vendredi 9 mai 2008 - par Albert Ricchi

Allocations familiales : des conditions d’attribution très choquantes...

L’annonce de la suppression de la majoration unique des allocations familiales à l’âge de 14 ans, pour les 1 698 000 bénéficiaires de cette allocation, a suscité un véritable tollé de l’Union nationale des associations familiales (UNAF) et de la Confédération syndicale des familles (CSF).

Avec la sortie du décret officialisant cette décision, au JO du 29 avril 2008, le gouvernement de Nicolas Sarkozy confirme qu’il entend grignoter tout ce qui peut l’être encore, principalement sur le dos des salariés et de leurs familles. Il espère ainsi réaliser une nouvelle économie de 138 millions d’euros en vue de renflouer les caisses de l’Etat et de la Sécurité sociale qui restent désespérément vides après le "paquet fiscal" et le cadeau de plusieurs milliards d’euros, accordé chaque année, aux catégories sociales les plus aisées du pays.

Mais si une politique familiale du jeune enfant ne peut se réduire à une pitoyable ponction des crédits déjà affectés aux familles, il convient également de dénoncer les nombreuses anomalies et injustices des modalités de versement des allocations familiales…


A la tête d’un réseau de 123 caisses locales, la caisse nationale des allocations familiales (CNAF) mobilise environ 34 000 agents pour gérer plus de 11,5 millions d’usagers dont 6 720 000 familles avec au moins un enfant à charge (5 780 000 couples et 940 000 personnes isolées).

Les prestations familiales sont destinées à compenser les charges de famille des personnes physiques françaises ou étrangères, résidant en France. Elles sont dominées par des aides ciblées vers les familles ayant de jeunes enfants à charge, les familles nombreuses et les familles monoparentales qui sont dans leur immense majorité des femmes.

Parmi ces prestations, les allocations familiales sont dues sans condition de ressources, à partir du deuxième enfant à charge. Leur montant est fixé en pourcentage de la base mensuelle de calcul des allocations familiales (BMAF) et varie en fonction, du nombre d’enfants à charge :

- 120,92 € pour deux enfants,

- 275,84 € pour trois enfants,

- 430,76 € pour quatre enfants,

- 154,92 € par enfant supplémentaire.

Une majoration de 34,01 € était versée par enfant de 11 à 16 ans, 60,46 € par enfant de plus de 16 ans. Après la dernière mesure gouvernementale, c’est une seule allocation de 60,46 € qui sera versée pour chaque enfant à partir de 14 ans. La majoration cesse d’être versée au vingtième anniversaire de l’enfant ; la majoration n’est pas versée pour l’enfant le plus âgé d’une famille de deux enfants ; elle est due au titre de chaque enfant pour les familles de trois enfants et plus.

Première anomalie très choquante : un couple avec un enfant à charge (souvent un jeune couple venant de débuter dans la vie, voire un couple en difficulté financière dont l’un des conjoints est au chômage, en temps partiel subi, etc.) ne touche pas d’allocations familiales. La France reste avec cette vieille idée de l’après-guerre qui consiste à favoriser les naissances en ne donnant pas d’allocations familiales aux familles dès le premier enfant. Aujourd’hui, l’éducation d’un enfant coûte aussi cher, sinon plus proportionnellement, que celle de deux enfants et plus !

Seconde anomalie non moins révoltante : les familles modestes ayant deux enfants à charge au moins perçoivent exactement les mêmes montants d’allocation que les familles aisées vivant très confortablement (cadres supérieurs, professions libérales, PDG, etc.). Au nom d’une apparente égalité de traitement des familles, les notions de solidarité ou d’aide sociale sont ainsi bafouées en permanence et ce « principe d’égalité » creuse en fait, chaque jour un peu plus, les inégalités sociales.

Enfin, dans le but de ponctionner encore le pouvoir d’achat des familles, le législateur a prévu une retenue de 0,5 % au titre de la contribution au recouvrement de la dette sociale (CRDS) et les montants bruts de ces allocations deviennent en réalité :

- 120,32 € nets pour deux enfants,

- 274,47 € nets pour trois enfants,

- 428,61 € nets pour quatre enfants,

- 154,15 € nets par enfant.


La base mensuelle de calcul des allocations familiales : un système bien utile pour ponctionner davantage le pouvoir d’achat des familles.

Le montant des différentes prestations familiales est fixé en pourcentage de la base mensuelle de calcul des allocations familiales (BMAF). Elle était de 377,86 € au 1er janvier 2008.

C’est ainsi que le montant des allocations familiales pour deux enfants est égal à 32 % de la BMAF (soit 120,92 € bruts), le montant de la majoration unique à 14 ans est égale à 16 % de la BMAF (soit 60,46 € bruts) le montant de l’allocation de parent isolé est égal à 150 % de la BMAF (soit 566,79 € bruts), etc.

Cette base est revalorisée chaque année par décret, mais sans tenir compte de l’augmentation réelle du coût de la vie. Son montant de 374,12 € au 1er janvier 2007, est passé à 377,86 € le 1er janvier 2008, soit une augmentation de 1,0 % alors que l’inflation a été de 2,6 % en 2007 !

On peut donc en conclure que le gouvernement de François Fillon a réduit de 1,6 % le montant des prestations familiales en 2007 alors que certains médias « bien-pensants » nous présentent cette revalorisation d’1 % comme un progrès !

Il en est ainsi de très nombreuses allocations qui diminuent d’année en année, tout comme d’autres prestations, pensions, rentes, indemnités diverses servies par d’autres organismes de Sécurité sociale et qui ne sont pas indexées sur le taux réel annuel de l’inflation.

Ce phénomène de non-indexation systématique des avantages sociaux sur le coût de la vie (c’est aussi le cas pour les salaires depuis le tournant de la rigueur en 1983…) conduit à une véritable paupérisation de l’ensemble des salariés et de leurs familles.

Et, aujourd’hui, cette situation est très préoccupante, en particulier pour les 7,1 millions de personnes pauvres (12,1% de la population), au sens des critères retenus par l’Union européenne, qui touchent 60 % du revenu médian et qui vivent avec moins de 817 € par mois. Sans compter les quelque deux millions de salariés payés au Smic (12,9 % des salariés du privé, hors entreprises agricoles et intérim) ou les 30 % des salariés à temps plein (hors intérim) qui touchent un salaire inférieur à 1,3 Smic (1 700 € bruts par mois).

Une réforme indispensable et urgente

Depuis 1978, les prestations « familles » et « maternité » ont été étendues à l’ensemble de la population, sans condition d’activité professionnelle et elles représentent aujourd’hui, en masse financière, environ 44 milliards d’euros versés par la CNAF, soit 2,8 % du PIB.

Parmi ces prestations familiales, les allocations familiales et les autres prestations légales, attribuées aujourd’hui sans aucune condition de ressources, constituent près de la moitié des prestations versées !

Aucune réforme sérieuse n’a jamais été entreprise par les pouvoirs publics pour revenir à un principe de solidarité et une réduction des injustices sociales et fiscales. Seul Lionel Jospin avait tenté maladroitement de fixer un plafond de ressources au-delà duquel les familles aisées n’y avaient pas droit, ce qui déclencha immédiatement, à cause des effets de seuil, la réprobation des familles, plutôt bourgeoises et aisées, il est vrai…

Alain Juppé, Premier ministre, avait envisagé un moment de continuer à verser les mêmes montants d’allocations familiales à toutes les familles, mais en les déclarant ensuite dans l’impôt sur le revenu. Il y renonça finalement…

Au cours de la dernière campagne présidentielle, aucun candidat n’avait proposé véritablement de réformer le système d’attribution de ces allocations. Chacun se souvient des propos de Ségolène Royal évoquant tantôt la possibilité de leur mise sous tutelle pour les familles qui ne « tiendraient pas correctement leurs enfants », tantôt le droit des femmes notamment dans les pays scandinaves, mais ignorant par exemple qu’en Norvège, les allocations familiales sont versées dès le premier enfant…

Quant à Nicolas Sarkozy, il proposa bien, pendant la campagne, à un interlocuteur, sur le plateau de l’émission A vous de juger d’Arlette Chabot sur France 2, de les attribuer dès le premier enfant, mais cette promesse, comme tant d’autres, s’est volatilisée depuis…

Et, aujourd’hui, s’il y a lieu d’être outré, ce n’est sans doute pas à cause de leur versement à quelques familles qui seraient laxistes dans l’éducation de leurs enfants, mais plutôt à cause de l’absence de versement aux familles n’ayant qu’un seul enfant à charge, leur revalorisation inférieure à l’inflation ou leur attribution à des familles très aisées qui n’en ont nullement besoin…

La meilleure solution consisterait donc à les attribuer à toutes les familles, dès le premier enfant, mais selon un barème dégressif en fonction des revenus de la famille tels que déclarés à l’administration fiscale. Cette dernière solution aurait l’avantage de concilier le maintien des allocations à toutes les familles, leur montant, pour la tranche de revenus la plus élevée, pouvant être bloqué à son niveau actuel jusqu’à l’existence d’un barème cohérent et complet.

Cette absence de proposition de réforme du système d’attribution des allocations familiales de la part de l’UMP et du PS, dont les programmes en la matière restent d’un vide « sidéral », devrait conduire les organisations syndicales et les associations familiales à mieux se faire entendre et à ne pas se contenter d’un timide communiqué de dénonciation rituelle, chaque année, lors de la sortie du décret de revalorisation de la BMAF…


105 réactions


  • JPC45 9 mai 2008 10:19

    Vous dites que la moitié des prestations sociales sont versées sans conditions de ressource... au lieu de dénoncer cet état de fait , avez vous essayé de comprendre pourquoi ?

    Les personnes les plus aisées cotisent plus, non ? donc vous proposez que des personnes qui cotisent plus aient en plus des prestations diminuées voir sans prestations.

    La solidarité se voit selon 2 niveaux : les cotisations et les prestations : lorsque vous aurez compris cela, vous aurez compris pas mal de chose à la protection sociale


    • Rage Rage 9 mai 2008 13:14

      Bonjour,

      Excellent article : très clair, très précis.

      Pour ma part je pense qu’il est grand temps de compléter ces "prestations familiales" par :

      - L’attribution dès le premier enfant d’une aide familiale

      - La degressivité de l’attribution en fonction du nombre d’enfant et non l’inverse (on mutualise certaines choses)

      - Définir un plafond de ressources pour prétendre à 100% de l’allocation et créer un système dégressif d’attribution suivant revenus avec un seuil à 0% pour les gros revenus.

      - Exclure tous les autres mécanismes type "demi-part" et "suivant nombre d’enfants" en incluant dans la prestation familiale tout ce qui relève de l’aide familiale (ce qui signifie de relever l’aide mais de supprimer les avantages connexes) comme l’intégration de la prime de "rentrée" dans l’allocation du mois d’aôut., voire transférer cette prime de rentrée pour le financement exclusif des livres et matériels scolaires. Ceci peut aussi se penser avec les systèmes de "bourse" dont on sait tous qu’ils sont inadaptés voire injuste... (cf critères d’attribution)

      - La limitation à 18 ans pour les allocations familiales : au delà, il s’agit des prestations du supérieur (étudiants, apprentis etc...) : éviter les cumuls malsains...


    • Rage Rage 9 mai 2008 19:52

      J’oubliais : les allocations familiales ne sont pas des "prestations à vertu de redistributivité" mais plutôt des aides à vocation "nataliste" : c’est aussi la raison pour laquelle pauvres comme riches les touchent, et donc la raison pour laquelle droite comme gauche n’osent pas y toucher.

      Reste les classes moyennes et ceux qui ne rentrent pas dans les clous pour payer... pour les autres !

      Célibataire de classe moyenne en France ? Ah nan, ça ce n’est pas une bonne case du tout...


    • Albert Ricchi Albert Ricchi 9 mai 2008 22:15

       

      @JPC45

      Je travaille dans la Protection Sociale, ce qui ne semble pas être votre cas, vu la teneur de votre commentaire...

      Vous n’avez apparemment pas compris le fonds du problème, pourtant très simple : un salarié avec un enfant à charge cotise bien à la Sécurité Sociale et pourtant n’a pas droit à des allocations familiales pour élever son fils ou sa fille mais le milliardaire en euros, avec deux enfants à charge, y a droit !

      Est-ce que vous comprenez mieux avec cet exemple ?

      Salutations

      Albert


    • JPC45 9 mai 2008 22:21

      je vais vous aider : d’après vous qui cotise le plus ? les régles sont elles différentes entre un milliardaire et un salarié au SMIC ?


    • JPC45 9 mai 2008 22:23

      au fait j’ai bien compris que vous travaillez ds la protection sociale donc plus sensiblisez que la moyenne mais cela ne veut pas dire que vous maîtiser le pb surtout en terme de financement, surtout lorsque l’on parle que de prestation sans mettre en face les cotisations : la est la solidarité. J’aurais pu comrpendre votre arguement si la protection sociale était financée par l’impo, ce n’est pas le cas.


    • ze_katt 10 mai 2008 10:49

      Quand vous serez à la retraite vous serez bien content que les enfants des autres cotisent pour vous.


    • miha 10 mai 2008 13:50

      m’enfin.... il s’agit de SO-LI-DA-RI-TE...

       

      quelle est la définition de ce mot ?

      c’est récupérer ce que l’on donne en fonction de ce que l’on donne ?

      ou c’est ceux qui en ont le plus qui reversent pour aider ceux qui en ont le moins ?

      perso, je pense que c’est la deuxième proposition.


    • EricB 11 mai 2008 10:53

      Oui, enfin en attendant, en tant que célibataire, on me ponctionne suffisamment pour financer les allocations familiales. des gamins qui paieront (peut-être) ma retraite. Alors, ce ne sera qu’un retour normal des choses !


    • Albert Ricchi Albert Ricchi 11 mai 2008 17:29

      @ Rage

      Merci pour ce compliment et votre commentaire de cet article.

      Effectivement, je n’ai l’ai pas précisé mais dans le cas d’un barème dégressif en fonction des revenus, l’on pourrait très bien envisager d’arriver à "zéro allocations familiales" pour la tranche de revenus la plus élevée, à condition toutefois que la tranche en question soit bien la plus élevée du barème de l’IRPP.

      Qu’un milliardaire en euros ne bénéficie pas d’allocations familiales pour élever ses enfants n’a rien de choquant mais il se trouverait toujours quelqu’un pour pleurer sur ces « pauvres malheureux »…

      Cordialement

      Albert

       


  • Francis, agnotologue JL 9 mai 2008 10:43

    Concernant ""le cadeau de plusieurs milliards d’euros, accordé chaque année, aux catégories sociales les plus aisées du pays."" lire :Pour la première fois, le ministère des Finances détaille officiellement les 400 niches fiscales offertes aux ménages et aux entreprises, le nombre de leurs bénéficiaires et le coût pour le budget. Où l’on découvre que leur plafonnement prévu en 2006 ne rapportera que 50 millions d’euros."

     

    "D’après les calculs du quotidien Les Echos, elles représentent un coût total de 45 milliards d’euros, voire 59,5 milliards si l’on y ajoute celles dont bénéficient les entreprises. "

    http://www.lexpansion.com/econ...

    Autrement dit, l’Etat propose de réduire l’évasion fiscale ... de 1% ! peut-être même ne réduira-t-il rien du tout si les personnes concernées obtiennent grâce au bouclier fiscal les remises qu’elles allaient chercher dans les niches !


    • JPC45 9 mai 2008 10:52

      Evasion fiscale fraude fiscale, niche fiscale : ce n’est pas la même chose...

      Sinon, je suis preneur de vos conseils pour savoir comment on peut réduire ces impôts (hors ISF) avec la loi TEPA ...


    • Francis, agnotologue JL 9 mai 2008 10:55

       

      Si je suis d’accord avec votre ""Première anomalie très choquante "" en revanche je m’élève vigoureusement contre ce que vous appelez la seconde : "" les familles modestes ayant deux enfants à charge au moins perçoivent exactement les mêmes montants d’allocation que les familles aisées vivant très confortablement (cadres supérieurs, professions libérales, PDG, etc.). ""

      Ignorez vous que par le biais du quotient familiales familles riches perçoivent, et dès le premier enfant, en impôt négatif une ressource bien plus élevé que les AF. Je ne sais pas si cela est considéré ou non comme une niche fiscale, mais vous avez beau jeu à dénoncer la petite ’injustice’ sans dénoncer la grande.

      Je pense que moduler les AF par les revenus, c’est à terme condamner les AF en vertu ou plutôt en vice du principe : "Droits des pauvres, pauvres droits".

      PS : la bonne solution serait de supprimer ce quotient familial et d’augmenter les AF pour toutes les familles, et ce, à partir du premier enfant.

      Tout autre discours me paraît suspect. Il y a déjà eu une telle tentative il y a 15 ou 20 ans et cela avait provoqué un grand débat dans les médias. Si vous insistez, je ressortirai les calculs que j’avais produits à l’époque et qui soutiennent ce que je dis ici.

       


    • Francis, agnotologue JL 9 mai 2008 10:56

      JPC45 : ou je ne comprends pas la question que vous posez, ou c’est vous qui ne comprenez pas ce que je dis. Restons en là voulez-vous ?


    • Bulgroz 9 mai 2008 19:08

      Les commentaires tels que celui de JL relèvent de la méthode Coué : en politique, autant dire du nihilisme. C’est le type même du commentaire non constructif puisque par volonté délibérée du posteur il est destructeur. De même qu’il existe un point godwin, je propose d’attribuer à JL un point coué.


    • Bulgroz 9 mai 2008 19:09

      Les commentaires tels que celui de JL relèvent de la méthode Coué : en politique, autant dire du nihilisme. C’est le type même du commentaire non constructif puisque par volonté délibérée du posteur il est destructeur. De même qu’il existe un point godwin, je propose d’attribuer à JL un point coué.


  • Frédo45 Frédo45 9 mai 2008 10:54

    Pourtant de gauche, je ne conçois pas que les allocations familiales puisent être conditionnées par le revenu Si ’lon prend le cas de l’école, l’école n’est pas plus gratuite pour des enfants issus de milieux défavorisés que pour ceux qui proviennent de milieux plus aisés. Je pense qu’il doit en être de même pour les allocations familiales. Les aides doivent intervenir sur d’autres points.


    • JPC45 9 mai 2008 11:04

      votre remarque est juste car si l’école est gratuite pour tous et notamment les plus aisés, c’est que l’impot (qui finance l’école) est fonction de ces revenus. Il semble difficile d’un coté de faire cotiser plus et de l’autre d’avoir moins.


    • 5A3N5D 9 mai 2008 16:03

      Pas sûr que vous ayez encore compris le principe du quotien familial et son impact sur le montant de l’impôt sur le revenu (les riches ont nettement plus à y gagner que les pauvres.)


    • Frédo45 Frédo45 9 mai 2008 18:52

      Ca concerne l’impôt sur le revenu, cela ! Je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas revoir le calcul de cet impôt, au contraire.


    • 5A3N5D 9 mai 2008 18:58

      Désolé, je répondais à JCP45.


    • JPC45 9 mai 2008 20:02

      sur le quotient familial : mes inervention étaient avant que JL parle de quotient familial donc pour ma part, je ne parlait pas de quotient familial mais sinon je vous rassure j’ai compris le principe.


    • JPC45 9 mai 2008 20:59

      Comme rappelé, la France est le pays qui consacre le plus à la redistribution et pourtant nous n’avons pas moins de pauvres et de SDF. la question n’est pas de distribuer plus mais de distribuer mieux. Y a ’il une évaluation de cette multitude aides.

      J’ai la conviction qu’à force de mettre de la solidarité partout, on rend moins éfficace la redistribution.


  • Mr Mimose Mr Mimose 9 mai 2008 11:47

    On veut nous faire croire que l’etat est en faillite pour nous culpabilser afin d’accepter la destruction de la sécu, alloc, etc...

    Mais es-ce que l’état controle encore quoi que ce soit ? Il faudrait déja qu’il reprenne le controle de la monnaie. Au lieu de cela l’état est spolié par des intérets privés, cartels des banques.

    http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2007/05/01/72-non-ce-n-est-pas-trop-cher-le-financement-des-besoins-collectifs-est-rendu-sciemment-ruineux

    « Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents »


    "La crise mondiale aujourd’hui", Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Économiques 1988. Ed. Clément Juglar 1999.


    • JPC45 9 mai 2008 12:29

      La solution miracle : qui peut croire que l’état pourrait multiplier les petits pains ?

      et avec cette solution, il serait possible que l’état donne une allocation mensuelle de 5000 Euros pour tous les français et que plus personne ai besoin de travailler ?


  • thomthom 9 mai 2008 12:03

    ce qui me choque surtout, avec les allocations familiales, c’est qu’il n’y ait pas de plafonnement relative au nombre d’enfants.

    Que l’on aide, et même incite, les couples à fonder une vraie famille avec un deux, ou trois enfants (selon leurs préférences) est assurément une très bonne chose. Sans distinction de leur situation, pourquoi pas, puisque cette aide est aussi une incitation, qui s’adresse à tous, à maintenir un certain dynamisme démographique nécessaire à la survie à long terme de notre société (il suffit de voir le taux de natalité dans beaucoup d’autres pays d’europe, qui n’ont pas notre système d’allocation familiales, c’est la catastrophe).

    Par contre, je considère que se constituer une famille nombreuse, c’est clairement un luxe. C’est une liberté qu’à chaque famille, mais ce n’est pas à la société d’aider à cela. Si un couple veut plus de 3 ou 4 enfants, qu’ils le fassent mais qu’ils assument seuls ce choix. Je considère donc personnellement, que les allocations familiales devraient etre plafonnées à partir du 3eme ou 4eme enfants... voila une source d’économies possibles (car il faut bien en faire, vu l’état des finances du pays) qui me semblerait pertinente

     


    • Francis, agnotologue JL 9 mai 2008 12:27

      Thomthom, votre proposition ressemble à de la tyrannie sans fondement. QU’y ganerait-on ? Quelques malheureuses dizaines de milliers d’euros ?! Mais je suppose que vous pensez là sans oser le dire, aux familles immigrées ?


    • thomthom 9 mai 2008 12:46

      Pas seulement. Je pense aussi au familles post-aristocratique (souvent très "cathos") qui sont souvent très aisées et spécialistes des familles nombreuses. Que ces gens là fassent le choix d’une famille nombreuse, ca les regarde, mais qu’ils l’assument seuls (surtout qu’en général, ils en ont largement les moyens).

      Quand aux étrangers, qui sont aussi souvent spécialistes des familles nombreuses, pour des raisons culturelles respectables, je n’ai absolument rien contre le fait que notre pays les accueille... même qu’il en accueille beaucoup. Par contre, je suis opposé, vu l’état de notre économie et de nos finances publiques, qu’il accueille des personnes incapables de s’assumer elles-même et qui vivent au frais de la communauté, d’allocations diverses et variées... c’est malheureusement trop souvent le cas. C’est quelque chose que nous ne pouvons plus nous permettre économiquement. Notre politique familiale ne doit donc pas être trop incitative vis à vis de ces populations.

      Encore une fois, je ne rejette pas le droit à fonder une famille nombreuse.... je rejette juste le fait qu’il y ait des aides pour ca, financées par nos impots et prélèvements obligatoires...

      ...sans bien sur remettre en cause le fait qu’il y ait des aides pour fonder une famille de taille "standard", c’est à dire 2 ou 3 enfants, ce qui est nécessaire ou renouvellement démographique


    • tmd 9 mai 2008 13:05

      Je plussoie cette idée de limiter les allocation familliales à 3 ou 4 enfants. Peut-être même à 2. Et ce sans aucune idée nauséabonde liée à l’imigration. Plus simplement, nous, les humains, sommes trop nombreux sur terre. Il faut arrêter de faire croître la population mondiale. Un seul chiffre : l’humanité surconsomme ce que la terre peut lui fournir depuis 1970.


    • Lucie Vivien 9 mai 2008 17:26

      Lamentable !

      Vous suggérez de plafonner les allocations à 3 voire 2 enfants ?! Vous parlez de famille "standard" ?! Qu’est-ce que signifient ces normes arbitraires ? Vous dites vous-mêmes que les gens sont libres de faire ce qu’ils veulent alors ne vous contredisez pas !

      Il n’y a pas de normes en matière de famille, la fin du XXème siècle nous a quand même appris cela : familles monoparentales, famille recomposées, familles nombreuses, tout le monde a le droit de vivre et les gens comme vous me semblent dangereux pour l’esprit de tolérance.


    • laconnassomomo 9 mai 2008 17:33

      Je suis assez d’accord avec l’expression de Thomthom.

      Je pense par contre suite aux posts lui répondant que s’il y a un devoir maîtrise de la natalité face aux ressources disponibles sur terre, ce n’est pas en France qu’il faut s’attaquer au problème en premier, même si l’on peut effectivement tenter de régulariser les risques d’excès.

      Ceci dit, ne jouons pas avec le feu, la nature est ce qu’elle est, trop chercher à la contrôler peut être bien plus nuisible que la laisser faire. Donc comme pour toute chose : avec parcimonie et de très très sérieuses études.

      Il en est maintenant de l’attribution des allocations familiales en France comme de toutes les aides sociales. Personne ne peut nier qu’elles sont en régression constante et drastique et que nous nous dirigeons de plus en plus vers un système "à l’américaine" (T’as les moyens ? Tant mieux !, Tu les as pas ? Tant pis...).

      Il est dans ce sens assez regrettable que de tels acquis, obtenus de dures luttespopulaires, soient ainsi dilapidés en un temps record. Si les réformes peuvent être utiles, il serait juste qu’elles soient objectives et qu’elles se fassent dans le sens de ce que montre notre nation depuis longtemps, c’est à dire un esprit de solidarité et de partage des richesses. Je crois fondamantalement que c’est là le signe d’une société saine, intelligente et surtout évolutive (autrement que par le biais de l’argent et du pouvoir qui s’y greffe systématiquement)....quoiqu’en disent les économistes !


    • laconnassomomo 9 mai 2008 17:40

      @ Lucie Vivien

      Je comprends votre réaction première, tout est adaptable. L’idée de Thomthom n’est pas forcément mauvaise et à toute règle ses exceptions. Je ne crois pas qu’il parlait là de familles recomposées (par exemple) ou là, bien sûr, le nombre d’enfants peut être conséquent !

      Il me semble pourtant assez logique de ne pas "pondre" 8 ou 9 enfants si on a pas les moyens de les élever, en se reposant sur d’éventuelles aides sociales dont on pourrait bénéficer.Je considère que c’est un manque de respect vis à vis de ces enfants à naître et je pense que c’est plus à cela que Thomthom faisait allusion. Si tel n’est pas le cas, il a alors effectivement une vision dangereuse de la vie !!!

      Cordialement.


    • thomthom 9 mai 2008 18:06

      c’est exactement comme cela que je vois les choses


    • thomthom 9 mai 2008 18:26

      et puis, concerant les "dures luttes" qui ont permi ces avancées sociales (je ne sais pas si ca s’applique dans le cas des aloc, mais bon...), il faut les replacer dans leur contexte.

      Dans une économie florissante, il me semble tout à fait normal et justifié que les plus "exploités" luttent pour que les richesses produites soient le plus équitablement réparties et partagées, ce qui implique une politique sociale forte.

       

      Mais aujourd’hui, à quelques dérives près, ce ne sont plus des richesses qu’il est question de répartir, mais une dette et un déficit chronique monstrueux. Donc bien sur ca fait mal au coeur de voir notre système social régresser. Mais entre ça et vouloir à tout prix le maintenir 100% intact alors qu’on en a plus les moyens, jusqu’à ce que tout le système s’écroule et que l’ont ait plus RIEN (ce qui nous pend sérieusement au nez) ! Et bien pour moi, il n’y a pas photo. Nous devons faire maintenant les efforts pour garantir la survie du système. La question est donc de savoir comment doivent etre répartis ces efforts.


    • heyben 9 mai 2008 18:29

      Moi j’pense aux familles catho trop tradi, prenez garde à la le catholicisation de la France.


    • laconnassomomo 9 mai 2008 19:00

      @ Thomthom

      Je reste une ardente défendresse des luttes sociales et de leur résultat.

      Certes, il y a la dette et le déficit chronique dont vous parlez et sur ce point vous n’avez pas tort. Par contre la question reste de savoir si l’allègement de cette dette (c’est le gros problème) doit se faire sur le dos des moins favorisés ?

      Lorsque j’aborde l’idée d’une société saine et évolutive, je pense justement au fait qu’il n’est pas forcément très sain qu’un relativement petit nombre s’en mette plein les fouilles pendant qu’on sucre allègrement les basses et moyennes classes à coup de trop bein-nommées réformes.

      Réformes qui, "si on les fait pas la France est foutue".

      HO ! HOLà ! HO ! On se calme, on arrête le lavage de cerveau et on reprend tout à zéro.

      On réforme, OK. Mais on le fait dans l’intérêt général et dans un souci d’équité et de justice. Ce ne me semble pas du tout, du tout être le cas actuellement !


    • Bulgroz 9 mai 2008 19:06

      Les commentaires tels que celui de JL relèvent de la méthode Coué : en politique, autant dire du nihilisme. C’est le type même du commentaire non constructif puisque par volonté délibérée du posteur il est destructeur. De même qu’il existe un point godwin, je propose d’attribuer à JL un point coué.


    • Bulgroz 9 mai 2008 19:12

      Les commentaires tels que celui de JL relèvent de la méthode Coué : en politique, autant dire du nihilisme. C’est le type même du commentaire non constructif puisque par volonté délibérée du posteur il est destructeur. De même qu’il existe un point godwin, je propose d’attribuer à JL un point coué.


    • Lucie Vivien 9 mai 2008 20:08

      Je trouve tout à fait normal qu’il n’y ait pas d’allocation familiales pour un enfant car ce n’est quand même pas bien difficile d’assurer l’entretien d’un seul enfant mais je me demande si on ne devrait pas les démarrer à 3 enfants plutôt qu’à 2 car cela ferait des économies. Et puis aussi, on pourrait ne les donner qu’à partir, disons,des 5 ans de l’enfant car avant 5 ans, il ne coûte quand même pas très cher.

      NB Je ne suis pas complètement ironique en disant tout cela.


    • laconnassomomo 9 mai 2008 20:17

      On en doute, sincèrement !

      L’arrivée du 1er enfant est source de grosses dépenses, touite l’installation "due" à un bébé et à un petit enfant doit être prévue et cela ne représente pas une petite somme d’argent. D’autre part le prix des céréales et du lait aujourd’hui augmentant significativement, ça n’arrange pas les choses.

      Certes, plus il grandit plus l’enfant coûte mais quand même le coup de pouce du départ n’est pas négligeable et dès le 1er enfant !


  • MagicBuster 9 mai 2008 13:23

    ... juste pour me faire monser ...

    La fraude fiscale en France représente entre 40 et 50 milliards PAR AN , de quoi combler tous les déficits.

    http://www.snui.fr/gen/audience/2007/Ouest_Fce_fraude_fiscale_210207.htm

    http://www.lexpress.fr/info/quotidien/rss.asp?id=9214

    http://www.francesoir.fr/societe/2008/04/16/fraude-fiscale-des-sommes-colossales-s-evaporent.html

    Il ne s’agit pas évidemment des impots des pauvres non perçus, mais des sociétés et des riches qui préfèrent dépenser de l’argent en avocats et conseillers plutôt que de participer à cet effort collectif.

    Tant qu’on fera comme si c’était la faute des pauvres rien ne pourra s’améliorer ; par contre à force de prendre de mauvaises décisions la situation s’empire inexorablement.

    Les pauvres sont à sec et les classes moyennes sont en sursis ; les riches se portent bien ...

    La fin programmée de la démocratie.

    http://www.syti.net/Topics2.html

     


  • TSS 9 mai 2008 13:40

    il faudrait plafonner les allocations !!

    cela eviterait les reflexions comme celle d’un de mes anciens directeurs qui remerciait les allocations de lui payer ses travaux de renovation


    • madame_sans_gêne madame_sans_gêne 10 mai 2008 17:24

      Si mes souvenirs sont bons, la gauche s’y était essayée et avait dû faire machine arrière suite au déferlement de catogans et d’impers burberry dans les rues- même chose lorsqu’on avait voulu tailler dans les subventions de l’enseignement privé-.


    • madame_sans_gêne madame_sans_gêne 10 mai 2008 17:57

      Que les femmes cessent de "pondre" comme certains le disent avec élégance, et ce n’est pas 41, 42 ou même 50 ans que nous devrons travailler, mais bien jusqu’à crever.

      Que personne ne réalise que la jeunesse est une richesse pour un pays, avec un sacré retour sur investissement- si on prend la peine d’investir !-, ça me scie.

      Et allez que je te me gratte 3 francs 6 sous sur le dos des familles, et va- z’ y que je ronchonne passke moi j’ai pas d’enfants, ou y’en a qu’en font trop et qu’ont pas les moyens, et gnagnagna.

      Les jeunes, vous leur vendez vos saletés de junk food, vos téléphones, vos balladeurs, des baskets et des fringues fabriqués par d’autres enfants esclaves, votre musique, vos scooters, vos places de ciné, vos jeux vidéo, vos ordinateurs...

      Ne vous en faites pas : les 100 ou 200 et quelques euros dont certains trouvent scandaleux que l’on fasse l’aumône aux familles repartent très vite dans le circuit !

      D’une façon ou d’une autre, nous en profitons tous ou nous en profiterons un jour, que ce soit à travers leur consommation- et donc celle des familles- ou par leurs cotisations. Tout se tient, bon sang !

      Ben non, on continue à monter les gens les uns contre les autres. Et ça marche.

      Aujourd’hui, familles contre célibataires ou couples sans enfants, familles cathos contre familles "bronzées"...

      Bientôt, jeunes contre vieux avec un argument imparable : les retraités servent plus à rien et passé 75 ans ils consomment nettement mons. C’est quand qu’on euthanasie mémé ?

       


    • Albert Ricchi Albert Ricchi 12 mai 2008 23:38

      @ Madame sans gêne

      Vos souvenirs sont bons : la gauche avait dû faire face à des manifestations et à un déferlement, dans les rues de Paris notamment, de nombreux catogans et autres impers Burberry... mais Lionel Jospin avait commis l’erreur de supprimer les AF à partir d’un certain seuil de revenus au lieu d’instituer des montants dégressifs d’allocations en fonction des ressources des familles.

      Je complète aussi vos souvenirs sur un point : la gauche n’a jamais proposé de rétablir les AF pour les familles n’ayant qu’un seul enfant à charge, supprimées par un décret-loi en 1939. Sur ce dernier point, elle fait aussi bien que la droite et quelques commentateurs sur Agora Vox qui semblent considérer qu’un smicard avec un enfant à charge n’a pas besoin d’AF...

       

      Sans gêne,

      Albert


  • Weinstein 9 mai 2008 13:45

    Ce système est pervers il serait plus sain de le supprimer, que ceux qui ne peuvent subvenir aux besoins fondamentaux d’un enfant , qu’ils n’enfantent pas !

     


  • MagicBuster 9 mai 2008 13:52

    Et ceux qui ne subviennent pas à leur propre besoin ??? Qu’ils se suicicent ??

    Weinstein, vous êtes d’un cynisme à toute épreuve.


    • LaEr LaEr 9 mai 2008 14:10

      Weinstein, cynique ? Non... Juste abject... Avec ce genre de mec, c’est "Tuez les faibles...".

      Encore un qui ne changera d’avis que lorsqu’il sera du mauvais coté du canon...

       


  • Weinstein 9 mai 2008 13:56

    Cynique souvent, je suis surtout pour ne pas infantiliser le citoyen, que chacun réfléchissent aux conséquences de ses actes, sexuels ou pas.

    Est-ce trop demander ?

    Bien à vous.


    • katalizeur 9 mai 2008 15:17

      cela se passe donc comme ça dans votre kibouts ? ou c’est juste pour les autres %%%%% ?


    • Weinstein 9 mai 2008 15:19

      Kata, ne vous inquétez pas pour nous,vous êtes trop bon nous sommes les rois de la débrouille.


    • katalizeur 9 mai 2008 16:25

      @ weinstein

      je vous prie d’excuser mon indicretion ,mais je n’ai jamais douté de votre debrouillardise,mais une chose ne chiffone : je ne sais plus qui a dit _ je cite _ vous occupez nos terres le jour,nous occuperons vos tetes la nuit (faisant reference aux tirs de roquettes), expliquez moi je vous prie pourquoi vous ne rentez pas dans votre pays d’origine pour votre securité et celle des vos enfants ; une fois en France vous pourrez toujours militer pour faire supprimer les allocs a ceux et celles qui font des enfants (notre avenir a tous ,enfin j’ose l’esperer)

      merci pour votre reponse qui eclairera ma pale lanterne encore merci


  • patroc 9 mai 2008 15:17

     Bon article... et bons commentaires aussi !... J’ai bien peur que la majoration n’existe plus d’ici 4 ans... Quand aux allocs, elles vont pas augmenter non plus... C’est tellement évident avec ce gouvernement !... Leurs réformes : rogner et supprimer les acquis sociaux !.. Rien d’autre...


  • Fanette Fanette 9 mai 2008 16:14

    Depuis quand Sarkozy a été élu pour faire du social ? Sarkozy c’est la droite dure : fini le social, finies les aides, c’est marche ou crève aujourd’hui.


  • Forest Ent Forest Ent 9 mai 2008 17:36

    Ce type d’article revient régulièrement depuis la création d’AV, et ce type de propos depuis la création des CAF. Jusqu’ici, tous les gouvernements de droite et de gauche ont tenu bon contre.

    Il ne faut pas mélanger : les AF ne ressortent pas d’une politique de redistribution sociale, mais d’une politique nataliste. On peut être contre, mais l’argument "d’injustice sociale" est à côté de la plaque.


  • Bulgroz 9 mai 2008 17:55

    Au sens de la définition des dépenses dites « sociales », l’OCDE calcule que la moyenne des dépenses sociales en % du PIB est de 28,5% pour l’ensemble des 24 pays de l’OCDE..

    http://www.oecd.org/document/9/0,3343,en_2649_34819_38141385_1_1_1_1,00.htm l

    (télécharger le fichier (Table 5.5 & Annex 3 - .XLS 70kb)

     

    La France avec un taux de 38,3% se situe au 1ier rang avant l’Allemagne (37,9%), la Suède (36,2%). Les 2 derniers européens sont l’Espagne (24%) et l’Irlande (22,7%).

    En ce qui concerne les dépenses de politique familiale, la documentation Française dit : »Chaque année, le budget de la politique familiale s’élève à 80 milliards d’euros (dont 55 sont consacrés aux prestations), soit 5 % du PIB. « En comparaison, nos voisins européens n’y consacrent que 2,5 % de leur PIB ».

    http://www.vie-publique.fr/dossier_polpublic/famille/europe/index_europe.shtml


  • jerome 9 mai 2008 17:59

    ForestEnt : Exact ! Qaund aux " dures luttes " pour obtenir ces alloc. si je me souviens bien de mon Histoir , n ’ est-ce pas Pétain qui a mis ça en route , dans un but parfaitement nataliste ???

    Laissons donc les allocs aux vraies familles nombreuse - ou pas - et controlons un peu plus avant celles versées ad nauseam aux allogènes quelque peu profiteurs du système , et là on y verra un peu plus clair , non ?

    Ca va moinsser à donf , mais je m ’ en tape


  • Le péripate Le péripate 9 mai 2008 18:48

     A t-on besoin d’une politique nataliste ? Ou plutôt, est-ce que une politique qui favorise l’insertion professionnelle des parents ne passe pas plutôt par de la souplesse dans les horaires, des creches sur les lieux de travail ou pas loin, des dispositifs concrets, et non pas une manne indiffenciée dont il est impossible d’évaluer les effets ?

    Encore une fausse bonne idée étatique, qui coute très chère, qui multiplie les effets d’aubaine (qui s’est décidé à avoir un enfant après avoir sorti la calculette ?), et qui est injuste socialement.


    • Francis, agnotologue JL 10 mai 2008 18:23

      Là je dois dire, Le péripate, vous me décevez. Beaucoup. Effets d’aubaine, dites-vous ? Comme vous y allez ! Vous avez (eu) des enfants ? Pardon pour cette question indiscrète, mais c’est une perche que je vous tends là.


    • Francis, agnotologue JL 10 mai 2008 18:27

      Injuste socialement les AF ? Si vous voulez dire que ça devrait démarrer au premier enfant, alors je suis d’accord.

      Vrai ce que dit Forest, concernant Pétain et la politique nataliste. Mais les AF sont ’perçues’ autrement par les allocataires. Et c’est aussi bien ainsi.


    • JPC45 10 mai 2008 22:57

      au 1er enfant ? pourquoi pas mais j’ai en mémoire une étude (de la CNAF) qui indiquez que l’impact des allocations étaient surtout pour des familles plus nombreuses. les chiffres ne sont pas à mon avis à l’extension au 1er enfant. il faudrait que je retrouve cette étude.


    • Le péripate Le péripate 12 mai 2008 10:00

      Effet d’aubaine : recevoir quelque chose pour une action que l’on aurait faite de toute façon.


    • Le péripate Le péripate 12 mai 2008 10:09

      JL, vous dîtes :Les AF sont perçues autrement par les allocataires, et c’est bien ainsi. Ce raisonnement sous tend un culte rendu à la fabuleuse redistribution, dont en fait personne ne peut dire avec certitude si elle est vraiment effective. La thèse serait alors que la cohésion sociale passe par un sacrifice au moderne Moloch, l’Etat, dont on ne voit ici que la main gauche. Mais cette main gauche ne peut rendre qu’une partie de ce que la main droite a pris, et cette main droite a une toute autre manière de concevoir la cohésion sociale : la coercition.


  • fredleborgne fredleborgne 9 mai 2008 18:48

    Entièrement d’accord avec Forrest Ent, sinon qu’aujourd’hui encore plus qu’hier, on a besoin de solidarité.

    Ce n’est même plus une raison d’argent, c’est une nécessité sociale. Par manque d’argent, à tirer à hue et a dia, on execerbe les tensions, on précarise les plus faibles, on renforce les égoïsmes et finalement on laisse faire les saboteurs en pinaillant sur les miettes d’infos qu’ils nous jettent.

    Il serait temps de constater que ce gouvernement ne réforme que pour défaire ce qui était un pays où le capitalisme était contrebalancé par des lois sociales favorables à la majorité de la population.

    La politique familiale est une chose, l’assistance aux plus pauvres en est une autre, soit. Mais aujourd’hui, pour les plus pauvres, comme pour les moyens, ce qui compte, c’est d’être équilibré à la fin du mois. car, à la différence des politiciens qui vident les caisses de l’état, pour les particuliers dans le besoin, il n’y a pas de recours possible au crédit aprés le premier million de dette.

    Cet article est malheureusement écrit par quelqu’un de trop partisan, ce qui prive l’auteur du soutien des "pauvres" qui croient encore au gouvernement actuel. Rappelons que CSG et CRDS ont été mis en place par la gauche (et augmentés par la droite). Leur assiette tient compte de toutes les rentrées d’argent afin justement de taxer les revenus de la Bourse (et malheureusement aussi l’épargne des plus modestes et ... les AF.)

    Rappelons aussi que le PS n’est qu’une entreprise politique comme une autre et que la plupart de ses "figures" n’ont rien à voir avec le peuple. Bref, il fait partie du cirque politique et fait la même chose que l’UMP en ce qui concerne le sabotage des institutions.

    Un article sur Agoravox traitait d’ailleurs de ces modifications de constitution sans référendum, une majorité des 3/5 des élus étant suffisante.

    Ce "bipartisme" partisan est coupé du peuple qui gronde, et qui ne fréquente pas agoravox. Aujourd’hui, il fait "le gros dos" et les banlieues ne sont que des "zones de non-droit" infestées de "racaille" pour certains. Demain, il sera impossible de faire face à la vague de colère, qui peut surgir de n’importe où, à la faveur d’un accident de la circulation avec des képis, ou d’une grève qui dégénère.

    Les AF font partie du petit porte-monnaie. Y toucher, c’est risqué, de plus en plus risqué. Ce n’est pas pour rien que le prix du gaz ne va finalement pas augmenter au premier juillet pour le motif invoqué. Cette augmentation sera prise en compte quand le baril sera à 140 dollars... en aout, qu’on donnera encore les primes de rentrée scolaire.( Mais pour combien de temps ?).

    Ce n’est pas pour rien qu’on va équiper la police de tazer (au fait, avec quoi va t-on les payer ceux-là ? Mais pour eux, il y a de l’argent)

     


    • laconnassomomo 9 mai 2008 19:13

      C’est assez exactement mon état de pensée.

      Effectivement on se fiche désormais que les AF aient été instituées dans le but d’une politique nataliste, y compris par Pétain (Même si, au passage, je remercie les intervenants de nous le rappeler, notre culture générale leur en sera reconnaissante), il n’empêche qu’elle font maintenant partie intégrante de ce que l’on peut nommer acquis sociaux et qui se doivent d’être défendus, sous peine d’avoir d’ici peu chez nous aussi des "émeutes de la faim".

      Il est temps de comprendre le fond de la situation, et je pèse mes mots, un certain nombre de familles (allant croissant) n’arrive plus à joindre les 2 bouts ! Continuons ainsi et nous sommes à l’aube d’une révolte forte, il ne peut en être autrement.


    • Bulgroz 9 mai 2008 19:31

      Sarkozy, ne touchez pas aux AF, arrétez de toucher à tout.

      Rendez nous la France d’hier, ou encore mieux celle d’avant hier, arrétez de tout faire pour emmerder les gens.

      Signé : un progressiste épris de justice et de progrés.


    • laconnassomomo 9 mai 2008 19:41

      La question n’est pas de ne rien faire, la question est d’essayer autant que faire se peut, d’agir dans l’intérêt de tout un chacun. Donc ce n’est pas non aux réformes, c’est non à ces réformes !


  • Le péripate Le péripate 9 mai 2008 22:46

    123 caisses, 34 000 agents ! Tout ça pour simplement rendre aux gens l’argent que l’on leur a pris (enfin, pas tout ) ! Au secours, on marche sur la tête !


    • JPC45 9 mai 2008 23:01

      Je ne sais pas pour la CNAF mais la CNAM est en train de réduire ses effectifs et les départs en retraites sont faiblement remplacés...


    • JPC45 9 mai 2008 23:06

      J’ai retrouvé la citation du directeur de la CNAM : Au passage, Frédéric Van Roekeghem a envoyé une pique au ministre du Budget et des Comptes publics, Eric Woerth, en soulignant que la CNAM avait réduit ses effectifs de 9 % depuis 2003 (à 65.000 agents), avec en particulier seulement 15 % de départs à la retraite remplacés dans la caisse primaire de Paris : « On n’est pas à 50 % ! », s’est-il exclamé, en référence à la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui devrait être appliquée pour la première fois en 2009.


    • Le péripate Le péripate 9 mai 2008 23:21

      Je vais être carrement utopiste : si on laissait aux gens cet argent, ils pourraient en s’associant librement et en négociant avec l’entreprise avoir des crêches sur le lieu de travail et d’autres aménagements, tout ça pour un coût bien moindre et, surtout, selon leurs désirs et leurs besoins. Quel gaspillage !


    • laconnassomomo 9 mai 2008 23:35

      Qu’en est-il dans ce cas de ceux qui souhaitent élever leur(s) enfant(s) à temps complet, j’entends lorsque c’est un vrai choix, on continue de la même façon ?

      Je prends mes enfants en charge 24/24, 7/7 (tout est relatif !), je ne bosse plus, je ne touche pas le chômage, seulement 120 euros et des poussières d’AF tous les mois pour avoir le droit de respecter ce choix.

      Mon mari se tue au boulot, les 35 heures il n’a jamais connu, quand aux heures sup’, pardonnez-moi du peu, mais si lui en voit bien la couleur, son boss a une sérieuse tendance à les faire passer aux oubliettes.

      Alors on fait quoi pour notre pouvoir d’achat ? Ah ! oui, je reviens sur mes choix fondamentaux, je cherche un job, depuis que j’ai arrêté et malgré mes compétences, je redémarre au SMIC, et on se retrouve à payer plus d’impôts (revenus, habitation !). Super, en plus il faut faire garder les gamins, en gros un bénéf de 150 à 200 euros / mois contre une qualité de vie, d’éducation qui voilà n’a pas son pareil.

      Vous proposez quoi pour l’avenir de nos jolies "têtes blondes" ?

       


    • Le péripate Le péripate 10 mai 2008 00:37

      Une utopie ne traite pas du comment on passe du réel à l’utopie.

      De deux choses l’une : soit vous avez fait le choix de rester à la maison, considérant que les AF étaient un salaire parental, et nous sommes dans une perspective "perverse", puisque l’AF, au départ politique nataliste, vous a désinséré du monde du travail, faisant perdre de surcroît à la société le bénéfice des valeurs que vous étiez susceptible de créer, soit vous avez fait le choix du "surfeur", qui décide de consacrer sa vie au surf, ce qui est respectable, mais c’est tout ce qu’on peut en dire.

      Dans tous les cas, consciemment ou non, vous avez renoncé au principe de responsabilité personnelle, en abandonnant à votre mari et à l’État le soin de votre entretien.

      Au final une solution qui n’est bonne pour personne : vous, qui avez renoncé à votre autonomie, votre mari qui doit voir très peu ses enfants et dont le salaire est amputé du fardeau des cotisations sociales, véritable impôt sur le travail, la société qui s’est appauvrie du fait de votre absence. Faible compensation, les enfants ne mangent pas à la cantine, vous étiez tous les jours à la sortie de l’école et vous avez fait le taxi pour les activités du mercredi. Il y a sûrement des moyens intelligent de trouver des solutions à tous ces petits problèmes par l’association libre de gens qui ont les mêmes préoccupations.

      Mais je ne sais pas comment on passe en douceur d’un système aliénant à un système juste et équitable. Pas facile quand les dégâts sont importants.


    • laconnassomomo 10 mai 2008 02:02

      Abandonner à mon mari : il est d’accord pour ce choix.

      Et à l’Etat : vu ce que me paye l’Etat, très honnêtement je n’ai pas grand scrupule, quand je surveille et élève mes enfants pour qu’ils ne coûtent pas plus tard à l’Etat justement bien plus que ce que celui-ci m’octroie.

      Qui ne doit que très peu voir ses enfants : Est-ce encore mieux qu’ils ne voient ni leur père, ni leur mère ?

      Ma responsabilité personnelle est un travail de chaque jour, quasi non rémunéré, très peu reconnu (en tous cas en France) qui m’a valu de me battre pour faire reconnaître mes capacités intellectuelles, bref, tout sauf une sinécure...Et c’est bien le choix du "surfeur" dont vous parlez, pour autant, je ne crois pas être inutile à la société dans mon rôle, ne vous en déplaise !

      Et je peux vous assurer que malgré tout, je garde une foutue part d’autonomie à tous points de vue, vous avez là une image terriblement rétrograde de la "femme au foyer" (ou "aux fourneaux" tant qu’on y est !). je pense par moi-même, si, si ; je vote whaaouh ! ; je me déplace toute seule et je fais même des soirées entre copines...Dingue, non ? Les valeurs ne sont plus ce qu’elles étaient...

      Et c’est trop gentil de penser à la pauvre société qui s’est appauvrie de mon absence, après plus de 10 ans sans bosser et plus de 40 ans au compteur, c’est vrai qu’une smicarde de plus ça va enrichir ! ha ! ha ! ha ! Jamais je ne pourrai retrouver un poste similaires à ceux que j’ai pu occupé, soyons honnête !

      Vous proposez de trouver des solutions entre gens partageant les mêmes soucis, mais vous n’avez compris que que c’est bien le choix du "surfeur" comme vous l’appelez et pour lequel visiblement vous avez un profond mépris ou dédain !

      Les dégâts ne sont pas si importants, il s’agit seulement et uniquement d’argent pour pouvoir vivre décemment...

      pour le reste, ma tête, ma famille, mon mari et mes enfants se portent bien, merci de votre tendre compassion....

       


    • Le péripate Le péripate 10 mai 2008 08:32

      Je répondais juste à votre post, il est inutile de rejeter sur moi votre mauvaise humeur ! Ce n’est pas moi qui sollicite de la collectivité d’assumer un choix personnel.

      En effet, si vous n’avez pas mis vos enfants à l’école et que vous les avez enseigné, vous avez fait un vrai travail, qui mériterait d’être reconnu. Sinon, je ne vois pas où est le travail.

      Vous ricanez et ironisez sur le fait que jamais vous ne trouverez un travail équivalent à celui que vous auriez pu avoir sans cesser de travailler, sans vous rendre compte que vous me donnez raison.

      Vous dites qu’il n’y a pas plus de dégâts que simplement monétaires. Je vous souhaite de ne jamais divorcer et de vous retrouver à chercher n’importe quel job mal payé. Les dégâts seraient alors évidents.

      Bonne journée.

       


    • Le péripate Le péripate 10 mai 2008 08:33

      Je pratique un peu le surf....et j’adore


    • laconnassomomo 10 mai 2008 18:47

      Mais même sans divorcer, ce serait de toute façon un job mal payé !

      Et non, je ne vous donne pas raison, on peut faire le choix d’élever ses enfants et devoir ou vouloir lorsqu’ils sont plus autonomes reprendre un boulot.

      Et là, ça devient un vrai problème, je répète plus de 40 ans au compteur, une solide expérience pro, mais plus de 10 ans sans bosser, je ne trouverai rien au-delà du Smic : aucun intérêt !

      Ce que je voulais dire c’est qu’on ne peut pas dans ce pays faire une tel choix, sans y perdre beaucoup et sur le long terme, financièrement, socialement, professionnellement. dommage que les esprits n’évoluent pas.

      Vous dites que sauf si je leur fais l’école, mon travail n’a pas à être reconnu. Que croyez-vous que je fais de tout le temps laissé disponible par le fait de ne pas travailler à l’extérieur ?

      Et je n’étais pas de mauvaise humeur !


    • Le péripate Le péripate 10 mai 2008 19:50

       Bon, vous n’étiez pas de mauvaise humeur...

      J’ai très bien gagné ma vie, j’étais connu, apprécié, quand une maladie, un divorce, plus quelques erreurs ont tout ruiné. J’ai longtemps ruminé l’injustice qui m’était faite. Je fais encore quelques rares tournages, un peu moins bien payé qu’hier, et je comble avec des jobs au smig. J’ai appris l’humilité, et j’ai retrouvé confiance en moi.

      Pour terminer avec ce que j’appelle le choix du surfeur. Chacun est libre de ses choix. Et il en est aussi responsable.


    • Le péripate Le péripate 10 mai 2008 19:57

      J’avais oublié : vous notez qu’il ne serait pas intéressant de prendre un boulot au smig. La faute à l’impôt et ses effets de seuil. Encore une fois, ce que l’on prétend donner d’un côté aboutit en fait, parce que il faut bien prendre avant de donner, à entraver la liberté et l’initiative. Cercle pervers, demandes toujours croissantes qui confirment l’exilé, l’indigne, l’exclu, le pauvre, dans son état.


    • laconnassomomo 10 mai 2008 21:41

      Je ne suis pas foncièrement en contradiction avec ce que vous dites là. Il est tout à fait vrai que rien n’incite à retourner à l’emploi, le bénéfice retiré d’une telle décision est actuellement beaucoup beaucoup trop faible pour qu’on choisisse cette voie.

      J’avais pensé une époque créer ma propre micro boite de télé-travail, voire me salarier en tant que free-lance (je ne rentre pas dans les détails c’est trop long et compliqué), résultat : confrontation avec les lois, les règles, les banques, les taxes donc des sous à donner avant même d’avoir commencer quoique ce soit de constructif et rentable, bref, la parfaite recette à la démotivation....à vie !

      Ce choix m’aurait pourtant semblé l’idéal absolu pour moi, mais ces méthodes ne sont pas suffisamment développées ici en France, on a toujours droit au "patron paternaliste à souhait" qui ne peut bien évidemment faire confiance à ses employés s’il n’a pas l’oeil dessus !

      Et je suis aussi d’accord avec le fait d’être reponsable de mes choix, (nous vivons incontestablement beaucoup moins bien, matérielement parlant, que si j’avais continué à bosser, mais notre qualité de vie, hmaine est très satisfaisante et les enfants apprécient grandement ! Je vous le redis encore le problème est financier, (l’angoisse du quotidien, pour les enfants en particulier, est lourde), et j’estime, moi, être utile à la société (en général et sur le long terme) en ayant fait ce choix.

      Quant à l’humilité, j’essaie d’en faire preuve aussi et j’y suis habituée, (peut-être finalement depuis plus longtemps que vous ?), mais pas face à n’importe qui (ne prenez pas de travers ces derniers mots, il ne s’agit pas de vous !)

      P.S. : Et, non, je n’étais pas de mauvaise humeur, je vous répondais moi aussi, nom d’un petit bonhomme !!!!


    • Pelmato 12 mai 2008 15:00

      Abandonner le travail 10 ans (même pour élever ses enfants) c’est aujourd’hui en France du suicide financier…

      Vous ne le saviez pas ?

      J’ai trente ans… ma mère a eu 3 enfants et n’a pas travaillé a ses début. Elle a été obligé de reprendre le travail vers 40 ans suite a la perte de l’emploi de mon père… Elle aura une toute petite retraite. Et du coup elle est obligé de prolonger son temps de travail aujourd’hui de quelque année de plus pour avoir juste le minimum, mais alors vraiment le minimum…

      Elle dit que si elle avait sue elle aurait jamais fait comme ça… mais ma mère était excusable. Elle est d’une génération ou le travail pour les femmes était moins systématique.

      Et je ne parle pas des femmes qui n’ont jamais travaillé qui on pris un travail sur le tard, et qui ont divorcé…

       


    • Pelmato 12 mai 2008 15:06

      Oui ce que vous avez dit un peu plus haut me parait très juste aussi. La politique nataliste de la France me parait vraiment dépassé…Elle n’a plus beaucoup de sens dans le France actuelle. Et ce n’est pas vrai les enfants d’aujourd’hui ne sauveront pas demain le système de répartition des retraites…


  • Christoff_M Christoff_M 10 mai 2008 02:05

     Oui mais comme dans beaucoup de cas de démentelage des acquis de l’état français sous prétexte de réforme, il y a beaucoup de déclarations indignées mais très peu de réaction de l’opposition !!

    ou sont les syndicalistes, les associations, ce qui est terrifiant c’est l’absence totale de réactions....

    Marchais et Laguillier revenez on vous entendait au moins et ça gueulait un peu à la télé !! maintenant nous avons droit à des communiqués à peine emballés, et un mutisme dans certains médias qui se disent de gauche mais avec des capitaux privés difficile.... J’ai l’impression d’un grand conformisme mou, Mai 68 est bien loin, maintenant les gens ont peur pour leur petite place et leur petit statut donc motus....

    s’il n’y avaitinternet on se demanderait ou on peut encore s’exprimer ou piquer une colère.... réveillons nous autrement nous allons tous finir sur les bancs de Delarue et si vous faite partie de la caste des parvenus, chez Dumas....


  • Lilith 10 mai 2008 08:46

    Effectivement les allocations familiales ont ete mises en place pour inciter a pondre.

    Pondre pour la patrie, mais voyez l’avenir miserable qui attend la majorite des etres humains.

    Une greve des ventres serait bien plus efficace que des manifs, des greves.

    Quand les enfants tournent mal, ce sont les meres qui sont accusees, pas les peres.

    Ce sont les meres qui sont emmerdees a cause du manque de structures pour les enfants en ce bas monde, pas les peres.

    Que les femmes cessent donc de pondre comme ca il n’y aura plus de problemes de creche, d’ecole...

    Il n’y aurait plus de chaire a canons de disponibles, plus de boniches de disponibles et les hommes seraient bien obliges de se debrouiller autrement qu’en comptant sur la pondaison des femmes.

    Ca diminuerait egalement le stock de receptacles (prostituees).

    Et surtout ca attaquerait de plein fouet le porte monnaie des hommes.

    Il n’y a plus de boulot pour tout le monde, de plus en plus de salaires de misere, des retraires qui diminuent comme peau de chagrin, alors pourquoi persister a pondre ?

     


    • Lilith 10 mai 2008 08:54

      J’ai appris hier que d’apres une etude, il n’y a que 11% des jeunes qui accepteraient d’aider leurs parents dans la merde.

      Vu que les seniors (aujourd’hui on est senior des 40 ans) sont ejectes purement et simplement du monde du travail et qu’en plus les pouvoirs publics sont ok pour les laisser crever de faim et en faire des sdf apres avoir sacrifier leur propre vie pour leurs cherubins, et qu’en plus la nouvelle devise est chacun pour soi, pondre releve de la cretinerie.

       


    • gnarf 10 mai 2008 19:38

      >>J’ai appris hier que d’apres une etude, il n’y a que 11% des jeunes qui accepteraient d’aider leurs parents dans la merde.

      Ca c’est la vraie solidarite qui reste quand l’Etat n’intervient pas : niveau zero.

      Je vis dans un pays ou on ne touche pas un centime pour les enfants sauf les tres grandes familles. On n’a pas non plus d’impots en moins et les retraites sont tres petites. Les generations s’entraident bien plus qu’en France ou on ne parle que de solidarite a tout bout de champ...


  • tagada2 10 mai 2008 11:09

    Cet article est caractéristique de la démagogie ambiante dans ce pays. On y retrouve tous les clichés qui pourrissent littéralement tout débat. En effet, le seul critère qui semble valable et "juste" est celui de la rapartition des richesses, définie comme seule moyen d’atteindre l’équité au détriment de l’égalité.

    Les clichés :

    - les enfants rapportent de l’argent. Ayant trois enfants, je me permets de témoigner : non, les enfants ne rapprotent pas d’argent... Appartements plus grands nécessaires, à partir de trosi enfants, il faut changer pour uen voiture plus grande (donc plus chère à l’achat et à l’entretien), tout acehter en triple, sans parler du prix des vacances. Celu iqui parle de "mutualisation" ne sait pas de quoi il parle. Car il est vrai que l’on mutualise...le sel et le gaz... Pour le reste, je n’ai pas du bien m’organiser, surement...

    - les allaocatiosn doivent s’arrêter à 18 ans. Excellente idée quand on sait que c’est à cet age là qu’ils coutent le plus cher en raiso ndes études et que les fameuses "aides" données sous tel plafond de ressource que toutes les classes moyennes (y compris inférieure) en sont exclues. Cet age de 18 ans corresond au fantasme du l’age du vote. Je rappelle que les parents restent responsables dasn certains domaines jusqu’à 21 ans... Les études sont pour un pays un INVESTISSEMENT (mot maudit chez la majorité des lecteurs de ce forum) qu iva créer de la RICHESSE que l’on va plus tard REDISTRIBUER par le biais des IMPOTS.

    - Chager de politique : comme d’habitude, si ça va mal c’est à cause des autres, alors que le mal est en nous. Il serait catastrophique de mettre les allocations sous plafond de ressource. En effet, ce système est fondamentalement injuste car il créer des seuils qui rendent beaucoup plus pauvres tous ceux qu sont légèrement au dessus. de plus, de quelles ressources parlent-on ? Bénéfice du travail, de rentes, imposable/non imposable... ? Le risque réel est de voir arriver le même syndrome que dasn les vilels américaiens il y a 15 ans : le syndrome "dinks" (double icome, no kids). Quand on es tdeux cadres moyens, la belel vie, c’est DE NE PAS FAIRE D’ENFANTS, surtout dasn un système de retraite par répartition où ce sont les enfants des autres qui vont vous payer votre retraite (sauf la partie par capitalisation que les non dépenses engendrées par l’absence d’enfant ont permis).

    - Les allocations profitent auss iaux "riches". Les "riches" ou ceux que certaisn appellent "riches" payent déjà la cantine scolaire jusqu’à 5 fois le prix demandé aux "pauvres". Le vrai scandale n’est psa de payer plus (quoique le repas est le même et on a déjà payé des impots qui sont fonction des revenus, bien que largement non proportionnels) mais que ce facteru multiplicateur s’arrête à 5 ! On favorise les vrais riches, et on matraque les classes moyennes.

    Ce qui est agaçant dasn l’article et les commentaires, c’est qu’ilss ne comprennent pas qu’en France les classes moyennes (de 1500 à 6000 €/mois) sont en train de se faire laminer et que les oppposer aux "pauvres" ne fait que bénéficier à ces qui poursuivent leur enrichissement car totu est fait pour eux.

    Je peux vous assurer qu’avec 3 enfants au lycée et dans le supérieur, avec 5000 € par mois, on rame et sérieux ! cela peut paraitre curieux, mais c’est la vérité.


    • 5A3N5D 10 mai 2008 16:44

       Je rappelle que les parents restent responsables dasn certains domaines jusqu’à 21 ans...

      Et même bien au-delà ! Tant que l’enfant n’est pas autonome financièrement (études par exemple), ce sont les parents qui doivent l’entretenir (voir les assez nombreux cas d’enfants traînant leurs parents devant les tribunaux civils pour les faire "coopérer".) L’entretien des enfants fait partie des "obligations légales découlant du mariage".


  • chmoll chmoll 11 mai 2008 09:31

    comme a L’ASSEDIC koi un salaire degressif...... à 14 ans


  • Artius 11 mai 2008 13:36

    Bonjour,

    A la lecture de cet article et de ses commentaires, au moins deux remarques me viennent à l’esprit.

    Premièrement, et cela a été dit, les allocations familiales sont un élément de la politique de natalité. Simplement, il faut peut-être prendre en compte l’époque à laquelle elles ont été instituées : en mars 1932, l’adhésion à une caisse de compensation devient une obligation légale. Pour le gouvernement de l’époque, l’objectif est de relancer la natalité. www.vie-publique.fr/politiques-publiques/famille/chronologie/origines/

    Deuxièmement, peut-on aujourd’hui parler de famille, sans parler de contraception ?

    Sur le premier point, il me paraît difficile de nier que la situation entre 1932 et aujourd’hui a quelque peu évolué. Résumons rapidement ce qui s’est passé, du point de vue de la natalité : 39-45 la guerre, suivie du baby-boom, le tout dans un contexte économique favorable communément appelé "les trentes glorieuses".

    Je crois qu’il faut être honnête, c’est bien de parler de remplacement d’une génération par une autre et du fait qu’il faille payer les retraites (méritées) de nos anciens, mais enfin on ne peut pas non plus, sous ces prétextes, laisser notre population croître comme si les ressources de notre planète étaient inépuisables, et comme si la situation économique était en embellie perpétuelle !

    On ne peut raisonnablement, me semble-t-il, continuer d’appliquer une politique nataliste qui date des années 50 : le monde a changé, qu’on le veuille ou non.

    Deuxième point : la contraception.

    Elle est au coeur du sujet. Pourquoi ?

    Aujourd’hui, en France, la contraception est gratuite et l’avortement est légal. En 1945, ce n’était pas le cas.

    Il serait scandaleux que ces deux phénomènes soient obligatoires car chacun est libre d’utiliser ou non ces moyens médicaux mis à notre disposition. Néanmoins, être libre ne signifie pas pour autant être libre de faire n’importe quoi, en toute irresponsabilité. Aujourd’hui, on peut, si on le désire, ne pas avoir d’enfants.

    L’acte de reproduction, chacun en conviendra, est agréable. Mais se reproduire stricto sensu implique une grande responsabilité, éducative et financière. Cette responsabilité devrait être avant tout personnelle, plus que collective. Compter sur l’autre, c’est bien, mais compter sur soi, c’est mieux. "Aide-toi, le ciel t’aidera."

    On ne fait pas un enfant, et encore moins plusieurs enfants, si on sait que l’on n’a pas les moyens de lui assurer un minimum. Certes, on peut discuter de ce minimum car il est en partie arbitraire, mais faire un enfant, je le répète, est une lourde responsabilité que bon nombre de personnes semblent méconnaître au moment de la conception. On ne fait pas un enfant juste pour assouvir son désir égoïste d’avoir un mini-moi, ou un mini-nous, sorte de petit cadeau égoïste qu’on se ferait l’un à l’autre. On ne fait pas non plus un enfant pour améliorer son existence économique : nul ne peut nier le fait qu’il existe des personnes qui sont sensibles à l’appât du gain facile ("Chéri, on va faire un troisième gosse, comme ça je pourrai me payer une moto" - Oui, ça existe, je vous le confirme)

    Aider financièrement un couple pour leur premier enfant devrait être obligatoire.

    Pour le deuxième, aussi.

    Mais je me demande si à partir du troisième ou du quatrième cela est nécessaire et sain.

    Oui, on peut rêver, ou avoir rêvé d’avoir une grande famille, mais la réalité économique est là : ce n’est pas possible pour tout le monde, et chacun a le devoir de faire en fonction de ses moyens, en adulte responsable.

     

     


    • Lucie Vivien 11 mai 2008 14:32

      Je pense que pour le premier, ce n’est pas nécessaire d’aider les couples. Pour le deuxième, cela se discute mais pour les suivants, c’est indispensable. Le contraire que certains préconisent n’a aucune logique !

      C’est vrai que la politique familiale actuelle est nataliste : tout pour les enfants en bas âge et bien peu pour les plus âgés (la suppression de la deuxième majoration en est un signe et j’ai déjà écrit un article là-dessus) et cela, c’est nul. C’est lâche d’inciter les gens à avoir des enfants si c’est pour les laisser tomber plus tard. Il faudrait moins donner quand les enfants sont petits et plus quand ils sont grands, ce serait plus honnête.


  • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 11 mai 2008 19:46

    Ce qui caractérise ce gouvernement c’est en gros piquer le fric des pauvres afin de le donner aux riches.

    On a vu la supression des réductions familles nombreuses sur la SNCF, la taxation des usagers de la sécu, les chômeurs sommés d’accepter n’importe quel emploi, l’augmentation des durées de cotisations retraite tout en les réduisant, on a vu la chute vertigineuse de la part salariale de 9,3 % dans le PIB français au profit des riches.

    A coté on a vu des cadeaux de 15 milliards aux nantis, une montée des prix de 1ère nécéssité, des loyers, j’en passe et des meilleures, le tableau après 1 an de sarkosisme est proche de la catastrophe sociale...

    Et ces gens là affiche un cynisme, une démagogie rarement vue depuis les années 60 , les nouveaux beaufs décomplexés, (Hortefeux éssaye de se faire passer pour un type sympa c’est tout dire)...


  • AubeMort 11 mai 2008 21:47

    C’est amusant de voir que les allocs suscitent autant de fantasmes... ce serait une manne, une aubaine, on pourrait se payer une moto, couvrir les frais de garde.

    Pour moi ça permet en gros de payer la cantine (qui comme tagada le fait remarquer est très chère pour les classes moyennes).

    Reste juste à payer le loyer, l’électricité,le plein au supermarché, les frais médicaux, les vêtements, les chaussures, les fournitures scolaires, les livres, les jouets, les sorties....


  • Capreolus Capreolus 11 mai 2008 22:07

    A force de donner aux pauvres et rien aux riches, les riches s’appauvrissent sans recevoir d’aide parce qu’ils ont de gros revenus, et les pauvres s’enrichissent toujours plus parce que les aides ne sont pas comptées dans leurs revenus. Dans la mesure où la natalité est un enjeu national, tant mieuxsi l’on aide aussi les riches qui, parce qu’ils choississent d’avoir des enfants, y consacrent aussi une partie de leurs revenus.

    En revanche, c’est surtout lorsque les enfants commencent vraiment à coûter cher, à l’approche des études, que les allocs devraient être plus élevées.

    Cordialement,

     

    Capreolus


  • armand armand 11 mai 2008 23:11

    Et pour mettre tout le monde d’accord...

    Si les allocs étaient des avantages en nature (vêtements, nourriture, fournitures scolaires, bourses d’enseignement, colonies de vacances)dès le premier enfant.

    Ah, mais j’avais oublié - les allocs sont une incitation à procréer et ne servent pas nécessairement à l’enfant lui-même ; Et surtout, que le Français a une facheuse tendance à exiger que l’Etat lui verse des subsides tout en refusant avec indignation que celui-ci exerce le moindre droit de regard sur ce qu’il en fait. 


  • Pelmato 12 mai 2008 10:57

    Beaucoup pense encore aujourd’hui que faire des enfants est une richesse pour l’avenir pour assurer entre autre le renouvellement des générations.

    Si cela était vrai encore pour la génération de mes parents je ne cesse de me demander si cela est encore vrai pour celle à venir et si faire des enfants a réellement aujourd’hui un interêt pour eux.

    Si au lendemain de la guerre de 14/18 on encourageait les femmes a avoir des enfants (toute contraception était interdite) pour reconstruire le pays et mettre les enfants derrière des machines… Cela dans l’ombre de la guerre de 40 qui se profilait…
    Si la politique de Pétain était nécessaire a une époque ou l’on avait besoin d’enfant et de jeune pour faire tourner le pays, parce que beaucoup de jeunes soldat étaient mort…Les enfants avaient en général la promesse de vivre mieux que leur parents. Nulle doute que la politique de Pétain correspondait à une époque, a des besoins qui ne sont plus les mêmes.

    Aujourd’hui les générations actuel semblent vouer a vivre moins bien que leur parents.
    Le système par répartition des retraites ne semblent plus fonctionner et personne ne peu dire ce qu’il va réellement devenir. En tout cas il ne fonctionnera pas pour les trentennaire qui semblent déjà accepter l’idée de travailler au delà de 65 ans. Et Sarkozy essaye de faire passer a tout pris la possibilité de cumuler un salaire et une petite retraite au nom de l’allongement de la durée de la vie.

    Dans une France qui semble déjà saturé, étouffé de toute part…emploi, logement…chaumage des jeunes :
    Les bébés et les enfants d’aujourd’hui seraient donc voué d’après cette politique a vivre dans des logements de plus en plus petit, avec moins d’argent que leur parents, moins d’aides… et a travailler de plus en plus tard…avec moins de travail…et au final a s’occuper de leur parents eux même sans moyen de se soigner…etc, quelle misère. Dans ce cas je ne m’étonne pas beaucoup de ces attaques contre la politique familliale qui ne vois plus dans son capital humain un avenir… mais un boulet…

    A moins que plus tard après Sarkozy on réinvente une nouvelle société, de nouveaux métiers, un autre type de consommation, plus écologique et moins coûteuse… qu’on ai d’autres gouvernements plus imaginatif… mais ça…
    je me demande si on peu y croire…


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