mercredi 27 octobre 2021 - par Sylvain Rakotoarison

Élysée 2022 (9) : Ségolène Royal, candidate de l’écologie intégrale en 2022 ?

« Je suis trop libre, je pense. Ma liberté dérange ! » (Ségolène Royal, le 28 septembre 2021 sur France 2).

Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Il est loin le temps de la consécration le 16 novembre 2006 de la candidature de Ségolène Royal par le PS à l’élection présidentielle de 2007, près de 61% face à deux gros éléphants du PS, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. Les sondages lui promettaient une victoire face à l’incontournable Nicolas Sarkozy !... Et puis la machine est tombée en panne. Cette belle mécanique bien huilée de la communication avec vernis, celle qui montrait son bébé qui venait de naître alors qu’elle était jeune ministre, celle qui a su mobiliser des troupes de jeunes admirateurs sur ce qui allaient devenir les réseaux sociaux. Quand on voit ce qu’est devenue Génération Ségo (ou plus tôt Désirs d’avenir), il vaut mieux que Génération Z reste prudente.

En mal de mandat (cela fait quatre ans et demi qu’elle n’a rien eu à faire à part ambassadrice aux pôles du 1er septembre 2017 au 24 janvier 2020 où elle n’aurait pas fait grand-chose à part promouvoir ses bouquins, mais c’est vrai qu’une enquête préliminaire du parquet national financier a classé sans suite cette affaire en juin 2021 ; apparemment, si l’on en croit son site Internet, France 2 n’est pas encore au courant qu’elle n’est plus ambassadrice aux pôles depuis vingt mois !), Ségolène Royal a voulu se replier au Sénat, faute de mieux. Et par un concours de circonstances assez exceptionnel, il y avait des élections sénatoriales le dimanche 26 septembre 2021. Il s’agissait d’élire les six sénateurs représentants des Français de l’étranger.

Elles n’ont pas eu l’écho médiatique qu’elles auraient méritées, et elles ont été organisées de manière tout à fait exceptionnelle : elles auraient dû avoir lieu en septembre 2020, comme c’était le cas pour les autres départements de leur groupe (le Sénat est renouvelable par moitié tous les trois ans), mais le collège électoral n’avait pas pu être constitué car les élections consulaires n’avaient pas pu avoir lieu pour cause de pandémie de covid-19. Ainsi, ces élections ont été reportées d’une année pour élire ces six sénateurs pour un mandat écourté de cinq ans au lieu de six.

Pour son 68e anniversaire, Ségolène Royal a présenté sa liste et voulait l’investiture du PS mais son parti lui a refusé sous prétexte que sa liste était trop à droite (elle aurait pris un proche de François Fillon parmi ses colistiers). Le 6 septembre 2021, PS a préféré investir Yan Chantrel, conseiller consulaire élu au Québec.

Dès le 7 septembre 2021 dans "Le Figaro", Ségolène Royal a fustigé cette décision : « Cette décision de division prise en catimini et au dernier moment par l’appareil du PS est contraire à l’aspiration profonde de l’électorat pour l’union et pour le sérieux. Elle est inutilement humiliante pour l’équipe que je conduis et qui travaille dur. (…) Je suis comme Claudine Lepage, la sénatrice sortante des Français de l’étranger (…). Elle s’est dite effarée de la décision de l’appareil du PS, qui se prétend féministe, d’investir un homme à la place d’une femme, alors qu’on est loin de la parité au Sénat. ».

Un argument à la mords-moi-le-nœud qui montre surtout l’absence d’argument solide. Car ne justifier sa candidature que par le fait d’être une femme est non seulement pitoyable (et insultant pour les femmes en général) mais stupide puisque ces élections sont au scrutin proportionnel et que les listes candidates doivent présenter la parité homme/femme (c’est vrai que pour les listes qui ne peuvent espérer qu’un seul siège, la première place est essentielle).

Résultat, Ségolène Royal a fait un score archiridicule, elle n’a obtenu que 2,1% des voix, soit 11 votes de grands électeurs sur 533, la huitième liste sur les huit qui ont recueilli des suffrages ! Une véritable gifle politique qui n’a rien à avoir avec les appareils de parti, car les grands électeurs ont toujours montré leur indépendance vis-à-vis des partis (élisant souvent des candidats dits dissidents). Ségolène Royal a donc cherché à rendre le PS responsable de ce qui est le résultat de sa propre incapacité à donner des désirs d’avenir.

Probablement que son premier handicap, c’était de ne pas être Française de l’étranger et que les grands électeurs préféraient que leurs représentants les représentent vraiment ! Les parachutages sont rarement appréciés, encore moins chez les Français résidant à l’étranger qui ont besoin de vrais soutiens auprès du pouvoir central et pas juste faire le jeu politicien de personnalité en mal de tremplin.

Pauvre Ségolène Royal qui, depuis le 9 octobre 2011, n’a cessé de subir défaites sur défaites ! Souvenez-vous des larmes, il y a juste dix ans, elle s’est prise une gifle à la première primaire ouverte de l’histoire de France, même pas 7% des voix, et ce fut son ancien compagnon qui fut non seulement désigné candidat socialiste mais élu Président de la République.

Dans cette nouvelle République au visage rose, elle a voulu prendre "sa part" et a préempté le perchoir. Manque de bol, elle s’est fait battre aux élections législatives de juin 2012 après son parachutage sur Niort, pas par une personnalité de droite, non, par le secrétaire fédéral du PS et maire de Niort, Olivier Forlani qui l’a emporté très largement avec 63% ! Elle avait laissé son ancienne circonscription à son ancienne suppléante Delphine Batho (devenue plus tard candidate à la candidature écologiste) qui ne voulait pas y renoncer et celle de Niort était "libre" car le député sortant PS ne se représentait pas. D’ailleurs, plus tard, aux élections législatives de juin 2017, dans cette ancienne circonscription, Ségolène Royal a voté contre Delphine Batho et pour la candidate LREM (qui a été battue).



Pendant trois ans, elle est quand même revenue au gouvernement comme Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie puis Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, dans les gouvernements de Manuel Valls et de Bernard Cazeneuve, même si elle aurait voulu le titre de Ministre d’État. Dans ce ministère, elle s’est couchée devant les Bonnets rouges en abandonnant l’écotaxe, ce qui a coûté très cher aux contribuables français. Surtout, elle a raté d’être Ministre des Affaires étrangères en février 2016, quand Laurent Fabius a été nommé Président du Conseil Constitutionnel, alors que François Hollande le lui avait vaguement promis dans un premier temps.

Malgré son soutien à Emmanuel Macron en 2017, ce dernier ne l’a pas reconduite au gouvernement (on imagine sans peine que le nouveau Président n’avait aucun intérêt politique à la reconduire, car elle ne représentait qu’elle-même). L’amertume est toujours mauvaise conseillère et Ségolène Royal a sorti en 2018 chez Fayard un livre (particulièrement mauvais) où elle a craché son venin sur François Hollande et Emmanuel Macron (j’en dirai peut-être quelques mots plus tard sur un sujet bien particulier).

Pour les élections européennes de 2019, elle a voulu faire équipe avec les écologistes mais Yannick Jadot l’a repoussée, considérant qu’il n’y avait pas de projet commun. Sans appareil, elle ne s’est donc pas lancée candidate.

Enfin, dès le début de l’année 2020, après avoir violemment condamné la politique du gouvernement (ce qui lui a coûté son poste d’ambassadrice aux pôles pour rupture de son devoir de réserve), elle a fondé une association, Désirs de France, avenir de la planète (c’est un peu long pour s’en souvenir) dans la perspective …de se présenter à l’élection présidentielle de 2022 ! Ce qui, il faut bien avouer, ne correspondait pas beaucoup avec sa volonté, au même moment, de se présenter aux élections sénatoriales, si ce n’est pour avoir un lot de consolation.

Alors, dans un entretien typique de l’ancien monde, oubliant que le parti socialiste n’était plus une référence politique et que probablement sa candidate Anne Hidalgo allait se noyer dans des eaux écologistes, Ségolène Royal a payé son honneur en culpabilisant (inutilement) le PS. Cela a surtout permis de faire rire ceux des téléspectateurs qui ont regardé son entretien des "Quatre Vérités" le mardi 28 septembre 2021 sur France 2.

_yartiRoyalSegolene2021A02

Après tout, c’était très compréhensible que l’appareil du PS n’ait pas soutenu celle qui, ayant quitté le PS de 2017 à 2021 (elle a repris sa carte en été 2021 !), a soutenu la candidature d’Emmanuel Macron contre le candidat officiel du PS à l’élection présidentielle d’avril 2017, et a soutenu également la candidate LREM contre la candidate officielle du PS aux élections législatives de juin 2017 dans sa circonscription où elle vote. Elle a beau avoir été déçue par le macronisme (qui a bien compris qu’il valait mieux se mouvoir vers le centre droit que vers un pôle ségolénestre), son ancien parti n’a aucune raison de venir la consoler.

Gros éclat de rire quand on a entendu Ségolène Royal dire le plus sérieusement du monde : « L’appareil du parti ne lui a pas rendu service parce que la semaine même où le parti me refusait l’investiture et parachutait un candidat contre moi, Anne Hidalgo s’est effondrée dans les sondages pour atterrir à 4%, parce que les gens n’aiment pas le sectarisme. ». Gros éclat de rire car cela donne une idée de son grand narcissisme, nombrilisme, égocentrisme : les sondés ne devaient avoir aucune idée qu’il y aurait quelques jours plus tard des élections sénatoriales partielles au bout du monde ! Et devaient encore moins connaître les coulisses de chacune des listes en présence. Quant au parachutage, elle parlait plutôt d’elle que de son rival socialiste qui réside au Canada.

Pourquoi candidate de l’écologie intégrale ? C’était l’expression de Ségolène Royal le 28 septembre 2021 pour répondre à l’écologie radicale de Sandrine Rousseau : « Je suis pour l’écologie intégrale, c’est-à-dire très ambitieuse sur des objectifs qui soient intégrés dans tous les aspects de la vie économique, sociale et culturelle. ». Cette écologie-là serait « la synthèse entre les deux [Yannick Jadot et Sandrine Rousseau] avec l’écologie qui veut sécuriser es transitions. ». Comme on le voit, il n'y a que de la communication. Ségoléniser un mot de vocabulaire est très habile pour faire sa pub (après tout, Arnaud Montebourg a bien fait cela longtemps avec le mot démondialisation).

Et elle a terminé son entretien avec la journaliste Caroline Roux en assurant qu’elle a encore le soutien « des jeunes » et qu’elle souhaitait poursuivre son engagement politique car : « Ma génération a une responsabilité dans la transmission et je veux qu’une nouvelle génération politique se lève ! ». C’est pourtant exactement ce qui s’est passé aux élections sénatoriales des Français de l’étranger : le candidat investi par le PS (et qui a été élu sénateur) a en effet 42 ans. Ils pourrait être largement son fils ! En fait, on n’a pas eu besoin d’elle pour faire la transmission des générations. Cruel, non ?

Comme disait De Gaulle pour un autre naufragé de la vie (un naufragé "grave" !), la vieillesse, oui, c’est un naufrage. Alors, que pourrait-on bien faire de Ségolène Royal aujourd’hui ? Un poste de Haut-commissaire se libérerait-il ou faudrait-il un poste d’ambassadrice à l’UNESCO ? ou un nouveau siège au Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) ? Les avis divergent au sein du pouvoir, à moins que le Conseil Constitutionnel (dont le tiers sera à renouveler en février 2022)… ?


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (02 octobre 2021)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Ségolène Royal, candidate de l’écologie intégrale en 2022 ?
Ségolène Royal et la baisse du chômage…
Ségolène Royal, adepte de la castritude aiguë.
Ségolène Royal et l’écotaxe.
Ségolène Royal avant la primaire socialiste de 2011.
Ségolène Royal et la démocratie participative.

_yartiRoyalSegolene2021A03
 



28 réactions


  • sirocco sirocco 27 octobre 2021 12:56

    La dinde du Poitou s’est encore échappée de son EHPAD !


  • Laconique Laconique 27 octobre 2021 13:57

    Ségolène Royal gouvernera.


  • zygzornifle zygzornifle 27 octobre 2021 14:01

    Mon Dieu quelle horreur, elle qui a joué avec le biscuit d’Hollande ....


  • Clark Kent Docteur Faustroll 27 octobre 2021 14:30

    pouah


  • amiaplacidus amiaplacidus 27 octobre 2021 15:10

    « Je suis trop libre, je pense. Ma liberté dérange ! » (Ségolène Royal, le 28 septembre 2021 sur France 2).

    Bref, comme le disait le palefrenier : je panse, donc j’essuie.


    • ETTORE ETTORE 27 octobre 2021 17:01

      @amiaplacidus

      Quelle s’essaye donc au bracelet électro-nique
      Mais comment est il dieu possible, que ce soit toujours les mêmes encrottés notoires, qui se pointent et repointent, inlassablement à la gamelle,déjà bien bouffée sur les bords.
      Faut croire qu’il y a toujours quelque chose à lécher, si ce n’est, déjà, les postérieurs de ceux qui sont déjà à l’oeuvre.


  • Marengo 27 octobre 2021 16:49

    Elle s’est ridiculisée pour un moment avec sa route solaire.

    N’est-ce pas elle qui protestait contre ceux qui voulaient interdire toute espèce de chauffage au bois ? Son écologie intégrale (mais là je l’approuve) n’allait pas jusque-là.


  • Zolko Zolko 27 octobre 2021 16:49

    près de 61% face à deux gros éléphants du PS, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. Les sondages lui promettaient une victoire face à l’incontournable Nicolas Sarkozy !... Et puis la machine est tombée en panne

     

    non, elle n’était pas tombée en panne, elle a été flinguée par les mammouths du PS qui ne voulaient pas d’elle. La bonne question est de savoir pourquoi les apparatchiks du parti ne voulaient pas de celle qui avait proposé d’introduire le tirage au sort dans la vie politique française.

     

    Quand on voit les déchets que sont devenus Fabius président du Conseil Constitutionnel qui a validé le « pass sanitaire » et Strauss-Kahn-le-pervers-queutard-président-du-FMI, et quand on voit la déchéance qu’ont apporté les présidence de Sarkozy et Hollande à la France, on se dit que oui, la vieillesse est un naufrage ... pas pour Ségolène Royale, mais pour ses détracteurs.

     

    La France serait bien différente si elle avait été présidente en 2007. Ou Dominique de Villepinte d’ailleurs, l’opposant de Sarkozy.


  • ETTORE ETTORE 27 octobre 2021 16:54

    Dites Rakotonanobis....

    C’est quoi cette galerie des horreurs ?

    Vous faite dans le train fantôme maintenant ?

    Coincé entre un b(St)arbe à papa toutes dents dehors, et une p(GR)eluche, récompense du tir à la carabine......

    Y a pas à dire, niveau photo de famille, manque plus que vous !

    Mais, peut être, êtes vous le « nouveau cadre » de ces « enca(st)drés »


  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 27 octobre 2021 17:11

    La démocratie vue par Ségolène Royal, à peu près la même chose que Sarkozy dans le référendum sur la Constitution européenne :

    Ce serait vraiment dommage de ne pas vous en faire profiter ! Ca vaut le détour...

    Une séance du conseil régional de Poitou-Charente. Avec elle c’est folklo tous les jours..

    La personne à côté de Royal n’est pas un membre de l’opposition mais son 1er conseiller, C’est édifiant...

    https://www.dailymotion.com/video/x4kdbf


  • wagos wagos 27 octobre 2021 19:09

    Une dinde microcéphale qui se prend pour une amphore alors qu’elle n’est qu’une cruche ! 


  • stef 28 octobre 2021 06:23

    Elle a toujours été infecte une pensée d’ailleurs à Bernard Hanse ce professeur d’EPS victime collatérale de la circulaire Royal


  • ZenZoe ZenZoe 28 octobre 2021 10:37

    Elle a toujours beaucoup compté sur le fait d’être une femme. Ca eût marché, un temps, mais c’est fini. Les femmes en politique ne sont plus une nouveauté à promouvoir, et sans doute que le temps de la compétence est venu pour elles ; ce qui élimine de fait notre Ségolène. Et peut-être ne s’est-elle pas fait que des amis en politique, ce qui ne m’étonnerait pas.


  • ETTORE ETTORE 28 octobre 2021 13:03
    ZenZoe 28 octobre 10:37

    Elle a toujours beaucoup compté sur le fait d’être une femme


    Certainement !

    Mais elle ont suivi la pente descendante de l’homme, et profitant de l’aspiration, elles l’ont ......dépassé.

    A voir l’hiiid’ALGOrytme foireuse

    Et autres, « femmes », des trop mûres, en rides de la vie, quelles colmatent, avec leur sois disant « hialuroniques idées régénératrices » ou encore « vertes de varices » corporelles, mais pas mentales, qui font honneur à la chanson de Sardou, sur la Trans humanisation des sexes.

    A vouloir passer de l’un à l’autre, pour ne profiter que du meilleur, de chaque genre, en ne sachant plus se positionner sur sa forme première, ni physiquement, ni intellectuellement.

    Le nivellement des genres, à accouché d’une espèce innommable, qui trompe par ses apparences, ceux qui en sont resté à l’instinct maternel et protecteur de la femme.

    Le piège de la dégénérescence d’une EVE, qui parachève son oeuvre.


  • zygzornifle zygzornifle 28 octobre 2021 14:31

    L’ambassadrice des pôles devient l’ambassadrice des poils ....


  • ETTORE ETTORE 28 octobre 2021 18:43
    zygzornifle 28 octobre 14:31

    L’ambassadrice des pôles devient l’ambassadrice des poils ....

    Je dirais bien lesquels, mais ma pudeur, me l’interdit. LOL


  • Samson Samson 29 octobre 2021 21:37

    Déja avec un blaze pareil, c’est pas dans la politique qu’elle aurait dû se lancer, mais dans la pub des pastilles pour la toux ! smiley smiley smiley


  • Occitan Occitan 30 octobre 2021 09:46

    Ah bon ? Elle pense ? Je n’aurai pas cru ça possible...

    Reste à savoir à quoi...


  • ETTORE ETTORE 30 octobre 2021 13:05
    Occitan 30 octobre 09:46

    Ah bon ? Elle pense ? Je n’aurai pas cru ça possible...

    Reste à savoir à quoi...


    Elle pense, alors elle se dit forcément, quelle « EST » !

    Reste juste à savoir, QUOI, au juste !


Réagir