jeudi 17 mars 2022 - par Sylvain Rakotoarison

Arlette Laguiller et les travailleuses et les travailleurs

« La découvertes des critiques de Trotski envers le régime stalinien, ses condamnations de son système en même temps que son soutien aux acquis qu’avait permis la révolution, ont constitué pour moi une véritable révélation, parce qu’elles m’ont enfin permis de comprendre ce qu’il y avait de contradictoire entre les idéaux communistes d’une art et ce que je pouvais savoir, ou pressentir, de la réalité de l’URSS et des pays de l’Europe de l’Est d’autre part. » (Arlette Laguiller).

S’il y a bien une personnalité qui a horreur du star system, qui refuse les paillettes et la célébrité, c’est bien Arlette Laguiller qui fête ce vendredi 18 mars 2022 son 82e anniversaire. Et pourtant, c’est "notre" Arlette nationale, pour rien au monde "nous" ne l’échangerions contre une autre. Elle est un spécimen éclatant que tous les dinosaures n’ont pas disparu.

Car Arlette Laguiller s’est forgée une solide notoriété, qui a contribué à façonner l’histoire des élections présidentielles sous la Cinquième République. Si elle n’a pas été la première candidate révolutionnaire et trotskiste (le premier, c’était Alain Krivine en 1969, qui vient de disparaître), elle a été la première femme candidate, à une époque où la libération de la femme était en cours, au milieu des années 1970 (elle a été candidate à l’élection présidentielle de 1974).

Beaucoup de téléspectateurs et électeurs ont alors découvert une jeune femme (elle n’avait que 34 ans) qui s’époumonait à utiliser au mieux, au plus dense, ses quelques minutes de gloire, de temps de parole audiovisuel comme la réglementation sur le temps de parole l’imposait. Dans cet exercice militant, Arlette Laguiller était probablement la meilleure, cette capacité à débiter un discours ressassé souvent sur le capitalisme, les exploiteurs, les travailleurs qu’on spolie, etc. à une vitesse folle était un véritable exploit et une partie de son talent oratoire.

Un exemple lors de sa deuxième campagne, le 14 avril 1981 sur Antenne 2.





En mars 2021, dans "Toujours militante", son dixième ouvrage de témoignage, Arlette Laguiller a expliqué sa participation à l’élection présidentielle de 1974 : « Notre espoir, en participant à cette campagne électorale, n’était pas, bien sûr, de remporter la victoire dans la course à l’Élysée, mais nous avions voulu, plus modestement et plus audacieusement aussi, permettre aux travailleurs, aux petites gens, à tous ceux qui en ont assez des mensonges et des belles promesses, d’exprimer aussi bien leur colère vis-à-vis des hommes en place que leur méfiance envers celui qui se dit du côté des travailleurs mais qui a si longtemps participé à des gouvernements au service des riches. ». Elle parlait bien sûr de François Mitterrand.

Dans son article dans la revue "Histoire Politique" n°44 de 2021, l’historien Gilles Vergnon explique qu’Arlette Laguiller avait gagné un peu de notoriété tant comme porte-parole de LO aux élections législatives de mars 1973 que comme syndicaliste chez son employeur, le Crédit Lyonnais et que militante féministe revendiquant l’IVG (elle a même participé à une émission de télévision sur la famille en juillet 1973) : « Son rôle dans la grève des employés du Crédit Lyonnais au printemps 1974, quelques semaines avant l’élection, lui apporte une once de notoriété supplémentaire, comme en témoigne un article de "Paris Match" le 25 mars 1974 qui la désigne, photographie à l’appui, sous le chapeau "Les femmes qui font l’événement", comme "la Piaget des banques en révolte", l’alter ego féminin de Charles Piaget, héros de la grève des Lip. Le choix de la direction de LO d’en faire sa candidature procès donc (…) d’un choix rationnel enraciné dans l’histoire de l’organisation. ».

Dans "Moi une militante" publié en mars 1974 (Georges Pompidou était encore vivant et l’échéance présidentielle prévue en 1976), Arlette Laguiller esquissait déjà sa propre candidature à la prochaine élection présidentielle. Elle représentait les travailleurs, au sens, les "vrais" travailleurs, et s’opposait ainsi au trotskiste Alain Krivine, le candidat concurrent, qui était "l’intellectuel".

En 1974, Arlette Laguiller a disposé de 553 parrainages d’élus locaux pour se présenter alors que 100 suffisaient. Tous les territoires étaient représentés, autant les zones très urbanisées que les contrées rurales. Elle représentait : « une candidature d’extrême gauche au premier tour pour voter contre Giscard et Chaban sans donner un chèque en blanc à Mitterrand » ("Lutte ouvrière" n°294 du 16avril 1974).

À chaque élection présidentielle, elle était même la candidate attendue, celle qui revenait sans cesse à la charge malgré des scores lilliputiens, au point de battre, devant Jean-Marie Le Pen, le record de présence à une élection présidentielle : six fois ! En 2007, elle avait 67 ans. C’est toute une vie ! Pendant la campagne officielle de chaque élection présidentielle entre 1974 et 2007, elle se faisait donc voir et entendre, même si son action était en continu, qu’elle haranguait aussi à la télévision pour les campagnes officielles des élections législatives, européennes, tout ce qui pouvait être au niveau national. Une telle persévérance est d’ailleurs à saluer, c’est sans doute le signe du meilleur brevet de militantisme et d’une conviction solidement acquise.

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Au départ, pour les deux ou trois premières participations, elle n’était pas vraiment connue, on la citait parce qu’il le fallait bien (égal traitement de tous les candidats). Mais l’élection de 1995 était un peu différente. Elle est devenue la star. Peut-être aidée des "Guignols de l’Info" (mais je pense, comme l’histoire de la pomme avec Jacques Chirac, que les "Guignols" n’ont fait que traduire une sympathie populaire préexistante, au mieux, ils l’ont amplifiée), Arlette Laguiller est devenue la caricature d’elle-même. Ovationnée pour ce qu’elle est, une personnalité politique désormais historique, aussi une vieille routarde (vocabulaire laid au féminin) de la politique.



Et l’aspect un peu froid du discours laissait place à son admirable sourire et finalement, à un courant de sympathie qui, assurément, ne lui aurait jamais permis d’être élue, mais qui lui a permis d’atteindre plusieurs fois le seuil des 5% des suffrages exprimés, ce qui était historique dans une démocratie libérale. Les 5,3% de l’élection présidentielle de 1995 étaient en effet remarquables, soit plus de 1,6 million d’électeurs, devant notamment Philippe de Villiers et Dominique Voynet. Et ce n’est pas la déshérence du PCF qui l’a aidée puisque le candidat communiste Robert Hue avait fait un meilleur résultat (8,6%) que son prédécesseur de l’élection de 1988, André Lajoinie (6,8%) concurrencé par le "dissident" Pierre Juquin (2,1%). En 1988, Arlette Laguiller ne faisait que 2,0% des voix.

Gilles Vergnon remarque : « Arlette Laguiller devient une véritable star des médias, chantée par Alain Souchon, invitée chez Michel Drucker ou Thierry Ardisson… Mais cette éphémère médiatisation s’appuie sur des résultats électoraux incontestables. (…) Pourtant, dans la durée, ces campanes successives, qui ponctuent un travail militant acharné et ininterrompu, n’ont finalement pas permis de déboucher sur une quelconque "percée" ni de stabiliser une force politique au niveau souhaité, encore moins de construire un "parti révolutionnaire". ».

La fin des années 1990 et début des années 2000 fut donc l’âge d’or de l’extrême gauche française, paradoxalement alors que le communisme international venait de s’écrouler en même temps que l’URSS. Fort de son score à l’élection présidentielle, Arlette Laguiller a gagné quelques mandats électifs locaux : en juin 1995, conseillère municipale des Lilas (jusqu’en mars 2001), en mars 1998, conseillère régionale d’Île-de-France (jusqu’en mars 2004).

En juin 1999, ce fut alors la consécration grâce à l’idée très audacieuse d’unification des forces trotskistes, alors que Lutte ouvrière (LO), le mouvement dont Arlette Laguiller était le porte-parole, avait toujours refusé des compromis électoraux. Aux élections européennes, effectivement, la liste menée par Arlette Laguiller et Alain Krivine a conquis 5 sièges (sur les 87 à pourvoir) avec 5,2% des voix. Arlette Laguiller a donc exercé pendant cinq ans un mandat de parlementaire européenne de 1999 à 2004. Avant 1999, LO et la LCR avaient toutefois déjà fait liste commune aux européennes, et en juin 2004, Arlette Laguiller était la numéro deux d’une liste menée par Olivier Besancenot.

À l’élection présidentielle de 2002, elle a amélioré son score précédent de 15 000 électeurs supplémentaires, avec 5,7%, confirmant qu’elle fait partie des figures importantes du paysage politique français, cinquième place sur seize candidats, devant entre autres Jean-Pierre Chevènement, Noël Mamère, Alain Madelin, Robert Hue, Bruno Mégret, Christiane Taubira, Corinne Lepage et Christine Boutin. C’était d’autant plus un bon score qu’Arlette Laguiller n’était pas la seule candidate trotskiste à cette élection présidentielle, puisqu’il y en avait trois ! Avec Olivier Besancenot (LCR), qui a eu 4,2%, et Daniel Gluckstein (PT), ce triumvirat de l’extrême gauche a recueilli près de 3 millions d’électeurs, soit un total de 10,4% du corps électoral ! En comptant les 19,2% de l’extrême droite (Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret), cela faisait beaucoup, 30% pour les extrêmes après cinq ans de gouvernement de la gauche plurielle.

En 2007, ce fut pourtant le reflux : Arlette Laguiller a livré son dernier combat présidentiel et n’a obtenu que 1,3%, elle a perdu les trois quarts de son électorat tandis que son concurrent trotskiste de la LCR, Olivier Besancenot, a maintenu son score avec 4,1% (il a même gagné près de 300 000 électeurs). La forte mobilisation électorale autour des trois principaux candidats, qui ont marqué une nouvelle génération : Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou, n’ont pas laissé beaucoup d’espace pour les extrémismes, de gauche mais aussi de droite (Jean-Marie Le Pen, Olivier Besancenot, Philippe de Villiers, Marie-George Buffet, Arlette Laguiller, José Bové et Gérard Schivardi) qui ont représenté autour de 20% de l’électorat au lieu de 30% en 2002. Olivier Besancenot, symbolisant la jeunesse et le renouveau militant, a fortement concurrencé la candidate LO, figure trop ancienne du trotskisme.

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Au début, la porte-parole de LO donnait des consignes de vote pour le second tour de l’élection présidentielle. En 1974 et en 1981, Arlette Laguiller a appelé à voter pour François Mitterrand pour ne pas décevoir ses électeurs de gauche mais sans illusion. En 1988, elle n’a pas donné de consigne de vote et en 2002, elle a refusé d’appeler à voter pour Jacques Chirac pour faire barrage au FN. En 2007, elle a appelé à voter pour Ségolène Royal au second tour.

Lutte ouvrière est une organisation très secrète et certains l’auraient même assimilée à une secte. Ce sont des militants aguerris, efficaces et tenaces et dans les campagnes électorales, locales ou nationales, ils peuvent être seulement deux dans une agglomération mais ils sont généralement les derniers la nuit à repasser parmi les colleurs d’affiches si bien qu’au petit matin, les "travailleurs" qui vont au boulot voient surtout les affiches LO recollées sur les autres partis ou candidats.

Dès le 8 décembre 2008, LO et Arlette Laguiller ont choisi Nathalie Arthaud comme nouvelle porte-parole et surtout, représentante attitrée de LO à l’élection présidentielle, et 2022 représente la troisième participation de Nathalie Arthaud.





Arlette Laguiller refuse de se dire à la retraite et à l’occasion, elle participe encore à des actions militantes (autrement dit, à des manifestations politiques). Le 9 octobre 2021, Arlette Laguiller a répondu aux questions politiques d‘Yves Thréard dans ses "grands entretiens" diffusés sur LCP, la chaîne parlementaire, où l’on comprend que malgré l’expérience politique, malgré l’ancienneté, l’utopie est toujours au bout du rêve de cette dame qui inspire une sympathie sincère qui est inversement proportionnelle à son audience électorale.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (12 mars 2022)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :

"La force électorale ? Les campagnes d’Alain Krivine et Arlette Laguiller (1969-1974)" par Gilles Vergnon ("Histoire Politique" n°44, 2021).

Arlette Laguiller.
Alain Krivine.
Pierre Juquin.
Romain Goupil.
50 ans de mai 1968.
Daniel Cohn-Bendit.
Nathalie Arthaud.
Philippe Poutou.
Rencontre surréaliste avec Trotski.
Trotski.
Les 200 ans de Karl Marx.
Le Capital de Karl Marx.
Totalitarismologie du XXe siècle.
La Révolution russe.

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24 réactions


  • Attila Attila 17 mars 2022 10:03

    Fin des discours de chaque campagne présidentielle d’Arlette Laguiller :

    « Travailleuses, travailleurs, nous nous retrouverons pour de futures luttes ! »

    .


  • Clark Kent Kaa 17 mars 2022 10:06

    « La fin des années 1990 et début des années 2000 fut donc l’âge d’or de l’extrême gauche française, paradoxalement alors que le communisme international venait de s’écrouler en même temps que l’URSS. »

    Pas du tout. l’ »âge d’or de l’extrême-gauche » en France a été la période qui a permis la mise en place des systèmes de sécurité sociale, allocations familiales et conventions collectives, de 1944 à 1946, quand elle était puissante au sein du GPRF, tellement puissante que De Gaulle a préféré la saborder.

    le reste (à commencer par 68) est de la littérature et de l’agitation plus ou moins manipulée qui n’a laissé aucun héritage.


  • Étirév 17 mars 2022 10:18

    À quoi a bien pu servi cette dame pendant tant d’années, à part montrer du doigt tous les patrons, c’est-à-dire sans faire de distinguo entre ceux, les « petits », qui se lèvent le cul et prennent des risques personnels pour créer des millions d’emplois, et les actionnaires des multinationales qui en suppriment des milliers, aidés des banquiers chez qui, coïncidence, elle a toute sa vie été salariée.
    En 1931, le gouvernement des Etats-Unis publia sous le titre « Paper relating to the Foreign Relations of the United States - 1918 - Russia (in three volumes). United States, Government Printing office, Washington 1931 », un document « donnant la preuve de la collusion entre les bolcheviques et la Haute Finance Internationale. » Ce document contient, notamment, le texte d’une dépêche adressée au bolchevik Raphaël Scholnickan, pour avertir le camarade Trotsky (qui venait d’être libéré sous caution) que la banque Warburg venait d’ouvrir un compte courant pour financer son entreprise.
    Or, les frères Warburg, qui dirigeaient à Hambourg la banque Max Warburg, étaient apparentés et associés à Jacob Schiff, dirigeant de la banque Kuhn, Loeb and Co de New York, qui « finança les adversaires de la Russie autocratique ».
    Remarquons que le communisme de Marx est une « image-miroir » du nazisme hitlérien : tous deux ont été créés par le cartel des banques centrales, et tous deux sont socialistes. La seule différence est que l’un exalte la race tandis que l’autre met en avant la classe sociale.
    La doctrine du Marxisme rejette le principe aristocratique observé par la nature, et le remplace par la domination du nombre, autrement dit, Le Règne de la Quantité... et les Signes des Temps.


  • malhorne malhorne 17 mars 2022 11:15

    et macron avec ses malfaiteurs et ses malfaitrices..............disons 60 % de rippoux


  • pierre 17 mars 2022 11:21

    C’était un personnage, une anecdote : elle travaillais dans une banque juste en face de la bourse de paris, le midi pendant la pause elle posait son haut-parleur et interpellait la foule, qui fait cela aujourd’hui ?


  • wagos wagos 17 mars 2022 11:51

    Les grandes heures des débats politiques que tout le monde adorait, les mimiques d’une passionaria courroucée et mordante qui bouffait du patronat et capitaliste tous dans le même sac ...sans distinction entre le petit entrepreneur avec 5 ouvriers ou compagnons et le PDG d’une multinationale ....

    Bref, une comédie bien orchestrée qui faisait l’attraction du soir....à l’instar d’un Georges Marchais ! l’autre clown du PCF dans ses envolées lyriques de tribun de Café du Commerce, PMU et Billard !


  • Clocel Clocel 17 mars 2022 14:22

    Le trotskisme lorsque ça ne se finit pas à coup de piolet , c’est de la marde tabarnak ! smiley


  • racbel 17 mars 2022 17:24

    Le trotskisme dans toute sa splendeur 

    L’année ne fut pas facile pour la femme politique mais les millions d’euros engrangés seront une douce consolation. Arlette Laguiller, 82 ans, dominerait largement le classement des « femme politiques les mieux payées en 2022 » avec des revenus estimés à près de 46 millions d’euros.


  • ETTORE ETTORE 17 mars 2022 17:49

    Mais qu’est ce qu’il creuse le Rakotonanobis !!!!Qu’est ce qu’il creuse !

    Allez, encore quelques coups de pelle, et nous aurons le premier kangourou, réfugié politique chez nous ! ( Si toutes fois, Rakototatanobis, corrige un peu la trajectoire, de son siphon )

    ( C’est quand même con, qu’il ne dévie pas un peu, parce que il parait que l’antipode de la France, se situe irrémédiablement dans l’océan pacifique à 500 kms à l’est de la Nouvelle Zélande )


  • Si les français veulent se débarrasser de Macron .

    Il faut l’éliminer dès le premier tour .

    Voter massivement dés le premier tour


  • https://www.francesoir.fr/politique-france/cabinets-de-conseil-la-commission-denquete-alerte-sur-les-conflits-dinterets

    Le rapport de la commission d’enquête sénatoriale sur l’emprise croissante des cabinets de conseil privés sur le déploiement des missions de l’État français a été rendu public ce 17 mars, à l’issue de quatre mois d’investigations et d’auditions. Son titre annonce la couleur : « Un phénomène tentaculaire : l’influence croissante des cabinets de conseil sur les politiques publiques  ». Les sénateurs y soulignent « l’influence avérée  » des cabinets de conseil sur les décisions publiques, le coût exorbitant des prestations pour des résultats parfois jugés médiocres, ou encore le « pantouflage » bien réel et les risques de conflits d’intérêts. Face à ce phénomène qui s’exerce sur « des pans entiers des politiques publiques », ce rapport « soulève deux principales questions : notre vision de l’État et de sa souveraineté face à des cabinets privés, d’une part, et la bonne utilisation des deniers publics, d’autre part », écrivent le président de la commission, Arnaud Bazin (LR) et la rapporteure Éliane Assassi (CRCE). Le cabinet de conseil américain McKinsey est également accusé d’évasion fiscale alors qu’il avait prétendu le contraire sous serment lors d’une précédente audition en janvier.


  • ETTORE ETTORE 17 mars 2022 23:13

    Mais qu’est ce qu’on est bons dans ce pays...Mais qu’est ce qu’on est .....

    Paraitrait que la prime de déplacement de 100 euros, aurait été versée........ même aux incarcérés ?

    Je savais que les prisons étaient vastes, mais de là, à ce que chaque détenu, prenne sa voiture pour aller aux douches, ou à la cantine.....Dites ?

    Naaaannn ! ça va Poutine, touche à rien, on vas se saborder tout seul, te fatigue pas ! C’est pas la peine de rajouter quoi que ce soit !

    Entre l’autre zigounette, qui se la joue Top Gun ( alors qu’on sait ce qu’il tire, en exclusivité, et qu’il ne se sert que de sa perche d’appontage) et les autres bras cassés, qui virevoltent dans la tourmente des dépressions environnantes....

    C’est pas un poisson d’avril, qu’on vas se prendre dans la tronche, mais bien la mareyeuse, et l’odeur du poulpe pas frais !


  • Livre Noir

    https://twitter.com/tegnererik/status/1504560650063855627

    Macron peut évoquer la libre information ....Macron Truand


  • ETTORE ETTORE 18 mars 2022 11:54

    Avec le Poudré, on est entré dans le règne des magouilles d’alcôve !

    Tout se passe en catimini ; ses embrouilles, ses manipulations, ses projets,....

    Il n’y a que quand il fait tabasser sa population, que les choses sont faites au grand jour.

    Le reste du temps, tout ce qui touche à la vie des Français, est fait sous la couette, avec autant de saloperies, que ce qu’il fait sous la couette, chez lui !

    C’est plus qu’évident, que ce n’était pas très « vérité » avant, mais cela seras bien plus « combinaisons pour ma gueule » pour les temps à venir.

    A voir comment cela était, comment c’est, pas la peine d’être devin, pour imaginer la suite du programme de LaREMR2.

    C’est peut être ça l’art « d’emmerder » les Français, dans le sens, ou il n’en à rien à foutre de notre avis.

    MA GUEULE, QUE MA GUEULE,TOUJOURS MA GUEULE !


    • chantecler chantecler 18 mars 2022 12:10

      @ETTORE
      Je dirais ma gueule et celle de mes potes de l’oligarchie mondialiste à la base US. Le mec qui rogne sur tous les budgets publics en permanence en vue de les privatiser quand ils seront agonisants y compris les retraites , la santé ,.... qui se met à ouvrir les robinets en grand à big pharma par exemple , sans contrôle et sans limite pour des résultats incertains .
      Le mec qui ensuite impose à la population des tarifs de carburants déments alors même que l’approvisionnement à la source n’a pas changé .
      Certes , vue notre balance commerciale à déficit abyssal nous ne disposons plus beaucoup de réserves de change , mais qui a bradé notre industrie , délocalisé , aussi bien les industries de transformation grand public que les industries stratégiques , développant un chômage de masse non maîtrisable et une pauvreté jamais connue, y compris au lendemain de la guerre ?
      Pour nous proposer à la place des emploi de service ,de l’uberisation , travail à temps partiel , insécurité , de la communication , cad du vent en un mot !


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