mercredi 10 octobre 2012 - par François Asselineau

Comment on neutralise la colère des Français en leur promettant une Autre Europe

La recette pour neutraliser la colère des Français depuis un tiers de siècle : leur promettre une « Autre Europe » !

Depuis un tiers de siècle au bas mot, les Français sont conviés à prendre leur mal en patience devant les conséquences de plus en plus calamiteuses de la prétendue « construction européenne ».

Comment cela est-il rendu possible ? Par le fait que tous les partis politiques français – sauf l’UPR – ont recours à la même technique manipulatoire, fondée sur la même formule de rhétorique.

À savoir que TOUS les partis, sauf l’UPR, affirment :

- que l’Europe telle qu’elle existe – Communauté Économique Européenne (CEE) de 1957 à 1992, Union européenne (UE) depuis 1992 – fonctionne en effet de plus en plus mal et que ses résultats sont de plus en plus calamiteux ,

- mais que tout cela va se résoudre en « changeant d’Europe », ce qui permettra de déboucher sur le paradis tant attendu : une « Autre Europe ».

Le fonctionnement central de cette manipulation est de faire croire aux Français que l’Europe se résumerait en gros à la France, et que les choix concernant la prétendue « construction européenne » ne dépendraient en définitive que des Français.

De l’extrême droite à l’extrême gauche, en passant par tout le spectre politique des souverainistes, de l’UMP, du MODEM, de EELV, du PS, du MRC, et du FDG, aucun parti politique – à part l’UPR – ne parle jamais du fait, pourtant tout bête, que la France n’est plus qu’un pays sur 27 (3,7%) et que ce que peuvent vouloir les Français n’a plus guère d’importance dans cette Tour de Babel ingérable.

Cette manipulation date depuis au moins 1979, comme nous le révèle l’affiche conçue à l’époque par le dessinateur Folon, dont le slogan principal « L’Europe, c’est l’espoir » était assorti d’un deuxième slogan : « Choisissez votre Europe ! »

 


Depuis lors, les Français sont entretenus dans l’illusion que les objectifs, les politiques et le fonctionnement de l’Europe dépendent principalement d’eux.

Et qu’il ne dépendrait donc que d’un peu de bonne volonté de leur part pour qu’une « Autre Europe » soit possible.

Cette fumisterie intellectuelle a pour conséquence d’interdire du champ de la réflexion une autre idée, bien plus simple : celle qui consisterait tout bonnement à sortir de cette prétendue « construction européenne ». Cette idée, qui tombe pourtant sous le sens, a été rendue taboue depuis des décennies. C’est grâce à l’UPR et à notre notoriété grandissante qu’elle commence, les événements calamiteux aidant, à faire désormais son chemin.

Pour bien mesurer à quel point le débat a été verrouillé, il est instructif de parcourir ensemble une brève histoire de ce bobard plus que trentenaire qu’est l’idée de « l’Autre Europe ».

 

EN 1979, IL Y A 33 ANS, LE PARTI SOCIALISTE APPELAIT À VOTER PS AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES POUR « CHANGER L’EUROPE »

 

 


EN 1997, IL Y A 15 ANS, LE PS PROMETTAIT DE « CHANGER D’EUROPE »

 

« Il faut changer d’Europe et mettre en œuvre une politique économique et monétaire au service de la croissance et de l’emploi, pour une Europe plus démocratique, plus sociale, plus respectueuse de l’environnement ».

Déclaration politique du Parti Socialiste à l’Assemblée nationale, faite le 12 juin 1997 au moment de la formation du gouvernement de Lionel Jospin.

 



EN 2000, IL Y A 12 ANS, LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE JACQUES CHIRAC PROMETTAIT UNE « EUROPE PLUS EFFICACE, PLUS DÉMOCRATIQUE ET PLUS PROCHE DES CITOYENS »

 

« Nous voulons une Europe plus efficace, une Europe plus démocratique, une Europe plus proche des problèmes qui concernent l’ensemble des Européens, notamment ceux qui touchent au travail, c’est-à-dire à l’emploi, […. ] Il nous faut construire une Europe plus proche des citoyens. »

Jacques Chirac, Président de la République, présentant le programme de la Présidence française de l’Union européenne devant le Parlement européen.
Strasbourg le mardi 4 juillet 2000.

 


EN 2000, IL Y A 12 ANS, LE « COLLECTIF POUR UNE AUTRE EUROPE » PROPHÉTISAIT L’ARRIVÉE D’UNE « AUTRE EUROPE DANS UN AUTRE MONDE »

 

« Tandis que les gouvernements construisent sans les citoyens et contre eux une Europe dominée par la logique néolibérale, une autre Europe se dessine à travers les luttes des « sans » (sans domicile, sans travail, sans revenu, sans papiers, sans droits), les mobilisations citoyennes, les luttes des salarié(e) s, les luttes des femmes contre les violences et la pauvreté. [...] Il est possible de construire une autre Europe, dans un autre Monde. Cette Europe doit se faire entendre à Nice ».

Collectif pour une Autre Charte, pour une autre Europe, pour un autre Monde ! à l’occasion du sommet européen de Nice de décembre 2000 soutenu par les associations AC ! – agir contre le chômage, APEIS, ATTAC, CCCOMC, CDSL, Collectif national pour les droits des femmes-Marche mondiale des femmes, DAL – Droit au Logement, Droits Devants !, FASTI, FTCR, Marches Européennes, MNCP, Observatoire de la Mondialisation, RAJFIRE, « Souriez, vous êtes filmés ! » par les syndicats Confédération Paysanne, CGT-Correcteurs, FGTE-CFDT, FSU, Union syndicale-G10 Solidaires et par les organisations politiques Alternative Libertaire, les Alternatifs, Chiche !, JCR-Red, LCR, PCF, Socialisme par en bas, et Les Verts.

 


EN 2001, IL Y A 11 ANS, JEAN-PIERRE CHEVÈNEMENT RÉCLAMAIT UNE « AUTRE EUROPE »

 

« Il est temps, Monsieur le Premier ministre, d’organiser le retour de l’État républicain et de faire en sorte que la France pèse à Bruxelles pour qu’une réponse, si possible coordonnée, soit apportée à la crise qui vient. Nous avons besoin d’une autre Europe. ».

Jean-Pierre Chevènement, Discours à l’Assemblée Nationale, le 3 octobre 2001

 


EN 2003, IL Y A 9 ANS, FRANÇOIS BAYROU ANNONÇAIT : « IL FAUT CHANGER D’EUROPE »

 

« Tout le monde voit bien qu’il faut changer d’Europe et le sommet de Bruxelles vendredi montre à l’évidence qu’une certaine Europe c’est fini. Il faut en bâtir une autre enfin digne de ce nom, c’est-à-dire un jour capable, elle aussi, de faire preuve de la puissance dont les Américains font preuve sur le terrain ».

François BAYROU, Dépêche AFP du 15 mars 2003, 15h12 intitulée François Bayrou : « il faut changer d’Europe »

 


EN 2003, IL Y A 9 ANS, LE PCF AFFIRMAIT SA VOLONTÉ DE « CONSTRUIRE UNE AUTRE EUROPE »


« Les communistes ne veulent pas être pris pour des anti-européens, et ils affirment leur volonté de construire « une autre Europe ».

Nous ne devons pas céder à la facilité du rejet ou de l’abandon de l’Europe parce que nous rejetons sa construction actuelle.
La question d’une autre Europe est bien essentielle dans le projet communiste ».

Marie-George Buffet Secrétaire nationale du PCF – Dépêche AFP du 27/06/2003 17h44.

Le PCF dénonce les « bases libérales » du projet de Constitution européenne.

 



EN 2004, IL Y A 8 ANS, PHILIPPE DE VILLIERS APPELAIT À VOTER MPF AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES POUR « CHANGER D’EUROPE »

 

« Oui à l’Europe, Non à Bruxelles » : tel fut l’oxymore utilisé par Philippe de Villiers en 2004 :

 



EN 2005, IL Y A 7 ANS, LES VERTS APPELAIENT A VOTER OUI AU RÉFÉRENDUM SUR LA CONSTITUTION EUROPÉENNE « POUR QU’UNE AUTRE EUROPE SOIT POSSIBLE »



Affiche des Verts pour le référendum du 29 mai 2005

 


EN 2005, IL Y A 7 ANS, OLIVIER BESANCENOT APPELAIT À VOTER NON AU RÉFÉRENDUM SUR LA CONSTITUTION EUROPÉENNE « POUR QU’UNE AUTRE EUROPE SOIT POSSIBLE »

 

« C’est un encouragement formidable pour les forces, nombreuses, qui elles aussi pensent qu’une autre Europe est possible à condition de défaire cette Europe libérale et capitaliste.
À nous qui venons de refuser cette Constitution de proposer des initiatives européennes dessinant une autre Europe. »

Olivier BESANCENOT, Article « Écrasante victoire du « non » avec 55 % en juin 2005″ sur le site de la LCR

 



EN 2005, IL Y A 7 ANS, NICOLAS SARKOZY APPELAIT À VOTER OUI AU RÉFÉRENDUM SUR LA CONSTITUTION EUROPÉENNE POUR « CHANGER D’EUROPE »

 

« Si vous votez “non”, ça ne vous fera même pas plaisir.Vous allez garder l’Europe telle qu’elle est, et vous allez continuer à mourir.
Alors votez “oui”. De toute façon, ça ne peut pas être pire qu’aujourd’hui…
Vous voulez changer d’Europe ? Votez “oui” ! »

Nicolas SARKOZY, repris par Thomas Lebègue dans Libération du 22 avril 2005

 



EN 2005, IL Y A 7 ANS, LE PCF APPELAIT À VOTER NON AU RÉFÉRENDUM SUR LA CONSTITUTION EUROPÉENNE POUR « UNE AUTRE EUROPE »


On remarquera que cette affiche reprend la grosse ficelle utilisée continuellement par les européistes – de gauche comme de droite – qui ravale systématiquement les problèmes européens à un simple problème franco-français. Ainsi, l’affiche du PCF pour le référendum de 2005 baptise la Constitution européenne du sobriquet de « Constitution Giscard ».

L’objectif est de faire croire aux électeurs du PCF que le problème de cette prétendue « Constitution » serait uniquement franco-français, et tiendrait uniquement à Valéry Giscard d’Estaing et à ses options politiques et économiques personnelles. Pas un seul mot, jamais, n’est dit de la divergence irréductible des intérêts nationaux des 26 autres États, ni de leur prise de position, ni de la nécessité de parvenir à une unanimité sur ce traité européen. En bref, le problème de fond de la prétendue « construction européenne » est tout bonnement caché aux électeurs.

 



EN 2005, IL Y A 8 ANS, L’EXTRÊME GAUCHE SE PRONONÇAIT « POUR UNE AUTRE EUROPE »

 

Cette idée originale faisait le gros titre en une du journal « La Voix du peuple » pendant la campagne référendaire de 2005 :

 



EN 2006, IL Y A 6 ANS, LE FRONT NATIONAL APPELAIT À RESTER DANS L’EURO MAIS A CHANGER D’EUROPE POUR BÂTIR UNE « EUROPE DES PATRIES »

 

« On m’accuse d’être contre l’Europe, c’est absurde !

La France est la plus vieille nation d’Europe mais je ne suis pas pour n’importe quelle Europe.
C’est l’Europe des patries que nous voulons ».

Jean-Marie LE PEN – Dépêche AFP du 16 juin 2006 – Le Front national cherche à nuancer son discours sur l’Europe

« Si Jean-Marie Le Pen est élu à la présidence de la République, il ne proposera pas la sortie de l’euro, mais il proposera en échange de récupérer des pouvoirs fondamentaux en matière fiscale ou en matière de frontières ».

Bruno GOLLNISCH – Dépêche AFP du 16 juin 2006 – Le Front national cherche à nuancer son discours sur l’Europe

 



EN 2006, IL Y A 6 ANS, FRANÇOIS HOLLANDE ET LE PS EXPRIMAIENT « LEURS SOUHAITS D’UNE AUTRE EUROPE »

 

« L’Europe est en panne. Une panne économique et sociale, chacun reconnaissant l’échec du bilan de la stratégie de Lisbonne à mi-parcours, mais aussi budgétaire. Passé ce constat commun à tous les participants, la salle s’est surtout attachée à exprimer ses souhaits d’une autre Europe et les façons de la relancer ».

François HOLLANDE – États généraux du PS tenus à Strasbourg le 3 juin 2006 : « l’Europe, un choix pour la France », animés par Benoît Hamon

 



EN 2008, IL Y A 5 ANS, L’EXTRÊME GAUCHE EXPLIQUAIT « UNE AUTRE EUROPE EST POSSIBLE »

 

 



EN 2009, IL Y A 4 ANS, NICOLAS SARKOZY APPELAIT À VOTER UMP AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES CAR « C’EST LE MOMENT DE CONSTRUIRE UNE AUTRE EUROPE »

 

La profession de foi électorale de l’UMP était formelle : « Le 7 juin [2009], c’est le moment de construire une autre Europe. [...] C’est le moment de transformer l’Europe pour qu’elle ne soit plus l’alibi de tous nos abandons mais l’expression d’une volonté commune. L’Europe doit changer. Une autre Europe est possible. »

 



EN 2009, IL Y A 4 ANS, NICOLAS DUPONT-AIGNAN APPELAIT À VOTER DLR AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES POUR « CHANGER D’EUROPE » ET POUR « CONSTRUIRE UNE AUTRE EUROPE »


L’affiche électorale de Nicolas Dupont-Aignan était claire :

 

Et dans ses entretiens dans les médias, il martelait la même idée :

Article de Valérie Sitnikow dans La Dépêche du Midi du 12 mai 2009

 



EN 2009, IL Y A 4 ANS, LE PARTI SOCIALISTE APPELAIT À VOTER PS AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES POUR « CHANGER D’EUROPE »

 

On remarquera que le slogan du PS pour les élections européennes de 2009 était donc un copié-collé du slogan du même PS pour les élections européennes de 1979. A 30 ans de distance, le PS est passé de « CHANGER L’EUROPE » à « CHANGER D’EUROPE.FR »

 

 


EN 2012, LE FRONT DE GAUCHE A ADOPTÉ POUR SLOGAN : « POUR CHANGER D’EUROPE »


 


CONCLUSION :

SEULE L’UPR DÉNONCE LES SEMPITERNELS PROJETS D’AUTRE EUROPE ET EXPLIQUE QUE TOUT PROJET DE CONSTRUCTION EUROPÉENNE EST, PAR NATURE, NON-VIABLE, DICTATORIAL ET BELLICISTE

Seule sur toute la scène politique française, l’UPR dénonce les projets d’Autre Europe pour ce qu’ils sont : une technique manipulatoire qui empêche les Français de reprendre leur destin en mains en les faisant rêver depuis un tiers de siècle à des projets fumeux qui ne peuvent pas voir le jour.

Seule sur toute la scène politique française, l’UPR analyse que si l’Europe est comme elle est, c’est parce qu’elle ne peut pas être autrement : elle est le résultat fatal du télescopage de 27 intérêts nationaux constamment divergents, dont la résultante ne peut déboucher que sur une aliénation à l’empire euro-atlantiste.

C’est pourquoi, seule sur toute la scène politique française, l’UPR explique que tout projet de « construction européenne » est, par nature, un projet chimérique, non-viable, nécessairement dictatorial et finalement belliciste, puisqu’il s’inscrit dans la théorie du Choc des Civilisations.

 

L’UPR dit et analyse cela constamment depuis sa création, puisque nous l’avons fait figurer dans notre Charte fondatrice adoptée le 25 mars 2007.

Depuis 5 ans et demi que cette Charte a été adoptée, – sans aucun changement depuis lors -, c’est peu dire qu’elle a été entièrement confirmée par les événements.

 

François ASSELINEAU

Site Internet : http://www.u-p-r.fr/
Facebook : http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau
Twitter : https://twitter.com/# !/UPR_Asselineau
Blog : http://www.francoisasselineau.fr

 

==== EXTRAIT DE NOTRE CHARTE FONDATRICE DU 25 MARS 2007 =====

Un formidable quiproquo est au cœur de la crise politique en France

En résumé, une propagande incessante interdit de faire un bilan critique de la construction européenne et rend a fortiori sacrilège toute idée de remise en cause, mais ses résultats de plus en plus désastreux dans tous les domaines empêchent décemment tout motif de satisfaction.

Ainsi s’est noué, au fil des décennies, un formidable quiproquo. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche, il ne se trouve certes pas un seul responsable politique qui ose se déclarer contre le principe même de la construction européenne. Mais, sur tout l’éventail politique, il ne se trouve pas non plus un seul responsable politique qui se déclare favorable à l’Europe telle qu’elle existe. On a d’ailleurs pu le noter lors de la campagne pour le référendum de mai 2005 sur la Constitution européenne. Car, chose insuffisamment relevée par les observateurs, si les partisans du Non affichaient explicitement leur refus de l’Europe telle qu’elle existe, les partisans du Oui affichaient implicitement le même refus puisque l’argument qu’il avançaient était que cette Constitution apporterait enfin les changements nécessaires (« votez Oui pour une Europe qui marche », « Oui à l’Europe sociale », etc.).

En somme, tous les responsables politiques français se déclarent pour le principe de la construction européenne et contre la manière dont on constate qu’elle se déroule.

Pour tenter de résoudre cette contradiction, chacun se proclame invariablement pour une « autre Europe » et laisse miroiter, devant des électeurs de moins en moins crédules, que cette « autre Europe » serait en quelque sorte une France en plus grand.

Mais aucun ne précise que cette séduisante perspective n’est qu’un vœu pieux qui restera sans aucun effet. Car ce n’est ni par hasard ni par inadvertance que l’Europe est telle qu’elle est. C’est parce qu’elle est la résultante de 27 intérêts nationaux antagonistes et que la France, avec désormais un Commissaire sur 27 (soit 3,7%) n’est tout simplement plus en mesure de faire prévaloir son point de vue, ses valeurs et ses intérêts dans un cénacle où les pays alignés sur les États-Unis sont très majoritaires.

L’UPR estime que c’est justement dans cette schizophrénie politique généralisée que réside le principal point de blocage de la situation française. Parce qu’ils ne veulent pas, ou n’osent pas, aller jusqu’au bout du diagnostic et du nécessaire rejet en bloc de toute construction européenne, les partis politiques français dans leur ensemble ne peuvent donner à l’opinion publique et aux medias qu’une impression confuse et désastreuse pour la démocratie : celle de critiquer l’Europe, mais d’en approuver le principe, tout en n’ayant – pour rendre ses résultats plus attrayants pour les Français – aucune proposition qui puisse recueillir l’accord des 26 autres États-membres.

Du coup, l’ensemble de la politique française devient incohérente et perd toute puissance de mobilisation, laissant grande ouverte la voie libre à tous les extrémismes. Il est donc vital de clarifier la situation politique française en créant un parti dont le but essentiel est de dénouer le quiproquo.

[cf. http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2011/02/UPR-CHARTE-FONDATRICE-FR-2011.pdf]

Rejoignez-nous avant qu’il ne soit trop tard ! Pour une France souveraine et indépendante de l’empire euro-atlantiste, solidaire de l’outre-mer et fidèle à ses amitiés mondiales, patriotique et républicaine, refusant bien sûr tout extrémisme et tout racisme.




233 réactions


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 11 octobre 2012 01:11

      Ré-bonsoir Antoine,

      A quoi ça sert de s’accrocher à une Europe en faillite ou les français, je tiens à le rappeler, ont rejeté majoritairement (55%) le traite de Maastricht en 2005 !

      Cette année NIGEL FARAGE dénonçait l’obstination de la commission Européenne qui s’efforce de maintenir « sous respiration artificielle un patient », l’Europe, qui s’enfonce de plus en plus dans une voie sans issue.

      Cette politique Européenne est autodestructrice et nous conduit inévitablement à la catastrophe !

      Plusieurs pays Européens comme par exemple la Grèce et l’Italy sont dirigé par des banquiers de Goldmann & Sachs !!!

      Le beau rêve Européen (d’une Europe démocratique et social) est une pure utopie !

      Regardez la réalité en Face.

      Hier est apparue l’article suivant sur lemonde.fr :

      Le FMI s’alarme des conséquences de la fuite des capitaux pour les banques européennes

      Un court extrait :

      "Les tensions se sont aggravées, souligne l’institution. Notamment en raison de la fuite des capitaux privés des pays de la périphérie vers les pays du centre de la zone euro dans des proportions inédites."

      Le navire, l’Europe, coule comme le Titanic ...


    • Antoine Diederick 11 octobre 2012 01:31

      a Eau du Robinet,

      Re-bonsoir aussi,

      Nigel Farage est très critique, je pense qu’il pense à son électorat anglais....et le comble, sa critique a lieu dans une enceinte européenne dont l’insularité britannique se méfie....

      Comme vous, je suis outré de voir des ex-banquiers avoir une place politique de choix dans des pays que certains auraient volontiers « saignés ». Je l’ai exprimé sur Avox.

      D’autre part, je m’étonne aussi que Monsieur Van Rompuy, qui est mon compatriote et chrétien de surcroit ne manifeste qu’une certaine bonne volonté et qu’il oublie que l’on ne peut contraindre un peuple pour des raisons technocratiques même si elles semblent justifiées.

      Les dettes sont devenues odieuses....

      le noeud est au peigne.


    • Antoine Diederick 11 octobre 2012 01:38

      de toute façon, en Europe, nous avons déjà historiquement connu des récessions.

      Si le FMI dit qu’une croissance en panne serait une catastrophe pour le PIB états-uniens et le reste du monde, c’est tout de même un raccourci....la récession est mondiale.

      Que chacun balaye devant sa porte...et charité bien ordonnée commence par ....


    • lionel 11 octobre 2012 08:00
      Le problème Diederick, est qu’il n’y a pas de « pays » fondateur. Il n’y a jamais eu de projet populaire. Il s’agit d’un projet né dans l’esprit malade d’oligarques monopolistes, aux influences spirituelles plus que douteuses et portées par les zétazunis. Asselineau explique cela très bien, Annie Lacroix-Riz aussi. Quand à mon humble personne, si vous êtes curieux, je vous conseil de passez 5 minutes sur ces liens pour vous faire une idée. 

      http://www.amazon.com/La-grande-compagnie-colonisation-Documents/dp/0914206206

      PS ; La couverture original du livre d’ Henry J Leir (vraisemblablement un Frankiste) que l’on peut voir sur le livre de Denis Robert est un photo montage montrant un gigantesque pont en acier reliant les zétazunis à l’europe. 

      Donc, les seuls qui pourraient, qui devraient taper du poing sur la table, c’est nous, le peuple.



    • lionel 11 octobre 2012 08:00
      Le problème Diederick, est qu’il n’y a pas de « pays » fondateur. Il n’y a jamais eu de projet populaire. Il s’agit d’un projet né dans l’esprit malade d’oligarques monopolistes, aux influences spirituelles plus que douteuses et portées par les zétazunis. Asselineau explique cela très bien, Annie Lacroix-Riz aussi. Quand à mon humble personne, si vous êtes curieux, je vous conseil de passez 5 minutes sur ces liens pour vous faire une idée. 

      http://www.amazon.com/La-grande-compagnie-colonisation-Documents/dp/0914206206

      PS ; La couverture original du livre d’ Henry J Leir (vraisemblablement un Frankiste) que l’on peut voir sur le livre de Denis Robert est un photo montage montrant un gigantesque pont en acier reliant les zétazunis à l’europe. 



    • lionel 11 octobre 2012 08:12

      Le pays fondateur ? Il s’agit d’oligarques à la spiritualité douteuse. Asselineau explique très bien l’histoire de l’europe, Annie Lacroix-riz aussi. Mais si vous avez 5 minutes, considérez ces liens et si vous êtes curieux vous approfondirez.



      Il est important de souligner que la couverture originale du livre du Frankiste H.J. Leir (Palmer est un pseudo) montrait un gigantesque pont en acier entre les zétazunis et justement, l’europe...

    • lionel 11 octobre 2012 09:24

      Ne vous étonnez pas Diederick, Van Rompuy est un psychopathe. Il y en a partout, des Belges, Français, Slovaques, Japonais, etc... Il y en a chez les Chrétiens, les Musulmans, les Bouddhistes etc... Ils utiliseront et pervertiront toutes cultures. Ils utiliseront les éléments culturels propres aux sociétés où ils existent pour satisfaire leurs propres pulsions et tant que nous n’avons pas les éléments objectifs pour les identifier (identifier aussi nos propres comportements pathologiques pour nous amender), ils nous manipuleront en utilisant le meilleurs de nous même, nous laissant finalement déprimés ou déshumanisés.


    • lionel 11 octobre 2012 09:32

      Pardon pour le bruit mais j’ai un problème avec le fonctionnement du site et c’est comme si le commentaire n’avait pu été édité, donc je le renvois avant que tous n’apparaissent.


  • Antoine Diederick 10 octobre 2012 23:23

    Il y a des personnalités belges qui ont publié un manifeste pour que les Belges se réveillent vu la menace de l’éclatement du pays.....

    Au delà, de ce projet courageux dans le contexte « cloche-merle » politique belge, bien aussi partagé dans d’autres pays européens selon des contextes différents, il faut se réveiller....en effet.

    Je ne sais pas si le souverainisme est la bonne voie....mais quand cela va pas bien, un petit tour « en âme et conscience » est utile.

    « Quiproquo », le mot est faible....il n’y a de quiproquo que par manque d’initiatives et chipotages.

    Il ne suffit pas de préciser qu’un pays comme la France doit se trouver un ennemi européen.

    Si la France prenait un peu plus d’initiatives européennes en pour ou contre et en s’assurant d’un projet français fort et européen bien net....

    Soyons appolliniens ou rien smiley

    (d’un point de vue chrétien, possible que l’Europe commence à devenir un nouveau totalitarisme administratif déconnecté des Nations européennes, alors deux réponses à cette objection pour résolution : 1) soit un fédéralisme démocratique et émergence des régions , 2) soit un renforcement des Nations européennes par volonté d’une nouvelle action de résurgence)


    • Antoine Diederick 10 octobre 2012 23:38

      oui, c’est une solution, retourner aux parlements souverains....qui sont élus démocratiquement, et qui pourraient créer des instances supranationales européens de coopérations...mais il y a aussi le principe de subsidiarité qui est très important.

      Chaque fois que je vais voter pour les élections européennes, je ne sais même pas pour qui je vote.

      Tout cela manque de chair.....

      Mais j’ai comme l’impression que Monsieur Asselineau n’aime pas la subsidiarité.


    • Antoine Diederick 10 octobre 2012 23:51

      Bonne nuit on the rivers on Babylon..... smiley


    • Antoine Diederick 10 octobre 2012 23:53

      cela c’est pour l’iconographie facile smiley....

      Qu’est ce qu’on va faire ?


    • Antoine Diederick 11 octobre 2012 00:16

      Vous voyez Babylon, notre époque oscille entre de chansonnettes en chansonnettes smiley

      Le Riesling est bu, bonne nuit et merci pour ce court dialogue.

      Bien à vous.


    • lionel 11 octobre 2012 08:16

      Vous pouvez essayer la plus ancienne version enregistré de ce chant Rasta :



      Bonne journée

    • jean-marc R jean-marc R 11 octobre 2012 11:14

      1. L’idée de parlement national démocratique est devenu une pure lubie. L’ensemble du système démocratique esquissé il y a 250 ans est vermoulu, sous l’effet du temps et des dérives systémiques qui y sont irrémédiablement liées.

      2. principe de subsidiarité. La France doit dire merde à Descartes et dire merde à une certaine culturelle organisationnelle devenue i-n-a-d-a-p-t-é-e.


  • Antoine Diederick 10 octobre 2012 23:57

    hummm quand j’étais encore un jeunot , j’ai rencontré quelques souverainistes à Paris du côté de Dauphine....pas trop convaincu, mais j’étais un jeune con, maintenant que je deviens un vieux con...

    Je suis encore moins sûr.... smiley

    Il y a quelque chose à faire....c’est sûr mais fô pas se tromper de cible.

    Allez, bonne nuit ...


  • lloreen 11 octobre 2012 00:07

    Les Espagnols font reculer la police

    http://www.youtube.com/watch?v=wsfwmzAZgOw&feature=player_embedded

    Les Espagnols sont dans la rue, comme les grecs, les portugais et les français aussi !!


    • lionel 11 octobre 2012 09:49

      Le choc politique quantique aura été atteint lorsque la police se sentant pleinement Espagnol, marchera avec le peuple.


    • jean-marc R jean-marc R 11 octobre 2012 11:15

      Je le dis et le répète depuis des mois, le peuple espagnol est le meilleur d’entre nous tous à ce jour.

      Amorcé par sa jeunesse, toutes les générations du peuple ont suivi, au seul slogan de Democrazia Real, largement émancipés des appareils et bannières et politicards ou leaders syndicaux la con, multipliant les initiatives intelligentes en tous genre.

      Mais face à la dictature et ses forces en armes, les choses commencent à devenir chaudes.

      Ce n’est pas le peuple espagnol qui est responsable de ces dérapages...

      Viva espagna !


    • jean-marc R jean-marc R 11 octobre 2012 11:18

      edit :
      je n’ai vu aucun peuple français dans la rue !, juste un petit défilé de décalcomanieésés ultra encadrés par des gardes chiourmes professionnalisés qui les prennent pour des cons.


  • Le printemps arrive Le printemps arrive 11 octobre 2012 09:19

    Bonjour,

    et l’UPR comme les autres propose de voir l’avenir différemment de maintenant, sous une autre forme c’est certain.

    Qu’il est dur de vivre le moment présent...


  • CARAMELOS CARAMELOS 11 octobre 2012 20:44

    Rassurez-vous la colère continue de monter, la pression monte dans la cocotte minute, pour combien de temps encore avant que toute explose ?


  • arturo 12 octobre 2012 10:50

    Oui, le monde est sous domination capitaliste et libérale. Oui, le capitalisme libéral impose la régression sociale, les crises à répétition et le pillage des richesses qui sont ensuite stockées par une toute petite minorité dans des paradis fiscaux (+ de 15’000 milliards y sont dissimulés). Oui, l’Union Européenne est totalement pourrie par le libéralisme, anti-démocratique et au service de l’empire étasunien.

    Mais le problème, ce n’est donc pas l’Europe, c’est le capitalisme libéral. Et il s’effondrera tout comme le communisme stalinien avant lui.

    Ensuite, l’Europe pourra être une Europe des peuples, sociale, pourquoi pas fédérale, préférant la coopération à la compétition et permettant d’améliorer la qualité de vie des peuples.

    En attendant, je peux envisager que les nations soient une protection contre ce capitalisme mondialisé ultra-libéral. Je n’ai donc rien contre l’idée de sortir de l’Europe telle qu’elle est. Mais je préfère l’idée d’un renversement idéologique et politique à l’échelle du continent, je pense qu’il est possible, je pense que la vraie gauche, socialiste (c’est à dire qui n’a rien à voir avec les PS) monte en force un peu partout et que le changement est possible sans détruire l’idée d’une grande union.


  • CARAMELOS CARAMELOS 12 octobre 2012 12:51

    L’Europe : ouhhhhihahhahahiihhoihhuauauaua ahahiuaahhahah, morte de rire , un cirque, l’Europe des marchands , l’europe du fric, l’ europe des localisation des plombiers polonais à 300€ le mois, des Ouvriers Français invités à partir en Roumanie avec leur usine pour 200 € par mois. Belle europe oui ;; ; un beau Merdier. Vous remarquerez les majuscules et les minuscules dans le texte !!!


  • Francis, agnotologue JL 12 octobre 2012 18:00

    lionel,

    on voit beaucoup parler de dissonance cognitive, ces jours-ci. Méme péripate. C’est une expression que vous venez d’apprendre, ou bien c’est un ’élément de langage’ communiqué par vos ’amis’ ?


  • Francis, agnotologue JL 12 octobre 2012 18:07

    lionel,

    vous écrivez : « ... »l’espace politique non contaminé par la dissonance cognitive ...« 

     ???

    Si j’en crois Victor Hugo, dans tous les camps, il y a des imbéciles et des crapules. Mais de là à dire que tous ceux qui ne pensent pas comme vous souffrent de, comment dites vous ? »Dissonance« cognitive » ? Pfiou !

    Dites-moi, svp, cette expression qu’on voit fleurir ces jours-ci, c’est une découverte pour vous ? Ou bien c’est un élément de langage qui vous a été recommandé par des ’amis’ ?


    • lionel 12 octobre 2012 22:36

      Si vous ne savez pas ce qu’est une dissonance cognitive, cherchez et vous trouverez. J’étais supposé répondre ? 


    • lionel 12 octobre 2012 22:46
      JL
      Comme vous n’êtes pas un imbécile, je vous répond. Il est évident que deux personnes (ou plus si vous voulez) qui regardent la réalité le plus objectivement possible, qui ne sont pas en dissonance co co gnitive par rapport à leur sujet, peuvent avoir un avis différent à ce sujet. C’est légitime. L’UPR appel les gens de tendances différentes à se rassembler temporairement pour agir et récupérer le peu de démocratie que nous avions et même l’améliorer avec la bonne volonté de tous, une fois que les maitres psychopathes du grand capital auront été mis en état de « nuire »... légiférer.

      Quand à savoir comment organiser l’économie, ce n’est vraiment pas mon domaine. C’est pour cela que je choisis de rejoindre des gens qui savent peut être ce que je ne sais pas et qui ont de la bonne volonté pour améliorer les choses. 

      Bonne nuit
       

    • Romain Desbois 14 octobre 2012 10:02

      Quelle lâcheté de créer un pseudo pour polluer avec des copié/collé les fils d’Avox.

      Vous lisez Nietzsche mais je doute que vous soyez en capacité intellectuelle de comprendre quelque chose.

      Lâche et con , ca va souvent ensemble.


  • Hervé Hum Hervé Hum 14 octobre 2012 19:52

    Sur son profil il écrit « convier tous les français à se rassembler provisoirement, en dehors du clivage droite gauche, pour sortir la France de l’union européenne,... »

    D’abord, le clivage droite gauche traditionnelle ne fonctionne pas ici puisqu’il y a consensus (où même les extrêmes sont instrumentalisés et donc font partie du consensus).

    Ensuite, se rassembler provisoirement veut dire qu’une fois la mission accompli le parti se dissous. Vers qui alors François Asselineau conseillera d’aller voir ? Peut on penser que son seul objectif est de faire sortir la France de l’Euro et ensuite tirer sa révérence ? Peut on avoir comme seule rhétorique la sortie de l’UE sans donner aucune stratégie ? Que dit Mr Asselineau à ce sujet ? J’ai regardé les titres de ses articles et survolé le site internet de l’UPR et n’ai rien vu qui me paraissent aborder le sujet. Sortir de l’UE est comme déménager, mais pour aller où ?

    La devise de l’UPR fondé et dirigé par Francois Asselineau est :

    « L’union du peuple pour rétablir la démocratie » ... Autour de François Asselineau  !!!

    Celui ci déverse sa propagande sans pratiquement jamais venir donner la réplique à un lecteur (1 intervention pour 2 articles publiés en moyenne et c’est pire sur le site UPR). Agoravox est un lieu d’échange et de liberté d’expression, rien de mal donc à faire du prosélytisme, c’est fait pour, mais quand on affiche comme devise la démocratie et le peuple, ben, faut dialoguer avec, là où on va le voir, là où on l’invite à venir. Ou alors soit aller faire sa propagande ailleurs, soit changer de devise...

     


  • CARAMELOS CARAMELOS 14 octobre 2012 23:08

    Il n ’y a plus rien à neutraliser la colère est bien présente, la pression monte un peu plus chaque jour. Quand sera atteinte la messe critique ? Seule question que l’on peut valablement se poser aujourd’hui !

     Certains de tous bords doivent commencer, malgré les apparences, à serrer sérieusement les fesses et à juste raison. Remaqruez il reste encore l’Angletterre et quelques petits pays prêts à les accueillir. 


  • Fogghearty 15 octobre 2012 08:02

    L’Europe des peuples est une utopie, car ré-unir des gens de cultures et de langues différentes, dont les histoires ont été souvent marquées par des guerres ou des enjeux décisifs, relève de l’impossible. Il n’y a pas d’arrangements à envisager pour y parvenir, c’est quasi mathématiques : la somme des parties ne fait pas le tout ! Même lorsque le peuple s’exprime, il n’est pas entendu, et au final le pouvoir de décision revient à une minorité : exemple du référendum et du vote du Parlement, qui doit théoriquement représenter souverainement le peuple !!! Un comble.
    Donc l’Europe a été créée pour d’autres buts, essentiellement mercantiles, financiers, d’enrichissement d’une minorité et d’appauvrissement/asservissement de la majorité de sa propre population.


  • agocount 29 octobre 2012 22:43

    En gros l’europe est un jeu de mot anglais : EU rope, une corde lie tous les États de l’UE et c’est l’Euro. Avec quand un tire État tire dans un sens, il entraine tous les autres avec lui, et puis un autre tire dans son sens à lui, et au final tout s’écroule.

    Et qui y gagne ? Les élites des USA. Ça ne vous rappelle pas la seconde guerre mondiale entièrement organisée par les élites financiaires des USA : https://www.youtube.com/watch?v=iUBvVQIsQiA


Réagir