mardi 16 février 2010 - par JL ML

Quand le spiritueux embrume l’esprit... critique

Le vin fait tellement partie de la culture de notre pays qu’il a même été déclaré élément constitutif de l’identité nationale. Le picrate, qui a fait « la grandeur de la France », finit par ôter tout esprit critique à nos journalistes. Au grand dam d’un confrère québécois qui stigmatise l’amalgame fait par ses confrères français entre information et publicité…
 
Malgré les ravages qu’il cause dans la population (plusieurs dizaines de milliers de décès chaque année et des centaines de milliers de malades), il est toujours très bienvenu d’encenser le sang de Bacchus.
 
 Les journalistes ne dérogent pas à ce dogme cocardier. La "grande" presse publie plusieurs fois par an de riches cahiers spéciaux, amplement financés par la publicité, consacrés aux beaujolais nouveaux et autres champagnes. Les articles qui accompagnent les encarts sont de pures publicités, sans jamais la moindre distance. Sans que cela n’émeuve le moins du monde les consciences professionnelles, adoratrices, pour la plupart, du "divin" breuvage.
 
 Cette confusion hexagonale étonne à l’étranger.
 
 Pour preuve, cette réaction d’un journaliste blogueur québécois, Marc-André Gagnon, rédacteur en chef de Vin Québec et collaborateur à la revue Cellier. Il s’indigne dans un (rare) éditorial, titré « Honte à la presse du vin en France », d’apprendre que l’Association de la presse du vin ait récemment remis au Sénat de ce pays les Grands prix de la presse du vin : « On dit qu´on donne ces prix à ceux qui ont contribué à "promouvoir le vin de qualité". Étrange ! Est-ce que le rôle de la presse est de promouvoir ? Je croyais et crois encore que le rôle de la presse est d´informer. Dans le site de l´Association de la presse du vin de France, on lit que "L´Afjev/Apv réunit 250 membres adhérents journalistes, chroniqueurs et écrivains du Vin et des Spiritueux, ainsi que 110 membres associés, attachés de presse et chargés de relations publiques." Comment voulez-vous avoir confiance en ces gens de la presse du vin de France s´ils font de la promotion au lieu du travail d´information journalistique ? », s’interroge perfidement le journaliste d’outre-atlantique.
 
 Et de conclure : « Est-ce que les membres de la presse du vin devraient travailler pour les producteurs ou pour les consommateurs ? Qui est notre client ? Le projet de code de déontologie des journalistes de France dit bien que le journaliste "refuse toute confusion entre information et promotion ou publicité." À moins que je me trompe, ce code n´a pas encore été adopté ». 
 
En revanche, le Guide de déontologie des journalistes du Québec existe bien, lui qui stipule : « Le rôle essentiel des journalistes est de rapporter fidèlement, d´analyser et de commenter le cas échéant les faits qui permettent à leurs concitoyens de mieux connaître et de mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent. »
 
 Promouvoir au lieu d’informer, l’habitude est tellement ancrée dans nos mœurs journalistiques que non seulement elle ne heurte personne chez nous mais qu’en outre, elle est encensée au sein des plus hautes sphères de notre appareil démocratique. Avec la bénédiction de nos élus…
 
>> Article paru une première fois sur jlml. 
 


51 réactions


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 16 février 2010 11:24

    Bonjour JLML,

    le vin est un peu comme la musique. Il en est à fort tirage, qui ne sont formées que d’accords majeurs et d’instruments synthétiques artificiellement dopées par des montagnes de watts. Il en est composées d’accords complexes, dissonants, qui déclenchent des harmoniques imprévues, surprenantes et bénéfiques, qui se bonifient avec le temps. Le bon cru d’une bonne année ne se savoure enfin que vingt cinq ans plus tard, quand tous les autres sont déjà partis à l’égoût et oubliés. Les journalistes sont les micros tendus pour amplifier les facultés des breuvages divins, mais la publicité est l’art de maquiller en vieilles putes à fort tirage les femmes du monde vierges. Les abusagers des premiers se tuent sur la route au moment où les seconds jouissent et exultent sous la table. Il faut choisir son camps mais aussi se demander pourquoi ne produit-on pas que du bon vin ?


  • ZEN ZEN 16 février 2010 12:11

    Et si on parlait des pesticides dans le pinard... ?
    Cela me paraîtrait plus urgent

    Vous reprendrez bien un coup de rouge ? smiley
    « Si je meure, je veux qu’on m’enterre... »


  • ZEN ZEN 16 février 2010 12:15

    Omerta sur les pesticides et le reste... smiley


    • Francis, agnotologue JL 16 février 2010 12:20

      Il n’est peut-être pas superflu de remarquer que ce sont les Britanniques qui dénoncent les pesticides dans les vins français !? Guerre économique ? Avec ces pratiques, tout et n’importe quoi est dit, et il n’y a plus d’informations : que de la com et des rumeurs !

      Vous avez dit complotistes ?


    • ZEN ZEN 16 février 2010 12:26

      JL
      Exact
      Mais les British, avec leurs quelques yards de vigne qui leur restent,trace de l’occupation romaine, ne nous voient pas comme concurrents, tout contents de boire leur bordeaux... après le repas ! Shocking !
      Les pesticides : un vrai problème !


    • brieli67 16 février 2010 13:00

      C’est par là le sain des saints

      http://www.ecolevinterroir.org/index.php


      Margarethe CHAPELLE travaille dans l’œnologie depuis 25 ans. Elle est responsable technique du laboratoire Thiollet Œnologie (Lot). Depuis 16 ans, elle est spécialiste en cristallisation sensible. Cette technique permet d’évaluer la qualité d’un produit vivant, la où les simples analyses quantitatives de sa composition chimique atteignent leur limite.

      Stage : Qualité énergétique du vin : la cristallisation sensible


    • Emile Red Emile Red 16 février 2010 17:22

      Zen,

      Méfie toi, les british faisaient certainement du vin avant les fr...gaulois, et le pire, pour la nique des anti réchauffement, ils se mettent à en refaire avec quelques réussites impossibles il y a encore 20 ans, cependant que nos vins les plus exposés souffrent de plus en plus...

      Pour les pesticides, tu te trompes d’adresse, il faut aller taper vers la Napa et le Monsantisme amer. Ici, exceptée la bonne bouillie bien de chez nous, peu sont ceux qui risquent de détruire la récolte avec ce genre de merde, seul demeure et encore parcimonieusement le soufrage qui tend à disparaître.

      On va pas empoisonner nos clients, qui qui nous achèterait notre nectar...

      Mais lire que le vin serait dangereux, j’hallucine, comme n’importe quel produit ingéré, l’excés implique des risques, seul le consommateur est dangereux de par son irresponsabilité.

      Par contre M. l’auteur vous oubliez de parler des nombreux bienfaits des composés polyphénoliques :

      « Le French Paradox = constat américain de l’allongement de l’espérance de vie chez les français qui consomment du vin de façon raisonnable dès 1975, 40 pays participent à l’étude »MONICA« , afin d’étudier les facteurs intervenant dans les maladies cardio- vasculaires.

      L’expérience : 34 000 hommes, âgés de 40 à 60 ans, buvant 2 à 5 verres de vin par jour pendant 12 ans.
      Les conclusions :
      une réduction de 30 à 40 % de la mortalité cardiovasculaire
      une réduction de 25 à 30% de la mortalité totale (toutes causes confondues)
      un effet protecteur possible contre certains cancers »

      « En 1991, le professeur Serge Renaud met en évidence ce que les Américains appelle le :
      « French Paradox »
      Les Français, bien qu’ayant une alimentation riche en graisse et un taux de cholestérol élevé, ont une incidence moindre des maladies cardiovasculaires.
      Renaud établit qu’un régime alimentaire riche en polyphénols ( 1 verre de vin par jour, huiles végétales, fruits et légumes ) diminue de 50% le risque de maladies cardiovasculaires ou neurodégénérative.
      Depuis, des études réalisées in-vitro sur des extraits isolés d’aliments, dont le vin,
      démontrent qu’ils sont :
      - antiagrégant plaquettaires : par diminution du taux de plaquettes activées
      - anti-inflammatoires : ils freinent l’oxydation des lipoprotéines LDL qui véhiculent le cholestérol et limitent en même temps la formation de plaques d’athérome qui peuvent provoquer l’athérosclérose
      - anticancéreux : notamment le resvératol qui a la capacité d’inhiber la formation et la progression des tumeurs cancéreuses = molécule préventive »

      Mais vous pouvez vous empoisonnez à l’eau et sans plaisir..........


    • Emile Red Emile Red 16 février 2010 17:34

      Pour les bons vins Papy.... smiley

      Mais je ne connais que ceux-là.


    • brieli67 16 février 2010 18:52

      c celà l’Emile continue ton marketing pressoir_maison !


      49 chambres et suites luxueuses vous inviteront à vous ressourcer au cœur du french paradox.

      A Martillac, La source Caudalie 
      ses spas vinothérapie au merlot 
      ses gommages cabernet pas franc

      très glamour

      TANINS pas la panacée 
       Y A DES DANGERS

      Diverses opinions sur le french paradox

      Le french physician n’aime pas trop les statistiques....
      La « chasse » au pourpier sauvage et consommé en salades, vu ses oméga, fait des miracles sur les artères des petits vieux. 

      sur le révéstarol... que des résultats chez les animaux
      on attend le passage à l’homme. Quand ?
      Pinot noir, Syrah, Malbec ... pas les vins de Bordôôôô

    • snoopy86 16 février 2010 19:08

      @ Bribri

      Deux choses

      Même si Caudalie est probablement un luxueux piège à gogos il faut reconnaître que les Cathiard on fait faire à Smith-Haut-Lafitte ( qui était autrefois un domaine du négoce où l’on faisait pisser la vigne ) des progrés considérables. C’est aujourd’hui un trés bon Pessac-Léognan
      L’endroit est superbe, idéal pour un week-end avec une ou deux de tes nombreuses maitresses smiley

      Bien avant qu’on parle du french paradox deux bordelais illustres mettaient en avant les vertus du bordeaux pour tout le monde mais pour les convalescents en particulier : Georges et Michel Portmann

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Portmann

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Portmann

      Grande famille de médecins puisque le grand-père maternel , Jules-Emile Moure était le père de l’ORL

      http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile-Jules_Moure

      On disait aussi qu’ils avaient quelques rangs de vignes smiley


  • tchoo 16 février 2010 12:21

    Vous n’avez que ça à faire, relayer un information sélective d’un journaliste québécois, qui n’a trouvé que cela à reprocher aux journalisme français.

    Il a du goutter un breuvage qui lui laissé quelques aigreurs.

    Dérisoire !


  • jymb 16 février 2010 12:34

    mmm.....

    n’y a t-il pas au Québec un monopole d’état sur la vente des vins, monopole qui en explose les prix et remplit les caisses...faute de producteurs locaux ?

    Un expert pourrait-il nous éclairer la dessus ?


  • brieli67 16 février 2010 13:17

    c’est que ça bouge au Quebec
    http://www.francoischartier.ca/sommellerie-moleculaire

    c’est autre chose que

    les intervenants de http://www.ecolevinterroir.org/index.php

    http://www.biodynamie-services.fr/

    William BERTON http://www.langagedescouleurs.net/index.php?action=transition

    William BERTON est un explorateur de l’aventure intérieure. Formé à l’acupuncture, et à l’ostéopathie, il a mis en lumière un langage nouveau, celui des couleurs de l’arc-en-ciel et ses déclinaisons en 45 tons. Depuis près de vingt ans, il explore le monde des couleurs et leurs relations avec la vie et la santé.
    Ses découvertes portent essentiellement sur la similitude entre une couleur et un sentiment. Il donne aux couleurs une âme et, du coup, il leur donne la parole. Il est l’auteur d’ouvrages sur la couleur, conférencier et créateur de l’école des couleurs.

    Stage : Couleurs de vignes et de terroirs


  • Salsabil 16 février 2010 14:18

    Passer par le vin pour engendrer une discussion sur la probité du journalisme n’était pas forcément la meilleure des idées dans notre bonne vieille Gaule...

    Tchin ! smiley


    • BABAYAYA BABAYAYA 16 février 2010 14:38

      moi je vous dit on va finir à 6h00 du mat avec les liqueurs des grands parents, vous savez, celles qu’on n’ose présenter qu’a 5h00 ou plus du mat, celles qui sont au dela de la normale.....

      la prune du pépère !!!

      à la votre !


    • Emile Red Emile Red 16 février 2010 17:28

      Un vieux Maillac, l’Armagnac des anges.......

      Yaing !!! Fait soif.


    • Emile Red Emile Red 16 février 2010 17:38

      Ben c’est le principal..... Une chose que personne ne nous volera au risque de mourir trucidé sur le champs.


    • BABAYAYA BABAYAYA 16 février 2010 18:24

      Et une bonne vieille prune de souillac ?

      hein z’en dites quoi ?


    • Salsabil 16 février 2010 18:59

      Salut Papy,

      Pour les dames, je propose des Montmorency à l’eau de vie, maison, bien entendu ! smiley


  • BABAYAYA BABAYAYA 16 février 2010 14:35

    Bonjour à tous :

    Deux choses sur cet article :
    1/ sur le journalisme promoteur plutot qu’informateur.......

    vous me voyez désolé de m’apercevoir qu’en france comme ailleurs le journalisme est de moins en moins informatif mais plutot orienté, partial, promoteur surtout outre atlantique ou outre manche...
    et ce depuis la première guerre du golfe.

    2/je suis désolé d’être en désaccord complet avec vous, ce n’est pas le « bon » vin qui fait des ravages, plutot l’alcool en général, je dirais même que les problèmes d’alcoolémie mènent à une dégradation du palais qui fait que l’alcool pour l’alcool n’amène plus d’autre plaisir que celui de l’ébriété et cet état second qui fait un temps soit peu oublier les problèmes qui ont mené à cet état.
    vous ne verrez que rarement un alcoolique avancé savourer ne serait-ce qu’un bon petit moulin à vent 1989.... la caliçou 12° fera aussi bien l’affaire......

    sur ce une bonne tite prune de souillac !!!
    à la votre !


  • Emile Red Emile Red 16 février 2010 17:46

    Au Canada, sont bien gentils mais de là à nous convertir à leur truc à haut risque chimique et toxique une fois sur deux..... beurkkkkkk !!!


  • Vipère Vipère 16 février 2010 18:44

    Bonjout à tous

    Le jus de treille, d’accord, mais pas en solitaire. Et du bon, tant qu’à faire, sinon rien !

    Boire un petit c’est agréable
    Boire un petit coup c’est doux
    Mais, il ne faut pas rouler dessous la table.
    La, la, la,

    Santé !!!




  • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 16 février 2010 18:57

    Je vois que j’ai à faire avec de grands connaisseurs en oenologie ! smiley Mais moins en épidémiologie ou en prévention sanitaire...

    Libre à chacun, bien sûr, d’estimer les risques personnels qu’il veut bien prendre en consommant de l’alcool. Car, même baptisé « vin », ce breuvage est classé parmi les alcools. Et les études scientifiques ont montré qu’un seul verre de vin pouvait nuire au foetus.

    Mais mon article n’avait pour sujet la dangerosité ou non du vin. Beaucoup se sont limités à ce seul aspect qui, pour moi, n’est qu’une circonstance aggravante du risque de pollution de l’information journalistique par la promotion. C’est cela le vrai sujet ! Et c’est un vrai danger dont peu, malheureusement, ont conscience.

    Si vous lisez l’article du confrère québécois, vous apprenez qu’une information critique du vin en France, est très mal venue (quand elle est possible..) Un reportage distancié de France 2 (Envoyé spécial) sur le sujet est vu par les confrères spécialisés comme de la « désinformation »...

    Je serais amateur de bon vin, je préférerai une info honnête et contradictoire à cette pub continuelle et réjouie qui tient lieu d’information...


    • Emile Red Emile Red 17 février 2010 09:42

      Vous dites que nous manquons d’objectivité, mais, à moins d’incompréhension de ma part, c’est bien vous qui assénez tout de go :

      « Malgré les ravages qu’il cause dans la population »

      Dès le début de votre article vous faites montre également, à vos commentateurs, d’un parti pris négatif, d’autant plus que non sourcé. Vous parlez de foetus, d’études scientifiques pour nous mener vers une soit disant pollution d’information, mais n’est-ce pas le procédé que vous utilisez sous couvert d’un débat sur le journalisme, vous déclarez bien votre position qui, au demeurant, est totalement subjective tant qu’aucun élément vient la corroborer.

      Je ne cherche pas à défendre le vin ou tout autre chose au delà du raisonnable, mais reconnaissez que votre article prend exactement le chemin contre lequel il est écrit, un peu spécieuse cette méthode n’est-il pas ?

      Surtout que l’argumentaire est tronqué et démontre une partialité de mauvaise foi, je suis d’accord à dire que le vin dans des conditions extrêmes est dangereux, mais où n’y-a-t-il aucun danger ? Traverser la route, faire un footing, manger avidement des arachides ou des bretzels, ramasser des champignons ou engueuler son voisin peut s’avérer dangereux... la vie est le plus risqué des dangers.

      Votre propos sent cet hygiénisme latent qui est en train de paralyser toutes les fonctions de plaisir volontaire au profit de plaisirs imposés. Où donc casez-vous le libre arbitre qui est sûrement le meilleur des remèdes au stress moderne.

      Je suis désolé, mais malgré l’académie, je me sent aussi bien après une bonne entrecôte bien grasse, un bon Médoc et une forêt noire qu’avec un de ces repas pesé, disséquer, aseptisé que la diététique dictatoriale cherche à nous imposer. Je préfère vivre moins longtemps après plaisir, excés et libations que de mourir grabataire après une vie monacale.

      Quant à savoir si le vin tue, le choix est laissé et les victimes ne représentent pas grand monde face aux victimes de la mal bouffe, de la chimie, de l’agriculture monsantisée, quid de l’alzheimer, des parkinson, des cancers divers et variés pour lesquels le mot « ravage » n’est pas trop fort...

      Je crois que vous vous trompez d’ennemi, dénaturez et caricaturez les réalités et utilisez un faux-semblant mal ficelé pour être crédible.


  • tvargentine.com lerma 16 février 2010 19:40

    Vous ne connaissez pas encore le LATITUD 33 (malbec) ????????

    http://www.tvargentine.com


  • Groé Groé 16 février 2010 21:29

    Ouai faut modérer...
    un seul verre de vin, un seul verre de bière, un seul Ricard, un seul whisky, une seule tequila... par jour et ça roule.
     smiley


  • bonnes idees 16 février 2010 22:18

    Dans ma cave sur une caisse poussièreuse y a " Mou on othsci d 1945. Bah j’ai pas bien compris.

    J’fais du bon vinaigre avec.


  • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 17 février 2010 10:12

    @ Emile

    Je reconnais que mon expression au sujet du vin a l’apparence de la subjectivité, n’étant pas sourcée. Mais je ne désire pas entrer dans la polémique sur la dangerosité de cette boisson (établie par d’innombrables études, rapports, lois, etc.), c’est pourquoi je n’ai pas pris la peine d’indiquer mes sources. Celles-ci sont d’ailleurs facilement accessibles (voir entre des centaines d’autres ici, ici et ).

    Mais je ne cherche à convaincre personne. Chacun est libre, y compris d’ignorer. En d’autres lieux, je parle du « désir d’inconnaissance ».

    Sur ce point, donc, j’assume pleinement cet aspect apparemment subjectif et ce, d’autant plus que ce n’est pas le sujet de mon article. Même si, à la limite, le vin n’était pas si nocif ou dangereux que ça, l’information à son sujet mériterait mieux qu’une promotion permanente de la part des journalistes.

    Ce point (la promotion déguisée en info) me semble très grave. Il n’a pas l’air pourtant de vous soucier. Portant, si les journalistes peuvent à ce point fermer les yeux sur cette question parce qu’ils aiment le vin, que penser de ce qu’ils peuvent dire dans d’autres domaines, notamment celui de la santé ?

    On l’a vu avec les vaccins. Quand j’ai fait la première enquête participative sur ce sujet, je me suis fait incendier par beaucoup avec les mêmes arguments que vous sortez ici contre moi. Deux ans après, la plupart des infos et des arguments que j’avais publiés dans cette enquête, méprisés à l’époque, ont fait la une des journaux pendant des semaines…

    Et je vous rassure sur mon compte, le plaisir est une valeur importante dans ma vie, mais j’évite de le prendre là où il peut me conduire plus tard à le regretter amèrement… Et il y a bien d’autres sources de plaisir et de joie qui sont plus sûres, plus épanouissantes et non addictives...


    • brieli67 17 février 2010 12:30

      Je vois que j’ai à faire avec de grands connaisseurs en oenologie !  Mais moins en épidémiologie ou en prévention sanitaire...

      Qu’en savez-vous Monsieur Martin !

      http://www.agoravox.fr/auteur/patrick-dussert-gerber
      Sous ses fils nous nous retrouvons régulièrement ! Votre biblio aurait été facilitée et vous auriez pu prendre la température des oenophiles et gastronomes du site.

      Vous omettez complètement l’Etat, qui ne fait plus qu’encaisser la gabelle. Le prix de vente aux anysetiers de l’alcool industriel à 96% est de 1 F ....
      Boisson hygiénique vous connaissez ce concept de Médecine Publique datant de Guizot ?
      Contre les choléras, au lieu de l’eau des puits une boisson « saine » stérilisée ... alcoolisée bière ménagère cidre, poirée ... ou piquette ( fermentation marc de presse et sucre de betteraves et eau)

      Vous vous ête déjà renseignés comment les travailleurs de force ( dans les mines, aux champs) arrivent à ingurgiter et digérer leur 1o à 12ooo calories par jour ?
      _ tartines de graisse _ saindoux, blanc de boeuf
      à boire : leur piquette : 3 à 5 litres par jour.
      Les bêcheurs - sarcleurs des vignes emportaient dans leur besace du pain et de l’eau. pour diluer leur schnaps caché dans les rangs.... Leurs vins pourrissaient avec les douceurs printanières.

      La France et ses lobbies alcool_vin s’enkyste dans un passé « viticole » complètement mythique et se fait dépasser par des produits du Nouveau Monde. Le cas du refus des cépages interspécifiques donc des hybrides ne nécessitant pas d’intrants phytosanitaires est incompréhensible.
      Pourquoi saturer les vins en conservateurs et acidifiants soufrés s’ils sont bus dans les deux années à venir ?

      Cette campagne suisse
      http://www.tendance9.com/index.html
      est impossible en France berceau de la Tourtel et autres vins, bières, apéros sans alcool

      Le vin, la bière, le cidre.... ces boissons hygiéniques gardent leurs indications/ leurs usages en Santé Publique qualités pharmacologiques obligent.


  • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 17 février 2010 13:19

    Quelques extraits :

    « Les producteurs d’alcool acceptent mal une vérité épidémiologique universelle : les populations qui ont la plus grosse consommation moyenne d’alcool par habitant sont également celles qui ont les taux les plus élevés de maladies provoquées par sa consommation.

    « Cela signifie qu’il n’y a pas une population au monde capable d’avoir uniquement des consommateurs modérés, sans la contrepartie dramatique des consommateurs excessifs.

    « Il faut combattre le mythe d’une société composée uniquement de consommateurs éduqués et informés qui seraient toujours capables de maîtriser leur relation avec l’alcool. »

    Claude Got

    Médecin, président du collège scientifique de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), Paris.


  • kitamissa kitamissa 21 février 2010 18:45

    Claude Got ? parlons en ....

    avec sa débine de vieux garçon puceau et ses pulls tricotés par maman... qui nous emmerde avec les danger de la vie,de la bagnole ( en voiture à 50 à l’heure votre cerveau pèse 200 kilos et votre foie 400 !...)
    ce mec si on l’écoute,on reste chez soi,sans rien faire,sans respirer,sans vivre quoi !
    un intégriste total..

    alors comme ça,c’est dangereux et de bouffer,et de baiser ( avec sa tronche ça m’étonnerait qu’il l’ait déjà fait ! ) de conduire une bagnole,de boire un coup ,de monter un escalier,de traverser la rue ..etc etc.....

    oui le vin de qualité bu raisonnablement est bon pour la santé.....le rouge de préférence,par les tanins et les polyphénols qu’il contient ,il possède également des propriétés antioxydantes,mais comme toute chose il faut en user raisonnablement ...en principe un verre par repas,soit deux verres par jour ...

    le blanc sec de qualité possède des propriétés antiseptiques également ...

    fruits et légumes sont indispensables pour la santé,mais l’abus a des conséquences digestives,idem pour toute l’alimentation ...

    c’est comme tout user sans abuser ! mais l’ascétisme militant,merci bien !


  • Yohan Yohan 21 février 2010 19:56

    Plus le droit de fumer, plus le droit de boire et bientôt plus le droit de baiser... ?
    Le problème sur lequel on devrait se pencher, c’est tous les additifs, les trafficotages et les pesticides qui pourrissent le métier. Le vin est un plaisir sans risque si on n’abuse pas de la bouteille...alors je dis : procès mal placé


  • sheeldon 22 février 2010 07:57

    bonjour

    marcel carne « La seule arme qui m’intéresse, c’est le tire-bouchon. »

    je fume je bois j’ai tous les vices !

    buvez du vin soutenons les vignerons .

    chirouble , pic saint loup , madiran , médoc , sancerre , sylvaner , chablis , vaqueyras .... etc yen a pour tous les gouts !

    n’oubliez pas le saucisson et l’andouille ;o)

    et là on est prêt pour le dijo , calvados , cognac , armagnac , prune , poire etc ...

    heu c’est dangereux pour ma santé oui et ? 

    vivre tue c’est bien connu !

    cordialement


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