mardi 30 mars 2010 - par Paul Villach

Lifting ou peau neuve au journal Le Monde ?

 Un éditorial du journal Le Monde, signé de sa directrice de rédaction, annonce pour aujourd’hui 30 mars 2010 des innovations dans la présentation du quotidien (2). Crise de la presse oblige ! Suivant ce journal depuis plus de 40 ans, on est forcément sensible aux inflexions comme aux leurres dont il use dans sa représentation de l’information.

 

 
Une omission inédite des dogmes habituels
 
Il faut reconnaître que, cette fois, le journal se garde de resservir les dogmes habituels de la profession comme le faisait sa brochure, « L’esprit du Monde  », parue en janvier 2002 : l’information y était encore définie comme un « fait » et non « la représentation plus ou moins fidèle d’un fait  », à la faveur de distinctions infondées comme celle qu’il prétendait opérer entre « information  » et « commentaire ». Le directeur de la rédaction du journal d’alors, M. Plenel, insistait sur ce dogme : « L’information du Monde  doit être honnête et équilibrée, écrivait-il. Cela signifie en premier lieu qu’elle doit être scrupuleusement dissociée du commentaire : priorité doit être donnée à l’établissement des faits, aussi impartialement que possible, sur le jugement que ceux-ci suscitent. » Le Monde, lisait-on encore, « a naturellement pour but de permettre aux lecteurs de faire le tri entre ce qui relève des faits, qui doivent être considérés comme sacrés, et ce qui relève du commentaire, libre par définition  ».
 
Or, pour ceux qui l’ignorent toujours, il convient de rappeler que, comme le minerai avec sa gangue, « un fait  » fait corps avec « le commentaire et l’opinion  » qui en livrent "une représentation plus ou moins fidèle". Et le seul acte qui consiste à choisir de diffuser une information ou de la dissimuler, est à lui seul un commentaire implicite supplémentaire qui précise que cette information est diffusée ou dissimulée parce qu’elle sert les intérêts de l’émetteur ou du moins ne leur nuit pas, ou bien qu’au contraire, elle leur est nuisible. Impossible, en effet, d’échapper au principe fondamental qui régit la relation d’information  : nul être sain ne livre volontairement une information susceptible de lui nuire  !
 
L’omission rituelle des critères de sélection de l’information
 
On relève avec plaisir également dans l’article de la directrice de rédaction le rejet de l’illusion de l’exhaustivité de l’information qui découle forcément de la contrainte des motivations de l’émetteur énoncés par ce même principe et de celle exercée par l’exiguïté de l’espace et du temps de diffusion ; il y a tant d’informations, on ne transvase pas le contenu d’un tonneau dans une bouteille. La directrice de rédaction parle d’une « évolution (…) commencée en 2005 avec une nouvelle formule, plusieurs fois affinée depuis, qui a mis fin à l’impératif d’exhaustivité et introduit le critère de sélectivité dans le traitement de l’actualité. » En fait, elle se trompe sur l’histoire de son propre journal. Car cette idée était déjà présente dans un article des directeurs de l’époque J. Lesourne et B. Frappat, intitulé « Information et déontologie  », et paru les 12-13 février 1993 : ils affirmaient qu’ « informer, c’ (était) choisir de faire savoir  ». Seulement, ils restaient silencieux sur les critères de sélection…
 
Cet envers de l’information, sujet à discussion, est rituellement occulté par les journalistes au profit d’un endroit consensuel qui insiste sur la nécessité de vérification et de recoupement de l’information. Seulement, il ne suffit pas qu’une information soit vérifiée et recoupée pour être obligatoirement diffusée. Ce peut être même une bonne raison de la dissimuler si elle nuit aux intérêts de l’émetteur. On informe autant en dissimulant qu’en révélant une information, même si on le fait différemment.
 
Le Monde a lui-même donné de grands exemples de cette dissimulation. Parmi ceux qu’on a eu soi-même à dénoncer sur AgoraVox, on rappellera seulement les articles partiaux et malhonnêtes consacrés au Lieutenant-colonel Jean-Michel Beau réhabilité à la fois par la Justice en septembre 2008 et par le Président de la République qui lui a attribué la Légion d’honneur en mai 2009, au terme de deux affaires exemplaires d’un exercice tyrannique du pouvoir, « l’affaire des Irlandais de Vincennes » et « l’affaire des écoutes téléphoniques de l’Élysée », la première ayant commencé en 1982 et la seconde en 1993 pour s’achever toutes deux respectivement 26 ans et 15 ans plus tard en 2008 (1).
 
L’indéracinable prétention à exercer une autorité usurpée
 
La directrice de rédaction d’aujourd’hui n’est pas plus précise que ses prédécesseurs sur les critères de sélection de l’information. Elle entretient même une confusion qui tend à gommer le progrès dont on était prêt à la créditer. « Nos lecteurs, écrit-elle, baignent, pour la plupart, dans un univers de surabondance de l’information ; un quotidien de référence se doit de faire pour eux un premier tri, puis de leur apporter les clés de la compréhension de l’actualité »
 
De quelle « surabondance d’information  » s’agit-il ? Elle paraît ignorer que l’information présente plusieurs variétés et qu’entre l’information stratégique, donnée ou extorquée et l’information indifférente, c’est la seconde pour sa frivolité qui inonde antennes, journaux et conversations avec les stars, le sport, les faits divers, les modes d’emploi ou le temps qu’il fait, a fait et fera. Ensuite cette image des « clés » qu’ « un quotidien de référence  » a pour mission d’apporter, revient à lui attribuer une autorité usurpée à laquelle les lecteurs devraient se soumettre. Cette prétention à user de l’argument d’autorité est même réaffirmée par deux fois.
 
- La nouvelle présentation du journal doit permettre, dit la directrice de rédaction, « d’appréhender, en une dizaine de minutes, l’essentiel de l’actualité écoulée  ». Or, qui peut assurer que la sélection opérée par le Monde offre obligatoirement une représentation fidèle de « l’essentiel de l’actualité écoulée  » ? Qui a lu les deux articles rappelés ci-dessus, a été au contraire délibérément trompé sur la personnalité du Lieutenant-Colonel Beau et les événements survenus dans les deux affaires citées.
 
- Quant au journalisme qui serait désormais pratiqué, baptisé modestement « journalisme de questionnement » et non plus « journalisme d’investigation » comme au temps de l’ancien directeur Plenel, son « expertise  » autoproclamée est brandie elle aussi comme un autre argument d’autorité. La « Contre-enquête, écrit la directrice de rédaction, emmènera le lecteur derrière l’événement, au-delà des déclarations officielles, des séances photos en trompe-l’oeil et des statistiques opaques. » On reconnaît à cette méthode la recherche de l’information extorquée obtenue par enquête contre le gré et/ou à l’insu de l’émetteur et qui s’oppose à l’information donnée peu fiable pour être livrée par lui volontairement. Mais est occulté une fois encore le problème des critères de diffusion ou de dissimulation d’une information. Encore une fois, il ne suffit pas qu’une information soit extorquée et vérifiée pour être aussitôt diffusée. L’émetteur en décide sous la contrainte de ses motivations personnelles.
 
Ainsi, ce qu’on aurait pu prendre pour un aggiornamento de la conception de l’information selon Le Monde, n’est qu’un nouvel habillage habile des mêmes dogmes qui discréditent la profession journalistique depuis longtemps. La directrice de rédaction donne d’une main ce qu’elle reprend de l’autre. Sans doute se garde-t-elle de resservir ouvertement la distinction fallacieuse entre « fait » et « commentaire », mais la vérification de l’information est brandie une fois de plus pour mieux cacher les critères de sélection qui conduisent à sa diffusion ou à sa dissimulation. Surtout, le journal Le Monde continue de prétendre s’arroger une autorité qui est largement usurpée à en juger par l’accumulation avérée d’erreurs et de manipulations qu’on rencontre dans l’Histoire des médias. Il ne faut donc pas confondre peau neuve et lifting ! Paul Villach 
 
(1) Paul Villach, « La légion d’honneur de Jean-Michel Beau : le journal « Le Monde » trompe sciemment ses lecteurs !  » AgoraVox, 25 mai 2009
Lors de la parution du livre de Jean-Michel Beau en mars 2008, le Monde s’était déjà distingué par un compte-rendu sordide : Paul Villach, « Psychiatriser l’opposant : « Le Monde » à l’école de « La Pravda » ? », AgoraVox, 21 mars 2008.
(2) Sylvie Kauffmann, « "Le Monde" change pour mieux informer  », Le Monde.fr, 27.03.2010
"En crise, la presse écrite ? Sans doute. A la manière des Chinois, pour qui l’idéogramme "crise" - weiji - comporte à la fois le concept de danger (wei) et celui d’opportunité (ji), nous percevons aussi les deux dimensions de cette crise. Mais, au Monde, incontestablement, nous préférons ji à wei.
Pour un grand quotidien comme Le Monde, qui a déjà connu, en soixante-cinq ans, sa part de succès et son lot de doutes, cette crise-ci est une authentique opportunité. Elle nous pousse à nous transformer, elle nous donne envie d’innover, elle nous oblige à aller toujours plus au-devant des lecteurs.
Cette évolution, nous l’avons commencée en 2005, avec une nouvelle formule, plusieurs fois affinée depuis, qui a mis fin à l’impératif d’exhaustivité et introduit le critère de sélectivité dans le traitement de l’actualité. Nos lecteurs baignent, pour la plupart, dans un univers de surabondance de l’information ; un quotidien de référence se doit de faire pour eux un premier tri, puis de leur apporter les clés de la compréhension de l’actualité. Ces clés passent par la clarté, bien sûr, par l’approfondissement et par l’analyse. Par la découverte aussi, sans oublier le plaisir de la lecture.
 
JOURNALISME DE QUESTIONNEMENT
C’est dans cette logique de choix, d’efficacité et d’expertise que nous introduisons, à partir de lundi, dans l’édition du Monde datée mardi 30 mars, plusieurs nouveautés éditoriales. La "une", réinventée, la page 2, totalement transformée, la page "Analyses", plus lisible et plus riche, refléteront des choix plus affirmés, mieux hiérarchisés. Elles offriront au lecteur pressé des espaces de lecture rapide qui lui permettront d’appréhender, en une dizaine de minutes, l’essentiel de l’actualité écoulée depuis le précédent numéro du journal, tout en préservant pour ceux qui ont plus de temps les indispensables enquêtes, reportages, éclairages et approfondissements.
Pour les lecteurs qui veulent aller plus loin, dépasser la petite musique de la communication omniprésente, nous avons inventé les pages "Contre-enquête".
Reflet d’une démarche éditoriale volontariste, celle du journalisme de questionnement, réalisées par des équipes de journalistes qui, en France ou à l’étranger, rassemblent leurs forces et leur expertise pour s’attaquer à un même sujet choisi dans le film de l’actualité, la "Contre-enquête" emmènera le lecteur derrière l’événement, au-delà des déclarations officielles, des séances photos en trompe-l’oeil et des statistiques opaques.
Qu’elle soit politique, économique, internationale, culturelle ou de vie quotidienne, l’actualité peut être complexe, déconcertante, polémique. Vous vous posez des questions ? Nous aussi, nous nous les posons. Nous partirons de ces questions pour vous apporter, à travers les pages "Contre-enquête", une grille de réponses.
 
RÉACTIVITÉ ET INTERACTIVITÉ
Traditionnellement ouvert sur le monde, où son réseau de correspondants continue d’alimenter chaque jour une solide couverture internationale, Le Monde a aussi fait irruption, il y a onze ans, dans un autre univers, celui de l’Internet, avec Lemonde.fr. Le succès de ce site a ouvert au quotidien de nouveaux horizons, non seulement en termes de diffusion, mais aussi en termes journalistiques. Le rapprochement du site et du quotidien, enrichi en fin de semaine du Monde Magazine, permet aujourd’hui aux journalistes de ces trois médias de décliner le contenu "Le Monde" sur de multiples supports, de s’enrichir mutuellement, de mettre en commun l’expertise des uns, la réactivité et l’interactivité des autres.
C’est une dynamique innovante, qui va s’intensifier à partir de lundi. En même temps que le quotidien, Lemonde.fr procédera à plusieurs innovations sur son site, augmentera son offre sur les téléphones mobiles et, bientôt, sur l’iPad. Une offre globale, qui symbolisera les nouvelles formes de journalisme sans cesse inventées sur le site, puis, par ricochet, dans le quotidien et le magazine. Avec, toujours, l’exigence et la qualité "Le Monde"."
Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction
 


15 réactions


  • Humphrey Binsucet 30 mars 2010 11:37

    C’est le Monde, ca ?

    Le Monde de Paul, surtout ...

  • brieli67 30 mars 2010 12:21

    Le bonjour de Villach La bonne humeur  règne.

     La laaa laa laaaaaaaaaaaaaaaa.....

    http://www.youtube.com/watch?v=BTaXt1hoZd0

    Es grüsst Euch Villach !!


    • Paul Villach Paul Villach 30 mars 2010 12:26

      @ Brieli67

      Villach est en effet une très jolie ville autrichienne sur les bords de la Drau que vous n’avez pas l’air de connaître. Paul Villach


    • brieli67 30 mars 2010 13:42

      Seaz !


      Maa, Villach ist wohl da geilste Stodt of da gonzn Wölt !!!!
      i gfrei mi schon im Summa uf 7 Wochn do ummazuranzn !!

      AuEn 4-ewwwer !! ViLlaCh RuLzZzZzZ !!!

      ops bis zum Summa !




  • ZEN ZEN 30 mars 2010 12:25

    Où est passée l’époque de Beuve-Méry, celle des grands reporters comme M.Niedergang, Claude Julien,etc.. ?
    Le Monde n’est plus ce qu’il était
    Désabonné depuis des annnées, depuis que les financiers ont fait main basse sur le journal, je vais tout de même acheter quelques numéros dans les jours qui viennent pour voir ce que donnent ces fameuses contre-enquêtes
    Mais je me méfie des effets d’annonce du Monde, qui n’ont été parfois que purement commerciales et/ou esthétiques...


  • Jojo 30 mars 2010 13:41

    Le d’unepierretroiscouismes de PV

    • Un article pour son propre ego (qu’a de l’appétit et qu’il faut nourrir)


    • Un article pour faire plaisir à un copain honoraire de St-tropezerie et


    • Un article ... pour rien puisqu’il descend la refonte d’un quotidien (et quel quotidien), avant même qu’elle ne soit.


    PS : « et ce qui relève du commentaire, libre par définition » 

    Au monde, Ils ont au moins compris ça… eux


  • Traroth Traroth 30 mars 2010 14:39

    Tous les quotidiens pensent résoudre leurs problèmes de mévente en modifiant leur présentation, alors que ce que veulent les clients, c’est le retour de l’information, la vraie ! Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que personne n’est prêt à payer pour se faire propagander la tête !


  • Pyrathome pyralene 30 mars 2010 15:05

    Ce n’est pas la façade qui demande un ravalement , mais les possesseurs de ce journal , rappelez-nous à qui appartient ce canard boiteux ? comme 95 % des autres d’ailleurs ! à la caste financière !!
    L’indépendance totale des médias demandera encore un long chemin vers la démocratisation et la liberté....
     Pour l’heure , la forme est prioritaire sur le fond , le narcissisme sublimé ou l’arbre qui cache la forêt... smiley ce n’est pas la couverture d’un bouquin qui me le fait acheter !!


  • Voltaire52 Voltaire52 30 mars 2010 16:27

    Bravo monsieur Villach pour cette article, refaire la deco quand les fondations du Monde sont bancales , c’est continuer a se foutre des lecteurs , si cela fait plaisir aux actionnaires tant pis pour l info ... ;


  • Charles Martel Charles Martel 30 mars 2010 21:21

    technique habituelle de Villach, prendre un fait d’actualité quelconque et en profiter pour justifier un article répétant son discours habituel. Peu importe que le fait soit vérifié (soit disant lettre des lycéens) ; que Villach ai vu la chose (film, expo ou livre), voir même qu’il n’en prenne que les extraits qui l’intéressent... ce ne sont que des prétextes introductifs pour avoir toujours les mêmes pargraphes qu’on croirait plagiés de ses articles précédents.
    J’avais comparé fut un temps les articles de PV à des films pornos ; mais ça devient plus vrai chaque jour : un prétexte introductif (doublement) ; pour au final ressortir toujours les mêmes scènes.
    Bon ça fait plaisir à ceux qui découvrent. ça ennui fortement les autres.


  • Charles Martel Charles Martel 30 mars 2010 21:24

    ceci dit l’article pourrait également citer pour exemple agoravox qui cherche à refaire sa façade (sondages sur la couleur et la maquette, et l’ascenseur déroulant) en occultant toujours le fond de la qualité de « l’info » donné ici et de la pertinence d’avoir les billets quotidens de certains auteurs.


  • Internaute Internaute 31 mars 2010 09:32

    Ce que vous dites est juste mais inéluctable. La principale censure est l’auto-censure qui prévaut à la sélection des sujets traités. De la même manière que vous ne verrez jamais quelqu’un donner sans contrainte une information qui va contre ses intérêts, de même vous ne verrez jamais un journaliste publier un article qui enverrait le lecteur dans le camp adverse à ses propres convictions. Pour avoir un journal honnête il faudrait remplacer les journalistes par des ordinateurs.

    Par contre, vous ne parlez pas de l’effet loupe qui est primordial dans l’information. Le fait de mettre un événement sus le projecteur des médias lui donne une importance sans commune mesure avec son poids réel. Les médias savent trés bien jouer de ce régistre. J’aime à dire qu’aprés avoir fait un sondage pour savoir si les français péfèrent les chiens blancs, noirs ou marron il en ressort que la question la plus importante pour les français est la couleur des chiens.


  • frédéric lyon 31 mars 2010 09:56

    Le Monde est un journal d’opinion qui ne peut prétendre sans rire être un « quotidien de référence » qui « fait le tri des informations » puis « apporte les clés de la compréhension ».


    Le Monde est le journal officiel du Parti Socialiste, et il est si inféodé à ce parti qu’on peut dire qu’il en est un des plus fidèles domestiques.

    « faire le tri des informations » signifie donc avant tout occulter les informations nuisibles à son maître.

    Et « Apporter les clés de la compréhension » signifie avant tout répandre la bonne parole, faire du prosélytisme. Un boulot de curé qui commente les évangiles.

    A propos de ce lifting, j’ai remarqué en comparant les éditions internet du journal Le Monde avec celles du concurrent d’en face (Le Figaro) que les fils de commentaires étaient en général plus fournis sur Le Figaro que sur Le Monde, et que les sondages effectués par Le Figaro auprès de ses électeurs à propos de questions d’actualité recevaient le plus souvent beaucoup plus de votes que ceux du Monde.

    Je me demande pourquoi, dans la mesure ou l’on peut penser que la fréquentation sur les deux sites doit être équivalente, à peu de chose près.

    • Internaute Internaute 31 mars 2010 12:37

      Tout simplement parceque, comme le dit leur pub, au Figaro il y a autant de pages de gauches que de pages de droite. (Celles de gauches rentant quand-même imprimées en petits caractères).


  • andqui 4 avril 2010 09:58

    Quand le Monde abandonnera le militantisme (politique, écolo et tout le toutim) et qu’il reviendra à l’information, il sera de nouveau achetable.
    En attendant, lifting ou pas, c’est son contenu qui doit changer, et je crois bien que ce n’est pas supportable par les plumitifs en carte.
    Donc Le Monde est condamné à terme (2 à 5 ans) Dommage !


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