vendredi 9 juillet 2010 - par antennerelais

Nouveau « bain de foule » sarkozyen factice au 20H de France 2 !

La journaliste de France 2 évite soigneusement de faire allusion à la présence des militants UMP, pourtant déterminants dans le « dispositif sarkozyen », Pujadas garde un silence complice.

Cela pourrait sembler une blague, mais non !

Mardi 6 juillet 2010, cinq jours seulement après le précédent « bain de foule » sarkozyen analysé ici-même, et alors que les "Une" titrent partout, y compris dans la presse étrangère, sur l’affaire Bettencourt-Woerth-Sarkozy, nouveau « bain de foule » présidentiel au 20H de France 2 ! (1) A Brie-Comte-Robert en Seine-et-Marne, et, cette fois, avec le concours d’un véritable chœur de militants UMP.

(1) Ayant négligé de programmer le magnétoscope du 2 au 5 juillet, nous ne sommes pas en mesure d’affirmer que le 20H de France 2 fut exempt d’autres « bains de foule » présidentiels au cours de cette période.

 

Analyse plan par plan

Note. Le site @rrêt sur images se refusant pour l’instant à faire de "l’arrêt sur images" (en particulier de l’analyse détaillée de journaux télévisés), il faut bien que certains s’y mettent.

1. Présentation Pujadas (16 secondes, 1 plan) (1) 

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David Pujadas : « Alors on l’a compris Eric Woerth n’est plus le seul visé par cette affaire, Nicolas Sarkozy lui aussi est concerné : il a évoqué publiquement cette affaire pour la première fois, lors d’un déplacement où son agacement vous allez le voir, était perceptible. Valérie Astruc, Jean-François Monnier. »

Comme dans sa présentation du reportage du 1er juillet analysé précédemment, Pujadas ne signale aucun « bain de foule » dans le reportage à venir (sa grande éthique professionnelle lui fait sans doute préférer éviter de se compromettre publiquement à évoquer même de loin ces soi-disant « bains de foule », animés par des militants UMP - son scooter a d’ailleurs déjà assez souffert comme cela). Le reportage présenté par Pujadas commencera néanmoins par 21 secondes d’images montrant un Sarkozy triomphalement soutenu et acclamé (ceci en pleine débâcle Woerth-Bettencourt, et alors qu’il vient de battre une nouvelle fois son record d’impopularité - on peut déjà juger de la plausibilité, de l’hypothétique véracité, de tels "faits de rue").

(1) En langage cinématographique, « un plan est tout morceau de film compris entre deux changements de plan » (Jacques Aumont, Michel Marie, Dictionnaire théorique et critique du cinéma, Nathan, 2001, p. 157).

Dans le cinéma moderne décadent dont l’emblème est en France Luc Besson (cinéma contemporain de la généralisation du zapping télévisé), un plan aura en général une durée comprise entre 1 et 2 secondes (cet artifice masquera aux spectateurs non avertis l’indigence de l’interprétation, du scénario, et enfin du film tout entier). A l’inverse, le premier plan du film La soif du mal (Orson Welles, 1958) est resté fameux en ceci qu’il consiste en un audacieux plan-séquence (succession de cadrages par mouvements de la caméra mais sans interruption de la prise de vue), de plus de 3 minutes.

 

2. Reportage France 2, séquence 1 : « Bain de foule » sarkozyen (21 secondes, 3 plans)

 

Plan 1 (7 secondes)
(à 0’16 de la vidéo)

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Photo 1 (cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Militant UMP 1 ("off" (2), voix tonitruante) : « Bon courage, Nicolas ! Bon courage, Nicolas ! »

Militant UMP 2 ("off", voix un peu en retrait, dans une sorte de basse continue) : « Courage ! Courage ! Courage ! »

Journaliste 1 ("off") : « Des encouragements et un bain de foule, rien de tel... »

(2) On qualifie de "off" un élément sonore dont la source se situe hors-champ (c’est à dire pas à l’image). On parle par exemple de voix off à propos de la voix d’un personnage - ou d’un commentateur - n’étant pas physiquement présent à l’image ("pas dans le champ", autrement dit hors-champ).

Les deux militants UMP, hélas non présents à l’image, forment un assez remarquable duo, avec notamment un subtil contrepoint : le militant 2 choisit de faire son entrée (« Courage ! »), précisément sur le premier « Nicolas ! » déclamé par le militant 1.

Comme dans le reportage du 1er juillet analysé précédemment, la journaliste de France 2 n’hésite pas à prononcer le mot « bain de foule », alors même qu’elle ne peut ignorer la manipulation consistant à fabriquer ces « bains de foule » au moyen de militants UMP.

Rappelons ces propos du Monde (26 janvier 2010) :

« Les villes visitées par le président sont sous haut contrôle policier. (...) Les rares bains de foule ont lieu avec des militants UMP. Et la police, pesante, empêche toute manifestation d’opinion divergente. »

En repassant les images de ce plan 1, on s’aperçoit que la « foule » n’est en fait qu’un petit groupe de personnes, semblant comme "parquées" sur la droite de l’image. Le tout début du plan (photo 1) montre d’ailleurs un grand vide sur la gauche (excepté les sbires et Sarkozy lui-même).

En examinant les images on s’aperçoit que les deux femmes prenant des photos au premier plan (photo 2) ne prennent pas de photos : elles font semblant de prendre des photos. Elles ne cherchent pas à viser Sarkozy avec leurs appareils : tout au long du plan elles prennent la pose en tant que "dames qui photographient le président" !

 

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Photo 2 (cliquer sur l’image pour l’agrandir)

 

On remarque aussi deux mystérieuses créatures (photos 3 à 5), semblant "encadrer" la « foule » (tout en y figurant) : deux brunes à chignon, lunettes et veste sombre . Leur comportement, mi-distancié/impassible mi-scrutateur, fait penser à celui de gardes du corps. Ces deux créatures ne sont sans doute pas de simples "militantes UMP" destinées seulement à garnir le plan : plus probablement des préposées à l’encadrement et à la supervisation de ce « bain de foule » sarkozyen.

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Photos 3 à 5 (cliquer sur les images pour les agrandir)

 

A la fin du plan (photo 6), Nicolas Sarkozy serre une main surgie du côté de la caméra - peut-être celle d’un des deux militants UMP s’étant illustrés sur la bande son au début du plan. Les deux créatures en noir restent impassibles, les deux "dames photographes" gardent la pose. On remarque d’ailleurs que Sarkozy fait semblant de ne pas voir la créature brune de droite. Il lui passe devant, serre des mains avant et après elle, mais pas à elle (la créature reste remarquablement impassible tandis que le président se tient absolument face à elle à une distance d’un demi mètre). Cette créature (comme sa collègue) n’est pas une simple figurante UMP sensée figurer une participante à une foule enthousiaste. Son rôle précis dans le dispositif sarkozyen, reste à préciser.

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Photo 6 (cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Cette fin de plan (photo 6) montre sans doute à droite la limite droite du petit groupe de personnes sensées figurer une « foule » (limite droite d’ailleurs masquée par la créature brune de dos). Or à ce moment on voit encore dans le plan la limite gauche de cette « foule » (limite correspondant au bord de mur en brique rouge).

On le voit, cette « foule » n’est en fait qu’un simple petit groupe de personnes regroupées là, et facticement constitué : sans doute par au moins un bon nombre de militants UMP. Ce plan est un trucage complet. Sa brièveté (7 secondes), sa rapidité d’exécution (le mouvement de Sarkozy et celui de la caméra), permettent de masquer aux yeux du téléspectateur son caractère calamiteux et factice, son vice de fabrication (cf. note (1) dans le chapitre 1 "Présentation Pujadas" ci-dessus).

Question : qui a tourné ce plan 1 ? Une équipe privée sarkozyenne, selon la pratique en vigueur durant la campagne présidentielle (les chaines de télévision récupérant ensuite les images pour construire leurs "reportages") ? Question accessoire : y a-t-il eu plusieurs prises ?

Dans le cas où ce plan serait l’œuvre d’un caméraman de France 2, sa conscience professionnelle a du en prendre un sacré coup... Il n’aurait dans ce plan absolument pas agi en caméraman (cherchant à filmer "ce qui se passe" - et donc s’intéressant à la réalité de ce qui se déroule sous ses yeux) : mais en simple employé d’une entreprise de propagande sarkozyenne, visant tel objectif prédéfini, respectant tel "cahier des charges" (à savoir : tourner un plan, prévu, et préparé à l’avance par les communicants élyséens, de « bain de foule » sarkozyen).

  
  

Plan 2 (3 secondes)
(à 0’22 de la vidéo)

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Journaliste 1 ("off", finissant sa phrase) : « ...pour oublier les tracas du moment et échapper aux questions des journalistes. »

Rupture temporelle à l’image : ce plan 2 se situe maintenant dans une rue, avec quelques vrais habitants, tenus à distance par les molosses de sécurité (Sarkozy et ses 5 ou 6 sbires occupent le principal de l’image). Par contre, parfaite continuité de la bande son (ceci perceptible avec un bon casque) : la journaliste poursuit sa phrase amorcée à la fin du plan 1, et surtout on entend en bruit de fond les restes d’acclamations qui accompagnaient le plan 1, avec même un « au revoir » !

Comme dans le reportage du 1er juillet (cf. ici analyse du Plan 2), le monteur a choisi d’assurer la continuité de la séquence en faisant persister l’environnement sonore d’un plan sur le plan suivant (il aurait été plus intéressant ici de faire durer le plan 1, pour que l’on puisse apprécier le bord droit de cette « foule » !). La "manipulation" est moins grave ici que dans le reportage du 1er juillet (elle ajoutait une "ambiance" sonore à un plan visuellement totalement inanimé, accréditant par là l’idée d’un « bain de foule »), elle est néanmoins patente !

Au passage du président une jeune-fille en civil lui tourne le dos (elle évite aussi de montrer son visage à la caméra) : son rôle apparemment est de "contrôler" la « foule  » de son côté (pourtant simplement composée, à vue d’œil, de quelques personnes du 3ème âge).

La présence de cette jeune-fille, après les deux créatures du plan 1, semble accréditer l’existence d’une "garde prétorienne femelle" au service du candidat UMP du chef de l’Etat.

  

Plan 3 (14 secondes)
(à 0’25 de la vidéo)

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Journaliste 2 ("off", au président) : « Est-ce que vous avez reçu de l’argent de Liliane Bettencourt Monsieur le président ? »

Nicolas Sarkozy : « Merci... »

Une militante UMP ("off", au journaliste) : « Oh mais on s’en fout ! »

Chœur de militants UMP ("off", huant le journaliste et sa question) : « HAAAAAA ! OHHH ! OUOUAAAEUEUEUEUEU ! HOU !!! »

Journaliste 1 ("off") : « Faire comme si de rien n’était. Visiter un hôpital de proximité... »

Rupture temporelle peu importante par rapport au plan 2 : on reconnait les mêmes lieux, les mêmes sbires placés au même endroit.

Le « on s’en fout » de la militante UMP sur la bande son est particulièrement absurde et déplacé, en tant que sensé représenter la vox populi ("l’opinion du peuple") - et d’ailleurs clairement contredit un peu plus tard dans le même JT de France 2, par le témoignage de la candidate des Verts en campagne sur le terrain dans une élection partielle : « les gens ne s’intéressent qu’à ça [l’affaire Woerth-Bettencourt-Sarkozy]. On aimerait qu’ils s’intéressent aussi à notre programme ! »

Chose très remarquable, déjà notée dans l’analyse du reportage du 1er juillet : les militants UMP "hurleurs" prennent manifestement le plus grand soin de ne pas apparaître à l’image. Il y a là très certainement consigne, donnée à ces militants.

Autre chose très remarquable, et difficilement explicable : les militants UMP "hurleurs" ont l’air placés très près du micro (davantage que le journaliste 2 qui pose sa question au président, ou que Sarkozy lui-même). Comment un tel prodige est-il possible ? Ont-ils un micro spécialement dédié ? A moins qu’ils restent tout simplement agglutinés derrière et sur les côtés de la caméra, aboutissant ainsi à ce double résultat : ne pas apparaître à l’image ; et pouvoir facilement rugir en direction du micro traditionnellement fixé sur le dessus de la caméra.

 

Même conclusion que dans l’analyse du reportage diffusé le 1er juillet dans le 20H de France 2 : la chaine de télévision publique se rend complice, de façon plus ou moins active (le plan 1 a-t-il ou non été tourné par une équipe privée payée par l’Élysée ?), complice d’une entreprise de fabrication d’images factices (des « bains de foule » animés en fait principalement par des militants UMP). En clair : de la propagande. Puissent les journalistes et techniciens de France 2, refuser un jour de se prêter à pareille entreprise de désinformation (et David Pujadas cesser de couvrir d’un silence complice, ces peu reluisantes manigances).

*** 

La suite du reportage montre des extraits d’un discours de Sarkozy : ce dernier apparaît planant on ne sait où, comme déconnecté de la réalité (la vulgarité qui le caractérise et qui accompagne chacun de ses gestes ou paroles, n’est même plus la chose la plus frappante dans ces extraits de discours). Enfin dans ces images apparaît très clairement le fait suivant : Nicolas Sarkozy est totalement indigne de la fonction qu’il occupe.   

 

Nicolas Sarkozy, Brie-Comte-Robert, lundi 6 juillet 2010 (à 0’53 de la vidéo)
  
  
 

 Article d’origine avec mises à jour, à lire sur antennerelais  

***

Sur le même sujet :

« Bains de foule » de Nicolas Sarkozy : petits trafics au 20H de France 2 (02/07/2010)

 


21 réactions


  • jako jako 9 juillet 2010 11:33

    C’est à l’acide que se révélent les photos, merci à vous


  • François Jaeger 9 juillet 2010 11:45

    Bonjour antennerelais, 


    Encore une fois, un très bon article, merci ... 

    Je l’avais vu en direct, tout ceci est tellement flagrant ... 

  • Shaytan666 Shaytan666 9 juillet 2010 12:32

    Hou ! la ! la ! vous avez vu ses doigts, c’est pas un signe satanique ça ?


  • leypanou 9 juillet 2010 14:43

    Merci antennerelais, espérant que vous réussiriez par décerveler quelques-uns de l’autre bord -autre bord veut dire gogo- sur ce site. Mais, bon, il ne faut pas trop rêver : en politique, beaucoup ont leurs convictions fortement ancrées doublées de mauvaise foi.


  • Yvance77 9 juillet 2010 17:04

    Salut,

    Deux petites choses au passage

    1) concernant une petite technique faisant toujours son effet c’est celui du cadrage.

    Un cadrage serré permettra toujours de faire croire à la multitude ou au bain de foule ... même si vous mettez 100 pelés qui saluent un tondu dans un stade de foot.

    2) concernant le chien Pujadas.

    Il vient d’obtenir le prix la « laisse d’or » réconpensant le journaliste le plus servile du paf.

    Et que dure la république bananière Française ...

    A peluche


  • goc goc 9 juillet 2010 17:23

    moi j’attends avec impatience le défilé du 14 juillet, car là, le nabot sera bien obligé de passer devant la foule qui risque de lui dire haut et fort, ce qu’elle pense de cet individu qui respire tant l’honnêteté

    on aura intérêt a suivre consciencieusement la bande son, car le pense qu’on n’entendra pas les « encouragements » citoyens

    et là ou ce sera particulièrement pathétique, c’est qu’on aura certainement des images de portables, qui pourraient révéler les supercheries que la cour de nabot1er ne va pas manquer de monter, pour faire croire a un soutient de la population a son président préféré


  • lama-du-tibet lama-du-tibet 9 juillet 2010 17:24

    Françaises ! Français ! Impliquez-vous dans la politique et participez au défilé du 14 juillet :

    - Récupérer les invendus de fruits et légumes qui tâchent et qui puent des containers de supermarchés.
    - Les stocker dans un sac poubelle, le sac poubelle dans un sac de sport
    - Vous munir d’un gant en cellophane (pour les empreintes...).
    - Vous rendre sur les Champs-Elysées pour y être quand Sarko les descendra d’Etoile à Concorde.
    - Vous « débarrasser » des invendus sur le nain en playmobil.

    Venez nombreux ! (plus on sera nombreux, plus les keufs seront débordés)


  • Le Gros Caillou Le Gros Caillou 9 juillet 2010 19:03

    Le président s’est léché le doigt...
    Une phrase énigmatique qui montre que son cerveau se lézarde...


    • Diva Diva 9 juillet 2010 19:20

      En d’autres temps, n’aurait il pas dit : « le président s’en lave les mains » ?

      Ce avec le même mépris !

      Car voilà bien ce qui caractérise la présidence « sarkozienne » ; le mépris !


    • Le Gros Caillou Le Gros Caillou 9 juillet 2010 21:37

      Bien vu Diva , il s’agit plus de mépris que du dédain... plus profond

      Le geste du souverain à la table médiévale rendant une justice lasse en se léchant les doigts...
      Le dédain envers la nourriture, le mépris de celui qui lui fait face...


    • antennerelais 9 juillet 2010 23:04

      @ Le Gros Caillou
      « Une phrase énigmatique qui montre que son cerveau se lézarde... »

      Oui c’est un peu l’impression qu’il donne... smiley


  • asterix asterix 9 juillet 2010 19:23

    Image pathétique en fin de défilé : Sarko seul face à un char. Le char attaque, Sarko ne recule pas. Le char avance plus vite que prévu, Sarko ne bouge pas. Le char est à deux millimètres, Sarko glisse sur une peau de banane.
    Le char est passé, Sarko n’est plus...
    C’était malheureusement une image de synthèse.


  • Lorenzo extremeño 9 juillet 2010 20:47

    @ antennerelais

    une fois de plus merci de votre excellent travail,
    mise en ligne ce soir de l’émission d’Arret sur Images
    sur le déroulement de l’affaire Bettancourt avec Fabrice Lhomme de Médiapart
    et Gérard Davet du Monde, je viens de terminer de la regarder : passionnant de
    de comprendre comment le pouvoir par la télé essaye de décrédibiliser le Net,
    et d’avoir un éclairage au plus prés depuis que cette affaire á démarré.
    Sans conteste d’utilité publique !

    Cordialement.


  • lebreton 9 juillet 2010 22:47

    ET si le pouvoir à si peur du net c’est bien parce qu’il ne plus le controler ,les chinois non plus d’ailleur et la meute ump n’y échappe pas ,mais cette fois il est trop tard ,la liberté à un prix certe mais ce sera tres difficile de nous faire taire ,et les crimes quels qu’ils soient serons punis ;La France est dirigée par une équipe de gangsters qui vont bien devoir rendrent des comptes un moment ou à un autre et on ne va pas tarder à voir des rats quitter le navire ,louis xvi se fit prendre a Varennes parce qu’il était trop gourmand ,il n’avait jamais su que les autres pouvaient avoir faim,les temps ont changés mais faute de kérosene un avion ne peut pas s’envoler.ah ah ah


    • antennerelais 9 juillet 2010 23:01

      @ lebreton
      « La France est dirigée par une équipe de gangsters qui vont bien devoir rendrent des comptes un moment ou à un autre »

      J’ai toujours pensé que la véritable place de Sarkozy était en prison, certes il faudra pour cela attendre 2012 au moins, mais enfin on voit que c’est de moins en moins du domaine du fantasme ! Ses ex-mentors (Pasqua Chirac) y ont échappé (de façon de plus en plus tengeante comme on a pu le remarquer) : Sarkozy lui a encore largement assez de temps devant lui pour être rattrapé par la justice. smiley


  • Fergus Fergus 10 juillet 2010 11:14

    Bonjour, Antennerelais.

    Une nouvelle fois, je vais apporter un bémol qui va sans doute me valoir d’être « moinssé ». Peu importe.

    Que Pujadas et sa cheftaine Chabot soient devenus des serviteurs complaisants, et parfois serviles, de Sarkozy ne fait aucun doute, et je partage grosso modo vos observations sur le traitement de l’information à la sauce Antenne 2.

    Cela dit, deux remarques :

    1) Rien ne prouve que les deux femmes (à l’évidence des militantes Ump) qui ont un appareil numérique en main n’ont pas pris de photo. Très probablement, elles sont en train de visionner sur l’écran LCD la ou les photos qu’elles viennent de prendre en oubliant de s’intéresser au sujet : Sarkozy. Ce faisant, elles agissent comme la majorité des utilsateurs de numériques, prisonniers d’un comportement pavlovien qui peut être vérifié partout, y compris sur le Tour de France où certains photographes, obnubilés par leur premier cliché, en oublient de regarder passer le peloton ! 

    2) Le décalage outrancier entre la situation politique d’un pouvoir aux abois et la présentation d’images positives a quelque chose de surréaliste qui vient heurter la raison des spectateurs dans le contexte actuel. L’effet peut donc en être très négatif pour Sarkozy et ses amis car cet artifice, bien réel, peut être perçu, plus ou moins consciemment, comme une manipulation par les téléspectateurs.

    Quoi qu’il en soit, merci de continuer à dénoncer ces dérives.


    • antennerelais 10 juillet 2010 11:43

      Bonjour,

      C’est vrai que pour les deux femmes photographes ce n’est pas totalement limpide... J’ai inséré votre objection dans l’article d’origine où je peux encore faire des mises à jour (note (3) dans « Plan 1 »).


  • Germain de Colandon Germain de Colandon 10 juillet 2010 11:21

    « Nouveau « bain de foule » sarkozyen factice au 20H de France 2 ! » dites-vous. N’est-ce pas un pléonasme ????

    http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/article-france-2010-la-peste-en-voie-d-extinction-mais-attention-pandemie-possible-de-cholera-en-2012-47047361.html

    Luc de Normandie


  • ChatquiChouine ChatquiChouine 10 juillet 2010 11:36

    antennerelais,

    Merci pour ce nouvel épisode, je remarque au passage que la « foule » s’ étiole de plus en plus...

    De là à ce que les sbires de la communication sarkozienne fassent appel à James Cameron pour disposer une meute d’ umpavatars....(cahier des charges : pas bleu...et pas plus d’1,70m).

    Non, ce que je dis n’est pas crédible car, compte tenu des tarifs de James, je ne vois pas comment notre sainte Sarko pourrait financer ses services....

     Quand à Pujadas Playmobil, son regard fixe, sa face inexpressive, son ton monocorde, ses paroles incohérentes, sa coupe de cheveu improbable, pas de doute, il s’agit bien du premier réplicant....raté.


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