Le journal "de référence" a bien changé depuis son origine.
Ce n’est pas une question de maquette , mais un problème de fond. Il a vécu trop longtemps sur un passé prestigieux (l’après-guerre), un statut particulier mais aussi une bonne part de mythe (celui de l’objectivité et de l’apolitisme).
La relative indépendance de ce journal du soir, à la structure financière originale à l’origine, est compromise depuis un certain nombre d’années. Cet exemple unique dans le paysage médiatique français est entré dans les turbulences des appétits financiers et des manoeuvres politiques, après avoir perdu une grande part de son originalité, de sa capacité d’analyses critiques.
"Le 19décembre2007, trois membres de la direction du journal Le Monde annoncent leur démission. Le Monde, qui traverse une crise financière depuis quelques années, est bouleversé par cette annonce. Pierre Jeantet, président du groupe, Bruno Patino, vice-président, et Éric Fottorino, directeur du journal, jugent que l’attitude de la Société des rédacteurs du Monde les met dans « l’incapacité » d’exercer leurs responsabilités. La Société des rédacteurs aurait transmis aux journalistes du quotidien une note dans laquelle elle critiquait l’organisation et la stratégie menée par Le Monde Interactif, la filiale Internet du groupe, lui reprochant de ne pas reverser ses bénéfices à la Société éditrice du Monde alors que ceux-ci augmentent chaque année. La Société des rédacteurs aurait donc refusé de voter le budget 2008 de LeMonde.fr. En conséquence la direction a lancé une menace de démission collective, estimant que l’intervention de la Société des rédacteurs dans la gestion du groupe était illégitime. Finalement Éric Fottorino se rétracte, tandis que ses collègues confirment leur démission. D’après un journaliste, l’objectif de la démission collective aurait été de saborder la Société des rédacteurs, détentrice d’un droit de veto sur la nomination du président du groupe.
En juin 2010, 5 repreneurs sont présentés : Le Nouvel Observateur, le groupe El Pais (Espagne), le groupe de presse L’Espresso (Italie), le groupe de presse Ringier (Suisse) ainsi que Xavier Niel le fondateur de Free .La presse apprend que le pouvoir exécutif utilise des moyens de pressions pour empêcher un groupe de l’opposition de prendre le contrôle du journal, par l’intermédiaire de menaces d’annulation de subventions de l’Etat."(Wiki)
Aujourd’hui, on en est au dernier délai avant recapitalisation.
C’est la guerre..." ...Qui ? Claude Perdriel, Denis Olivennes, Le Nouvel Observateur, le groupe espagnol Prisa, Pierre Bergé, Matthieu Pigasse, Xavier Niel, de Benedetti, Ringier, Lagardère en embuscade, l’Elysée au téléphone et le groupe Orange en outsider... Manœuvres, rumeurs, pressions, batailles de chiffres : les médias suivent désormais à la loupe le processus de vente du Groupe-Le Monde, puisque c’est bien d’une vente qu’il s’agit même si sa direction appelle cela du terme technique de « recapitalisation ».
La direction assume parfaitement ce choix de vendre ce qui est encore, malgré ses crises à répétition, le quotidien d’information le plus influent du pays. Eric Fottorino, directeur du journal et président du directoire du groupe, le revendique même ! « La recapitalisation était programmée depuis deux ans, dès mon arrivée à la tête du directoire », a-t-il expliqué (interview au« JDD », cliquez ici).
Première surprise : qu’un journaliste du Monde se fixe cette mission, vendre le journal qui l’emploie. La deuxième surprise en découle. Pendant que tous les médias se focalisent sur l’identité du ou des futurs propriétaires, une question simple mais pourtant fondamentale n’est pas posée : mais pourquoi donc faut-il vendre Le Monde ? Cette question, plusieurs journalistes du quotidien se la posent, même si elle n’est à l’ordre du jour d’aucun des débats et assemblées générales prévus ces jours-ci (la société des rédacteurs du Monde s’est réunie ce jeudi après-midi). Certains estiment que le seul souci de la direction est de trouver des actionnaires qui la maintiendront en place. D’autres assurent que les responsables de la société des rédacteurs se sont résolus à cette vente sans chercher d’alternatives..."(Bonnet)
(Affaire à suivre...)
Tous les pouvoirs rêvent de contrôler la presse, faire disparaitre la pluralité d’opinion, la liberté d’expression, donc ... de critique. L’actuel est en train d’y parvenir. Il ne reste quasi plus de presse libre, qui procède à de vraies investigations et enquêtes... d’opinion, du moins opposées au libéralisme, l’europe, la mondialisation.
Tout simplement un fascisme rampant en train de s’installer.
Perdriel protégé depuis 15 ans va permettre à Sarkozy de soumettre Le Monde Comment ce journal pourrait-il être indépendant du pouvoir, alors que Perdriel doit son impunité au pouvoir ??
Pour l’instant, les tractations se pousuivent, dans le dos des journalistes, fatalistes,qui ont perdu tout contrôle, à qui on demande d’entériner des décisions qui leur échappent Avant la fin du mois, nous connaîtrons l’issue. Quel requin sera le plus fort ?
Les journalistes ?un grand nombre vient d’être licencié La boulimie du groupe, ses aventures financières risquées,depuis Colombani-Minc seraient plutôt à pointer (voir liens)
"Le capitalisme médiatique, c’est aussi la soumission à la brutalité
du marché qui se moque des chartes déontologiques et des pieux
engagements. En 1997, Jean-Marie Colombani confessait sa découverte de
cette réalité du monde des affaires : « Il est rare qu’un journaliste
plonge dans le milieu des affaires. Il y a donc eu pour moi une part de
découverte. J’avoue donc une certaine candeur en vous disant que l’idée
que je me faisais du capitalisme n’était pas celle de la jungle, mais
d’un monde codifié où une parole est une parole . » Reste queLe Monde sous Minc,
Colombani et Plenel est devenu un prédateur dans cette « jungle » et que
le candide a fait preuve par la suite de la violence requise dans ce
« milieu tempéré »
Prédation, expropriation des salariés, système de connivences : le
départ probable d’Alain Minc marquerait la fin d’une époque pour Le
Monde. Mais la nouvelle équipe ne semble pas s’inscrire dans une
stratégie de rupture par rapport aux évolutions observées depuis 1994.
Et, plus généralement, c’est la question de la marchandisation et de la
financiarisation du secteur de la presse qui est une nouvelle fois posée
à travers le cas du « journal de référence ». (Rzepski)
Je connaissais, il y a 10 ans, un livreur du Monde en région parisienne : En tout et pour tout environ 3 heures de travail quotidien, un salaire très correct (il me semble 8000F en 1999), 8 semaines de congés, une prime de vacances, de fin d’année, d’autres avantages en nature. Arrive un moment où trop, c’est trop et certains ne sont plus défendables. Lorsqu’une société va bien et gagne de l’argent, tant mieux si elle en fait profiter ses salariés. Lorsqu’elle ne va plus du tout, ces avantages deviennent exorbitants.
Ceci dit, cette liste d’avantage internes, ne change rien au fait que le pouvoir s’essaie à controler un autre média.
« Je connaissais, il y a 10 ans, un livreur du Monde en région parisienne : En tout et pour tout environ 3 heures de travail quotidien, un salaire très correct (il me semble 8000F en 1999), 8 semaines de congés, une prime de vacances, de fin d’année, d’autres avantages en nature. »
Et vous voulez faire gober ça à qui ??? un livreur qui gagnait pour 3h de travail par jour autant que des cadres supérieurs, et encore avec d’autres avantages en sus...
C’est vraiment n’importe quoi.
Je n’ai jamais connu de livreur du Monde, mais je connais un peu le monde et la vie professionnelle et depuis assez longtemps, un quart de siècle, pour pouvoir dire que votre sortie poujadiste est débile. Aucun employeur ne tiendrait plus de quelques mois avec de telles pratiques, alors 70 ans....
@JPL, Puis je vous suggérer, plutôt que de « monter sur vos grands chevaux » pour commenter quelque chose que vous ne connaissez visiblement pas, de vous renseigner sur les conditions de travail (il y a 10/15 ans) aux NMPP ? Et vous constaterez que je suis encore en dessous de la réalité. Savez vous également qu’on ne pouvait pas s’y faire embaucher sans avoir la carte de la CGT ? Qu’une bonne partie du surcout de la presse, est due à ces conditions exorbitantes héritées de la fin de guerre où De Gaulle voulait apaiser le PC ? Il doit être possible de trouver tout cela sur le Net... Cdlt,
Dire que ses difficultés financières viennent de la concurrence du net ,c’est un peu court !
Si les gens n’achètent plus c’est qu’ils n’ont plus confiance dans sa crédibilité !
Et les perches tendues par le pouvoir UMP de subventionner est un tragique contre sens !
D’ailleurs avec quel argent , avec un état « ruiné » , à moins que la ruine de l’état soit parfaitement organisée !
En attendant , j’ai reçu dans ma boite email des propositions d’abonnement , alors que le Monde est en pleine tempête ! Un journal ,article de consommation comme un autre ? Décidemment il n’y a plus de limites à la pudeur des tenants du pouvoir !
C’est triste pour les journalistes licenciés , mais à eux aussi de se battre , eux qui bénéficient souvent de privilèges exorbitants ( fiscaux et autres...)
Je ne parle pas des pigistes ...
Mais il y aura toujours un créneau pour une presse « indépendante » de l’establishment , avec appel à la souscription , comme ce fut le cas pour Libération , jusqu’à son naufrage amorcé par les prétentions de S.July quand il a opéré son putsch !
Fini l’égalitarisme de base , à lui les gros revenus d’un directeur de l’info !Et les lambris de la république et TV !
ça c’est sûr !..elle qui n’a plus de pouvoir depuis longtemps... Parions que le repreneur saura imposer une nouvelle ligne éditoriale, celle qui sera dictée par le Prince, qui est discrétement à la manoeuvre
"Appel indépendant aux lecteurs du Monde - si chacun des 70 000 amis du
monde sur facebook prenait un abonnement a 60 euros ca ferait une
rentree de plus de 4 millions d’euros... allons il y a bien plus de 70
000 lecteurs du monde en ligne... franchement 60 euros pour la liberté
d’expression c’est rien.. si 1 million de lecteurs prennait un
abonnement de 60 euros ça ferait 60 millions d’euros...
levez-vous et batez vous, bon sens ! les journalistes du MONDE et tous
ceux qui croix en la liberté d’expression dans ce pays. Allez ! un
abonnement d’un an en ligne c’est 200 euros - quel prix metteriez vous
sur un journal pour n’avoir aucune trace de l’influence du pouvoir en
2012 ?.. Combien dépensez vous par mois en i-phone et en restaurants ?
Et ceux qui n’ont pas bcp de moyens - faite un geste symbolique ... moi
j’ai opté pour 60 euros - il faudrait que 500000 personnes fassent
pareil et vite !! je précise etre seulement une lectrice fidèle ...
mais au lieu de se larmoyer - renflouont les caisses du Monde. Aux
armes citoyens et citoyennes -votez avec votre porte-feuile pour un
journal utile !!
Vous aimez PLANTU, vous aimez les éditos, Faites-vous entendre avec votre pouvoir ! Votez pour une voix libre en vous abonnant.
MERCI a ceux qui prendrons cette appel à l’action au sérieux."
à Hermes au sujet de cet appel aux lecteurs du Monde :
Si Le Monde plonge c’est aussi et d’abord parce que ses évolutions de contenu lui ont fait perdre des lecteurs, à force de pensée unique ultra-libérale et, dans le passé plus récent, de soutien à M. Sarkozy ; lesquels anciens lecteurs sont donc peu convaincus de son indépendance et pas forcément portés à payer 60 euros pour perpétuer le journal tel qu’il est aujourd’hui
Hermès J’aimerais savoir qui est à l’initiative d’un tel appel Il est étonnant que le quotidien lui-même n’ai pas lancé une souscription, comme à une certaine époque difficile, oùil avait encore une certaine tenue Ou plutôt, je pense que cela ne ferait pas l’affaire des marchands qui sont déjà dans le temple...Quand on voit Fottorino quasi indifférent à la suite des événements, il y a des questions à se poser. J’ai été un lecteur assidu du Monde, occasionnel puis régulier, depuis les années 1960. Où sont passés les grands reporters comme Niedergang, etc.. ? Depuis plusieurs années, je me suis détourné d’un journal qui , faute de substance, faisait dans l’esthétique (changement de maquettes). Colombani-Minc furent les loups dans la bergerie.
Il reste des infos intéressantes que bien peu de quotidiens relaient. Quand à l’initative, il s’agit d’une initiative individuelle apparemment. Et c’est vrai que cela lui donne moins de crédit que si elle avait été lancée par les journalistes du monde. Bonne analyse, merci. La question qui se pose : donner aux marchands du temple l’argent qu’ils ne veulent pas pourrait-il être utile ?
Heureusement la presse de droite est solide Soutenue par des groupes très désintéressés, soucieux d’information objective
M. Serge Dassault ,le nouveau propriétaire du Figaro déclarait aux
rédacteurs : « Je souhaiterais, dans la mesure du possible, que le
journal mette plus en valeur nos entreprises. J’estime qu’il y a
quelquefois des informations qui nécessitent beaucoup de précautions. Il
en est ainsi des articles qui parlent des contrats en cours de
négociation. Il y a des informations qui font plus de mal que de bien.
Le risque étant de mettre en péril des intérêts commerciaux ou
industriels de notre pays » Ce que M. Dassault appelle « notre
pays », on l’aura compris, c’est son entreprise de fabrication
d’armes, Dassault Aviation. Et c’est sans doute pour la protéger qu’il
censura une interview sur la vente frauduleuse d’avions Mirage à Taïwan.
Ainsi qu’une information sur des conversations entre M. Jacques Chirac
et M. Abdelaziz Bouteflika portant sur un projet de vente d’avions
Rafale à l’Algérie
Ses récentes explications sur les raisons qui l’ont conduit à
racheter L’Express et Le Figaro – un journal, a-t-il
déclaré, « permet de faire passer un certain nombre d’idées saines »
– ont renforcé l’inquiétude des journalistes .
Si l’on rapproche ces propos de ceux tenus par M. Patrick Le Lay,
patron de TF1, sur la véritable fonction de sa chaîne, géant des médias
français – « Le métier de TF1, avait-il déclaré, c’est d’aider
Coca-Cola à vendre son produit. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est
du temps de cerveau humain disponible » –,
on voit à quels dangers peut conduire le mélange des genres, tant
paraissent contradictoires l’obsession commerciale et l’éthique de
l’information.
Ce mélange des genres peut aller très loin, à l’insu des lecteurs.
Walter Wells, directeur de l’International Herald Tribune (qui
appartient au groupe New York Times, lequel est coté à Wall Street), a
récemment mis en garde contre les conséquences de l’entrée en Bourse des
entreprises de presse : « Souvent, ceux qui doivent prendre une
décision journalistique se demandent si celle-ci fera baisser ou monter
de quelques centimes la valeur boursière de l’action de l’entreprise
éditrice. Ce genre de considérations est devenu capital, les directeurs
des journaux reçoivent constamment des directives dans ce sens de la
part des propriétaires financiers du journal. C’est un fait nouveau dans
le journalisme contemporain, ce n’était pas ainsi avant "
Rassurez-vous, la presse de droite n’est pas vraiment de droite pour la simple raison qu’elle appartient à des groupes industriels qui vivent essentiellement de marchés publics (Bouygues Lagardère, Dassault). Quand la gauche reviendra au pouvoir, la presse de droite se mettra à son service.
Et c’est d’ailleurs pour cette raison que la reprise du Monde par le groupe Iliad fait peur. Free a les reins solides et ne dépend d’aucun marché public. Par son intermédiaire, le journal Le Monde deviendrait totalement incontrôlable par le pouvoir politique.
Ils disent avoir besoin de 120 millions pour éviter le dépôt de bilan. Je ne vois guère qu’elle autre solution ils pourraient avoir à par vendre.
Qui peut donc leur payer une telle somme sinon de nouveaux actionnaires ?
Comme le calcule Hermès ci-dessus, même 60€ d’un million de nouveaux lecteurs ne n’assurerait que la moitié du financement escompté. Or si Le Monde était capable de rassembler 1 million de nouveaux abonnés en à peine un mois, il ne serait sans doute pas au bord du dépôt de bilan...
Je me demande si les difficultés actuelles que rencontre le journal « Le Monde » ne viennent pas du fossé idéologique gigantesque qui est apparu entre la pensée « politiquement correcte » de ce journal et celle de son lectorat.
En effet, dans l’édition « en ligne » de ce journal, la rédaction des commentaires aux articles n’est possible que pour les abonnés, et sur un certain nombre sujets « sensibles » , l’immense majorité des réactions des lecteurs prend totalement à contre-pied ce que dit l’auteur de l’article et l’idéologie générale du journal !
Moi, personnellement, j’ai cessé d’acheter « Le Monde » à partir du moment où Xavier Ternisien s’est mis à y déverser régulièrement ses torrents de conneries. Je crois qu’il n’y écrit plus , mais il est resté trop longtemps pour que je puisse racheter ce journal !
@ Doc Oui, j’avais remarqué, comme ici Bon , mais c’est plutôt bon signe C’est vrai que Ternisien est naïf (?) En général, les tribunes libres sont ouvertes à tous vents ou sont sans consistance Laxisme rédactionnel, qui n’a pas toujours existé
A la base,vous avez la catastrophe industriel par l’ancien patron du Monde Mr COLOMBANI,parti les poches pleines qui a laissé un groupe endetté et incapable d’avoir une vision stratégique et qui aura assassiné la culture d’un grand journal d’information pour en faire un journal de « bobo »
Le reste ce sont des fantasmes
Personnellement,j’ai arrêté de lire « Le Monde » quand il faisait campagne contre Jospin avec des articles pro-trotskiste et pro-Chiraquien en 2001
Que ce journal crève,il a ce qu’il mérite et avec la crise financière il serait pas acceptable que l’Etat accorde des « aides financières » à une entreprise en faillite
Mais le Monde vivait sur une réputation, et il n’y avait plus que les journalistes et quelques politiques pour y croire. Si l’on veut lire des articles de fond, grattés de loin, il faut plutôt lire le mensuel « Capital ». Vouloir être systématiquement « contre », ce n’est pas être indépendant, c’est un peu comme les organisemes dits « indépendants » dans le nucléaire qui sont systématiquement opposés. Dans le nucléaire par exemple, au monde, Hervé Kempf écrit des articles systématiquement, pauvrement, malhonnêtement « contre »...Confondre éthique et militantisme... Le Monde doit disparaître logiquement, comme ont disparu l’Aurore, Combat...
Rendez vous-compte ! Ce mec est en train de prêcher le faux pour avoir le vrai. En organisant la « fuite » de son désaccord avec l’équipe Niels, il vient de leur donner un coup de pouce. Un peu comme pour le téléchargement : en bricolant et en rapiéçant indéfiniment l’HADOPI, ça fait durer et ça renforce un status quo de l’immatériel libre de fait. Gesticuler au lieu d’avancer, bravo l’artiste !
Mi-juillet, le Monde devra s’acquitter de ses cotisations trimestrielles à l’URSSAF.
Probablement impossible sans un repreneur qui renfloue les caisses.
Je me demandais, Zen, si vous seriez capable de savourer tout le sel de cette situation, le quotidien probablement le plus subventionné de France mis en faillite par État Nounou.
J’adore moi aussi ...l’esquive Qui a plombé les comptes. ? Au nom de quelle idéologie et intérêts. ? Pour quels enjeux politiques. ? Qui manipule qui pour le contôle des medias en France ?
Non , encore mal suivi,Péripate, cette phrase fait partie d’une citation et entre dans un contexte qui vous a échappé et qui n’a rien à voir avec votre première intervention... Prenez le temps de relire et de comprendre C’est possible, si, si !
Ca, une citation ? je copie colle : Pendant que tous les médias se focalisent sur l’identité du ou
des futurs propriétaires, une question simple mais pourtant
fondamentale n’est pas posée : mais pourquoi donc faut-il vendre Le
Monde ?
Des lunettes seraient bien utiles, l’ami Péripatou Elles ont (mal)remboursées par la sécu Regardez dans quel passage s’insèrent ces lignes et qui leur donnent sens Voyez les guillemets, le nom de l’auteur (Bonnet de Mediapart) Trop pressé.Nul !
Mais revenons au sujet, qui semble vous gêner, le seul objet de l’article... Qui a plombé les comptes. ? Au nom de quelle idéologie et intérêts. ? Pour
quels enjeux politiques. ? Qui manipule qui pour le contrôle des
medias en France ?
Keep calm ! Trèsjuste ! Oui, et alors ? Mon texte précédent est bourré de liens, personnellement sélectionnés, venant confirmer mon propos et ma thèse. Pouvez-vous comprendre ça ? Les avez-vous ouverts ? Je reviens à mes questions plus haut, que vous évitez soigneusement Et à l’essentiel : avez-vous lu l’article ? Je vous salue et n’attends plus de réponse...
Voui.... Il semble surtout que ce texte est rédigé par un cochon, ce qui fait peu honneur à la profession d’enseignant, si il est impossible de savoir qui a rédigé quoi.
Quelle est votre thèse ? Un complot pour mettre le Monde en faillite et ainsi le contrôler. Ouarf....
Un complot de l’URSSAF alors.
Comme vous ne comprenez rien à l’économie un journal subventionné et distribué sous la houlette syndicale CGT ne peut qu’être victime d’une machination.
Le seul point que je vous accorde est l’immixtion gouvernementale dans un journal qui lui appartient de fait.
Infréquentable, Le peripate , avec son langage de charretier et sa surdité Une seconde nature ? Je reconnais que la mise en forme de mon « articu-laid » n’est pas fameuse Mais AV n’a pas respecté ma mise en page... Sur le fond , c’était un peu difficile, je le reconnais, et puis, comme « on s’en tape », que venez-vous faire ici ? Je résume pour vous : comme ça, compris ? Voilà !
Résumé comme ça je suis d’accord, comme je l’ai déjà écrit.
Est-ce que c’est si difficile de reconnaître une erreur, un texte mal relu, mal composé ? Visiblement oui. C’est dommage.
Quant aux langages que j’emploie j’aime varier du soutenu au familier, en fonction des circonstances. Et votre ton condescendant a souvent le don de m’agacer, je le confesse.
Votre préoccupation affichée est la liberté et l’indépendance de la presse et notamment du Monde, que vous avez apprécié, comme moi à une époque. Je partage donc avec vous ce point.
Mais, là où nous divergeons, pour ne pas dire plus, c’est sur les raisons de cet état de fait. Pour moi des conditions économiques aberrantes (subventions, diffusion), pour vous un théâtre d’ombres avec machinations.
Il devrait être possible de discuter sur ces bases, si seulement vous cessiez de me prendre pour un crétin.
C’est trop gentil de donner des conseils, Monsieur le Censeur Mais je re-signale que si la rédaction avait respecté ma mise en page, le texte aurait eu une apparence plus lisible, moins hachée Mais faute d’aborder le problème de fond, vous vous focalisez sur la forme C’est la première partie avec ses liens qui est importante La longue citation finale m’a semblé importante, car elle précise bien une partie de l’historique et exprime la réaction outrée de journalistes du journal. De plus, comme c’est extrait de Mediapart(payant), je ne pouvais mettre de lien.Elle explicite la phrase qui se termine par « certains appêtits... » Vous diluez le problème. Plus qu’un problème d’indépendance, c’est ce problème-là , et toutes les opérations financières adjacentes, qui était au coeur du débat Le problème des subventions se pose pour toute la presse française (pas seulement). Ce n’était pas le sujet de l’article, pas plus que le scandale du salaire de Colombani et du gros pécule reçu à son départ. Il y a plus grave Mais vous l’avez dit plus haut : « on s’en tape ».. A partir de ce postulat, que valent vos interventions ? C’est tout pour aujourd’hui
Il y a eu une période où j’achetais le Monde tous les jours. Vers la fin des années 60 ceux qui s’intéressaient à la politique et, quel que soit leur bord, lisaient ce journal car il y avait des infos que l’on ne trouvait pas ailleurs...
Dire aujourd’hui comme Bulgroz que c’est un journal de gauche, c’est une plaisanterie...