mardi 9 mai 2017 - par Bernard Pinon

Coup d’état

Le 1er mai, le journal britannique The Guardian publiait un article sur les élections françaises. Extrait traduit :

"J’ai déjeuné dans un café parisien avec un journaliste qui a passé toute la campagne présidentielle française à dénigrer le candidat de gauche Jean-Luc Mélenchon, dans un journal hebdomadaire de centre-gauche respecté (même si déclinant), et à vanter les mérites du centriste Emmanuel Macron. (…) Je lui ai demandé s’il y avait eu un effort délibéré des intellectuels et des politiciens dominants pour créer un deuxième tour de l’élection présidentielle entre Macron et la candidate d’extrême droite Marine Le Pen. “Pourquoi cette question, bien évidemment ! », a-t-il rigolé. “Nous y avons travaillé pendant un an.” Compte tenu du côté manifeste de cette stratégie, je ne prétends pas avoir révélé un grand secret. Pour autant, il est agréable de savoir que je n’étais pas paranoïaque."

Je ne suis pas adepte des théories du complot, mais là c’est explicite : cette élection a été savamment orchestrée. A l’heure ou j’écris ces lignes on ne connaît pas encore l’issue du scrutin mais celle-ci est si prévisible que je ne cours pas grand risque à affirmer que le résultat sera conforme à ce que les organisateurs de cette mascarade ont prévu. Sarkollande sera président et on va en prendre plein la tronche.

Comment fabrique-t-on une élection ? La psycho-sociologie nous en apporte la réponse et je vous renvoi aux ouvrages de référence que sont « La fabrication du consentement » de Chomsky et Herman, « Propaganda » d’Edward Bernays ou « Les illusions libérales » de Jean-Leon Beauvois.

Tout d’abord, comme dans tout bon western, il faut un gentil et un (ou une) méchant. Comme le gentil précédent était usé jusqu’à la corde, on a choisi un personnage peu connu mais qui correspondait aux critères d’embauche : beau gosse, sourire de vendeur de voitures d’occasion, bon acteur, ambitieux et sans scrupules. Ca tombait bien, Jacques Attali et Alain Minc avaient ça en stock. Pour le méchant, en l’occurrence la méchante, c’était tout trouvé, un produit sûr et bien rôdé à qui au fil du temps on avait accroché tant d’étiquettes nauséabondes qu’il se suffisait à lui-même.

Restait à s’assurer que ces deux-là allait se retrouver en finale. Rien de plus simple, il existe une corrélation forte entre la surface d’exposition médiatique et le résultat du vote. Il suffisait donc de s’assurer de la collaboration des media. Facile puisque tous les grands média sont la propriété de personnes acquises à la cause. Emmanuel Macron et Marine le Pen ont donc tous deux bénéficiés d’une exposition record.

Mais ça ne suffit pas à s’assurer de l’issue du scrutin. On a donc eu recours à une des plus grosse ficelle de la publicité : le conditionnement évaluatif, qui consiste à associer de manière répétée un sentiment (positif pour l’un, négatif pour les autres) aux produits en rayon. C’est une technique qui paraît grossière mais dont toutes les études montrent qu’elle est redoutablement efficace et surtout durable : une fois que cette association sera gravée dans votre crâne, et ce de manière quasiment imperceptible, il sera très difficile de vous faire changer d’avis. Mieux, vous serez persuadé d’avoir eu cet avis par vous-même.

Vous n’y croyez pas ? Et pourtant vous avez été (et moi aussi) conditionné depuis votre enfance à penser certaines choses plutôt que d’autres. L’éducation, l’école, les média, la publicité vous ont vendu du prêt à penser sans même que vous en soyez conscient. Ca va de choses sans gravité comme d’être persuadé que le Coca n’a pas le même goût que le Pepsi (faites un test à l’aveugle si vous croyez ça), jusqu’à des choses plus surprenantes, voire dérangeantes.

Par exemple, si je vous dit « Verlaine a écrit des poèmes magnifiques », cela ne suscitera pas de réaction viscérale de votre part. Par contre, si je vous dit « Brasillach a écrit des poèmes magnifiques », vous allez probablement avoir un haut-le-cœur : Brasillach égale collabo, nazi, les heures les plus sombres de notre histoire, tout ça, alors que Verlaine, c’est un de nos grands hommes. Oui mais voilà, Verlaine était pédophile. Je ne sais pas ce qui est le plus grave entre être pédophile ou collabo, mais la réaction viscérale (ou la non-réaction) me paraît tout autant justifiée pour l’un que pour l’autre. Mais il se trouve que nous avons tous été conditionné à associer Brasillach avec un affect négatif et Verlaine avec un affect positif. Et même si vous vous bouchez le nez et lisez des poèmes de Brasillach (qui sont effectivement magnifiques, désolé), il vous faudra faire un très gros effort pour dépasser cet affect.

Pour détecter un conditionnement, il suffit d’évaluer la réaction affective à une affirmation. Si celle-ci est telle qu’elle coupe court à toute discussion, c’est un signe infaillible. Combien d’entre vous qui n’adhériez pas au programme de Mr. Macron, voire qui le détestiez, avez quand même voté pour lui pour « faire barrage au fascisme » ? Quel fascisme ? Ecoutons ce que disait Lionel Jospin à l’antenne de France Culture le 27 octobre 2007 : « Pendant toutes les années du Mitterandisme nous n’avons jamais été face à une menace fasciste et donc tout antifascisme n’était que du théâtre. Nous avons été face à un parti, le Front National qui était un parti d’extrême-droite, un parti populiste aussi à sa façon, mais nous n’avons jamais été dans une situation de menace fasciste et même pas face à un parti fasciste. »

Et si vous pensez que Macron ne sera, tout compte fait, pas pire que Hollande, regardez cette vidéo qui décortique son programme. Parmi les commentaires, cette excellente blague :

  • Entre nous monsieur Hollande, pourquoi souhaitez-vous que Macron vous succède à la présidence ?
  • Je veux que les français me regrettent.

Il ne nous reste plus qu’à faire un gros stock de vaseline.



20 réactions


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 9 mai 2017 16:45

    Reste à savoir pourquoi les autres ont été aussi mauvais, car, quand on a le choix parmi 11, on n’est pas choisi sur ses qualités personnelles mais en fonction de celles des autres.

    Mélenchon et ses délires ?
    Fillon et sa secte de retraités rentiers libéraux ?
    Le télévangéliste Asselineau ?
    Le berger Lassalle ?

     ?


    • Zolko Zolko 10 mai 2017 11:57

      @Olivier Perriet : non, les autres n’ont pas été mauvais, il s’en est fallu d’un cheveux pour avoir d’autres finalistes. C’est le principe même de l’élection uninominal à deux tours qui veut ce résultat. Comme disait Einstein : « Seul un fou pense qu’il aura un autre résultat en faisant toujours la même chose ».
       
      Montebourg et Mélenchon ont proposé tous les 2 une nouvelle Constitution. Mais les médias ont tout fait pour les éliminer. Ce qui prouve une seule chose : ce sont les médias qui ont le pouvoir, et à travers eux leur propriétaire. Le président élu est leur pantin. Je me rappelle en 2007 comment ils sont tombés sur Ségolène Royal et Bayrou, qui proposaient, l’une le tirage au sort, l’autre la séparation des médias et du pouvoir.
       
      Les autres n’ont pas été mauvais : vous vous êtes laissé berner à penser qu’ils ont été mauvais.


    • chantecler chantecler 10 mai 2017 12:05

      @ O. Perriet
      Est ce que ça voudrait dire que le FN s’est montré « au mieux » de sa forme et de ses capacités de persuasion ?
      Le mouvement « En marche » a disposé d’énorme moyens , il faut tout de même ne pas l’oublier .
      En financement , en médias , et en « brain trust » concentrés sur l’objectif de la prise de pouvoir .


    • Croa Croa 10 mai 2017 14:13

      À Olivier Perriet
      Où ça les délires de Mélenchon ???
      .
      Ceci dit les supports de Macron disposaient de sondages fins plus fiables que ceux des médias associés à des outils prospectifs. Ces gens ont vu le risque Ø et ont réagit en conséquence pour assurer la présente FN au second tour.
      Nous aimerions notamment en savoir plus sur les prétendus attentats des Champs Élysées !


  • Delphus Delphus 9 mai 2017 17:16

    Je suis dans l’ expectative...Des débats impliquant marine Lepen, comme bon nombre d’entre vous, j’en ai vu pas mal...Et j’ai beau chercher, je n’ai pas souvenir d’un seul débat où elle fût mise clairement en difficulté ; Où elle fût ridicule ou pathétique...Pourtant elle fît face au meilleurs tribuns de l’hexagone qui jamais ne l’ont ménagée et à juste titre d’ailleurs. Mais alors c’était quoi cette attitude suicidaire lors du débat de l’entre deux tours ? Franchement elle l’aurait fait sciemment, qu’elle ne s’y serait pas prise autrement...Mais alors quelles en sont les raisons ?...Je ne sais pas pour vous, mais moi je les imagine assez bien...


    • Bernard Pinon Bernard Pinon 9 mai 2017 17:41

      @Delphus
      J’ai eu aussi cette impression, comme si elle sabordait sa campagne, alors qu’elle avait un boulevard devant elle, peut être pas pour être élue, mais pour réduire nettement le score d’EM.

      Pour certains, le FN n’a pas l’intention d’accéder au pouvoir et ne sert que de « voiture balais » pour le système. Le seul nom de Le Pen est un tel repoussoir que je doute d’ailleurs qu’elle puisse jamais être élue.

    • Zolko Zolko 10 mai 2017 12:00

      @Delphus : « Mais alors c’était quoi cette attitude suicidaire lors du débat de l’entre deux tours ? »
       
      pareil, c’était très bizarre. Soit elle ne voulait pas gagner, soit elle était shootée, soit elle avait eue des menaces.


    • chantecler chantecler 10 mai 2017 12:07

      @Zolko
      Soit elle n’est pas vraiment « bonne » donc surévaluée .


    • kalagan75 10 mai 2017 12:28

      @Delphus la théorie du complot pour expliquer le niveau de MLP ... il faut oser ... c’est vrai, c’est suspect : elle arrive avec son énorme dossier rouge et son adversaire, les mains dans les poches ... ou alors elle est peut-être simplement incompétente ... ?


  • quid damned quid damned 9 mai 2017 17:49

    Merci l’auteur pour cet excellent article.

    Il existe un documentaire qui traite de « Propaganda... » d’Ed Bernays assez bien fait où l’on voit le neveu de Freud en personne se vanter de ses manipulations des masses sans aucun scrupule.

    Après avoir vu un tel documentaire si on est pas capable d’ouvrir les yeux ...

    La comparaison avec ce qui s’est passé durant ces dernières élections est limpide (couvertures de presse people à outrance, l’ingérence du gentil Obama ...). Comme pour les précédentes d’ailleurs (Hollande-Trierweiler, Sarkozy-Bruni ...).

    Son principe est très simple les foules ne réagissent pas avec leur raison ou leur intellect mais surtout avec leurs émotions.

    Et un petit attentat bien placé et une menace de 3ème GM via un bombardement en Syrie ou quelques manœuvres de cow-boys au large de la Corée du nord pour nouer le tout et l’affaire est dans le sac.


  • devphil devphil 9 mai 2017 17:50

    « Tout d’abord, comme dans tout bon western, il faut un gentil et un (ou une) méchant. »

    Et la brute c’est qui ?
    Moi je voit bien Melenchon en brute épaisse avec plus de décoffrage qu’en 2012

    J’aurais bien voulu que la méchante gagne.

    Il semble qu’elle est fait tout pour ne pas être élu , j’ai pas compris si c’était une stratégie de l’évitement ou un manque de préparation, c’est une question dont la réponse est pet être un peu des deux.

    Philippe


  • Hervé Hum Hervé Hum 9 mai 2017 18:02

    Je viens d’écouter un extrait de l’interview qu’a donné EM à médiapart, sur le lien donné par Maqiavel sous l’article d’agoravox tv « résumé du débat le Pen vs Macron » (dessin animé très bien fait par ailleurs)

    et ce même maqiavel qui trouve Macron excellent, alors que tout ce qu’il dit est que de la poudre aux yeux.

    Bref, le drame, c’est que plus personne est capable de décrypter un discours dès l’instant où il suffisamment bien emballé.

    Dans l’extrait, Macron applique à la lettre l’expression « tout changer sur la forme pour que rien ne change dans le fond ».

     Oui, je précise en gras forme et fond, car écrire « tout changer pour que rien ne change’ » ne vient absolument rien dire et d’ailleurs, les gens répètent cette locution sans la comprendre, juste parce que cela fait intelligent.

    Faut dire qu’on fait consommer des idées toutes prêtes, comme on fait consommer du mac do.
    .


    • MAGURA 10 mai 2017 01:12

      @Hervé Hum

      Et bien, retournez chez Médiapart ; vous pourrez ainsi y lire l’entretien plutôt que l’écouter. Cette lecture vous permettra, je l’espère, de « décrypter » tout ce que vous n’aviez pas capté à la première éécoute.


    • Hervé Hum Hervé Hum 10 mai 2017 08:28

      @MAGURA

      Ecouter, c’est lire avec les oreilles et lire, c’est écouter avec les yeux.

      Maintenant, écouter ou lire ne sert à rien si vous avez pas un minimum de capacité d’analyse.

      Aussi, je vous conseillerai pas de relire, cela vous servira à rien....

      La seule chose que je vous accorde, c’est que Macron sait bien parler sur la forme et peut séduire les pauvres d’esprits comme vous.


  • BA 9 mai 2017 22:23

    Déjà, dès le soir du 1er tour, les banquiers ne se tenaient plus de joie.


    Dès le soir du 1er tour, pour fêter la victoire d’Emmanuel Macron, trois banquiers de la banque Rothschild étaient au premier rang.


    Lisez cet article du Canard Enchaîné :


    Macron et ses groupies de la banque Rothschild.


    Dimanche 23 avril, deux associés gérants de la banque d’affaires Rothschild, avec lesquels Emmanuel Macron a travaillé durant près de quatre ans (de septembre 2008 à mai 2012), se pressent au premier rang du QG du Parc des expositions, porte de Versailles, pour filmer avec leurs téléphones portables l’arrivée du vainqueur du premier tour.


    Accompagné de Laurent Baril, star des fusions-acquisitions de la banque d’affaires, Olivier Pécoux, co-président du comité exécutif du groupe Rothschild & Co, est un brin gêné d’être repéré par une journaliste du Canard Enchaîné.


    « Je suis ici incognito », insiste le bras droit de David de Rothschild, alors qu’il fait partie des récidivistes. Le 13 juillet 2016, Olivier Pécoux avait déjà assisté au premier meeting parisien d’Emmanuel Macron.


    Ce 23 avril, Baril et Pécoux retrouvent un ancien camarade de la maison Rothschild : Lionel Zinsou, ex-conseiller de Laurent Fabius à Matignon et ex-premier Ministre du Bénin.


    Les trois banquiers s’émerveillent à l’idée que Macron, qu’ils ont connu « bébé », puisse l’emporter. Il serait le second Rothschild, après Georges Pompidou, à gravir sous la Ve République les marches de l’Elysée.


    L’Histoire – et les vraies gens – en marche …


    Source : Le Canard Enchaîné, mercredi 26 avril, page 2.


    Rappel :


    Jean Lemierre, le patron de la banque BNP Paribas, était pour Macron.


    Frédéric Oudéa, le patron de la banque Société Générale, était pour Macron.


    François Pérol, le patron de la banque Banque Populaire - Caisse d’Epargne, était pour Macron.


    Dominique Lefebvre, le patron de la banque Crédit Agricole, était pour Macron.


    Bernard Arnault, le patron de LVMH, était pour Macron.


    Jean-Paul Agon, le patron de L’Oréal, était pour Macron.


    Martin Bouygues, le patron de Bouygues, était pour Macron.


    Serge Dassault, le patron de Dassault, était pour Macron.


    Arnaud Lagardère, le patron de Lagardère, était pour Macron.


    Tous les banquiers, tous les grands patrons du CAC 40 étaient pour Macron.


    En plus de tous ces collabos, la grande patronne de l’Union Européenne Angela Merkel était pour Macron.


    La chancelière allemande Angela Merkel a indiqué dans un entretien à des journaux allemands qu’elle souhaitait l’élection du candidat centriste Emmanuel Macron en France, qui serait un « président fort ».


    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/04/28/97001-20170428FILWWW00322-merkel-confiante-que-macron-sera-un-president-fort-s-il-est-elu.php


  • agent ananas agent ananas 10 mai 2017 08:33

    Bonjour Bernard
    Pour compléter votre article, celui ci publié fin mars qui détaillait le scénario du « coup d’état » que nos élites viennent de réussir. Mission accomplie, donc.
    Quant au conditionnement à « l’anti-fascisme », cet article qui remet les idées et les mots à l’endroit.


    • Croa Croa 10 mai 2017 14:30

      À agent ananas
      T. Meyssan nous dit justement que « n’en déplaise à nos préjugés, l’unanimité des puissances d’argent est la caractéristique fondamentale des partis fascistes. » Cette condition fait l’unanimité même si nous ne sommes pas tous d’accord sur ce qu’est un parti fasciste. Or cette condition n’est pas réunie au FN. On peut, par contre, la trouver dans les soutiens à Macron.

      À lire aussi « les français se sabordent ».


    • Hervé Hum Hervé Hum 10 mai 2017 17:09

      @Croa

      C’est comme dans la police, vous avez le gentil et le méchant.

      Le FN, joue le rôle du méchant, mais fait parti de la même famille. Demandez donc aux Le Pen ce qui compte le plus si ce n’est pas leur enrichissement personnel et par où celui-ci passe.

      Vous donnez une fausse image des corbeaux, eux, ils sont intelligents !


  • lloreen 11 mai 2017 14:53

    « Je ne suis pas adepte des théories du complot ».
    Vous avez tout à fait raison de ne pas l’être. Le complot n’est pas une théorie. C’ est une pratique.
    Et rien n’amuse davantage les escrocs de haute volée comme par exemple le défunt Rockefeller d’envoyer cette révélation à la face du monde en la signant de sa propre main.
    Ce qui est carrément délirant et hilarant, c’est de voir les trolls venir dire le contraire, ce qui les "

    « Pendant plus d’un siècle des idéologues extrémistes à chaque bord du spectre politique se sont emparés d’incidents très médiatisés telle ma rencontre avec Castro pour attaquer la famille Rockefeller à propos de l’influence indue que selon eux, nous exerçons sur les institutions politiques et économiques américaines. Certains croient même que nous faisons parti d’une cabale secrète travaillant contre les intérêts supérieurs des Etats-Unis, et nous décrivent, ma famille et moi-même, comme des “internationalistes” qui complotent avec d’autres à travers le monde afin de construire une structure politique et économique globale, plus intégrée – un seul monde, si vous voulez. Si telle est l’accusation, je suis coupable, et j’en suis fier. »
    Retrouvez cet article et l’info alternative sur : http://www.contre-info.com/david-rockefeller-promoteur-et-financier-du-mondialisme-est-mort-a-101-ans |
    « Pendant plus d’un siècle des idéologues extrémistes à chaque bord du spectre politique se sont emparés d’incidents très médiatisés telle ma rencontre avec Castro pour attaquer la famille Rockefeller à propos de l’influence indue que selon eux, nous exerçons sur les institutions politiques et économiques américaines. Certains croient même que nous faisons parti d’une cabale secrète travaillant contre les intérêts supérieurs des Etats-Unis, et nous décrivent, ma famille et moi-même, comme des “internationalistes” qui complotent avec d’autres à travers le monde afin de construire une structure politique et économique globale, plus intégrée – un seul monde, si vous voulez. Si telle est l’accusation, je suis coupable, et j’en suis fier. »
    Retrouvez cet article et l’info alternative sur : http://www.contre-info.com/david-rockefeller-promoteur-et-financier-du-mondialisme-est-mort-a-101-ans |
    « Pendant plus d’un siècle des idéologues extrémistes à chaque bord du spectre politique se sont emparés d’incidents très médiatisés telle ma rencontre avec Castro pour attaquer la famille Rockefeller à propos de l’influence indue que selon eux, nous exerçons sur les institutions politiques et économiques américaines. Certains croient même que nous faisons parti d’une cabale secrète travaillant contre les intérêts supérieurs des Etats-Unis, et nous décrivent, ma famille et moi-même, comme des “internationalistes” qui complotent avec d’autres à travers le monde afin de construire une structure politique et économique globale, plus intégrée – un seul monde, si vous voulez. Si telle est l’accusation, je suis coupable, et j’en suis fier. »
    Retrouvez cet article et l’info alternative sur : http://www.contre-info.com/david-rockefeller-promoteur-et-financier-du-mondialisme-est-mort-a-101-ans |

    « Certains croient même que nous faisons partie d’une cabale secrète agissant contre les grands intérêts des Etats-Unis, et ils représentent ma famille et moi comme des internationalistes ; ils vont jusqu’à prétendre que nous conspirons avec d’autres capitalistes dans le monde pour construire une structure politique et économique mondiale plus intégrée - un seul monde, si vous voulez. Si c’est ce dont on m’accuse, je plaide coupable et j’en suis fier »

    David Rockefeller, dans ses Mémoires parues en 2006 aux Editions de Fallois, écrit dans le chapitre 27 intitulé « Internationaliste et fier de l’être » : p.475.


  • lloreen 11 mai 2017 14:54

    pardon : ce qui les couvre de ridicule.


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