des émissions entières aux débats de sociologues animés par une volonté commune de modifier les modes de pensée, d’apporter une pierre à l’édifice du problème des banlieues. Aucune posture, aucune imposture publicitaire ne transparaissait de ces échanges sans doute trop véridiques pour la nouvelle télévision française.

D’ailleurs, l’arrivée d’une présentatrice annoncée comme une spécialiste du journalisme et de la philosophie signifia le début d’une longue agonie. Imposée par la direction, Géraldine Muhlmann devait ajouter une touche sexy, un côté plus paillette dans un monde trop intellectuel. Dès lors, la réalisation devint plus consensuelle, le ton s’éteignit, la lecture enchantée des textes disparut sous les coupes des caméras en mouvement. Emission souvent subversive par la teneur des propos, Droit d’auteur laissa place au Bateau livre, astuce rimbaldienne pour grand public trahissant malgré tout le passage de l’auteur à la marchandise littéraire, pour qu’il ne reste plus sur l’embarcation que des pages tournées par une présentatrice souriante.

Attaqué par Télérama pendant de longues années
, Frédéric Ferney sut résister aux jalousies parisiennes en défendant bec et ongles le concept de l’émission dont il était l’auteur jusqu’à ce que des financiers l’en dépossèdent définitivement.

Alors que ses détracteurs lui reprochaient une réalisation en plan fixe, le caractère ennuyeux des débats, Frédéric Ferney défendit avant tout sa conception d’un service public consacré uniquement au plaisir des échanges intellectuels.

Dans sa lettre adressée à Nicolas Sarkozy, Frédéric Ferney rappelle le président au bon souvenir de ses discours lui enjoignant de ne pas oublier que si la culture n’est plus défendue par le service public, c’est toute la démocratie qui en subira les conséquences.

Nicolas Sarkozy, ami de Martin Bouygues
, qui s’inquiète de la baisse des actions de TF1, sera, à n’en pas douter, sensible au devoir de l’Etat français de défendre une télévision au service des valeurs culturelles.

Laurent Monserrat


Lettre de Frédéric Ferney adressée à Nicolas Sarkozy

”Paris, le 4 juin 2008

Monsieur le Président et cher Nicolas Sarkozy,

La direction de France-Télévisions vient de m’annoncer que Le Bateau livre, l’émission littéraire que j’anime sur France 5 depuis février 1996, est supprimée de la grille de rentrée. Aucune explication ne m’a encore été donnée. Si j’ose vous écrire, c’est que l’enjeu de cette décision dépasse mon cas personnel. C’est aussi par fidélité à la mémoire d’un ami commun : Jean-Michel Gaillard, qui a été pour moi jusqu’à sa mort un proche conseiller et qui a été aussi le vôtre. Jean-Michel, qui a entre autres dirigé Antenne 2, était un homme courageux et lucide. Il pensait que le service public faisait fausse route en imitant les modèles de la télévision commerciale et en voulant rivaliser avec eux. Il aimait à citer cette prédiction : « Ils vendront jusqu’à la corde qui servira à les pendre » et s’amusait qu’elle soit si actuelle, étant de Karl Marx. Nous avions en tout cas la même conviction : si l’audience est un résultat, ce n’est pas un objectif. Pas le seul en tout cas, pas à n’importe quel prix. Pas plus que le succès d’un écrivain ne se limite au nombre de livres vendus, ni celui d’un chef d’Etat aux sondages qui lui sont favorables.

La culture qui, en France, forme un lien plus solide que la race ou la religion, est en crise. Le service public doit répondre à cette crise qui menace la démocratie. C’est pourquoi j’ai aimé votre discours radical sur la nécessaire redéfinition des missions du service public, lors de l’installation de la « Commission Copé ». Avec Jean-Michel Gaillard, nous pensions qu’une émission littéraire ne doit pas être un numéro de cirque : il faut à la fois respecter les auteurs et plaire au public ; il faut informer et instruire, transmettre des plaisirs et des valeurs, sans exclure personne, notamment les plus jeunes. Je le pense toujours. Si la télévision s’adresse à tout le monde, pourquoi faudrait-il renoncer à cette exigence et abandonner les téléspectateurs les plus ardents parce qu’ils sont minoritaires ? Mon ambition : faire découvrir de nouveaux auteurs en leur donnant la parole. Notre combat, car c’en est un : ne pas céder à la facilité du divertissement pur et du people. (Un écrivain ne se réduit pas à son personnage). Eviter la parodie et le style Guignol qui prolifèrent. Donner l’envie de lire, car rien n’est plus utile à l’accomplissement de l’individu et du citoyen. Certains m’accusent d’être trop élitaire. J’assume : « Elitaire pour tous ».

Une valeur, ce n’est pas ce qui est ; c’est ce qui doit être. Il faut être prêt à se battre pour la défendre sans être sûr de gagner : seul le combat existe. La télévision publique est-elle encore le lieu de ce combat ? Y a-t-il encore une place pour la littérature à l’antenne ? Ou bien sommes-nous condamnés à ces émissions dites « culturelles » où le livre n’est qu’un prétexte et un alibi ? C’est la question qui est posée aujourd’hui et que je vous pose, Monsieur le Président. Beaucoup de gens pensent que ce combat est désespéré. Peut-être. Ce n’est pas une raison pour ne pas le mener avec courage jusqu’au bout, à rebours de la mode du temps et sans céder à la dictature de l’audimat. Est-ce encore possible sur France-Télévisions ? En espérant que j’aurai réussi à vous alerter sur une question qui encore une fois excède largement celle de mon avenir personnel, et en sachant que nous sommes à la veille de grands bouleversements, je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, l’assurance de mon profond respect.

Frédéric Ferney

PS : Le Bateau livre réunit environ 180 000 fidèles qui sont devant leur poste le dimanche matin à 8 h 45 (!) sur France 5, sans compter les audiences du câble, de l’ADSL et de la TNT (le jeudi soir) ni celles des rediffusions sur TV5. C’est aussi l’une des émissions les moins chères du PAF. “



18 réactions


  • sisyphe sisyphe 16 juin 2008 13:21

    Il m’est arrivé quelques fois de tomber sur cette émission que j’ai regardé avec plaisir, la trouvant d’un bon niveau, intéressante sans être raccoleuse, et faisant intelligement la critique des livres présentés, souvent en présence d’auteurs.

    Bref, une bonne émission de culture qui disparait du paysage de l’audiovisuel public, pour faire sans doute place à de grosses guignolades : c’est l’air du temps pourri de notre république bananière : dommage...

     


  • ZEN ZEN 16 juin 2008 13:37

    L’audience, toujours l’audience !

    Est-ce que Flaubert avait de l’audience, à son époque ?...

    Merdum ! encore une émission de qualité qui disparaît...

    Logique commerciale, avez-vous dit ?...


    • Olga Olga 16 juin 2008 17:30

      Tout à fait d’accord ZEN. que viennent faire ces histoires d’audience sur une chaine publique, dans une émission qui, en plus, n’a aucune vocation à faire de l’audimat (malheureusement) ? Enfin je devrais dire, que tout est fait pour que les émissions de qualité (stimulantes intellectuellement), soient mal programmées (8h45 le dimanche matin ; un peu tôt non ?) voire carrément déprogrammées. Les "bonnes places" dans les grilles de programmes sont occupées par des émissions toutes plus navrantes les unes que les autres. En consultant le programme de France2 aujourd’hui, il faut attendre 22h35 pour avoir une émission digne de ce nom (elle va certainement disparaître à la rentrée), "Un oeil sur la planète".

      Je suis tout de même surprise par la démarche de F. Ferney. Aller quérir le soutien du souverain, afin de garder sa place à la télé, me semble un peu déplacé. Et si c’est dans le but de défendre la littérature, pourquoi s’adresser au représentant suprême de l’inculture ?


  • ZEN ZEN 16 juin 2008 14:34

    Heureusement, il nous reste Drucker et Sébastien , Léon...


  • La Taverne des Poètes 16 juin 2008 15:01

    C’est une décision révoltante. Supprimer une émission qui coûte peu mais qui apporte beaucoup culturellement, au seul motif de la rentabilité, c’est un très mauvais calcul. Cela relève de la crétinerie pure et simple. Cette émission faisait, de plus, tandem avec celle qui suivait, de grande qualité. Cela faisait un rendez-vous dominical culturel riche en personnalités intéressantes.

    Veut-on privilégier le mauvais goût ? La réponse, je crois, est hélas dans la question puisque c’est l’argent qui règne à l’Elysée et que l’Elysée règne partout.

    Veut-on réduire encore le rayonnement et la transmission de notre culture qui naviguait si bien grâce à cette émission au nom évocateur de l’emblématique poème d’Arthur Rimbaud ? Bien sûr ! On y va droit...

    Malraux, réveille-toi ! ils sont devenus fous. 

     


  • Jeanjean 16 juin 2008 15:27

    Ah, la belle affaire, supprimer une émission littéraire, j’espère que cela rapportera à notre belle démocratie façon paillette et bling bling... Triste et beau à la fois de voir la manière dont on se moque royalement des gens et de leurs esprits.

    Heureusement, il nous reste le foot...


  • martial 17 juin 2008 06:48

    Encore la perte d’une véritable émission littéraire, vive la télé des lobotimisés.

     


  • Vilain petit canard Vilain petit canard 17 juin 2008 11:08

    Moi ce qui me choque là-dedans, ce n’est pas qu’on supprime une émission littéraire, après tout, les émissions, il y en a qui disparaissent, d’autres qui naissent, c’est la vie. Lectures pour tous, c’était génial, mais c’est fini, et depuis il y a eu autre chose.

    Non, ce qui est frappant, c’est que Ferney (que j’aime bien, somme toute), à peine il apprend qu’il est débarqué, il se précipite sur sa plume pour écrire au Président de la République. Et il invoque les liens avec Machin, avec Truc, il brandit l’étendard de la Démocratie et de la Culture, et ça devient une affaire d’Etat.

    Ainsi donc, ce serait donc le rôle naturel de Sarkozy (du Président) de se préoccuper des présentateurs d’émissions.

    On lui trouve trop de pouvoir, mais si on considérait seulement celui qu’on lui prête avec servilité, on ne pourrait respirer sans son autorisation expresse.


  • Dominique LIN Dominique LIN 17 juin 2008 12:20

    Il y avait une bonne émission : arrêt sur image >> supprimée

    Le bateau livre >> idem !

    Dès qu’une émission a du sens, on la supprime.

    Ce que je ne comprends pas c’est cette énorme ambiguïté des discours

     - Que veut dire chaîne du service public ?
    Élévation du niveau intellectuel, accès à une culture qu’on n’a plus sur le privé, rester hors du dictat "ménagère de - 50ans", proposer une culture à majorité française (hors séries américaines), ...

    - Il est question de sortir la pub en tout ou partie du public
    Ne serait-ce pas pour sortir du dictat de l’audimat ? Donc je ne comprends pas cette décision, Cette émission ne dérageait pas comme le faisait arrêt sur image qui décriptait l’actualité sans concessions.

    Des questions et bien d’autres sans réponse, par exemple...

    - Depuis qu’elle était passée à 8h45 le dimanche, je cumulais les plaisirs : me lever tard, déjeuner au lit et regarder une bonne émission. Il suffisait alors qu’il pleuve (c’est rare dans le sud) et alors, je glissais sur empreintes avec Gandi, sœur Thérésa et autres personnages sympathiques à redécouvrir.

    Ne serait-ce que pour cette dernière raison, je trouve que c’est un scandale d’avoir supprimé le Bateau livre ! Dimanche dernier, allez hop ! debout à 9 heures, c’est une honte...

    Pour ceux qui sont ans le sud, RV à Ste Cécile les Vignes (Vaucluse) le 22 juin pour le salon Lire entre les vignes, un salon d’éditeurs du sud et... quelques stands de vin pour le plaisir.

    Animations, lectures (pour tous les âges), ateliers, une bonne journée en vue sans les pointures mercantiles ! (voir détails du salon)


  • adeline 24 juin 2008 10:33

    LE LIVRE ? UN OBJET BIEN TROP DANGEREUX POUR LE PROMOUVOIR....

    ...à des télespectateurs que les états-majors des chaînes de tv jugent sans doute trop décérébrés...

    télespectatrice de moins de 50 ans, bref le type même de ce que l’on doit estimer juste bonne à lire les best-sellers, je signale (j’apprends ?) aux directeurs de chaînes que les Français qui paient la redevance ont le droit d’espérer (d’exiger ?) regarder des émissions qui allient diversité et qualité, qui sortent des sentiers battus et stimulent la curiosité...

    je suis perplexe car pour moi, le bateau livre n’était en rien élitiste, ce qui l’était c’était sans doute sa (très juducieuse !) heure de programmation...

    au directeur des programmes qui veut créer une émission littéraire "populaire" : la popularité ne se décrète pas...le bateau livre était une émission populaire puisque les télespectateurs en étaient satisfaits...

    si "populaire" signifie désormais faire partie de la chaîne de promotion des auteurs cités dans tous les magazines et radios, quel intérêt ?

    LE SERVICE PUBLIC A AUSSI UNE MISSSION DE SOUTENIR L’INDUSTRIE DU LIVRE DANS SA DIVERSITE...

    personnellement, mon émission rêvée : un animateur(trice) ou un ou deux animateurs (trices) en alternance (pour plus de diversité), un(e) libraire(s), un(e) bibliothécaire(s) et des livres au sujets divers...

    mais en ces temps de disparition de la direction du livre et de la lecture au ministère de la culture, cela relève de l’utopie la plus révolutionnaire...

    allez, vive J-P Sulitzer, ... c’est bien assez bon pour nous...

    l’alliance Ferney-Poivre d’Arvor, ce n’est pas pour demain ?


  • Anne Burroni 2 septembre 2008 23:57

    N’ayant pas pour habitude de mettre mon grain de sel dans l’étendue des eaux qui couvrent notre planète, la disparition du "Bateau Livre" m’impose pourtant une exception. Juste quelques mots pour vous dire : calme et détente, c’était l’ambiance de l’émission, sagesse, humanité et ouverture d’esprit, c’était pour l’orateur, coups de gueule, engouements et sourires pour les chroniqueurs. Exit l’élitisme, la servilité ou le consensuel ; auteurs à la mode ou quasi inconnu, tous les goûts étaient permis. Et au risque de passer pour une illuminée, j’aurai presque pu, de salon à écran interposé, participer à vos conversations. Parce que c’était cela aussi cette émission, une conversation. Mais aussi parce que les livres, c’est la liberté et, à l’image de cette émission, la liberté passe toujours par le respect.
    Alors si le bateaux coulent, les livres eux, flottent dans nos esprits et nos vies.
    Quant à ceux qui leurs permettent de naviguer, ils sont suffisamment rares pour ne pas être oubliés.
    Monsieur Ferney, gageons que tous les amoureux des livres, comme moi, aurons la patiente et l’espoir de voir revenir sur notre écran des gens dont le talent naît de la passion, comme vous.


  • adorable 11 septembre 2008 18:06

    C’est avec consternation, en regardant enfin quand va reprendre "Le bateau livre", que j’apprend la mauvaise nouvelle, après tout le monde, sans doute, tellement confiante, tellement sûre que l’émission allait reprendre. Si l’arrêt d’Arrêt sur image, avait provoqué chez moi de la colère, l’arrêt du Bateau livre fait naitre une vraie tristesse et j’en ai les larmes aux yeux. Une émission intelligente, qui nous faisait toucher du doigt le monde des gens qui pensent, ceux qui réfléchissent au monde. Voilà, j’avais devant moi le panorama d’un monde idéal auquel nous pouvions avoir ainsi facilement accès. Souvent, le dimanche, mon ami me regardait sourire béatement et s’en amusait.

    Alors, merci Monsieur Frédéric Ferney, pour tous ces moments merveilleux. Je ne les oublierai pas et souhaite vous retrouver quelque part, sur une autre chaîne ou ailleurs.

    Je n’ai pas regarder encore les autres messages et peut-être s’y trouve-t-il une bonne nouvelle...


  • georgescampos 4 octobre 2008 17:18

    Pourquoi ne pas supprimer les émissions guignolades"sacrée soirée" ou "vivement dimanche"ou "On n’est pas couché" et pourquoi ne pas limiter les interventions du Président de la République à la télé ? C’est notre argent après tout !


  • fracat 11 octobre 2008 14:34

    la derive a commencé l’an dernier sur la 5 avec le remplacement de l’émission sur les arts par "les Zouzou"alors qu’à la même heures toutes les chaines,à l’exception de la 2" diffusaient aussi des dessins animés pour les mômes !
    la suppression également d’"Arrêt sur image" émission interessante et utile qui manque depuis ds le paysage televisuel . "revu et corrigé"également bonne n’a pas le même thême.
    Il reste a trucider "empreinte" "c ds l’air" qui ne doivent pas je suppose avoir plus d’audience et la coupe du ras le bol sera pleine
    Je souhaite revoir bientôt Frederic Ferney ((et ses chroniqueurs aussi sympas que talentueux ))sur la chaine c’est pour l’instant à mon humble avis le seul veritable successeur de Bernard Pivot


  • Tatard 28 janvier 2009 11:32

    Cette émission était riche, j’ y apprennais toujours, le temps passé à la regarder était gagné.
    Je ne suis ni cultivée, ni intellectuelle et pourtant je la regardais.
    Moins il y aura d’émissions de ce genre, moins les téléspectateurs auront la capacité de s’enrichir, réfléchir, chercher, peut-être comprendre... et réagir. C’est peut-être l’objectif recherché.
    Mais il y a un avantage à la disparition de la culture à la TV, on peut enfin lire !


    • jcbo2 30 janvier 2015 23:20

      Réponse à Par Tatard

      Tout à fait d’accord avec vous.
      Quelle dommage que cette émission ait disparue... j’aimais bcp la regarder avec toute sa diversité culturelle !
      Elle a été remplacée C vrai. Mais j’aimais bien le style de F Ferney.
      Il en faut pour tout le monde à la télévision, c’est certain, mais les bonnes émissions sont toujours très tardives.
      On ne voit certains jours que des films de violence qui sont vraiment très nocives pour la jeunesse, et ausi des jeux stupides qui sont regardés par une majorité de Français, qui n’apprécient pas vraiment les émissions culturelles. 

    • jcbo2 31 janvier 2015 14:46

      Aïe Aïe Aïe 2 fautes « Quelle » (en fait je voulais écrire autre chose et ai changé la phrase sans faire attention à Quel.... ! et aussi « ausi » ai oublié un s... désolée, désolée, oubliez... Merci


  • jcbo2 31 janvier 2015 14:36

    quelle coïncidence, à l’instant avec Yves Lecoq, je viens de voir Frederic Ferney qui présentait son livre sur Churchil, suis ravie de savoir qu’il va bien. Je vais acheter son livre...

    Mais à quand une émission de télévision ? 
    Pour en revenir à l’audimat et répondre à Fracat, C bien sûr que certaines émissions n’ont pas l’audimat suffisant et pourtant elles continuent.... !
    J’aimais bien aussi « Empreintes » et un jour + rien, sans avertissement. C terrible qd certaines personnes ne plaisent pas à certaines autres ... !

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