vendredi 5 janvier 2007 - par JL ML

Pour un conseil de presse en France

Un groupe de journalistes, soucieux de l’avenir de leur profession confront�e � une grave crise de cr�dibilit�, a d�cid� de r�fl�chir � la faisabilit� d’un conseil de presse en France, en cr�ant en d�cembre 2006 l’Association de pr�figuration d’un conseil de presse (APCP).

Un conseil de presse, instance de m�diation sur le mod�le existant en de nombreux pays d�mocratiques, pourrait se saisir des dol�ances des lecteurs, du public ou des journalistes eux-m�mes, victimes directes ou personnes d�sireuses de d�noncer les d�rives de la profession. Il �tudierait ces litiges, en interrogeant aussi les m�dias mis en cause. Puis il publierait des avis sur son site Internet et, id�alement, par les m�dias ou autres moyens d’information acceptant de jouer le jeu de la transparence. Le conseil de presse ne serait ni un tribunal ni un « conseil de l’ordre » professionnel, mais bien plut�t une plate-forme publique de r�flexion, de d�bat et de propositions sur l’�thique du m�tier, � partir de cas concrets et pas seulement dans les discussions des colloques.

La l�gitimit� d’une telle instance sera fond�e sur la qualit� et la rigueur de son travail mais surtout sur sa n�cessit�. En d�mocratie, le socle de la confiance, c’est : pas de libert� sans responsabilit�, pas de pouvoir sans contre-pouvoir. Or, nombre de d�rives journalistiques (affaire Gr�gory, Timisoara, scandale d’Outreau, bidonnages, atteintes � la vie priv�e, non-respect de la pr�somption d’innocence, mais aussi publicit�s clandestines, omissions et inexactitudes quotidiennes...) �chappent aux sanctions. Les recommandations et engagements formul�s par les m�dias apr�s diff�rents scandales n’ont pratiquement jamais d’effet.

Ni les politiques, ni les �diteurs, ni les journalistes dans leur ensemble n’�taient favorables, jusqu’� ce jour, � une instance de m�diation. Mais la demande croissante du public pour plus de transparence et d’�quit� dans les pratiques journalistiques pourrait faire �voluer les choses.

L’Association de pr�figuration d’un conseil de presse se propose d’�tudier, en l’exp�rimentant, la validit� de la d�marche, afin de pr�parer l’�closion d’un tel conseil de presse. Ses fondateurs invitent tout journaliste mais aussi lecteur/citoyen, sociologue, juriste ou autre expert, sensible aux enjeux d�mocratiques de la qualit� de l’information, � les rejoindre.

Les journalistes � l’origine du projet sont r�unis au sein de l’Alliance internationale de journalistes, cr��e avec la Fondation Charles L�opold Mayer pour le progr�s de l’homme et soutenue par elle. L’APCP est bas�e � l’EMI-CFD (Ecole des m�tiers de l’information). Les crit�res de qualit� de l’information qui serviront � l’analyse des dossiers qui seront examin�s � titre exp�rimental par l’APCP seront extraits des diff�rentes chartes d�ontologiques existantes, de diverses r�flexions en cours, ainsi que des travaux d’auteurs ayant �tudi� la question.

Une r�union d’information est organis�e le 16 janvier � 17 heures, � l’EMI-CFD, 7-9 rue des Petites Ecuries, Paris 10e. Toute personne int�ress�e et d�sireuse de s’investir dans ce projet est invit�e.

● Pr�sident : Yves Agn�s, ancien journaliste au Monde, auteur de : Le grand bazar de l’info ; pour en finir avec le maljournalisme, Michalon, 2005.

● Secr�taire : Jean-Luc Martin-Lagardette, journaliste, enseignant, auteur de L’information responsable, un d�fi d�mocratique, ECLM, 2006.

● Dossier de presse et contact : Manola Gardez (t�l. : 01 43 14 75 75) [email protected]

24 r�actions

A�rien (---.---.94.144) 5 janvier 2007 14:55

Trop tard, votre profession est totalement discr�dit�e...

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- Stef (---.---.58.225) 5 janvier 2007 19:28
  
  Exact, sur France inter ce soir, on fait de l’info cannibalistique avec le meurtre d’un tolard par un autre tolard, Propos du journaleu : « tout le monde n’est pas annibal lecter » HAHAHAHAHAHA Contunuer comme �a , et la r�volte cityoenne passera par vous !!!!
  
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- caron (---.---.233.159) 14 janvier 2007 08:36
  
  Journaliste depuis 42 ans - et �a continue, personne n’�tant parfait - je crois bien qu’effectivement, il est bien trop tard pour faire quoi que ce soit dans le but d’assainir le cloaque m�diatique. M�me au SNJ pendant 35 ans, j’ai constat� que les grands mots( cens�s apporter aux grands maux des grands rem�des) n’�taient que rarement suivis d’effets. A long terme en tous cas. J’y suis rest� aussi longtemps car il �tait le ’’moins pire’’. Faute de mieux. En tout �tat de cause, la profession s’est discr�dit�e, ne serait-ce que s’�tant install�e dans une caste d’un syst�me qui le lui rend bien, en lui prodiguant des revenus moyens, confortables. Cette caste ne peut plus partager les probl�mes de ses lecteurs auditeurs, par son appartenance contre nature et par ses amiti�s et compromissions, quasi obligatoires avec tous les pouvoirs, �conomico-politique en premier lieu. Le monde m�diatique est, au pire, l’ennemi de ses propres clients, et au ’’mieux’’, totalement ligot�. Donc, impuissant. Quant � sa ’’morale’’, il est superflu d’�voquer quelque chose qui n’a m�me plus cours dans notre monde et dans les m�dias en particulier.Que la presse continue donc � tourner en boucle pour sa propre auto satisfaction et, h�las, celle de ceux qui paient cher le bonheur d’�tre d�sinform�s. Amicalement. Maurice.
  
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Courouve (---.---.241.239) 5 janvier 2007 15:07

Ce qu’il faudrait, c’est un Ordre des journalistes avec pouvoir de sanction.

Dans l’affaire Sevran, comme dans celle plus ancienne de Renaud Camus, des journalistes se sont permis de mettre entre guillemets des propos non tenus par les personnes concern�es, pour mieux attiser l’indignation ...

Ce comportement assez fr�quent explique que la presse ait depuis fort longtemps mauvaise r�putation :

« La plupart des journalistes qui s’�rigent en arbitres font souvent eux-m�mes les plus violents actes d’hostitit�. » Voltaire, Pr�servatif, I (1738)

"Il n’y a qu’une devise pour tous les journaux. Je n’en ai lu un dans ma vie qui n’y f�t soumis : M�diocrit�, mensonge, m�chancet�." Alfred de Vigny, Journal d’un po�te, 14 mai 1832.

« La presse cr�e plus de mythes en un jour que la religion en 1000 ans » (Karl Marx)

« Le nom moderne du Mal ? Le journalisme. » (S. Kierkegaard)

« Toutes les fois qu’on a � faire avec la Presse, il faut s’attendre � des sottises, se presser �tant le seul principe de ces messieurs. » Gustave Flaubert, Correspondance, 22 f�vrier 1880.

« Quels laboratoires de mensonges que les journaux ! » Edmond Huot de Goncourt, Journal litt�raire, 8 novembre 1891.

« Journalistes toujours pr�ts et pr�ts � tout n’importe quand. » Andr� Gide, Journal, 9 f�vrier 1916.

« Dans une ambiance m�diatique livr�e comme jamais � la rumeur et au ou�-dire, on ne peut en effet exclure que la calomnie, m�me grossi�re, ne porte un coup. » Marc-Olivier Padis, « Pour ne pas �crire n’importe quoi. A propos de Marcelin Pleynet, Bernard-Henri L�vy et Paul Thibaud », Esprit, ao�t-septembre 2000.

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Stf (---.---.33.130) 5 janvier 2007 18:18

Bonjour,

merci pour cette proposition qui m�rite d’�tre d�battue.

Des sites internet et des publications publiant des avis sur le travail des journalistes existent d�j�, je ne citerai qu’acrimed et le plan b pour exemple. Impliquer une plus grande partie de la profession dans ce type de travail pourrait effectivement apporter un plus, mais pourrait aussi le diluer, tout simplement par la recherche du compromis.

En fait je ne vois pas comment un tel conseil pourrait changer en profondeur les conditions dans lesquelles la profession de journaliste est exerc�e, c’est-�-dire sous l’influence de groupes industriels et de multinationales, dont les int�r�ts divergent nettement d’avec les valeurs et les devoirs des journalistes.

Quelqu’un saurait-il m’�clairer ?

Stf

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A�rien (---.---.94.144) 5 janvier 2007 18:30

« (...)les valeurs et les devoirs des journalistes. »

C’est de l’humour ? Parce que sinon, quelle fatuit� !

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Olivier (---.---.58.126) 5 janvier 2007 19:12

Ne vous laissez pas abattre par ces quelques commentaires acerbes et d�sabus�s suite � votre int�ressante proposition ! Je suis aussi un ancien journaliste qui a bifurqu� dans la communication d’entreprise mais je n’en ai pas moins gard� une �thique du journaliste que je fus.Or je constate que mes anciens confr�res en sont parfois � m�me devancer, voire proposer cl�s en main, des articles que les communicants n’oseraient m�me pas exiger ! Oui cette profession a besoin d’�tre r�gul�e, oui elle a besoin de rectifier consid�rablement le tir mais � condition que l’instance que vous appelez, ne se transforme pas en un ordre des M�decins o� opacit�, cooptation et conservatisme sont les mots d’ordre. Quand on voit que le CSA est devenu, on est en droit de s’interroger sur les chances de votre proposition ! Il n’en demeure pas moins qu’il faut essayer. Je suivrai attentivement votre initiative car je nourris un vif int�r�t pour les questions m�dia. Je ne pourrai sans doute pas venir � votre r�union publique mais je reste connect� ! Bravo !

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ropib (---.---.27.229) 5 janvier 2007 19:14

Je suis personnellement en train de r�fl�chir � la cr�ation d’une association pour la d�mocratisation et l’institutionnalisation des m�dias.

1) D�finir le pouvoir 2) D�finir la mission 3) D�finir l’exercice du pouvoir 4) D�finir le mandat 5) D�finir le contr�le d�mocratique

L’�thique ne suffit pas, et sans mission (informer c’est un peu juste quand m�me comme d�finition, heureusement qu’on demande pas aux gouvernements juste de « gouverner », trop marrant) de toutes fa�ons c’est difficile de trouver une �thique.

« La l�gitimit� d’une telle instance sera fond�e sur la qualit� et la rigueur de son travail mais surtout sur sa n�cessit�. En d�mocratie, le socle de la confiance, c’est : pas de libert� sans responsabilit�, pas de pouvoir sans contre-pouvoir. » Franchement je crois pas non... la l�gitimit� vient du fait que c’est le peuple qui participe aux d�cisions, la confiance vient de la transparence. Vous parlez d’un syst�me �litiste et d’un conseil de sages : c’est une oligarchie (par exemple la bande des 4).

« nombre de d�rives journalistiques [..] �chappent aux sanctions » Il n’y a justement pas d�rive s’il n’y a pas mission. Moi comme d�rive je vois « madame truc a accouch� dans le train entre Porto et Lisbonne », « Georges et Georgette ont f�t� tous les deux leurs 100 ans et 78 ans de mariage », « une vague loi contre la perversit� a �t� vot�e en Turquie », « les chiffres officiels du ch�mage sont faux » et un peu plus tard « le ch�mage baisse »... j’en passe et des meilleurs.

Je ne laisserai pas faire aux journalistes des trucs dans mon dos pour me vendre une pseudo-d�mocratie et � l’instar des boites de prod de musique en arriver � me demander de payer quand je surf sur internet sous pr�texte que je m’informe.

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zen 5 janvier 2007 19:19

100% partant... Je fais confiance � Yves Agn�s, dont je connais les exigences.

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Ar Brezonneg (---.---.48.128) 5 janvier 2007 19:27

Trop tard !... Les journalistes, cest comme les politiciens, les maquereaux, les putains et les dealers : on ne peut pas leur faire confiance... Et oui ! vous « allez � la soupe »....

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bb (---.---.237.213) 5 janvier 2007 22:30

La presse n’existe plus sino elle regarderais les probl�mes r�els des fran�ais. la presse vit en boucle et ne rapporte plus rien elle ach�te de l’information et ne la cherche plus. Si vous voulez parler � un reporter il est plus dur de le faire que pour un juge ou ministre. Les m�dias francais sont morts et on ne souhaite m�me pas leur renaissance. Qu’ils pourrissent en enfer. bb

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alrev0 (---.---.19.49) 6 janvier 2007 10:18

Un conseil de la presse cela part d’un bon sentiment, le probl�me est double : quels pouvoirs auraient ce conseil ? Et quels seraient les journalistes qui y participeraient ? Or, pour qu’un tel conseil ait du pouvoir il faudrait que les r�dacteurs en chef y participent et tr�s peu le feront puisque leurs int�r�ts sont tr�s directement li�s � la direction g�n�rale de leur media. Et eux seuls pourraient avoir le r�el pouvoir de faire �voluer certaines pratiques... Maintenant, comme journaliste, je voudrais dire que beaucoup d’affaires et de scandales sortent gr�ce au travail de journalistes s�rieux et consciencieux. C’est �vident bien s�r, mais il est bon de le rappeler.

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(---.---.237.213) 6 janvier 2007 11:05

Si la presse ne s’�tait pas habitu� � acheter des reportages comme elle le fait, peut �tre il y aurait encore investigation. Mais pour le moment la presse ach�te de « l’information » ou de la publiformation. Elle ne peut plus �tre cr�dible et on devra inventer autre chose. C’est pas d’un conseil de la presse qu’il faut mais un conseil � la presse avant qu’elle n’ai de vrais PB de collusion avec tout ce qui porte pouvoir. Car un jour et pour certains cas la presse devra rendre des comptes.... bb

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reig cristi� (---.---.137.111) 6 janvier 2007 18:31

Tr�p tard ! chers amis journalistes !!Depuis le temps que vous nous « manipulez » !! Il y a longtemps que j’�coute ou que je lis d’autres m�dias que vous pour me faire une opinion sur tel ou tel probl�me ! J’ai la chance de parler ou de comprendre plusieurs langues ; je peux donc « entendre » autres choses que ce que l’on veut bien me faire ingurgiter b�tement ( comme des veaux disait DE GAULE !) ici en France JACOBINE , car les trois-quarts vous �tes « fascin�s » (dans le sens de l’envoutement) par un autre crit�re ; l’audimat PARISIEN ! De tout �� , nous R�gionaux anti-jacobins , on n’en veut plus !et en plus on s’en fout ! Alors qu’un Conseil ou qu’un Ordre se constitue ....... ??!! Christian REIG CONSEILLER MUNICIPAL DE THUIR

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essonne (---.---.19.246) 7 janvier 2007 01:24

Exiger que les r�dactions soient pourvues de secr�taires de r�daction dignes de ce nom, pour corriger les textes affich�s, pleins de fautes - et supprimer les erreurs entre le texte �crit et les paroles des commentateurs, et j’en passe. Et l’on s’�tonne que les enfants ne sachent pas �crire...

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Lou (---.---.29.78) 7 janvier 2007 20:48

Et ben... quelle d�ferlante de critiques pour un objet en cr�ation et qui va plut�t dans le bon sens... « ils ne savaient pas que c’�tait impossible et c’est pour �a qu’ils l’ont fait », disait Mark Twain... � entendre certains, c’est foutu d’avance... belle le�on de civisme (sic)... par ailleurs, critiquer l’ensemble d’une profession revient � la m�me b�tise (ou pas loin) que critiquer l’ensemble d’un groupe social, communautaire... Car, ne vous en d�plaise, beaucoup de journalistes tentent et parfois (si, si) parviennent � faire honorablement ce m�tier... Ca n’emp�che pas de condamner les d�rives, de critiquer les mauvais, etc. Au contraire, �a oblige m�me � trouver des moyens d’am�liorer les choses... cette initiative est une proposition ; il y a sans doute d’autres actions � mener... mais pourquoi dans ce pays sommes-nous toujours dans le tout ou rien !!!!

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- ropib (---.---.161.144) 7 janvier 2007 22:40
  
  C’est mignon tout plein. Donc il faut se rendre � l’�vidence : l’�thique ne suffit pas. Il y a peut-�tre certains journalistes sans concession, d’autres compl�tement pourris, je pense que la majorit� produisent en se disant que �a ne peut pas faire de mal et qu’une information en plus est toujours une information. Qu’on me raconte pas d’histoire je n’ai pas entendu parler de gr�ves de la profession pour obliger les radios ou t�l�visions � avoir des sujets de plus 10 minutes de mani�re obligatoire par exemple ou refuser de faire des sujets sur lesqueles il n’y a rien � dire.
  
  Critiquer la profession a un sens. Je ne critique pas tous les journalistes. Le probl�me c’est que nous sommes dans une logique de syst�me et c’est tr�s difficile d’en sortir. De plus un conseil de pairs ne r�pond en rien � la question de la d�mocratie et de l’ind�pendance... ou alors faudrait qu’on me dise par quel miracle. Si on prend par exemple le Conseil Constitutionnel il est garant des institutions (et de la d�mocratie si les institutions sont d�mocratiques) mais parce que d�j� il existe une constitution. Chez les journalistes tout se fait � vue.
  
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alain Marand (---.---.59.250) 8 janvier 2007 07:04

Que Dieu nous pr�serve des id�es � la con d’ayatollahs persuad�s d’avoir plus de d�ontologie que les autres... Je ne me souviens plus qui �crivait que l’on d�fendait bien ce dont on manquait le plus. O� alors quelque v�ll�it� de notori�t� pour deux ou trois confr�res... Alain

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- (---.---.229.236) 8 janvier 2007 07:45
  
  Niveau d�ontologie, avec 99% de journalistes qui ont en France leur carte du PS (ou du PC..)....
  
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Mangouste 8 janvier 2007 08:58

Une pr�cision sur ce projet :

Un Conseil de presse n’est pas un « conseil de pairs ». Il ne devrait pas r�unir seulement des journalistes.

Le communiqu� indique bien que ses « fondateurs invitent tout journaliste mais aussi lecteur/citoyen, sociologue, juriste ou autre expert, sensibles aux enjeux d�mocratiques de la qualit� de l’information, � les rejoindre ».

Pour une fois que des journalistes s’ouvrent � la soci�t� civile et au public, en les invitant � intervenir concr�tement sur la fa�on dont les m�dias fonctionnent , cela devrait plut�t �tre � encourager, non ?

Pour plus de d�tails sur le projet, voir mon blog : www.mangouste.blog.lemonde.fr

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- (---.---.17.187) 8 janvier 2007 09:15
  
  La temp�te de crane est dans la conciliation des imp�ratifs professionnels pratiques avec des consid�rations fantasmatiques si prioritaires mais qui demandent un apprentissage sans fin ;
  
  Surtout quand vous avez journaliste, communiquant, gestionnaire et informaticien qui vous attendent pour foncer
  
  comment rendre tout cela efficace et conciliable, notamment pour ne rien �venter des consid�rations ghostwriting ?
  
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philoxera (---.---.157.180) 10 janvier 2007 23:55

Je trouve l’id�e int�ressante, mais le propos confus. Deux questions :
- quel sera la source de la l�gitimit� d’un tel conseil.
- pourquoi un tel conseil se saisirait de contentieux qui rel�vent des tribunaux (atteinte � la pr�somption d’innocence, atteinte � la vie priv�e) pour des infractions pr�vues et r�prim�es par la loi ? C’est le boulot des tribunaux.

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Internaute (---.---.200.90) 11 janvier 2007 09:22

Trop tard. Vous nous avez tous pris pour des imb�ciles et on s’en est rendu compte. La confiance a disparu et il vous faudra beaucoup d’efforts pour qu’elle revienne.

Commencez par faire des journaux (t�l�vis�s ou �crits) qui soient contradictoires. Vous jouez le simple r�le de propagandiste en montant en �pingle l’information qui devrait pousser l’auditoire � agir dans le sens voulu par vos ma�tres. C’est cousu de fil blanc et plus personne ne croit en vous.

Un exemple parmis 10.000. Qui va nous faire croire que subitement, sans coordination, au m�me moment sort le scandale des caricatures de Mahomet au Danemark et l’article indenciaire de (*)Redecker en France ? Comme par hazard ces deux « journalistes » appartiennent � des mouvemetns sionistes. Votre « information » consiste � entra�ner la France, le Danemark et si possible l’Europe enti�re dans une guerre qui n’est pas la n�tre.

A bas les journalistes ! Maintenant qu’il y a AgoraVox et les blogs on n’a plus besoin d’eux.

(*) Il fallait lire « le Philosophe Redecker » car ce genre de personnage porte toujours le titre de Philosophe.

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- Lou (---.---.29.78) 12 janvier 2007 09:53
  
  « Comme par hazard ces deux »journalistes« appartiennent � des mouvemetns sionistes. Votre »information« consiste � entra�ner la France, le Danemark et si possible l’Europe enti�re dans une guerre qui n’est pas la n�tre ».
  
  Et ben... Ce genre de remarques fleure bon la vieille l�gende du complot et de ceux qui les m�nent et que vous semblez pointer du doigt... Vieille lune disais-je et qui s’apparente davantage � « la b�te immonde » dont parle un certain Brecht qu’� une r�flexion constructive sur la presse et la fa�on de l’am�liorer... Plus besoin de journalistes ? Quand je vous lis, je me f�licite de pouvoir encore auj. aller acheter mon journal...
  
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Pour un conseil de presse en France

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