mardi 7 décembre 2010 - par civis1

A ne pas manquer ce mardi soir, le rendez-vous sur Arte

Anatomie d’une crise dont les citoyens commencent à payer la facture l’émission du 7 décembre 2010 à 22h35 s’intitule  : Haro sur l’Euro !. C’est une émission sur la crise de l’euro. La monnaie européenne, rattrapée par la tourmente des subprimes, vient de frôler la catastrophe.

Il sera intéressant de voir à quel niveau le sujet sera traité et quels sont ces secrets dont les citoyens ont été tenus à l’écart : "Jean-Michel Meurice et Jean Quatremer retracent avec précision les six mois de cette crise, souvent restée incomprise du grand public, alors qu’elle revêt une importance capitale et qu’elle a entraîné des affrontements violents entre États membres de même qu’entre les États et les marchés.
 
Les principaux protagonistes de ces batailles démontent les origines de la crise et en expliquent les ressorts, y compris en révélant quelques épisodes jusque-là tenus secrets."
 
La monnaie unique commune à seize de ses États membres, qui forment la zone euro subit une attaque sans précédents. L’euro est la deuxième monnaie au monde pour les transactions, derrière le dollar américain. Depuis décembre 2006 c’est la première monnaie au monde pour la quantité de billets en circulation, avec 610 milliards d’euros. Sortir de l’Euro c’est faire le jeu du dollar. Le false flag de la crise financière est monté pour çà. 
 
L’union européenne représente un PIB comparable à celui des USA. On pèserait quoi sans l’euro ? On ne va pas se faire hara kiri non ? 
 
 La Banque Centrale Européenne (la  BCE) qui joue si bien les gendarmes pour les états européens n’aurait pas les moyens de parer les attaques ?   
 
Elle ne serait là que pour veiller à la stabilité des prix ? Quelle stabilité des prix ? Cet alibi ne tient plus. La Preuve ? Produit de première nécessité, la baguette à 1 Franc est devenue la baguette à 0,80 € (soit 5,25 Francs) Autrement dit 5 fois plus. Dans le même temps, est-ce que les salaires ont été multipliés par 5 ? 
 
Dans un système complètement pervers hérité de Pompidou, la BCE prête au taux de 1,25%, aux banques "dites européennes " qui ont installé des officines un peu partout dans le monde et dans les paradis fiscaux. Par contre les états européens (c’est-à-dire leurs citoyens) sont contraints, pour financer la santé ou l’éducation, d’emprunter sur les marchés obligataires à 4,5% pour la Grèce ou l’Irlande ; on parle maintenant de plus de 5% pour sauver l’Espagne. 
 
Qui est à l’origine de ce chantage ? Les "marchés " des entités indéfinissables géographiquement mobiles qui définiraient le risque d’insolvabilité. Dans le jargon d’une ingénierie financière qui n’a d’autre but que de remplir les caisses des initiés, on nous parle de spreads. Mais enfin, sur quelles bases sont établis ces risques ? Craindrait-on par on ne sait quelle catastrophe que le soleil ne brille sur l’Espagne et que l’activité maraîchère s’arrête d’inonder le marché européen ? Non pas du tout. Les risques sont établis par des agences de notation vestales du dollars. 
 
Pendant ce temps là les résultats sont là : il faut couper dans les budgets publics des hôpitaux et de l’éducation par exemple. 
 
On paie des intérêts aux spéculateurs mais on n’aurait plus de draps propres dans les hôpitaux de Paris. Cherchez l’erreur ! 
 
Alors si la BCE ou le FMI sont des officines qui jouent le rôle du cheval de Troie de l’Europe monétaire, comment se défendre ? 
 
Faisons de l’Euro le premier jalon d’une Europe des peuples. Contre l’Union Européenne des marchés financiers, rien n’empêche l’union des pronétaires de travailler à la constitution d’une Europe fédérale. Alors ? Ne pas avoir peur chacun dans son coin d’interpeler nos représentants politiques vis-à-vis de ces deux exigences : le refus de payer des intérêts aux rentiers et la nationalisation des banques pour les fédérer sous la bannière d’une Banque Centrale Européenne étroitement contrôlée et dont on changera les statuts. 
 


23 réactions


  • Alpo47 Alpo47 7 décembre 2010 10:41

    Un constat fort juste, une conclusion pertinente ... et le tout bute sur une évidence : ce n’est pas nous, citoyens, qui décidons de quoi que ce soit.
     Le pouvoir nous a été confisqué, pour être maintenant aux mains des fonctionnaires de Bruxelles ou de politiciens soumis aux « rentiers-actionnaires ».
    Que nous reste t-il ?
     La révolution dans la rue ? Trop de repus, trop apeurés de perdre leur minimum ou leur écran plat.
    Le vote contestataire ? Tous font partie du système en place.
    Alors ? Le système va s’effondrer, alors viendra le temps des re-décisions.


    • Berserk 8 décembre 2010 11:12

      Je suis d’accord avec vous. Et c’est d’ailleurs ce qui me fait défendre l’idée de Cantona.
      Quel moyen avons nous, à notre échelle, d’influer sur le système en place ? Quasiment aucun.
      Et c’est, je trouve, tout l’intérêt de cette initiative de retrait massif. Chaque citoyen peut contribuer, à son niveau, a avoir un impact sur ce système.

      Tous les pseudo économistes, type Lubochinsky, qui démontent ce mouvement avec des arguments pitoyables (et même erronés) me donnent du coup envie de vomir. Ils parlent de mettre en place des stratégies au niveau européen mais comment les peuples d’Europe pourraient-ils avoir la moindre influence sur la mise en place des ces stratégies ?
      Nos avis n’étant même pas pris en compte lors des référendums....


    • civis1 civis1 7 décembre 2010 12:55

      Confédération ? 

      Certains pays sont des fédération d’autres des nations. 
      De tout façon, il est intéressant d’analyser ce qui ne va pas dans le fonctionnement de l’Union Européenne qui est essentiellement une instance supra nationale non démocratique puisque le parlement européen n’a que voix consultative ou propositionnelle. 

    • rastapopulo rastapopulo 8 décembre 2010 10:29

      Désolé mais m^me le parlement constitue un appel d’air pour que les politiques soient tenté de ne pas obéir à ses citoyens.


  • kiouty 7 décembre 2010 12:12

    Avant de penser à une « Europe des peuples », il faudrait déjà raser l’Europe ultra-libérale de Bruxelles au service des banquiers et des businessmen. Et repartir de zéro, parce que l’édifice est pourri dans son squelette.


    • civis1 civis1 7 décembre 2010 12:49
      Que le siège des commissions« soit à Bruxelles le pouvoir est ailleurs. Les fonctionnaires qui les composent sont aux ordres des différentes capitales. 
       Qu’entend-on par  » ultra-libéralisme" qui pourrait être entendu comme une revendication de liberté mais qui , fonctionnant au service de quelques uns, nuit en fait à la communauté ? Organiser une constituante inter -européenne ne paraît pas de l’ordre de l’infaisable. 

    • rastapopulo rastapopulo 8 décembre 2010 10:36

      L’ultra-libéralisme, outre le dumping social assumé comme un progrès alors que c’est du vol, c’est surtout la fin des régulations financières commune aux USA, à la France et à la Belgique pendant 30 ans, depuis la libération !

      Le Glass Steagall existait pour que plus jamais un 29 ne se produise et a été annulé en premier par l’UE en 83. Les USA (aussi sous l’influence des anglosaxons) n’ont fait que nous suivre. 

      La création des to big to fail prend son origine dans l’UE. Avant 83, les banques (de risque) universelle)s( n’éxistaient pas depuis la libération.


    • rastapopulo rastapopulo 8 décembre 2010 10:39

      http://www.solidariteetprogres.org/article7217.html

      "Mais Glass-Steagall n’est pas une simple loi américaine, c’est un concept. Ce fut la première mesure du premier mandat présidentiel de Roosevelt et la seule politique possible pour permettre aux Etats-Unis de survivre à la crise de 1929. Ce n’est donc pas la loi d’un simple législateur, mais une loi de principe qui permet de débarrasser la société de sa surcharge d’actifs fictifs. Ces valeurs financières doivent absolument être purgées !"


  • Laureline 7 décembre 2010 13:24
    Tant que les rapports sociaux en Europe se détérioreront et à mesure que les gouvernements européens chercheront à imposer des mesures économiques intolérables à leurs populations de plus en plus combatives, l’instabilité persistera.

    Les gouvernements américains successifs ont toujours cherché à créer des alliances en Europe qui lui garantissent sa domination sur l’Europe et plus largement sur le continent eurasien tout en maintenant ses adversaires divisés et isolés.

    Lors d’une visite à Bruxelles début juin 2005, le secrétaire américain au Trésor, John Snow, pressa les gouvernements de l’UE de poursuivre la restructuration. Dans une référence ciblée aux attaques françaises contre le capitalisme « anglo-saxon » et à la dénonciation par le président du Parti social-démocrate allemand, Franz Müntefering, des investisseurs privés en capital action traités par lui de « sauterelles », Snow avertit, « Les hommes d’affaires américains investiront leur capital là où ils sont bien accueillis, où le capital est honoré et où il rapporte bien. Ce qui importe ce n’est pas tant le langage qui est employé mais les politiques qui sont adoptées. Et si les politiques adoptées ne font pas un bon accueil au capital, le capital ne viendra pas. »

    petit rappel :
    La préparation du sommet de Bruxelles des 16 et 17 juin 2005 fut dominée par des exigences de la France et de l’Allemagne pour que la Grande-Bretagne renonce à sa ristourne de 3 milliards de livres [environ 5,3 milliards d’euros] que Margaret Thatcher avait négocié en 1984 et la riposte de Blair de réformer les subventions agricoles dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC).

    La Grande-Bretagne est identifiée comme le foyer du modèle économique « anglo-saxon » de marchés libres sans restriction et qui fut rejeté de façon décisive en France et en Hollande lors des référendums sur la constitution européenne.

    Malgré quelques tensions politiques parfois entre les dirigeants anglais et les dirigeants européens, l’appel de leur premier ministre à démanteler les protections sociales sur tout le continent a reçu un soutien significatif au parlement européen.


    Extrait de wikipedia :
    L’économie anglaise est l’une des plus grandes au monde, avec un PIB moyen par habitant de 22 907 livres. Habituellement considérée comme une économie de marché mixte, elle a adopté de nombreux principes du marché libre, contrairement au capitalisme rhénan de l’Europe. La monnaie officielle en Angleterre est la livre sterling, également connu sous le nom de GBP. La fiscalité en Angleterre est tout à fait compétitif par rapport à une grande partie du reste de l’Europe, à partir de 2009 le taux de base de l’impôt des particuliers est de 20% du revenu imposable jusqu’à concurrence de £ 37 400, et 40% sur les gains supplémentaires au-dessus de ce montant.

    • civis1 civis1 7 décembre 2010 15:18

      Dans l’Europe, les anglais la joue perso. C’est une île limitée aux richesses limitées et sa survie et son expansion dépend de l’ingénierie financière de la City. Ils ne se sont pas laissé enfermés dans l’Union monétaire Européenne pour avoir les coudées franches et continuer à faire leur beurre comme ils l’entendaient. 


      A Bruxelles Junker se bat comme il peut pour conserver la main mise sur la zone euro contre les pro-américains qui gouvernent actuellement la France. 
      A terme, l’Euro est-il appelé à devenir une variante du dollar ? 
      Une devise exotique pour riches touristes ?
       Un cheval de Troie à l’assaut du marché de la santé de l’éducation de la retraite et de la dépendance, des trésors publics européens. 
      Sur ce coup là c’est bien parti...

      Maintenant , il ne faut rien attendre de philanthropique des gardiens de l’euro. L’Europe sociale, l’harmonisation ascendante du droit du travail, l’adoption d’un principe laïque du vivre ensemble ressort d’une volonté politique qui actuellement s’atomise plus qu’elle ne se concerte. 

      Ce qu’il faut encadrer ce sont les échanges.
       Ce qu’il faut réprimer ce sont les abus et lutter contre l’économir mafieuse et la corruption. 



  • monpetitavis 7 décembre 2010 14:24

    C’est la première fois que j’ai vraiment du mal à comprendre la position d’un auteur vis à vis de l’Europe. Vous fustigez l’Europe des banques, critiquer l’aspect non-démocratique de l’UE, mais en même temps magnifiez cette monnaie qu’est l’Euro qui n’est d’autres que l’outil développé par ces mêmes banquiers pour retirer le peu d’indépendance qui restait aux Etats.
    Une question toute simple : Vous pensez sincèrement que les partisans de l’Euro et les partisans de cette Europe ultra-libérale et anti-démocratique sont des personnes différentes ?


  • civis1 civis1 7 décembre 2010 14:57

    @ monpetitavis


    Cela vous apparaîtra moins paradoxal si on considère d’un côté l’Euro qui est une monnaie appartenant non seulement à vous ou à moi mais à tout le monde  et pas seulement aux européens et de l’autre côté ce qu’en font les institutions financières .

     Puisque Cantona fait le buzz sur cette affaire, je risque la comparaison : on peut tricher en jouant au foot mais devons pour autant crever le ballon et ne plus pouvoir jouer du tout ? 

    Que cette monnaie soit gérée dans le cadre d’une ingénierie financière qui la détourne au profit d’une minorité ne signifie pas qu’il faille brûler la monnaie qui participe aux échanges des biens.
     La création de l’Euro a demandé 20 ans de travail. C’est un acquis. Ce qu’il faut , c’est contrôler techniquement et démocratiquement les instances financières dont dépend l’économie européenne en fédéralisant les banques. 


    • monpetitavis 7 décembre 2010 16:06

      Ne le prenez pas mal, mais je dois avouer que je ne vous comprends absolument pas.

      L’Euro ne m’appartient pas, ni à moi, ni à vous. Je ne décide, ni de sa création, ni des taux d’intérêt à court, moyen, long terme et ni des gens qui sont susceptibles de modifier ces taux ou de décider de la façon dont cette monnaie est créée.
      La création de l’Euro a demandé 20 ans travail, certes, mais ce n’est ni vous ni moi qui avons participé à sa création. On nous a demandé une fois notre avis, et c’était en 1992, date à laquelle, on nous faisait miroiter ses bienfaits économiques qu’on n’a jamais vu arriver.
      En revanche, pendant 20 ans, des bataillons de technocrates ont grignoté petit à petit tous les éléments de notre souveraineté et les médias ont participé à la création de cette entité supra-nationale en nous répétant à longueur de journée que l’Union Européenne c’est génial et que la France sans l’UE ne serait plus rien (bon c’est juste la 5e puissance mondiale mais c’est juste un détail).

      Puisque vous parlez de controle technique, est-ce que vous pouvez m’expliquer techniquement comment, avec une seule monnaie, vous auriez concilier une économie allemande en pleine politique de déflation salariale avec une économie espagnole en pleine bulle immobilière. J’ai pris un exemple simple, histoire de ne pas vous embêter avec les 14 autres économies composant la zone euro.

      Dernier point, pouvez-vous répondre à la question que je vous avais posée.


  • ELCHETORIX 7 décembre 2010 15:33

    pas mal votre article !
    le problème est que personnellement nous n’avons plus confiance à cette construction de l’Europe qui a été corrompue par les puissances financières , alors une Europe telle comme actuelle comme celle préconisée par vous soit une Europe Confédérale , nous n’en VOULONS PAS !
    Revenir à la souveraineté nationale et la prospérité régnera comme au DANEMARK , la SUISSE ou la NORVEGE .
    Que se vayan todos et revenons au système GAULLIEN du CNR !
    RA .


    • civis1 civis1 7 décembre 2010 19:38

      @ ELCHETORIX 


      Merci de votre appréciation . 
      A préciser peut-être que je ne parle pas de confédélalisme mais de fédéralisme. 
      Maintenant je pense aussi qu’il faut comparer ce qui comparable. Ces pays vivent tranquillement dans leur frontière car ils n’attirent pas les requins. L’opportunité de gains spéculatifs sont assez limité. 
      Comparer la souveraineté des petits pays qui ont cherché à sauver leur système social( et c’est peut-être ce qu’il fallait faire) avec des pays comme la France, l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne ne me paraît pas possible. ( c’est encore plus vrai pour la Norvège , pays ultra riche qui bénéficie d’une ressource pétrole importante) . 
      Les gardes-fou et les critères de convergence établis par le traité de Maastricht ne sont plus tenables. 
      En cause le statut de la BCE . La spéculation couleur Dollar fout en l’air les bases de la coopération européenne. 
      Oui pour les acquis du conseil de la résistance. Plus de réserve pour la droite française « gaullienne » qui n’est en pas à l’origine bien au contraire. 
      Non pour le retour dans les frontières nationales et des occasions de conflits . Non pour le retour aux monnaies qui seraient l’aubaine des spéculateurs et des officines de change. 

    • ELCHETORIX 8 décembre 2010 00:17

      Notre pays détient une histoire importante parmi les nations de la planète , il n’est pas question d’abandonner notre souveraineté , et le retour des états-nations ne sera plus le facteur d’affrontements guerriers pour la bonne raison qu’en contrôlant le système bancaire , la Finance internationale ne se « gavera » plus sur les massacres entre les peuples !
      N’oubliezpas que toutes les guerres profitent à ces banksters et leurs multinationales , la CROISSANCE par l’économie de guerre sera abolie dès lors que notre pays donnera l’exemple en ne vivant plus au-dessus de ses moyens !
      Nous n’avons pas de ressources naturelles énergétiques , mais on a le savoir-faire de la création comme d’autres pays d’ailleurs , donc il faut partager les ressources équitablement avec les autres pays ; le temps des colonies et de la colonisation économique doit être révolu !
      Tous les peuples ont le droit de vivre la modernité tout en respectant l’environnement et l’humain !
      Le FMI , la BANQUE MONDIALE et leurs prêts , avec les dettes , sont des moyens d’asservissements des peuples , ainsi il faut redonder l’ONU et ces entités que j’ai citées , pour d’autres organisations qui cultivent le respect des peuples donc de l’humanité !
      Comme , dans l’histoire , notre pays , avec ceux de l’ALBA et du BRIC peuvent montrer un chemin plus apaisé pour l’humanité !
      C’est pourquoi , en Europe , la FRANCE se doit d’être le moteur de changement de système économique et monétaire qui garantisse la paix et la prospérité modeste dont tous les peuples aspirent à vivre !
      Aussi , plus de porte-avion , ni d’armes nucléaires , à l’ONU plus du pouvoir de veto des puissances nucléaires , bref , il y a tout un champ immense , d’idées et d’applications , pour que le monde , l’Europe et la FRANCE cessent d’être gouvernées ou dominées par des psychopathes !
      Cette Europe est nulle et non avenue , c’est une erreur historique !
      La quitter , sans conditions ni négociations est un devoir absolu , que dis-je une nécessité incontournable !
      J’ajouterai que l’Empire actuel US ( des élites de la banque et leurs complexes économiques , soient les sociétés trans et multi nationales )
      devra se plier aux normes de l’éthique de l’humanisme !
      Cordialement .
      ra ;


    • civis1 civis1 8 décembre 2010 09:08

      @ ELCHETORIX 

      Le mythe de la guerre juste et sui generis celui du soldat libérateur est né durant la seconde guerre mondiale. 

      L’attaque sur Pearl Harbor provoqua l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Alliés en décembre 1941 six mois après celle de L’URSS. 

       Appelés à la rescousse, les USA sont sortis de chez eux pour défendre la liberté. Les USA se sont armés pour faire face à la menace que représentaient l’Allemagne et le Japon. C’est ainsi qu’ ils ont découvert le business de la guerre.

      Que l’Europe éternellement reconnaissante en fasse une dette ne justifie ni la politique expansionniste sous la pression du lobby des armes qui s’en est suivi, ni les assassinat des pacifistes qui le contrecarre, ni les crimes perpétrés par leur armées d’occupation. 



  • sisyphe sisyphe 7 décembre 2010 17:02

    D’accord avec votre article, sauf que, pour sauver l’€uro, ET L’EUROPE, il est plus que temps de changer la donne monétaire, déjà, justement, au niveau européen.


    Laisser couler les banques privées, comme l’a fait l’Islande, nationaliser ce qu’il en reste, leur supprimer le pouvoir de création monétaire, déprivatiser les Banques Centrales, leur redonner la maîtrise de l’argent. 

    Hors de ça, point de salut ; l’Europe continuera à n’être qu’un des pions de la mondialisation libérale, au détriment des états et des citoyens. 

    • civis1 civis1 7 décembre 2010 18:17

      @ Sisyphe 


      Les nationalisations en 1981 OK ... 
       20 ans après, ce qui est facile au niveau national (pour l’Islande : 320 000 h) est à mon avis plus compliqué pour ce qui est des pays de la Zone Euro. 
      La gabegie du Crédit Lyonnais n’est pas un exemple à suivre. Les magots (où qu’ils soient ) attirent les vautours. 
      LA BCE fonctionne il faut en changer les statuts, la mettre sous contrôle démocratique, y fédérer les banques en difficulté et leur faire jouer leur rôle de service au public. Fédérer les avoirs dans une BCE pour pouvoir faire face au dollar. 

  • lecoureur 7 décembre 2010 19:12

    chacun y va de sa solution miracle : la dernière étant de provoquer une banqueroute pour mettre à genoux les banquiers ! Mais chaque fois le monstre se régénère et devient plus inquiétant ...Tant qu’il restera une pièce de monnaie, on voudra en faire deux !! L’argent ne se justifie que du plus d’argent ; alors, retour au troc ? ou inventer l’avenir comme nous le suggérait Daniel Bensaïd ?


  • ddacoudre ddacoudre 7 décembre 2010 22:35

    bonjour civis1

    c’est pas aussi simple.
     je dirais même que sans effondrement nous n’avancerons pas d’un iota, cette perspective est dramatique alors que nous disposons des moyens de nous en sortir.
    sauf que pour cela il faut une population instruite et consciente, c’est a dire citoyenne et non des gens qui cherche comme nous le faisons des être salvateur comme les enfants recherchent leur père.
    chaque fois c’est un échec ce le fut en Europe comme au state tout dernièrement avec obama.
    mais nous persévérons en essayant toutes les combinaisons politiques et politiciennes produit d’une désinformation de masse et d’une sous culture qui a atteint son apogée (du moins je l’espère) avec ce gouvernement qui se nourri de peurs, d’émotions irrationnelles et de polémiques, et berce d’illusion sa population par le storysteling permanant.

    la pensé unique et la loi du marché c’est comme un cancer, elle configure toutes les cellules sociale à son image en détruisant des fonctions de régulations du corps social, c’est lent mais certains.
    et les fou espèrent trouver l’anti dote en son sein comme s’ils ignoraient que tous ce qu’ils mettront en place ce cancer l’absorbera en le réduisant a son image.

    je ne désespère pas la vie nous a montrer qu’ils y a toujours quelque part une solution, même chez les cancéreux si je puis le dire ainsi, et pour l’instant nous sommes encore loin de la confrontation militaire mais elle viendra inévitablement car elle est la seule anti dote à ce cancer, a moins que nous ayons une illumination à laquelle je ne crois pas de manière durable, puisque nous muselons toute innovation et tout débat d’idées au point que certain doivent faire du buzz pour se faire entendre.
    http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=85399.

    cordialement.


    • rastapopulo rastapopulo 8 décembre 2010 10:56

      Il faut d’abord avoir une vision juste de l’histoire et de l’actualité, puis définir effondrement (national, européen, mondial,...).

      La vérité est...

      ....que au moins 3 pays font barrages : la Hongrie, l’Islande et, je pense, un dernier qui m’échappe 
      http://www.solidariteetprogres.org/article6854.html
      http://www.solidariteetprogres.org/article7213.html

      ....que évidement ils sont attaqués. La Hongrie est presque devenu junkbond pour Moodie’s alors que leur communiquer dit bien que les banques ont de très bon ratio de solvabilité capable d’assumer les emprunts en devises suisses. Ne parlons pas du chantage anglais et hollandais contre l’Islande.

      ... que le refus de l’Irlande de payer pour les financiers suffiraient à mettre chaos
       le système de type anglosaxon avec des banques centrales privés et des banques (de risque) universelles.

      Face à ça un effondrement est subjectif puisque si nous revenons au Glass Steagall, le jour même les banques d’investissement non rentable sans injection du contribuable font faillite mais le reste de l’économie est libérer d’un poids.


  • sdzdz 9 décembre 2010 14:02

    L’ euro est voué à disparaitre, je m’en réjouis ! Vivement une émission sur le retour au Franc qui est aussi une chaine de solidarité entre Français...

    Pour l’IRC :
    -Franc-Or pour l’Etat central sur ses missions régaliennes...enfin un budget pour la Justice, un budget pour la sortie de l’économie pétrolière etc...
    -Franc courant (classique)
    Il faut obligatoirement un système cloisonné pour éviter la peste financière et les attaques spéculatives contre notre monnaie. Peu d’ intérêt à revenir à un système classique sans tirer les leçons de l’histoire récente... Que les nonistes se réveillent et cessent de penser en regardant dans un rétroviseur...

    L’ IRC présentera bientôt sa stratégie et ses tactiques pour mettre à genoux le pouvoir en place, cf blog ;

    http://www.la-france-contre-la-crise.over-blog.com


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