Ces hommes de droite qui taclent Sarkozy
Deux hommes de droite, et pas les premiers venus, puisqu’il s’agit d’un ancien Premier Ministre et du Président du Conseil constitutionnel, ont fait savoir qu’ils trouvaient les propos de Nicolas Sarkozy sur les juges dangereux pour la République.
C’est tout d’abord Alain Juppé qui dès jeudi, c’est à dire le lendemain de la prestation télévisuelle de l’ancien président, a tenu à préciser : « Vilipender une institution de la République, à savoir l’institution judiciaire, comme le font certains responsables politiques, ne me paraît pas de bonne méthode. »
L’autre attaque, beaucoup plus forte, est venue de la part de Jean-Louis Debré.
Cette attaque vient quelques jours après celle se son frère, Bernard, qui avait qualifié de " branche morte" l’ancien Président, ajoutant qu’il était "en train de pénaliser largement son camp".
Mais revenons sur les réactions de celui qui est le Président du Conseil Constitutionnel, et qui en temps que tel est soumis au devoir de réserve. Mais qui face aux propos tenus sur TF1 par l’ancien chef de l’Etat, a tenu à remettre les choses au point dans une interview accordée à Europe1.
Debré, tout comme Alain Juppé, s’inquiète tout d’abord des propos tenus sur les juges : « Quand des responsables politiques commencent, à droite ou à gauche, à s’en prendre aux juges, c’est un des fondements du vivre ensemble, de la République qui est atteint. »
Mais l’ancien Ministre de Jacques Chirac ne s’arrête pas en si bon chemin, et continue en nous laissant entendre que Nicolas Sarkozy n’aurait pas dit la vérité lorsqu’il a déclaré :« Personne ne peut imaginer que les enquêteurs du Conseil constitutionnel ou de la Commission des comptes de campagne [CNCCFP] soient passés au travers ».
En effet, Jean-Louis Debré affirme :« Nous n’avons pas d’enquêteurs, nous n’avons pas de pouvoir de police judiciaire, nous ne pouvons pas faire des perquisitions, des saisies. […] On laisse entendre que nous aurions vérifié l’ensemble des comptes de la campagne de l’ancien président de la République. Non, ce n’est pas exact. »
Un fait que ne peut ignorer Nicolas Sarkozy, lui qui rappelons-le, est aussi un membre du Conseil Constitutionnel, comme tous les anciens Présidents de la République.
Comme on le voit, une fois de plus Sarkozy a menti aux français mercredi dernier, une fois de plus il a joué le rôle insupportable de victime.
Comment peut-il y avoir dans ce pays un seul de nos compatriotes pour croire encore en l’honnêteté et au patriotisme de cet animal politique à l’absence totale de morale.
Son système de défense est un copier-coller sur celui de Berlusconi, un modèle d’intégrité.
Monsieur Sarkozy ne veut pas être jugé par des gens de gauche. Il veut surement retrouver quelques Courroye plus compréhensives et dociles. Mais ce que l’ancien président a du mal à accepter, c’est que lorsqu’on n’est plus aux affaires pour les retarder (les affaires), elles vous reviennent en pleine figure.
La morale de cette histoire : C’est juste que lorsqu’on est politique et fripouille, il ne faut pas être battu, sinon on risque quelques petits moments désagréables.
Nicolas Sarkozy est comme cette racaille des banlieues, à qui l’on reproche en permanence de ne pas vouloir s’intégrer, de montrer sa haine de la France.
Oui, il faut avoir le courage de le dire, lui non plus n’a jamais voulu s’intégrer à la culture et aux valeurs françaises. Pour comprendre celui qui s’est toujours vanté de son amour de l’Amérique, comme si la France était trop petite pour ce fils d’immigré à l’ambition dévorante, il suffit de savoir qu’il préfère le Coca aux grands vins français. Les réformes qu’il a voulu imposer étaient contre l’esprit de ce pays, contre son histoire. Et lorsqu’il a voulu accéder au pouvoir, il n’a pas hésité à prendre pour conseiller un ennemi de la République avec Patrick Buisson, cet homme de l’extrême droite. Une preuve de plus qu’il n’a aucun respect pour l’histoire de la France.
On nous a toujours loué dans les médias sa volonté de vouloir bousculer les codes, de rompre avec les us et coutumes. Mais ne fallait-il pas voir dans ce pseudo courage une méconnaissance totale de notre pays, et surtout une trahison de son esprit, de sa culture et de son histoire.
Nicolas Sarkozy ne souhaitait qu’une chose, que la France perde le peu d’aura qui lui reste pour en faire une étoile de plus sur le drapeau américain.
Si après tout cela, vous ne comprenez toujours pas que cet homme n’aime pas la France et les français, c’est que vous aussi vous détestez ce pays.
Une évidence s’impose, aimer Sarkozy c’est détester la France.