vendredi 28 juin 2013 - par CHALOT

Des écoles publiques labellisées Total !?

La loi d'orientation « éducative » de juillet 1989 dite loi Jospin instaurait l'obligation pour les écoles, collèges et lycées d'établir un projet pédagogique d'établissement.

Des syndicalistes ont dénoncé cette politique en expliquant que c'était une pierre angulaire visant à termes à mettre en place des établissements ayant leur caractère propre dans le cadre d'un alignement du public sur le privé.

Ces syndicalistes pourtant lucides n'ont pas été crus...Ni ici, ni non plus quand ils ont annoncé que bientôt il faudra que les chefs d'établissements et directeurs d'écoles partent à la pêche aux financements publics et privés.

C'est fait....

Demain comme l'explique le communiqué de SUD Education, communiqué que je vous invite à lire attentivement, ce sont les collectivités territoriales qui sont invités à financer une bonne partie du coût de l'aménagement des temps péri scolaires.

Et comme les enseignants seront partie prenante des projets éducatifs territoriaux, les directeurs d'écoles vont être invités indirectement et directement dans les petites communes à chercher des financements privés.

Le gouvernement refuse de respecter le cadre réglementaire du taux d'encadrement, première faute !

Le gouvernement va se défausser en grande partie pour le financement sur les collectivités territoriales, deuxième faute !

La politique du gouvernement n'impose pas la gratuité des activités périscolaires mis en place, troisième faute !

La marchandisation est instaurée avec aujourd'hui Total avant que d'autres marchands se proposent, eux aussi, quatrième faute...Il y en a d'autres !

 

Voici de larges extraits du « Communiqué de la fédération SUD éducation du 27 juin 2013

Source en ligne : www.sudeducation.org/Rythmes-scolaires-le-periscolaire.html

En essayant d’installer une gestion à coûts mini du temps périscolaire par le biais des municipalités qui auront la lourde tâche de gérer l’improvisation et le manque de moyen entre bénévolat et donations privées, le gouvernement institutionnalise la précarité et abandonne sans fard tout principe d’égalité.

Précariat et bénévolat

Le 17 mai était convoquée une assemblée plénière du Conseil National de l’Éducation Populaire et de la Jeunesse (CNEPJ), qui siégeait pour la première fois depuis 3 ans.

Centrée sur la réforme des rythmes scolaires, la séance a examiné les modifications réglementaires pour soutenir la contre-réforme de V. Peillon : utilisation de stagiaires BAFA en formation, d’intervenant-e-s ponctuel-le-s, de parents, de retraité-e-s, etc. ; le recours à la précarité et au bénévolat est plébiscité pour faire face à la pénurie de personnels statutaires.


Contre l’intérêt des enfants et des familles

Déjà cet été lors de la concertation, l’ambition d’une révision cohérente des rythmes scolaires était battue en brèche par la soumission du ministère aux désidératas des patrons de stations de ski, opposés à toute modification du zonage des vacances.

Le 25 janvier, en pleine mobilisation contre le projet Peillon, nous apprenions que « Le caractère gratuit ou payant des activités périscolaires dépendra des collectivités locales » et « qu’elles ne seront pas obligatoires ». Ce cadeau à l’AMF (Association des Maires de France) induit des inégalités accrues et réduit la mise en place de véritables activités périscolaires aux collectivités riches ou pour les seuls parents qui seront en mesure de le financer.

On peut encore souligner l’entêtement de V. Peillon à élever les seuils réglementaires d’encadrement pour les activités périscolaires (de 10 à 14 enfants pour un adulte en maternelle et de 14 à 18 en primaire). Alors que le Conseil d’État a déclaré cette disposition illégale car contrevenant à la sécurité des enfants, le ministre veut quand-même l’imposer. Austérité oblige : c’est 25% d’économie que cette élévation des seuils permettrait. Même le président de la CNAF (Allocations familiales), appelée à financer la réforme, met en garde le ministre : « On ne décide pas d’une réforme seul, pour dire ensuite que l’on n’a pas le sou. »


Contre-réforme Total ®

Alors il faut trouver des financements : le 7 juin, l’accord-cadre signé entre Total et le ministère de la jeunesse et des sports formalise la possibilité pour les collectivités territoriales de recourir à des fonds privés pour financer les projets éducatifs territoriaux (PEdT), et annonce une première enveloppe de Total : « 4 millions d’€uros assureront le développement d’activités éducatives et culturelles en dehors du temps scolaire en accompagnant la réforme des rythmes éducatifs dans le premier degré... » Sans doute pour promouvoir l’éco-responsabilité… »

Jean-François Chalot
 



15 réactions


  • TESTANIERE TESTANIERE 28 juin 2013 10:31

    Le 13 juin 2013, les associations d’élus ont été reçues par le Ministère de l’Education nationale sur le délicat problème du financement de la réforme des rythmes scolaires. En effet, à un mois des vacances d’été, les communes qui ont décidé de passer aux quatre jours et demi de classe en primaire dès septembre n’ont toujours aucune garantie sur le financement promis par le ministère.

    En novembre, le chef de l’Etat avait annoncé la création d’un fonds de 250 millions d’euros, incitation financière pour que les communes adoptent la semaine de quatre jours et demi dès la rentrée 2013 : 50€ pour chaque enfant plus 40€ si la commune est en DSU cible ou DSR cible (dotation de solidarité urbaine /rurale) en 2013 plus 45€ pour 2014 pour ces dernières. Quant aux communes qui se lancent en septembre 2014, il était prévu 0€.

    Non seulement cette carotte promise n’a pas eu l’effet escompté puisqu’à peine 20% des communes ont opté pour ces nouveaux rythmes en 2013, mais surtout l’Etat se demande où trouver l’argent pour abonder ce fonds d’amorçage de la réforme, au moment même où les élus sont en train de recruter des intervenants pour organiser au mieux les nouvelles activités périscolaires.

    Bien que les sommes en jeu soient bien moindres que si l’ensemble des communes avait adopté la réforme dès 2013, (20 à 25% des élèves du primaire seront concernés et les écoles privées ne seront pas subventionnées) ce qui demande un effort financier de 28 millions d’euros au lieu des 250 de départ, Vincent Peillon annonce que « Les moyens seront bien notifiés et versés en 2013 »…..mais qu’un « arbitrage est en cours à Matignon » pour savoir qui finance.

    Dans un premier temps, l’Education Nationale s’est tournée vers la CNAF pour trouver l’argent pour amorcer ce fonds, ce que son président, Jean-Louis Deroussen a refusé. Au final, l’Education Nationale financerait seule le fonds d’amorçage pour 2013 de 28 millions d’euros et le financement se ferait ensuite de concert avec la CNAF en 2014. Autre difficulté, la CNAF a une règle intangible : elle ne finance pas les activités gratuites. Ce qui signifie que soit une dérogation pourra être envisagée, soit les mairies devront faire payer les activités périscolaires afin de pouvoir bénéficier de subventions CNAF.

    D’autre part,  le financement promis en septembre 2013 serait versé en deux temps, la plus grosse part lors du second versement, ce qui revient à demander aux communes d’avancer les fonds.

    Enfin, le Conseil d’Etat vient de rejeter le projet de décret sur l’assouplissement des taux d’encadrement périscolaire dans le cadre des projets éducatifs territoriaux, ce qui va encore alourdir la facture des communes concernées.

    Pour terminer, l’Etat vient peut-être de solutionner les problèmes financiers de la réforme de Vincent Peillon. En effet, un partenariat entre l’Etat et Total vient d’être signé : 4 millions d’euros  seront affectés par le groupe pour « accompagner la grande réforme des rythmes scolaires dans le premier degré ». Par cet accord-cadre, Vincent Peillon montre ainsi la solution aux communes asphyxiées financièrement par le transfert de charges découlant de son décret.


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais 28 juin 2013 11:33

    Que vient foutre Total dans l’Education Nationale ?


    C’est l’ouverture à Coca-machin et oncle Picsou..

    Nécessaire et salutaire whistleblower l’Auteur

  • foufouille foufouille 28 juin 2013 12:04

    bientot l’école d’agriculture monsanto


  • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 28 juin 2013 12:08

    Si les entreprises peuvent entrer dans les écoles, elles ne laisseront certainement pas « l’esprit d’entreprise » et la culture libérale à la porte. Ainsi, dans le cadre du périscolaire, lui-même rattaché à l’Education Nationale puisqu’il dépend actuellement de la recherche de financement par ce ministère, nos enfants seront éduqués à devenir de bons petits citoyens soumis à l’ordre néo-libéral, l’idéologie qui aspire à devenir TOTALement dominante.

    Si vous ne voulez pas de cela pour vos enfants, cherchez donc une école privée marxiste ou même neutre sur le plan politique et religieux. Vous vous souvenez, jadis on appelait cela des « écoles laïques ».


    • eric 28 juin 2013 13:04

      MDR ! En prospective, on appelle cela un fait porteur d’avenir... ! Quand même les « marxistes » « laïques » comprennent qu’ils savent quand même mieux que l’État ce qu’ils veulent pour leurs enfants et envisagent de recourir a des structures « non étatiques » pour les sauver des prurits idéologiques changeant de l’EN. on peut affirmer que nos profs et leurs syndicats ont vraiment réussi a tuer notre école républicaine. C’est un peu triste, mais dont acte.
      Plus que jamais, il y a trois catégories de parents. Ceux qui ont leur gosses dans le prive, ceux qui veulent mettre leur gosses dans le prive et ceux qui n’ont pas d’enfant. (Par exemple les nouveaux parents un et deux qui n’en sont pas moins parents pour autant ou ce serait vraiment par amour de la discrimination homophobe).
      Ce consensus sur le caractère indispensable de l’existence d’un secteur « libre » pour permettre aux gosses d’échapper aux griffes du public, l’épiscopat en rêvait depuis un siècle, Hollande l’aura fait en un an.
      L’enseignement obligatoire du genre, en particulier par des assocs. donc des gens pas nécessairement diplômés et qualifies, devrait encore accélérer le mouvement.

      Décidément le changement, c’est vraiment maintenant.


    • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 28 juin 2013 17:20

      @ Eric.

      Manqueriez-vous d’humour, Eric ? Bien entendu, mon commentaire n’était pas à prendre au 1er degré, c’était ironique.

      Malgré tout, il y avait un fondement sérieux. Je suis très sensible à la désinformation et la propagande d’Etat actuelles. A 73 ans, je n’ai plus d’enfant à scolariser, mais je trouve ces réformes très inquiétantes pour la démocratie. Lavage de cerveaux garanti à tout âge dans notre beau pays, et aussi ailleurs bien sûr. A mon avis, c’est déjà le cas dans les écoles privées à 95% religieuses où on se garde bien de préserver la liberté de conscience des enfants, en contradiction absolue avec les Droits de l’Enfant. C’est d’ailleurs pourquoi on peut encore dire aujourd’hui que « La seule école libre, c’est l’école laïque de la République ». Si ce n’est plus le cas, comment protéger notre jeunesse ?


    • eric 28 juin 2013 19:00

      Bien sur qu’il y a un fondement serieux.... je dinais hier avec quelques uns de nos tres grands mathématiciens. L’élite de l’excellence républicaine. Bien sur ils se sont débrouillés pour que leurs gosses soient a Henry IV et Louis le Grand, mais ils sont horrifies de constater que si cela met largement leurs gosses a l’abri des pauvres, cela ne les sauve pas des brelles de l’EN qui ont assez de point pour choisir les bons lycées. Eux aussi faisaient le constat que quand nous etions jeunes les très bons lycées étaient public et que désormais, « même » « les oiseaux » sont devenu des établissement d’Élite par rapport au meilleur que propose l’EN. Je suis sur que pour leurs petits enfants, ils vont se poser la question....
      Du reste, c’est le meilleur indicateurs pour les parents désorientés. Regardez ce que font les profs. Avant, ils se contentaient juste de truander systématiquement la carte scolaire, maintenant, ils mettent leurs gosses dans le prive...
      Si les enseignants de vos enfants ont leurs gosses dans l’établissement, vous pouvez prendre le risque...


  •  C BARRATIER C BARRATIER 28 juin 2013 13:10

    Cette réforme est de l’argent jeté par les fenêtres, du tape à l’oeil qui se retournera contre son promoteur. Que peut on faire en 45 minutes de péri scolaire auxquelles il faut parfois se préparer (vêtements, accessoires ), se déplacer vers un stade par exemple, puis ranger, revenir à l’école ou la classe. Stress, bousculade...il n’est jamais bon de faire quelque chose que l’on n’a pas le temps de faire. Demander de l’argent à la CNAF en déficit ne tient pas debout.
    Par contre, les communes qui vont financer ces activités périscolaires chapeautées par l’INSPECTION vont à la fois servir le public et le privé. A partir de là, attendons nous à ce que les classes privées reçoivent de plein droit le financement de leur péri scolaire actuellement facultatif. C’est un nouveau cadeau à l’école privée, la direction de l’enseignement catholique pousse à la roue....
    Voir comment ces grignotages ont fonctionné jusqu’ici :

    Guide du forfait communal 

    http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=140




    • njama njama 28 juin 2013 14:33

      A ma connaissance, plus de 80 % des écoles publiques et privées ont repoussé d’office à septembre 2014 ... et à cette date ce ne serait qu’un début de mise en place. Est-ce que ça va marcher ? personne ne peut le dire je crois ...
      Activités facultatives, donc l’inconnu est totale ... et en plus si dans le privé ces activités payantes sont entièrement à la charge des familles ... ça ne va pas être l’enthousiasme dans les chaumières loin de là  !!! ni au niveau des directions d’écoles, je crois que ça va trainer des pieds, comme chaque fois que l’on tente d’imposer qqch sans concertation.
       
      Ils vont devoir ramer dur encore longtemps au ministère pour convaincre ... c’est loin d’être gagné leur réforme, sur les terrains les gens réfléchissent et voient bien que cela n’a ni queue ni tête - on parle plus d’activités occupationnelles que « péri-scolaires » -, sans même parler du casse-tête de la gestion budgétaire et de personnel (intervenants) pour mettre ce projet en place ...
      d’ici à ce qu’il la remette au placard, il n’y a pas loin.


  • njama njama 28 juin 2013 14:06

    « ce sont les collectivités territoriales qui sont invités à financer une bonne partie du coût de l’aménagement des temps péri scolaires. »

    Jusque là qu’est-ce à dire, c’est toujours du financement « publique », à ceci prés d’important que d’une collectivité territoriale à une autre des disparités apparaîtront très vite ...

    collectivités territoriales, terme pour le moins très vague !!! communes (mairies), départements, conseil général, conseil régional ???

    Et comme les enseignants seront partie prenante des projets éducatifs territoriaux
    Ah bon ???
    Non, non,
    ce n’est pas dans le IV - Le fonctionnement
    a) Les intervenants

    « Le projet éducatif territorial s’appuie sur les personnels d’animation, et mobilise le mouvement associatif (associations complémentaires de l’enseignement public, mouvements de jeunesse et d’éducation populaire, mouvement sportif local, institutions culturelles, associations locales, etc.). Il peut également mobiliser les bénévoles et les associations de parents * (annexe 4 - en bas du document -). »
     http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=70631

    * Vaut mieux pas de parents dans les écoles (pour les enfants), n’importe quel enseignant serait d’accord là-dessus.

    « les directeurs d’écoles vont être invités indirectement et directement dans les petites communes à chercher des financements privés. »
    On pourrait avoir les sources de cette info ? les directeurs d’écoles ne gérant rien du tout jusqu’à présent dans aucune école publique de France (et n’ayant pas d’ailleurs souvent leur mot à dire sur la question). Le budget des écoles (maternelles - primaires) dépend des communes, et est au pouvoir des municipalités. Et dans le privé pas beaucoup mieux, même si les directeurs peuvent avoir (suivant les bonnes relations avec l’OGEC) une petite marge de manoeuvres, puisque ce sont les OGEC employeurs et gestionnaires.
    Et pourquoi devraient-ils trouver des financements pour des activités « périscolaires » ne les concernant pas par définition ? !

    « utilisation de stagiaires BAFA en formation, d’intervenant-e-s ponctuel-le-s, de parents, de retraité-e-s, etc.  » ;

    Eh ben là bravo, du n’importe quoi ! on confond « écoles » et « centres aérés » ! le BAFA n’est pas une référence dans les écoles, les stagiaires confondent colos et écoles !
    Mais il est vrai que c’est « en dehors du temps scolaire » comme le rappelle Total, donc ce n’est plus du ressort de l’Éducation nationale.
    CAR, notez bien que l’accord-cadre est signé entre Total et le ministère de la jeunesse et des sports. Ce qui est clairement en dehors du cadre du ministère de l’Education nationale, des écoles proprement dites, et des fonctions des enseignants.

    4 millions d’€uros ... ben on va pas aller loin TOTAL avec ça, pour toute la France smiley

    Pas sûr que cela relève le niveau des élèves ... et question « bilan de ces activités périscolaires » compte-tenu de cet éclectisme, inévitable d’une commune, canton, département, région, qui risque de virer très vite à l’auberge espagnole, (ou à la foire d’empoigne) autant dire qu’il n’y aura pas une évaluation sérieuse avant le XXII° siècle au moins smiley

    « véritables activités périscolaires »
    L’école doit-elle le lieu de ses activités périscolaires ? on mélange éducation et animation !
    Suggérons l’invention de péri-écoles, facultatives bien sûr, puisque ces activités sont facultatives
    Peillon, démission !


  • njama njama 28 juin 2013 16:52

    Pour savoir comment vont se passer ces activités péri-scolaires, et quels types d’activités seront proposés aux enfants, je crois qu’il est préférable de contacter les services des écoles dans les mairies, car ce sont eux qui recruteront ... profitez des vacances pour vous renseigner ...
    Au mieux dans les écoles (primaires maternelles) éventuellement les directeurs seront peut-être un peu au courant ... pour les enseignants il y a de forte chance qu’ils ne le soient pas, vu qu’ils ne sont pas en charge de ces activités péri-scolaires.

    Bon courage aux  Maires de France, quel cadeau empoisonné !

     


  • lloreen 28 juin 2013 19:53

    Je ne comprends pas en quoi des fonctionnaires devraient faire du péri-scolaires.
    Ce sont deux choses distinctes, non ?
    Les fonctionnaires ont un statut, non ?Donc ils ne sont pas des employés d ’entreprises privées.
    Je ne comprends pas.Si vous vouliez bien m’ éclairer.
    Si le péri-scolaire est privé, il est forcément payant, je suppose.
    A mon humble avis, il n’ est que question de garder les enfants après l’ école ou durant les vacances.
    En quoi cela concerne t- il l’ éducation nationale ?


  • soi même 28 juin 2013 19:54

    @ Chalot, , il faudra d’habituer, le programme qui était l’État omnipotent, et bien finie, c’est tous autre chose qui est mis en place et encore nous avons rien vus.


  • alinea Alinea 28 juin 2013 22:54

    Il faut nationaliser Total !


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